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La Chronique des Bridgerton
#207 : Harmonie

Face au scandale du mariage avorté, Lady Bridgerton et Violet décident de faire front commun devant les rumeurs. Tous unis, ils doivent rester tête haute et ignorer les affronts des membres de la haute société. Rien n'est négligé, promenades au parc, expositions, ils se montrent tous ensemble, affichant une entente loin d'être réelle. Edwina ne pardonne ni à Kate ni à Anthony de lui avoir menti. Elle ne supporte plus de voir leur attirance manifeste qu'elle est la dernière et la seule à ne pas avoir remarqué. 

Un valet de la reine a vu Eloïse rendre visite à Théo, apprenti de l'imprimeur. Elle l'accuse d'être Lady Whistledown. A contre cœur et très triste, Pénélope est obligée de publier qu'Eloïse a été vue sans chaperon, en mauvaise compagnie, pour la disculper aux yeux de la reine. La réaction ne se fait pas attendre, personne ne se présente au bal organisé par Violet et Lady Danbury. Anthony invite Hyacinthe et Gregory à descendre les rejoindre et Lady Danbury, les Sharma et les Bridgerton se laissent entrainer dans un joyeux quadrille.

Colin rend visite à Jack Featherington pour lui proposer d'investir dans ses mines. 

Lorsqu'ils se retrouvent seuls le soir, inopinément, dans le jardin, Anthony résiste au désir qu'il ressent mais Kate le supplie de continuer. Le lendemain matin, lorsqu'il se réveille, Anthony est seul. Kate est déjà partie pour sa promenade à cheval matinale.

 

Popularité


4.58 - 12 votes

Titre VO
Harmony

Titre VF
Harmonie

Première diffusion
25.03.2022

Première diffusion en France
25.03.2022

Photos promo

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie) et Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie) et Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Les Bridgerton et leurs invités dansent.

Les Bridgerton et leurs invités dansent.

Edwina (Charithra Chandran), Kate (Simone Ashley), Mary (Shelley Conn) et Anthony (Jonathan Bailey)

Edwina (Charithra Chandran), Kate (Simone Ashley), Mary (Shelley Conn) et Anthony (Jonathan Bailey)

Hyacinth (Florence Hunt), Violet (Ruth Gemmell), Colin Bridgerton (Luke Newton) Anthony (Jonathan Bailey) et Benedict (Luke Thompson)

Hyacinth (Florence Hunt), Violet (Ruth Gemmell), Colin Bridgerton (Luke Newton) Anthony (Jonathan Bailey) et Benedict (Luke Thompson)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie)

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel)

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel)

Lady Danbury (Adjoa Andoh), Edwina (Charithra Chandran), Mary (Shelley Conn) et Kate (Simone Ashley)

Lady Danbury (Adjoa Andoh), Edwina (Charithra Chandran), Mary (Shelley Conn) et Kate (Simone Ashley)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale) et Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale) et Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel)

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale)

Mary Sharma (Shelley Conn), Violet Bridgerton (Ruth Gemmell) et Lady Danbury (Adjoa Andoh)

Mary Sharma (Shelley Conn), Violet Bridgerton (Ruth Gemmell) et Lady Danbury (Adjoa Andoh)

Lady Danbury (Adjoa Andoh) et Violet Bridgerton (Ruth Gemmell)

Lady Danbury (Adjoa Andoh) et Violet Bridgerton (Ruth Gemmell)

Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Edwina Sharma (Charithra Chandran), Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Edwina Sharma (Charithra Chandran), Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Plus de détails

Ecrit par : Oliver Goldstick
Réalisé parCheryl Dunye

Adjoa Andoh ... Lady Danbury
Lorraine Ashbourne ... Mrs. Varley
Simone Ashley ... Kate Sharma
Jonathan Bailey ... Lord Anthony Bridgerton
Bessie Carter ... Prudence Featherington
Charithra Chandran ... Edwina Sharma
Shelley Conn ... Lady Mary Sharma
Nicola Coughlan ... Penelope Featherington
Ruth Gemmell ... Lady Violet Bridgerton
Florence Hunt ... Hyacinth Bridgerton
Martins Imhangbe ... Will Mondrich
Claudia Jessie ... Eloise Bridgerton
Calam Lynch ... Theo Sharpe
Luke Newton ... Colin Bridgerton
Golda Rosheuvel ... Queen Charlotte
Luke Thompson ... Benedict Bridgerton
Will Tilston ... Gregory Bridgerton
Polly Walker ... Lady Portia Featherington
Rupert Young ... Lord Jack Featherington
Julie Andrews ... Lady Whistledown (voix)
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
Hugh Sachs ... Brimsley
Esme Coy ... Miss Goring
Melissa Advani ... Lady Eaton
Ian Attard ... Nelson
Gabrielle Oke ... Miss Cordelia Patridge
James Matthews ... Danbury Footman
Caleb Obediah ... Lord Cho
Bert Seymour ... Lord Fife
Geraldine Alexander ... Mrs. Wilson
Emily Barber ... Tessa
Thomas Flynn ... Rupert Norton
Theresa Godly ... Lady Hood
Sam Meakin ... Musicien
Grace Stotesbury ... Femme de chambre de Kate

2.07 – Harmonie

Tandis que Lady Whistledown diffuse largement grâce à sa chronique son avis sur le mariage avorté qui intéresse toute la haute société en osant attaquer la reine qui est à l’initiative de cette union, Violet pense à en gérer les conséquences. Elle écourte le petit déjeuner et invite toute la famille à une plaisante promenade, unis comme la plus respectable des familles que les Bridgerton ont toujours été. Eloïse doit faire une course avant, prétextant le besoin d’une paire de gants.

Lady Danbury gère également les conséquences de son côté et a emmené les dames Sharma en promenade. Elle leur rappelle que c’est la suite d’un accord mutuel sur une affaire privée entre Edwina et le Vicomte. Il n’y a rien d’autre à dire sur le sujet. Edwina n’a toujours pas pardonné à Kate et reste muette. Elles doivent faire face aux regards curieux et quelques rumeurs qu’elles entendent sur leur passage. Lady Danbury n’oublie pas que la société a la mémoire courte. Bientôt un nouveau scandale les occupera et rien n’est perdu pour trouver un mari cette saison pour Edwina. Les Bridgerton essuient de leur côté les mêmes mésaventures. Portia et Prudence accrochée au bras de Jack arrivent à leur hauteur. Portia ne peut résister au plaisir d’exprimer sa compréhension à la suite de la rupture d’un engagement. Elle avait cru ne jamais se remettre de la séparation de Colin et de Marina Thomson.

Eloïse et sa suivante sortent de la maison, le carrosse de Charlotte attend la jeune fille. Courroucée, elle lui demande ce qu’elle faisait chez l’imprimeur au beau milieu du prétendu mariage de son frère. Elle sait qu’elle est lady Whistledown en personne. Malgré les dénégations d’Eloïse, Charlotte aurait souhaité que le pouvoir de sa plume serve des buts plus nobles que ridiculiser et répandre des médisances. Elle aurait pu être une alliée stratégique de la Couronne. Elle lui laisse trois jours pour réfléchir à sa proposition et revenir à la raison. Si elle refuse, la reine révèlera son secret et elle déploiera ses ressources pour nuire à sa famille. Eloïse reste sans voix.

Violet et Anthony rendent visite à Lady Banbury et la famille Sharma. Lady Danbury fulmine contre les Lords qui se sont détournés d’elle au cours de la promenade. Violet propose d’agir comme si les causes étaient sans conséquence pour eux. Elle convient avec Lady Danbury d’organiser un bal ensemble pour prouver qu’il s’agit d’une décision mutuelle entre les deux parties et qu’il n’y a aucun scandale ni rancœur entre les deux familles. Mary y voit l’occasion de donner à Edwina une autre chance de trouver un prétendant. Amer, Anthony y voit l’occasion pour la société d’inspecter ce naufrage. Rancunière Edwina estime qu’un bal pourrait donner de bons résultats et puisque le vicomte et sa sœur ont si bien caché leurs vrais sentiments, ils pourront continuer de donner le change à tout le monde. A ce moment, Newton, le chien de Kate fait irruption dans le salon et saute sur Anthony. Kate et Anthony se baissent en même temps pour repousser Newton. Comme à l’église, ils sont attirés l’un par l’autre et ne se quittent pas du regard. Edwina demande à la cantonade si c’était toujours aussi criant, comment a-t-elle pu être aussi aveugle. Lady Danbury suggère qu’ils se tiennent à l’opposé l’un de l’autre dans la pièce, Il ne manquerait plus que quelqu’un soit témoin de quelque chose d’aussi fâcheux. Lady Danbury leur demande s’ils sont d’accord pour que les personnes présentes restent les seules au courant, sinon leur plan n’aura servi à rien. Kate est d’accord, Anthony également et estimant que le sujet est clos, il s’en va. Violet le suit et le rattrape dans l’escalier. Elle lui rappelle que ce plan n’est qu’une solution temporaire, s’il réussit, les rumeurs scandaleuses s’éteindront mais il se retrouve sans personne à épouser. Anthony lui répond que leur famille perdurera malgré tout, la lignée ne s’éteindra pas avec lui. Elle constate qu’il s’en remet à ses frères comme solution. Anthony est conscient qu’il n’aurait pas du demander sa main à Edwina ni aller aussi loin. Il ne doute pas que le plan de sa mère et Lady Danbury va réussir.

Pénélope entre dans la chambre d’Eloïse. La jeune fille est agitée et rapporte les propos de la reine qui la croit être Lady Whistledown. Elle a étalé deux exemplaires de toutes les chroniques sur son lit. Elle veut s’en débarrasser sinon la reine sera confortée dans sa méprise. Pénélope ne comprend pas comment la reine est arrivée à la soupçonner, Eloïse avoue que l’un de ses valets l’a vue rendre visite à Théo. Pénélope lui conseille de rester loin de Théo et attendre la prochaine publication qui pourrait, avec un peu de chance, prouver son innocence.

Pénélope se rend chez Madame Delacroix. Cette dernière est nerveuse en apprenant que la reine enquête sur Lady Whistledown. Pénélope ne sait pas quoi faire pour sauver son amie, elle aurait souhaité que Madame Delacroix ait surpris quelque chose dans sa boutique pour satisfaire la reine et lui donner ce qu’elle veut : l’admiration, le soutien, la dévotion. Pénélope remarque des dessins de mode, Madame Delacroix lui explique qu’elle espérait pouvoir les soumettre à une grande maison de couture en France pour élever sa boutique à un niveau supérieur, or elle risque d’être accusée de complicité. Pénélope s’excuse de l’avoir importunée et s’en va.

Anthony passe à l’académie pour voir Bénédict. Il trouve la salle d’étude en fête, les verres d’alcool circulent autour d’une modèle qui pose au centre. Bénédict l’avertit qu’il s’agit d’une fête et lui propose un verre. Anthony refuse et l’entraine à l’extérieur pour lui rappeler qu’étant cadet il n’est pas exempté du devoir familial. Bénédict lui demande si c’est à cause de ce qu’il se passe entre lui et les sœurs Sharma, en particulier avec l’ainée. Il a remarqué la façon de son frère de la regarder et lui reproche de se punir et se vautrer dans son malheur. Anthony lui répond d’oublier qu’il est venu et lui souhaite une bonne nuit. Bénédict le retient pour lui conseiller de se raser.

Le lendemain, Lady Banbury et les dames Sharma ont rendez vous avec Violet et Anthony pour une visite des nouvelles œuvres exposées dans les galeries de Sommerset House. Anthony a amené un bouquet de roses pour chacune d’elles, Edwina prend le sien avec réticence et s’en débarrasse immédiatement en le passant au valet. Violet leur rappelle qu’avant d’envoyer leurs invitations, il faut apparaitre comme appréciant leur compagnie mutuelle. Anthony laisse passer les dames, Kate entre la dernière, Anthony reste un moment les yeux fermés à sentir le sillage de son parfum. En déambulant entre les visiteurs, Anthony demande à Lady Mary de lui pardonner, il n'a jamais eu l’intention de causer de tort à sa famille. Lady Mary accepte et ajoute qu’elle est également responsable, elle n’aurait jamais du laisser le fardeau de sa famille à Kate à la mort de son mari.

Le club de Mondrich est vide, lorsque Jack Featherington entre. Après un échange tendu, Jack commande un Brandy. Puis il remarque que son cousin, lord Featherington, était l’un des fervents admirateurs de Mondrich. Il avait d’ailleurs gardé des dossiers sur ses dettes et ses paris, dont un très important. Jack ajoute que des accusations infondées nuiraient à chacune de leurs entreprises. Il s’engage à ne pas plus poser de questions que ce que Mondrich en poserait.

Théo est seul dans l’imprimerie, Eloïse entre, il a l’air mécontent de la voir. Il lui reproche d’avoir failli se faire renvoyer quand des gens du palais ont posé des questions sur lui. Eloïse lui explique qu’on a rapporté à la reine qu’elle a été vue lui rendre visite et elle est accusée d’être Lady Whistledown. Elle voulait savoir si Théo allait bien. Il répond qu’elle a la protection de sa famille et de ceux de son rang, lui n’a personne. Il lui demande de retourner à Mayfair avant de lui attirer plus de problèmes. Eloïse sort de la boutique.

Kate demande à nouveau à Edwina de lui pardonner, son bonheur comptait pour elle plus que tout au monde et elle souffre des conséquences qui l’ont détruit. Edwina se souvient des livres qu’elle lui lisait, qui parlait d’amour fou et de fins heureuses. Mais les fins heureuses n’existent pas dans la vraie vie. Kate la regarde s’éloigner, Anthony la voit passer et rejoint Kate. Il veut parler de leurs baisers, Kate affirme qu’ils ne se sont pas embrassés, il ne s’est rien passé entre eux. Ils ont fait une horrible chose et ils devraient avoir honte de leur conduite. Elle s’éloigne de lui.

Violet et Lady Danbury croisent Lady Cowper et Lady Eaton, surprises de les rencontrer. Lady Danbury leur rappelle que sa famille y a sa propre salle, celle avec le nom Danbury écrit sur le chambranle. Violet ajoute qu’elles ont prévu un bal dans la maison Bridgerton et demande si elles ont reçu leur invitation.

Pendant ce temps, Pénélope fait appel à la plume de Lady Whistledown pour aider son amie mais aucune idée ne vient et la page reste blanche. Elle sort de sa chambre et descend dans le hall. Elle entend Colin parler avec Jack. Colin rapporte sa conversation à Pénélope au sujet de son intérêt pour les mines de son cousin après avoir vu le collier qu’elle portait au mariage d’Anthony. Il est très tenté d’investir, leurs deux familles en bénéficieront. Jack lui demande de lui accorder un peu de temps pour réfléchir. Pénélope raccompagne Colin qui lui demande de n’en parler à personne, surtout à Eloïse avec laquelle elles n’ont guère de secret.

Portia a aperçu Colin se retirer, elle rappelle à Jack leur discussion sur qui doit ou ne doit pas investir dans leur entreprise.

Madame Wilson entre dans le salon pour dire que les invitations sont prêtes à Violet, qui regrette l’absence de Daphné au bal, Augie est malade. Eloïse est fébrile, elle attend le Whistledown. Elle attrape au passage la main de Pénélope qui vient leur rendre visite et l’entraine vivement dans sa chambre. Sans laisser Pénélope respirer, elle l’informe qu’elle va tout avouer, elle publiera une fausse chronique et donnera à la reine l’alliée qu’elle veut. Pénélope essaie de l’en dissuader, mais Eloïse a pris sa décision et ça lui donnera plus de temps pour démasquer la vraie Whistledown. Elle remercie Pénélope d’avoir toujours été une amie fidèle quelles que soient les circonstances.

Dans sa chambre, Pénélope s’est sentie contrainte d’écrire ce qu’elle voulait par-dessus tout éviter, mais elle devait aider son amie.

25 juillet 1814, tout est prêt pour le bal chez les Bridgerton. Les servantes apportent des paniers de fleurs, des valets finissent de peindre une fresque blanche sur le plancher de la salle de bal, les carnets de bal sont bien alignés. Lady Danbury et les dames Sharma sont arrivées, Gregory et Hyacinthe se sont déjà cachés dans l’escalier pour assister du haut de l’escalier au bal. Les musiciens sont en place.

Quand Violet et ses enfants entrent dans la salle de réception, elle est vide. Lady Danbury et les dames Sharma sont également étonnées de trouver la salle vide à leur arrivée. Violet demande aux musiciens d’arrêter de jouer, Bénédict veut aller à son atelier. Anthony l’arrête et lui demande de rester pour la danse. Il appelle Hyacinthe et Gregory de venir danser avec eux. Il invite Hyacinthe, Lady Danbury invite Gregory. Anthony demande aux musiciens quelque chose d’entrainant, Ils dansent tous ensemble en riant. Puis les jeunes se dirigent vers le buffet. Lady Danbury et Violet se demandent ce qu’il a bien pu se passer pour que personne ne se soit déplacé. Lady Danbury remarque Madame Wilson et deux servantes chuchoter dans un coin, Violet leur demande s’il y a un problème. Madame Wilson apporte le Whistledown qui vient d’arriver. En le lisant, Violet comprend pourquoi ils sont seuls ce soir.

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… Si nos vies devaient se résumer à la somme totale de nos choix, alors miss Éloïse Bridgerton a sans aucun doute fait un choix dangereux. Peut-être même désastreux. Car apparemment, on l'a vue sans chaperon, en mauvaise compagnie. Pour tout dire, elle aurait partie liée avec des activistes radicaux…
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La reine lit la gazette, déçue d’avoir à recommencer son enquête.

Chez les Featherington, Portia, radieuse, vient dire à Jack qu’il peut signer l’accord avec Colin. Pénélope casse la plume avec laquelle elle a écrit et la jette dans la cheminée en pleurant.

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… Il se peut que la demoiselle ait passé beaucoup de temps à réfléchir à ses décisions. À moins, au contraire, qu'elle les ait prises à la hâte. Quoi qu'il en soit, nous devons tous garder à l'esprit cet adage : "Comme on fait son lit, "on se couche"…
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Pour ne pas exploser, Anthony préfère sortir faire un tour. Éloïse s’enfuit dans sa chambre. Kate demande à Edwina si elle veut rentrer, elle lui répond sèchement de ne pas s’intéresser à ce qu’elle veut. Blessée, Kate sort dans le jardin et se réfugie dans la gloriette. Une ombre se détache, c’est Anthony. Elle veut se retirer, il lui demande de rester il allait partir. Comme d’habitude, la conversation finit par monter d’un ton. Anthony finit par lui faire une déclaration. Elle consume son être mais le seul et unique objet de ses pensées, la force qui fait battre son cœur, c’est elle. Il doit lutter pour s’obliger à ne pas oublier qu’il est un gentleman et elle un dame. Elle lui reproche d’avoir bouleversé son univers, de l’avoir fait reconsidérer tout ce qu’elle s’était promis. Anthony lui demande de partir, de ne pas rester et rentrer. Kate ne veut pas recevoir d’ordre. Ils se regardent puis se rapprochent vivement et s’embrassent. Pour lutter contre son désir, Anthony fait un pas en arrière, elle lui demande de continuer. Ils se déshabillent tout en s’embrassant et passent la nuit ensemble dans la gloriette.

Un orage réveille Anthony qui constate que Kate est partie. Elle est rentrée et s’est enfermée dans sa chambre. Elle panique au souvenir de ce qui s’est passé.

Anthony rentre chez lui, prend la bague de fiançailles et se précipite chez Lady Danbury pour voir Kate. Nerveux, il attend que le valet aille la prévenir, Lorsqu’il revient il lui apprend qu’elle est sortie apparemment à cheval.

Kate galope sous la pluie, poursuivie par Anthony. Il l’appelle, elle ne l’écoute pas et se dirige vers la haie qu’elle avait sautée auparavant. Malheureusement le cheval se dérobe et elle tombe. Inquiet, Anthony se précipite.

 

2.07 - Harmony

Lady Whistledown : Un jeune marié délaissé. Une future épouse au cœur brisé. La pagaille dans un mariage royal. Sensationnel ? Sans doute. Mais… vrai ? Votre chroniqueuse peut se perdre en palabres et en conjectures, cher lecteur, mais donner de fausses informations ? Jamais. Les raisons qui expliquent pourquoi miss Edwina s'est enfuie de l'autel peuvent être plus nombreuses que quiconque ne pourrait le concevoir. Mais ne l'oublions pas, c'était Sa Majesté la reine qui a fait monter la jeune demoiselle sur la scène afin de pouvoir effectuer sa grande sortie. Permettez à votre auteure d'espérer…
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Charlotte : Mon attelage.
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dans l'intérêt de Sa Majesté, ainsi que pour les Sharma et les Bridgerton qu'une explication officielle émerge sans tarder, avant que la bonne société ne soit emportée par des spéculations sordides...
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Une femme de chambre : Mademoiselle ? Les bains sont prêts.
Edwina : J'ai fini.
Mary : Essayez le savon au muguet. C'est très bon pour les nerfs.

Chez les Bridgerton

Violet : Où est votre frère ? Il devrait déjà être là.
Colin : Peut-être encore devant l'autel à attendre miss Edwina ?
Violet : Pas de moquerie aujourd'hui.
Gregory : Elle se moque de moi sans cesse.
Eloïse : Ne négligeons-nous pas les avantages de cette tragédie ?
Gregory : Les restes de gâteau ?
Hyacinthe : Voilà pourquoi je me moque.
Benedict : Mon frère ! Que c'est aimable de te joindre à nous !
Anthony :  Avez-vous terminé ?
Violet : Vous petit déjeunerez plus tard. Pour l'instant, il est important d'agir rapidement pour limiter les pénibles conséquences des malheureux événements de…
Colin : Tes noces qui ont dérapé ?
Eloïse : Tout ceci arrive-t-il vraiment car une femme ne tient plus à se marier ?
Violet : Malheureusement, oui, Éloïse. La raison importe peu, mais il nous faut gérer les conséquences. D'ailleurs, je trouve le temps propice à une plaisante promenade… Tous ensemble, unis comme la plus respectable des familles que nous sommes toujours.
Anthony : Respectable ? Une famille respectable a à sa tête un gentleman, n’est-ce pas ?
Benedict : Mon frère. Veux-tu nous informer de quelque chose ? Ou plutôt devrais-je savoir autre chose ?
Anthony : Pardonnez-moi. Si une promenade vous paraît sage, mère, nous partirons dans une heure.
Eloïse : Hm, je serai un peu en retard. Une course à faire. J'ai besoin d'une nouvelle paire de gants. J'aurai l'air certainement plus unie et respectable.

Eloïse : Inutile de prendre les manteaux lourds. Il va faire étouffant là où je… fais mes courses. En ville.
Charlotte : Miss Bridgerton.

Au parc

Lady Danbury : Sauter dans le feu à pieds joints. Un de mes passe-temps favoris. Rappelez-vous. Cela fait suite à un accord mutuel sur une affaire privée entre miss Edwina et le vicomte. C'est tout ce que nous dirons sur le sujet. Vous comprenez ?
Mary : Bonjour, lord Fife.
Lord Fife : Pas pour tout le monde.
Edwina : Est-ce réellement notre plan ? De faire comme si rien ne s'était passé ?
Mary : Nous ne prétendons pas cela. Nous avons choisi de traiter le sujet en privé, à notre convenance. Les scandales peuvent ternir une réputation, mais ils ne nous obligent pas à nous justifier.
Lady Danbury : La société a la mémoire étonnamment courte. Avec un peu de chance, la semaine prochaine verra un plus gros scandale où ils planteront leurs dents voraces. Rien n'est perdu pour vous trouver un mari cette saison, miss Edwina.
Kate : J'envie votre imagination, lady Danbury. Je ne peux concevoir un plus gros scandale.
Miss Patridge : Ne regardez pas.
Anthony : Miss Patridge. Le temps est fort plaisant, non ?
Miss Patridge : Oui, en effet, monsieur.
Miss Evans : J'ai peur que nous soyons en retard chez les Goring, ma chère. Allons-y.
Portia : En voilà, une surprise ! Paraître si tôt en public, lady Bridgerton ?
Violet : Lady Featherington, nous ne sommes pas en deuil.
Portia : Personne ne comprend la douleur de la rupture d'un engagement mieux que moi. J'ai cru ne jamais me remettre après que M. Bridgerton et miss Thompson se sont séparés et pourtant, voyez. Miss Thompson est devenue lady Crane, Philippa est madame Finch et Prudence est fiancée.
Violet : Oui. J'avoue que c'est assez amusant de voir comment les choses parfois s'arrangent toutes seules.
Portia : En effet. Bonne chance pour toutes vos "choses", lady Bridgerton.
Pénélope : Nous sommes navrés, lady Bridgerton.
Portia : Venez, Pénélope. Nous ne voudrions pas leur casser les oreilles.

Eloïse : C'est un magnifique carrosse, Votre Majesté. Vos chevaux doivent être forts pour tirer tout cet or.
Charlotte : Que faisiez-vous chez cet imprimeur au beau milieu du mariage ? Du prétendu mariage de votre frère ?
Eloïse : Oh…
Charlotte : Je sais que vous êtes… lady Whistledown en personne.
Eloïse : Votre Majesté…
Charlotte : Vos dénégations ne feront qu'accroître votre châtiment. Vous avez été maligne, miss Bridgerton. La saison dernière, je vous ai recrutée pour démasquer la chroniqueuse et vous, comme par hasard, n'avez trouvé aucun suspect possible.
Eloïse : Je ne suis pas assez maligne pour vous manipuler.
Charlotte : C'est assez curieux que vous soyez si rarement mentionnée dans ses pages. J'ai aussi entendu dire que vous aviez une grande aversion pour la société, comme l'auteure elle-même. Le pouvoir immense de votre plume pourrait servir des buts plus nobles que ridiculiser et répandre des médisances. Lady Whistledown pourrait être une alliée stratégique de la Couronne, si cela lui plaisait.
Eloïse : Et j'aiderais volontiers, mais je ne manie guère un tel pouvoir.
Charlotte : C'est Alors… vous préférez rester ma rivale ? Savez-vous ce qui se passera quand je révélerai votre secret ? Les gens chercheront à se venger. Aussi mauvaise que vous jugiez la situation actuelle de votre famille, elle ne fera qu'empirer. Je serai en mesure de résoudre ce problème. Alors je vais vous donner trois jours pour réfléchir à ma proposition et revenir à la raison. Si vous refusez, alors je déploierai mes ressources pour vous écraser comme un serpent. Votre orgueil ne vous sera pas aussi précieux que votre souffle.
Violet : Lady Cowper.
Lady Danbury : Lady Eaton.
Violet : Lord Hall.
Lady Danbury : Lord Cho.

Chez Lady Danbury

Lady Danbury : Avec tout ce qui s'est passé avec sa jeune domestique la saison dernière, lord Cho se détourne de moi.
Violet : Nous savons à quoi nous en tenir.
Mary : Nous affronterons dignement cette lutte. Tout sera perdu si nous fuyons maintenant.
Edwina : Je souhaiterais fuir de cette pièce.
Lady Danbury : Plus nous tarderons à changer l'opinion de la haute société, plus nous la conforterons.
Mary : Et si nous trouvions une autre raison à l'abandon de la noce ?
Lady Danbury : Nous en avons déjà proposé une. Nous ne pouvons changer de version.
Violet : Si nous ne pouvons parler des causes, au moins agissons comme si elles étaient sans conséquence pour nous.
Lady Danbury : Un bal.
Violet : Oui, ensemble ! Prouvons à la société que notre histoire est vraie. C'était une décision mutuelle entre toutes les parties et il n'y a ni scandale ni rancœur entre nos deux familles.
Edwina : Hmm.
Mary : Un bal donnerait à Edwina une autre chance de trouver un prétendant.
Anthony : Un autre bal ? Pour que la société puisse inspecter ce naufrage d'encore plus près.
Edwina : Un bal pourrait donner de bons résultats. Le vicomte et ma sœur ont montré tant de talent à cacher leurs vrais sentiments à tout le monde jusqu'à présent. Ils n'auront pas de mal à continuer.
Mary : Edwina.
Kate : Newton ! Newton. Toutes mes excuses.
Anthony : Ce n'est rien.
Kate : Newton, dehors.
Edwina : Vraiment ! Comment ai-je pu être aussi aveugle ? Était-ce toujours aussi criant ?
Lady Danbury : Si ce plan doit fonctionner… Je suggère que vous vous teniez à l'opposé l'un de l'autre dans la pièce.
Kate : Lady Danbury.
Lady Danbury : Il ne manquerait plus que quelqu'un soit témoin de quelque chose de fâcheux.
Anthony : Je vous demande pardon. J'ignore ce que vous insinuez.
Violet : Ce que notre amie insinue, Anthony, c'est que les personnes ici présentes sont les seules à connaître la vérité.
Lady Danbury : Nous préférons que cela reste ainsi. Cela vaut pour vous aussi. S'il n'y a ne serait-ce qu'un échange de regard entre vous, notre plan n'aura servi à rien. Tout le monde est d'accord, j'espère ?
Kate : Bien entendu.
Anthony : Naturellement, lady Danbury.

Violet : Anthony ! Anthony ! Ce plan sera-t-il un problème pour vous ?
Anthony : Mère, je…
Violet : Je pose la question à cause de ce qui s'est passé quand vous étiez à côté de miss Sharma. Nous ne serions pas dans cette situation si vous…
Anthony : Cessez de vous tourmenter. Je jouerai ma partition.
Violet : Et ensuite ? Ce plan… n'est qu'une solution temporaire, Anthony. S'il réussit, les rumeurs scandaleuses s'éteindront. Mais quoi qu'il arrive, cela vous laisse sans personne à épouser. À moins que vos desseins aient changé ?
Anthony : Réalisez-vous que notre famille perdurera malgré tout, que je décide de me marier ou non ? La lignée ne s'éteindra pas avec moi.
Violet : Non, c'est juste. Mais vous vous en remettez à vos frères comme solution ?
Anthony : Tenez-vous à m'entendre admettre que je me suis trompé ? Que je n'aurais pas dû demander sa main à miss Edwina ? Que je n'aurais pas dû aller si loin ? Je m'en rends compte ! Je me rends compte que j'ai failli dans plus de domaines que père et vous ne le saurez jamais. Ce plan va réussir. Je ne doute pas un instant que vous et lady Danbury ferez le nécessaire.

Chez les Bridgerton

Pénélope : Vous les avez toutes gardées ? Il me semble qu'il y a chaque chronique jamais imprimée.
Eloïse : Le double. Il y a deux exemplaires de chaque.
Pénélope : Éloïse, pourquoi avoir…
Eloïse : La reine croit que c'est moi. Que je suis lady Whistledown.
Pénélope : C'est de l'humour ?
Eloïse : J'ai trois jours pour tout avouer. Elle a menacé ma famille, Pénélope. Je dois tout jeter. Si la reine découvre que j'ai tous ces écrits, ça confirmera ma culpabilité.
Pénélope : Mais vous n'êtes pas coupable. C'est un horrible malentendu. Nous devons demander audience à Sa Majesté. Nous devons l'implorer d'écouter la raison.
Eloïse : Oui. Sa Majesté est toujours si raisonnable.
Pénélope : Pourquoi a-t-elle cru que c'était vous ? Vous ne mâchez pas vos mots, avez des opinions arrêtées, mais…
Eloïse : Un de ses valets m'a vue rendre visite à Theo. Je sais. J'aurais dû suivre vos conseils. J'ai été égoïste et j'ai peut-être aussi mis Theo en danger. La reine le croit lié à Whistledown.
Pénélope : C'est faux, et vous non plus. C'est absurde.
Eloïse : Je dois le prévenir et vite.
Pénélope : Non, surtout pas, voyons. Vous devez rester aussi loin que possible de Theo et de l'imprimerie. Il faut attendre que lady Whistledown publie sa dernière chronique. Avec un peu de chance, elle vous servira à prouver votre innocence.

Pénélope : Je dois parler à madame Delacroix.
Geneviève : Vous ne devriez pas être ici.
Pénélope : C'est urgent, je vous en prie.
Geneviève : Sa Majesté la reine est aussi mêlée à l'affaire ?
Pénélope : Elle l'a toujours été, j'imagine. Elle se sent menacée par les chroniques depuis un moment. J'ai douté du goût de Sa Majesté et j'ai mis en question son jugement.
Geneviève : Ça ne faisait pas partie de notre accord.
Pénélope : Notre arrangement nous a procuré des bénéfices intéressants. Vous saviez qu'il comportait des risques.
Geneviève : Oui, mais cela n'impliquait pas la reine d'Angleterre.
Pénélope : Auriez-vous surpris quelque chose dans votre boutique ? Quelque chose pour satisfaire Sa Majesté ? Un moyen de lui donner ce qu'elle veut. L'admiration, le soutien, la dévotion.
Geneviève : Dois-je comprendre que vous n'avez rien pu trouver vous-même ?
Pénélope : Je ne sais plus quoi faire. Ma meilleure amie a des ennuis à cause de moi et… je ne sais pas quoi faire.
Geneviève : Vous pourriez vous dénoncer. Prendre la place de miss Éloïse. À condition que Sa Majesté accepte de vous croire.
Pénélope : Je ne suis pas sûre qu'elle me croirait. Sa Majesté me renverrait croyant que j'essayais d'aider une amie, si elle daignait me recevoir. - Ils sont vraiment beaux.
Geneviève : Hm ?
Pénélope : Vos dessins.
Geneviève : J'avais espéré les soumettre à une grande maison de couture en France. Élever mon affaire à un niveau supérieur. Or maintenant, je risque d'être accusée de complicité de la plus célèbre pourvoyeuse de potins de Londres.
Pénélope : Je ferai en sorte que votre nom ne soit pas sali. Vous avez ma parole. Je devrais y aller. Pardon de vous avoir importunée.
Geneviève : La seule chose qu'une lady ne ferait jamais, c'est porter une toilette en sachant qu'elle l'enlaidit, miss Pénélope. Si vous écriviez une calomnie sur miss Éloïse qu'elle n'écrirait pas elle-même, eh bien… inutile de vous dire quel effet cela aura sur les soupçons de la reine.
Pénélope : Je ne ferais jamais ça. Je ne détruirai pas mon amie.
Geneviève : Bien sûr que non.
Pénélope : Bonsoir.

A l’académie

Benedict : Mon frère. J'ignorais que tu comptais passer ce soir.
Anthony : Je l'ignorais aussi. L'Académie royale dispense une autre sorte d'éducation que celle que j'imaginais. Ou peut-être celle que j'imaginais.
Benedict : Tu veux un verre ?
Anthony : Y a-t-il un endroit plus tranquille ?
Benedict : Il s'agit d'une fête, mon frère.
Anthony : C'est très spécial. Tu fais ça tous les soirs ?
Benedict : Es-tu venu me réprimander ?
Anthony : Ce que je comptais te dire, c'est que tu as beau être un fils cadet, cela ne t'exempte pas du devoir familial pour autant. Tu es simplement le second.
Benedict : Cela a-t-il à voir avec ce qui se passe entre toi et les sœurs Sharma ? En particulier avec l'aînée ? Mère n'est pas la seule à remarquer ta façon de la regarder. Combien de temps vas-tu te punir et te vautrer dans ton malheur ?
Anthony : Oublie que je suis venu. Bonne nuit, Benedict.
Benedict : Attends. Les choses te paraissent sombres pour l'instant, mais si j'ai appris quelque chose au cours de mes études d'art, c'est que tout est presque toujours affaire de perspective. Je regarde mes œuvres et si ce que je vois me déplaît, je peux toujours changer les couleurs de ma palette. En aucun cas je ne jetterais la toile entière. Tu pourrais en faire de même dans ta propre vie. On prend encore du thé, hein ? Au moins, rase-toi, veux-tu.

Anthony : Lady Danbury. Lady Mary. Miss Sharma. Miss Edwina, je vous…
Lady Danbury : Comme c'est aimable à vous, lord Bridgerton.
Violet : Mais rappelez-vous, avant d'envoyer nos invitations, il faut apparaître comme appréciant notre compagnie mutuelle. N'est-ce pas ?

Une exposition d’art

Violet : La plupart sont des peintres français. Ne soyez pas découragés. Si nous laissons le mariage derrière nous, ils le feront aussi.
Anthony : Lady Mary, je vous demande de me pardonner. Je ne vous ai pas encore fait mes excuses
Mary : Disons que cela n'a rien de surprenant. Il faut du temps aux hommes pour reconnaître leur culpabilité dans ces affaires. C'est un de vos privilèges, sans doute.
Anthony : Vous avez toutes les raisons de m'accabler. Mais il est de mon devoir de vous dire que je n'ai jamais eu l'intention de causer à votre famille autant de troubles que je l'ai fait.
Mary : En vérité, je ne devrais pas vous blâmer seul de la situation, lord Bridgerton. J'ai été moi-même absente beaucoup trop longtemps. Quand mon mari est mort, c'était à moi de prendre en charge le fardeau de ma famille, non à Kate. Elle s'est toujours sacrifiée pour nous, voyez-vous. Lady Hood. Je suis ravie de vous rencontrer ici.
Lady Hood : Moi aussi, lady Mary. Et avec lord Bridgerton de surcroît.
Mary : Oui.

Le club de Mondrich

Jack : Monsieur Mondrich !
Mondrich : Featherington.
Jack : Je prendrai un brandy. - Ce n'est pas le genre d'accueil que j'attendais.
Mondrich : Pardon ?
Jack : J'espérais que le propriétaire d'un si bel établissement me régalerait d'anecdotes. De ses matchs de boxe, peut-être ? Pour tout vous dire, je n'apprécie guère ce sport.
Mondrich : Boxer n'est pas donné à tout le monde, monsieur. Ça requiert un solide estomac et de savoir encaisser les coups.
Jack : Hmm. Une assertion fort intéressante. Mon cousin était dépourvu des deux, mais lord Featherington, paix à son âme, était un de vos fervents admirateurs, à ce que ai entendu.
Mondrich : J'en suis honoré. Quoique j'ignorais l'intérêt qu'il a pu me porter.
Jack : Vos chemins se sont croisés. Il a assisté à de nombreux combats.
Mondrich : Oui, mais je devais être préoccupé du combat en cours. Il est dangereux de se laisser distraire sur le ring.
Jack : Bien sûr. C'est dangereux dans votre domaine. Mais mon cousin gardait précieusement des dossiers sur toutes ses dettes et sur… ses paris. Je suis tombé par hasard sur un pari très important.
Mondrich : Je ne tiens pas du tout à me défendre contre des médisances sans fondement.
Jack : Et je ne tiens pas à vous y contraindre. Je respecte un homme qui s'est fait seul, peu importe les moyens employés pour s'élever. Je ne vous poserai pas plus de questions que vous ne m'en poserez. Des accusations infondées nuiraient à chacune de nos entreprises. Et d'après ce que j'en vois, vous aurez besoin de toute l'aide possible pour la vôtre.

L’imprimerie.

Theo : L'imprimeur est parti. Revenez demain.
Eloïse : Ce n'est pas l'imprimeur que je viens solliciter.
Theo : Vous êtes folle ?
Eloïse : Vous n'êtes pas content de me voir ?
Theo : Des gens du palais ont posé des questions sur moi. J'ai failli me faire renvoyer.
Eloïse : Oui, je crains que ça puisse être ma faute. C'est la reine. Elle m'a vue vous rendre visite et elle me prend pour lady Whistledown elle-même. C'est ridicule, non ?
Theo : Ce qui est ridicule, c'est que vous ayez cru sage de revenir ici ! Chercher de nouveaux livres, c'est ça ?
Eloïse : Pardon ? Non, en fait, je suis venue m'assurer que vous alliez bien et nous accorder sur notre version.
Theo : Notre version ? Au fond, cela n'a rien de bien surprenant.
Eloïse : Que dois-je comprendre ?
Theo : Simplement que vous êtes une jeune dame qui n'avez pas beaucoup souffert. Vous aurez la protection de votre famille, de ceux de votre rang, moi, je… je n'ai personne. Vous vous êtes bien amusée avec la canaille, Miss Bridgerton ?.
Eloïse : Quoi ?
Theo : Il est temps de retourner à Mayfair avant de m'attirer plus de problèmes.

Edwina : Il semble que miss Cowper et miss Goring ont toutes deux gobé l'histoire du mariage suspendu à la suite d’une décision mutuelle.
Kate : C'est une excellente chose.
Edwina : Ma foi, je me découvre très bonne menteuse. C'est peut-être une chose que le vicomte et toi m'avez apprise.
Kate : Edwina… que dois-je faire pour que tu me pardonnes ? Si je dois implorer ton pardon chaque jour de ma vie, je le ferai. Car ton bonheur comptait plus que tout pour moi, et tu peux me croire. Je souffre des conséquences de l'avoir détruit.
Edwina : Je me rappelle les livres que tu me lisais de la bibliothèque de Appa. Les histoires d'amour fou et de fins heureuses malgré l'adversité. Y croyais-tu seulement toi-même ? Ou me mentais-tu depuis toujours ?
Kate : Je crois en l'amour fou. Au grand amour. Au bonheur et aux fins heureuses. Comment croire le contraire ? Appa et maman étaient heureux ensemble.
Edwina : Ce que j'ai vu, c'est comment même cela a fini en tragédie. Cela n'existe pas, les fins heureuses, Kate. En tout cas, pas dans la vraie vie.
Anthony : Miss Sharma. Je souhaitais avoir un moment seul avec vous. Pour parler.
Kate : Je ne vois pas de quoi nous pourrions parler.
Anthony : Des baisers.
Kate : Il ne s'est rien passé. Il ne s'est rien passé entre nous.
C'est inconcevable. Vous étiez le promis de ma jeune sœur. Dans quel monde nous serions-nous embrassés ?
Anthony : Êtes-vous vraiment sérieuse ?
Kate : Nous avons fait une terrible chose. Nous devrions avoir honte de notre conduite.
Lady Cowper : Oh, lady Danbury, lady Bridgerton. Quelle surprise de vous voir ici.
Lady Danbury : Vous êtes au courant que ma famille a sa propre salle ici, lady Cowper ?
Violet : Elle est bien de ce côté ?
Lady Danbury : Celle avec le nom de Danbury sur le chambranle ? C'est écrit en toutes lettres.
Lady Eaton : Quel plaisir de vous voir ensemble. Vous auriez sans doute eu besoin d'un répit après les événements de la semaine dernière.
Violet : Bien au contraire, d'ailleurs, j'ai prévu un bal chez moi, plus tard cette semaine. N'avez-vous pas reçu l'invitation ?
Lady Danbury : Oh.
Violet : Doux Jésus. Je vérifierai s'il reste de la place. La maison sera pleine, sans aucun doute.

Chez les Featherington

Colin : Vous êtes un authentique touche-à-tout.
Jack : Dans un pays sauvage, on peut être amené à agir sauvagement. Sans cette expédition de chasse, je n'aurais pas découvert mes mines.
Colin : Ah ! La reine du jour !
Pénélope : Colin. Cousin Jack.
Colin : Je disais justement à lord Featherington que mon intérêt pour ses mines avait été suscité en voyant le collier que vous portiez au mariage de mon frère.
Pénélope : C'est vrai ?
Jack : Vous êtes convaincant, Bridgerton. Accordez-moi un peu de temps pour y réfléchir.
Colin : J'attendrai avidement votre réponse. La société est éblouie par vos exploits. J'aimerais en être. Voulez-vous me raccompagner ?
Pénélope : J'ignorais que vous aviez envie d'investir.
Colin : Moi-même, je l'ignorais. Cela dit, je commence à penser autrement. Je sais que c'est une grosse somme à risquer, mais je suis très tenté. C'est l'occasion de me faire un nom par moi-même comme votre cousin. Et une fois que les profits vont tomber, nos deux familles en bénéficieront ce qui rend toute l'affaire si attrayante.
Pénélope : Vous estimez ma famille ?
Colin : Je ne fraye pas avec des gens que je tiens en piètre estime.
Pénélope : Je n'y avais jamais songé.
Colin : C'est naturel. Notre relation a pris forme si aisément au fil des ans qu'on pourrait la prendre pour acquise. Vous vous êtes toujours montrée si constante et loyale, Pen.
Pénélope : Je crains ne pas mériter tant de compliments pour ma loyauté.
Colin : Une chose vous tourmente ?
Pénélope : Pas du tout.
Colin : Ah, j'ai failli oublier. Je vais devoir compter sur votre loyauté une dernière fois. Jusqu'à ce que cet accord avec votre cousin soit confirmé, je ne souhaite pas que mon frère Anthony en ait vent. Voulez-vous éviter de le dire à quiconque ? Surtout à Éloïse. Il n'y a guère de secret entre vous deux, mais…
Portia : Monsieur Bridgerton ! J'ignorais que nous avions un visiteur aujourd'hui.
Colin : Miss Pénélope me raccompagnait et je lui rebattais les oreilles d'affaire futiles dont je n'aurais pas osé parler à quelqu'un d'autre.

Portia : Dois-je vous rappeler notre discussion sur qui ne doit pas investir dans notre entreprise ?
Jack : J'aime quand vous dites "notre entreprise". J'ai tenté de dissuader M. Bridgerton, mais le garçon est très pugnace. En dépit de sa situation de famille, il est décidé.
Portia : C'est précisément cette situation qui le presse d'agir. Il n'est pas idiot et espère arriver à signer maintenant, avant que tout le monde ne souhaite rompre les relations avec sa famille et lui-même par la même occasion.
Jack : Des factures, Mme Varley ?
Madame Varley : Des invitations, monsieur. Et il y en a beaucoup.
Portia : Et pourquoi en serait-il autrement ?

Madame Wilson : Madame, les invitations sont prêtes.
Violet : Excellent, madame Wilson. Notre petit Augie tousse encore, la duchesse n'assistera pas au bal. Mais c'est pourquoi il est si important que le reste d'entre nous embrasse le thème de l'harmonie… et œuvre ensemble pour impressionner nos invités. Si nous recueillons assez de soutien, la reine pourrait être incitée à oublier l'affaire du mariage.
Eloïse : Il fait étouffant ici.
Violet : Éloïse ? Vous sentez-vous souffrante ?
Eloïse : Pas d'affolement, maman. Je vais bien assister à votre bal.
Anthony : Tu participeras à cette farce avec nous.
Violet : Si je fais cela, c'est dans notre intérêt à tous.
Benedict : Peut-être devriez-vous opter pour un autre thème ?
Eloïse : Il n'y a vraiment pas eu le Whistledown au courrier ?
Pénélope : Bonjour, chers Bridgerton.
Eloïse : Je vais tout avouer.
Pénélope : Pardon ?
Eloïse : Je sais tout sur Whistledown. Je trouverai un imprimeur et publierai une fausse chronique. J'y donnerai à Sa Majesté ce qu'elle veut : une alliée.
Pénélope : Vous demanderez son aide à M. Sharpe ?
Eloïse : Je ne souhaite plus jamais mentionner ce garçon. Je fais ça pour ma famille. Si j'arrive à convaincre Sa Majesté de soutenir mon camp, la haute société fermera les yeux sur le récent scandale.
Pénélope : Éloïse, ne vous lancez pas dans une telle folie.
Eloïse : Mon temps est presque écoulé. S'il faut dire que je suis Whistledown, soit.
Pénélope : Ça ne durera qu'un temps. Vous ne pourrez continuer à jouer ce rôle. Que se passera-t-il si… Qu'arrivera-t-il quand Whistledown publiera à nouveau ?
Eloïse : Cela m'est bien égal, ce que Whistledown décide de faire ou non. Elle est morte pour moi. Pénélope, j'ai pris ma décision. Et au moins, ça me donnera un peu plus de temps pour démasquer enfin la vraie coupable et la faire payer pour ses crimes. Je voudrais pouvoir vous remercier d'avoir été une amie toujours aussi fidèle, quelles que soient les circonstances.

Chez les Bridgerton

BIENVENUE AU BAL BRIDGETON
25 JUILLET 1814
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Qu'y a-t-il de si excitant dans la trahison ? La haute société elle-même a sans nul doute ressenti cette sorte de frénésie particulière après que la promesse du mariage qui éclipserait tous les mariages fut rompue. Cela dit, votre auteure tient de source sûre que les noces avortées du vicomte ne sont peut-être pas la seule trahison que nos chers Bridgerton ont à gérer dès à présent
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Violet : Hmm. Eh bien, voilà qui est imprévu.
Mary : Il doit être encore un peu tôt, je suppose.
Musicien : Voulez-vous que nous continuions à jouer ?
Violet : Merci, ce ne sera pas nécessaire.
Benedict : Si ma présence est inutile, je vais à mon atelier. Je me refuse à cette détresse ambiante.
Anthony : Attends.
Benedict : Je connais tes opinions.
Anthony : Reste pour la danse. Car il va y avoir de la danse ! Question de perspective, non ?
Colin : Danser ? Avec qui, voyons ?
Violet : Anthony…
Anthony : Hyacinthe !
Hyacinthe : Oui, mon frère ?
Anthony : Rejoins-moi et fais-moi l'honneur d'une danse.
Gregory : Si elle a le droit de danser, moi aussi.
Lady Danbury : Venez ! Montrez à cette douairière le bénéfice de toutes vos leçons à ce qu'il paraît. Monsieur Bridgerton !
Eloïse : Il se débrouille mieux que moi.
Anthony : Quelque chose d'entraînant. Une danse campagnarde, peut-être ? J'ai cru comprendre que le thème de ce soir était l'harmonie, mère.
Hyacinthe : Pourquoi pas un quadrille ?
Benedict : Ou devrions-nous plutôt nous attaquer à toute cette nourriture ?
Violet : Oui ! Étant donné la crédulité habituelle de la bonne société, j'avoue être assez surprise qu'elle n'ait pas accordé de crédit à notre histoire, lady Danbury. Qu'a-t-il pu se passer ? Vous avez vu ? C'est incroyable.
Lady Danbury : Peut-être devriez-vous leur demander ?
Violet : Madame Wilson ? Y a-t-il un problème ?
Madame Wilson : Cela vient d'arriver, madame.
Eloïse : Est-ce le Whistledown ? Une nouvelle publication, maman ?
Violet : C'est bien cela, en effet. Il est aisé de comprendre pourquoi nous sommes les seuls ici.
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Si nos vies devaient se résumer à la somme totale de nos choix, alors miss Éloïse Bridgerton a sans aucun doute fait un choix dangereux. Peut-être même désastreux. Car apparemment, on l'a vue sans chaperon, en mauvaise compagnie. Pour tout dire, elle aurait partie liée avec des activistes radicaux…
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Jack : Vous semblez ravie, ma chère.
Portia : Je crois que nos voisins vont être affligés pendant un grand moment. Colin Bridgerton, allez-y. Scellez l'accord avec lui.
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… Il se peut que la demoiselle ait passé beaucoup de temps à réfléchir à ses décisions. À moins, au contraire, qu'elle les ait prises à la hâte. Quoi qu'il en soit, nous devons tous garder à l'esprit cet adage : "Comme on fait son lit, "on se couche"…
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Kate : Bonne, voudrais-tu rentrer, maintenant ?
Edwina : Comme si tu t'intéressais à ce que je veux.
Kate : Edwina, tu es cruelle.
Edwina : Je t'interdis, Kate. N'essaye pas de me faire passer pour la cruelle. Je ne sais peut-être pas qui je suis vraiment, mais je sais une chose. Au moins, je suis plus généreuse que toi.

Anthony : Que faites-vous ici ?
Kate : Toutes mes excuses…
Anthony : Non, restez.
Kate : Vous étiez là le premier
Anthony : J'allais partir.
Kate : Vous êtes chez vous, monsieur.
Anthony : Cela ne signifie rien.
Kate : Cela devrait.
Anthony : Pourquoi vous entêter ?
Kate : Vous insistez !
Anthony : Vous faites des compromis ainsi ?
Kate : Bonne nuit.
Anthony : Vous devez toujours me contredire ? Vous n'avez pas changé depuis notre rencontre dans les bois. Opiniâtre, inflexible, refusant de céder obstinément au simple bon sens !
Kate : Oui, je conçois aisément que cela puisse troubler un homme comme vous. Habitué à arriver à ses fins, à donner des ordres…
Anthony : Je ne vous donne pas d'ordres.
Kate : Vous espérez que j'obéirai. Je ne vous écoute pas.
Anthony : Et si vous aviez tort ?
Kate : Je n'obéirai à personne avec qui je suis en profond désaccord ! Le fait qu'il vous ait fallu si longtemps pour vous en accommoder et l'accepter…
Anthony : Vous savez pourquoi ?
Kate : Vous l'ignorez vous-même.
Anthony : Je sais pourquoi.
Kate : Étonnez-moi avec votre connaissance de vous-même.
Anthony : Jamais je n'ai rencontré une femme comme vous. C'est affolant, comme vous me consumez, vous consumez mon être. Ma famille est au bord de la ruine. Je suis presque certain que chacun de mes frères et sœurs me méprise, ma mère aussi, bien que j'aie dédié ma vie à veiller sur eux, mais en dépit de tout, le seul et unique objet de mes pensées, le seul but auquel j'aspire, la force qui fait battre mon cœur, c'est vous.
Me croyez-vous satisfait de ma situation ? À devoir lutter avec mon envie de n'être qu'auprès de vous ? Mon envie de m'enfuir avec vous ? De suivre… mes plus impudiques désirs interdits, cette obsession que j'ai beau chasser en m'obligeant à ne pas oublier que je suis un gentleman et que vous êtes une dame. L'envie de ce parfum… … qui est resté imprimé dans mon esprit depuis cette soirée de bal au jardin d'hiver, sur la terrasse. Le muguet. Cessez, je vous en prie.
Kate : Moi, je devrais cesser ?
Anthony : Aucune autre façon de procéder. Cessez je vous en prie !
Kate : Quand c'est vous, le fautif, depuis le début ? Vous avez bouleversé mon univers, m'avez fait reconsidérer tout ce que je m'étais promis. Je suis venue ici résolue à sauver ma famille. Tout ce que j'ai fait…
Anthony : Vous l'avez fait pour leur bonheur.
Kate : Je l'ai fait pour leur bonheur.
Anthony : Oui.
Kate : Cessez, vous me tourmentez ! Vous devez me laisser en paix. Avant que…
Anthony : Avant qu'enfin, nous fassions quelque chose pour nous-mêmes ? Partez tout de suite. Ne restez pas… ici. Rentrez.
Kate : Que vous ai-je dit à propos de vous et de vos ordres ?
Anthony : Je ne vous toucherai pas !
Kate : Continuez !
Anthony : Je ne vous toucherai pas.
Kate : Je vous interdis d'arrêter !

Le lendemain, chez Lady Danbury

Anthony : Je veux parler à miss Sharma.
Un Valet : Elle est peut-être sortie ?
Anthony : Je sais qu'il est tôt, mais dites-lui que je suis là.
Valet : J'ai peur que ce ne soit pas possible. Elle serait sortie, apparemment. Il manque un cheval à l'écurie.

Anthony : Plus vite ! Plus vite ! Miss Sharma ! Plus vite ! Miss Sharma ! Non ! Miss Sharma ! Kate. Non, non, non, non. Kate !

Elle s’apprête à sauter mais son cheval se dérobe. Elle tombe.

 

Kikavu ?

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belle26 
15.05.2023 vers 16h

vampire141 
09.04.2023 vers 21h

briseis88 
09.02.2023 vers 22h

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03.10.2022 vers 16h

Derniers commentaires

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mamynicky  (07.04.2023 à 18:58)

C'est rigolo, cinto, quand j'ai lu "sa plume ..." j'ai pensé à celle qu'elle a souvent sur la tête   :D

C'est vrai que dans la série elle n'est pas avantagée. Les coiffures dégagent trop son front ce qui lui donne un visage rond et ses toilettes sont loin de la mettre en valeur.

A voir dans la saison  3  si coiffeur, maquilleuse et costumière prennent un peu plus soin d'elle. 

cinto  (07.04.2023 à 17:49)

Ah! c'st marrant, moi, j'aime bien Pénélope la pluart du temps. Elle serait un personnage invisible et ininteressant si elle n'avait pas sa plume acerbe et tranchante; ses défauts la rendent humaine et sa perspicacité fait bouger le jeu des relations.

mamynicky  (06.04.2023 à 20:56)

Nous avons tous un personnage que l'on n'aime pas, c'est normal ça dépend de la sensibilité et du vécu de chacun.

Pour rester dans Bridgerton, certains persos masculins sont aussi à ranger dans plusieurs catégories, les suffisants, les vantards, les tricheurs, les collants, les manipulateurs. En principe ils sont laids, vieux, gros ou autre chose qui leur colle de suite l'étiquette "méchant"    ;D

catgir2  (06.04.2023 à 18:03)

Ok, pour Lady Bridgerton, un peu pénible avec ses enfants  quand même.

Ok, pour Lady Danbury malgré son côté très autoritaire.

OK, pour Madame Delacroix.

Eloïse est un  peu géniarde mais bon, elle a du caractère.

Quand à Pénélope, elle raconte les secrets de toutes ses connaissances, Eloïse et Colin compris, elle ment et elle est carrément méchante avec Marina (par exemple) et elle est toujours mal fagotée.
Ok,  je n'aime pas du tout ce personnage.

 

 

parenthese  (06.04.2023 à 17:09)

Je pense que lady Danbury , Mme Delacroix  ou même Pénélope ne rentrent pas dans ces catégories au contraire chacune à sa manière a du caractère et de la personnalité

J'hésite à y ajouter Violet Bridgerton écrasée par les traditions et le statut social.

cinto  (06.04.2023 à 17:08)

catgir2,  Eloïse et Pénéplope échappent peut-être à la règle, non?

catgir2  (06.04.2023 à 15:53)

Franchement, les auteurs, ici ou là, n'aiment pas les personnages féminins et ne savent pas les décrire.

Elles sont soit des enquiquineuses, soit des idiotes, soit des stéréotypes (style blondes de la côte ouest des USA), soit des mégères ou même des pleurnichardes  ; elles peuvent être aussi moches ou belles mais froides etc.....

Peu de personnages féminins trouvent grâce aux yeux des scénaristes et dans Bridgerton, je veux bien avoir tord et qu'on me donne le nom d'un personnage féminin qui ne rentre dans aucune des catégories ci-dessus.

mamynicky  (06.04.2023 à 15:01)

Qu'elle ne supporte pas Anthony est une chose, mais Kate se montre irrespectueuse envers tout le monde. Dès le début elle veut caser sa soeur avec quelqu'un qui l'aimera, d'accord, mais surtout qui a de l'argent. Et elle passe un deal avec les Sheffield toujours pour l'argent. Elle impose son chien dans le salon de lady Danbury qui les reçoit et qui finance certainement beaucoup de choses puisqu'elles sont démunies de ce coté là, elle est grossière envers son hôtesse et avec Violet qui ne l'intéresse pas encore. Moi, en tant que belle mère, c'est quelqu'un qui ne mettrait plus les pieds chez moi. Je ne l'aurais jamais invitée à Aubrey Hall pour une semaine !

Edwina est un peu trop nunuche pour ne pas voir ce qui se passe à côté d'elle et attendre le jour de son mariage pour faire tout ce cirque. Pourquoi repousser pour prendre une décision évidente, puisqu'il est impossible qu'elle épouse Anthony. Bon après ça fait un épisode  ;D

Je pense que le fait de détester le personnage m'a fait détester l'actrice, je n'aime pas son jeu, j'ai été choquée aux courses, quand elle s'est mise à siffler pour encourager son cheval. Elle est loin d'être garçon manqué, et c'est loin aussi d'une dame qui a l'intention de rentrer en qualité de gouvernante dans une bonne famille.

parenthese  (06.04.2023 à 11:15)
Message édité : 06.04.2023 à 16:59

Je pense  que les éloges doivent aller à tous les autres personnages qui ont supporté " la personnalité " de Kate .

Je continue de penser que ce personnage est excessif tant dans dans son caractère que dans le jeu de l'actrice .Est ce que quelqu'un qui fait la tronche tout le temps et qui aboie dès qu'on lui parle c'est avoir du caractère ???

et les louanges vont à Anthony qui malgré ce caractère détestable veut encore d'elle . ce qui me désole c'est que Kate revient en S3 :(((

vampire141  (06.04.2023 à 08:59)

Ce que je l'aime Kate eh oui pourquoi c'est a elle de changer de caractere parce que c'est une femme elle bien raison de pas suivre les ordres, en fait je me retouve beaucoup en elle rien a f.... des regles et protocole elle suit son coeur et ça fait bien longtemps que j'ai pas aimer autant un personnage comme ça, oui Kate est mon perso favori toute serie confondu et elle rend Anthony supportable 

AAAAAAAAH c'est quoi cette fin !!!!!!! NON PAS KATE 

Contributeurs

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

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chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !