L'indulgence et l'amour d'une mère - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Eloïse est la fille cadette de Lady Bridgerton, elle est née après Daphné, elles ont peu de différence d’âge mais elles ne se ressemblent en rien ; autant l’une est souriante et calme autant Eloïse est bavarde, elle a un avis sur tout, elle conteste tout et ne tient pas en place.
Eloïse est la rebelle de la famille qui n’accepte pas la condition de la gente féminine soumise au diktat des hommes ; elle le dit et le répète à qui veut l'entendre.
Eloïse est très attachée à sa famille, elle prend tous ses repas avec sa mère et ses frères et sœurs, elle participe à toutes les activités familiales, elle danse aussi avec ses frères et elle lit tout le temps.
Violet voudrait la présenter au bal annuel de la Reine où se montrent toutes les jeunes filles en âge de se marier ; cette présentation n’étant qu’un marché au mariage, Eloïse n’a pas envie d’y aller.
Pourtant Violet aimerait qu’elle soit choisie comme Diamant de l’année comme Daphné, mais elle n'est pas Daphné, précise-t-elle.
Lady Bridgerton l’emmène chez la modiste pour rallonger ses robes et lui choisir de nouvelles toilettes mais Eloïse ne supporte pas les corsets qui torturent les femmes.
Elle considère qu’être présentée à la Reine, c’est être comme un veau vendu aux enchères.
La Vicomtesse regarde sa fille dans le miroir en l’imaginant vêtue d’une jolie robe et magnifiquement coiffée mais Eloïse ne veut pas ressembler à toutes les autres jeunes filles, alors elle fait la moue.
Pourtant Lady Bridgerton l’a élevée et éduquée comme ses sœurs avec amour et indulgence mais l’avenir qui lui est proposé, se marier, avoir des enfants, vivre sous la dépendance d’un mari qu’elle n’aura peut-être même pas choisi et se taire, ne lui convient pas.
Pour elle, le mariage est une prison, elle veut être une femme libre, quitte à rester célibataire.
Violet laisse sa fille dire et faire, tout en agissant doucement pour tenter de la préparer à un avenir dans le respect des uages de la société londonienne du début du 19ème siècle.
Elle tente, même, de lui présenter de possibles prétendants et de l’envoyer faire connaissance avec d’autres jeunes filles à marier, mais rien n’y fait.
Lors des bals, elle refuse de danser sauf avec un de ses frères, quant aux jeunes filles que sa mère veut lui faire fréquenter, elle se moque de leur docilité et de leur obéissance.
La Vicomtesse présente tout de même sa fille à la Reine mais heureusement la cérémonie est interrompue et Eloïse s’enfuit.
Pour s’échapper de la maison familiale, Eloïse ment à sa mère ; elle s’invente des activités avec son amie Pénélope ou elle part seule dans les quartiers peu sûrs pour rechercher l’imprimerie qui édite les pamphlets de Lady Whistledown, elle assiste même à une réunion politique avec le jeune imprimeur, Théo Sharpe.
Elle retourne plusieurs fois à l’imprimerie pour échanger des livres et parce que les pensées du jeune homme l’intéressent et que, étonnement, elle n’est pas insensible au charme de Theo ; mais elle est complètement perturbée quand elle se rend compte que ce pauvre garçon risque des ennuis à cause d’elle, à tel point que Violet la croit malade.
Et puis, quand son amitié avec ce jeune roturier est dévoilée, au lieu de réprimander sa fille, Lady Bridgerton, non seulement ne la blâme pas mais elle l’encourage à profiter des progrès que lui ont apportés tous ses secrets et surtout elle lui demande de ne plus rien lui cacher à l’avenir.