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La Chronique des Bridgerton
#101 : Un diamant de la plus belle eau

La saison est lancée à Londres. Les jeunes filles de bonne famille sont présentées à la Reine Charlotte, pour faire leur entrée dans le monde. Les bals se succèdent pour permettre à ces jeunes filles de rencontrer d'éventuels prétendants. Les mères ambitieuses partent en chasse.

Daphné est remarquée par la reine. Le frère ainé de Daphné promet sa main à Lord Nigel Berbrooke. Pour échapper à cette union qu'elle ne désire pas, Daphné passe un étrange pacte avec le très convoité Simon Basset, Duc de Hastings, tout juste rentré de l'étranger suite à la mort de son père.

Cette année là, une gazette à scandale fait également son entrée et met en émoi la Haute Société. Mais qui est donc cette Lady Whistledown qui semble connaître tous les secrets pourtant bien gardés ?

mamynicky

Popularité


4.3 - 20 votes

Titre VO
Diamond of the First Water

Titre VF
Un diamant de la plus belle eau

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) & Simon Basset (René-Jean Page)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) & Simon Basset (René-Jean Page)

Prudence Featherington (Bessie Carter) s'étale devant la Reine

Prudence Featherington (Bessie Carter) s'étale devant la Reine

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) assise aux côtés de sa mère (Ruth Gemmell)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) assise aux côtés de sa mère (Ruth Gemmell)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey) & Simon Basset (René-Jean Page)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey) & Simon Basset (René-Jean Page)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Lord Featherington (Ben Miller)

Lord Featherington (Ben Miller)

Simon Basset (René-Jean Page)

Simon Basset (René-Jean Page)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Lady Danbury (Adjoa Andoh)

Lady Danbury (Adjoa Andoh)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) & Lady Violet Bridgerton (Ruth Gemmell)

Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) & Lady Violet Bridgerton (Ruth Gemmell)

Hyacinth Bridgerton (Florence Hunt) & Gregory Bridgerton (Will Tilston)

Hyacinth Bridgerton (Florence Hunt) & Gregory Bridgerton (Will Tilston)

Lady Danbury (Adjoa Andoh)

Lady Danbury (Adjoa Andoh)

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) rencontre les prétendantes

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) rencontre les prétendantes

La fratrie Bridgerton dans le hall de leur demeure

La fratrie Bridgerton dans le hall de leur demeure

Nigel Berbrooke (Jamie Beamish)

Nigel Berbrooke (Jamie Beamish)

Plus de détails

Ecrit par : Chris Van Dusen 
Réalisé parJulie Anne Robinson

 

Ruby Stokes … Francesca Bridgerton
Molly McGlynn … Rose (domestique)
Joanna Bobin … Lady Cowper
Jessica Madsen … Cressida Cowper
Jamie Beamish … Nigel Berbrooke
Simon Ludders … Humboldt
Jason Barnett … Jeffries
Hugh Sachs … Brimsley
Simon Lennon … Lord Ambrose

1.01 – Un diamant de la plus belle eau

Grosvenor Square, 1813.

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Amis lecteurs,

L’heure est venue de placer nos paris quant au résultat de la saison mondaine à venir. Prenez la maison du Baron Featherington : trois demoiselles mises sur le marché du mariage comme de tristes truies par leur mère dépourvue de goût et de tact …
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Derrière la porte bleue d’un immeuble bourgeois, la baronne Portia Featherington préside à l’habillage de ses filles et veille à faire lacer très serré le corset de son ainée, Prudence, sous l’œil désœuvré de sa cadette Philippa et l’inquiétude de Pénélope pour sa sœur ainée qu’elle craint incapable de pouvoir respirer.

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… De bien meilleurs chances pourraient exister dans la maison de la Vicomtesse Bridgerton et de son défunt mari. Une famille terriblement prolifique remarquée pour sa kyrielle de fils d’une beauté parfaite et de filles non moins ravissantes …
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De l’autre côté de la place, derrière la porte verte d’un élégant bâtiment à la façade ornée d’une glycine fleurie, Eloïse, Francesca et Hyacinthe sont prêtes. Elles rejoignent dans le hall, Benedict et Colin qui se disputent pour avoir le droit d’aller chercher l’ainée des quatre sœurs, Daphné. Impatiente, Eloïse se campe en bas de l’escalier et hurle le prénom de sa sœur.

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… Quelle perfection en effet ! …
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Les portes bleue et verte s’ouvrent en même temps déversant un flot de jeunes femmes apprêtées, et des domestiques qui les aident pour monter en voiture. Les deux amies, Eloïse et Pénélope se font un signe de la main, Daphné dont c’est la première saison mondaine, porte une merveilleuse robe blanche brodée de perles et d’or, à traine. Lady Violet Bridgerton constate, contrariée, que son fils ainé, Anthony n’est pas là. Ce dernier est occupé avec sa maitresse, tandis que son valet l’attend un peu plus loin.

Anthony les attend à leur descente de voiture, dans la cour du palais. Daphné est émerveillée.

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… Aujourd’hui est un jour des plus importants et pour certaines, un jour terrifiant car c’est celui où les jeunes filles à marier de Londres, sont présentées à Sa Majesté la Reine. Dieu ait pitié de leur âme !
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Entourée de ses dames d’atour, la Reine Charlotte écoute son majordome annoncer les familles. La présentation des jeunes filles n’intéresse pour le moment pas la Reine qui les congédie d’un signe agacé de la main.

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… Seul compte aujourd’hui l’œil de la Reine. Une lueur de mécontentement …
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C’est le moment que Prudence choisit pour s’effondrer sans connaissance aux pieds de la Reine.

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… et la valeur d’une jeune fille plonge vers d’inconcevables profondeurs.
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Sous l’indifférence de la Reine, la famille Featherington est évacuée et Daphné est annoncée. Lorsqu’elle entre avec la vicomtesse, ses frères et sœurs qui se trouvent dans l’assistance se montrent très fiers de leur sœur qui attire immédiatement l’attention de la Reine. Celle-ci s’avance et tout en faisant relever Daphné de sa révérence la déclare sans défaut.

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… Mais comme nous le savons tous, plus une jeune fille flamboie, plus vite elle risque de brûler.

On dit que de toutes les chiennes mortes ou vivantes, la femme qui écrit est la plus féroce. Si telle est la vérité, cette auteure aimerait vous montrer les dents…
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Un jeune garçon court dans les rues de Londres pour distribuer une chronique mondaine gratuite.

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… Je m’appelle Lady Whistledown. Vous ne me connaissez pas et rassurez-vous, vous ne me connaitrez jamais. Mais tenez-le-vous pour dit, amis lecteurs, moi, je vous connais ! …
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Chez les Bridgerton, aidées de leurs femmes de chambre, les quatre jeunes filles changent de toilette. Francesca félicite Daphné, qu’elle a trouvé éblouissante, d’avoir été distinguée par la reine devant 200 jeunes filles. Modeste, Daphné rétorque qu’elle s’est contentée de minauder comme les autres. Eloïse pense à Pénélope qui a dû mal vivre sa présentation et prévient Daphné que dorénavant 200 jeunes filles ont une ennemie commune. Daphné lui fait remarquer que sa réussite en matière de mariage influencera les perspectives de ses jeunes sœurs. La vicomtesse entre à ce moment pour leur montrer les nouvelles robes qui ont été livrées. Elles se précipitent toutes sauf Eloïse intéressée par la gazette de Lady Whistledown et leur lit un passage sur un scandale. Daphné lui prend le journal et lit un autre article qui parle de la banalité de leurs prénoms donnés par ordre alphabétique du plus vieux au plus jeune. Eloïse précise qu’il a été distribué gratuitement dans toute la ville. Daphné et Violet ne peuvent s’empêcher de rire devant un autre article, mais sont satisfaites de celui qui concerne Daphné qu’elle définit comme « l’incomparable de la saison » et la qualifie de « diamant à l’état brut ».

Dans le manoir de l’autre côté de la place, au contraire, Lady Featherington fulmine et soupçonne Lady Bridgerton d’être Lady Whistledown car elle trouve que les Bridgerton sont dépeints avec beaucoup trop d’indulgence. Portia est contrariée car une cousine du côté de Lord Featherington va lui être confiée et elle aura donc quatre jeunes filles à conduire dans le monde. Pénélope demande alors à sa mère de repousser d’un an sa présentation, ce qui lui permettrait de se consacrer à ses études. Elle pourrait également être présentée en même temps qu’Eloïse. Portia refuse. La cousine, Marina Thompson, est annoncée par un valet. Entre une jolie jeune femme gracieuse qui salue comme il sied ses cousines. Pénélope est enthousiaste mais Prudence et Philippa font la moue devant une rivale.

Un cavalier élégant arrive chez Lady Dandury qui vient accueillir son hôte. Elle lui présente ses condoléances pour le décès de son père. Il s’agit de Simon Basset, Duc de Hastings. Lady Dandury l’avertit qu’elle organise un bal le soir même et qu’elle a réussi jusque-là à cacher son arrivée à Londres. Nul doute que toutes les mères seront vite au courant. Simon lui explique que le règlement des affaires de son père ne va guère lui laisser de temps pour les mondanités.

Tout est prêt en ce soir du 6 avril 1813, de l’orchestre et les décorations jusqu’aux carnets de bal destinés aux jeunes filles.

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… Le bal de Lady Dandury, qui ouvre la saison mondaine, est sans conteste une soirée des plus courues car toutes les charmantes débutantes, venant de Park Lane jusqu’à Regent Street, y sont exposées. Titrées, chastes et innocentes voilà comment elles ont été élevées et éduquées depuis leur naissance. Ce soir nous découvrirons lesquelles de ces jeunes filles réussiront peut-être à décrocher une promesse de mariage évitant par la même l’abominable et lugubre perspective de demeurer vieille fille. …
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Daphné, escortée de sa mère et d’Anthony, arrive au bal. Pénélope regarde en soupirant Colin Bridgerton danser. L’arrivée de Daphné ne passe pas inaperçue mais les prétendants qui se présentent sont immédiatement éconduits par Anthony. Benedict et Colin les rejoignent pendant que Violet se dirige vers un groupe de dames. Colin leur apprend qu’il va partir en voyage et il commence par la Grèce. Lady Dandury vient les saluer ; voyant qu’Anthony surveille sa sœur elle s’éloigne en murmurant « pauvre petite ».

En apercevant Marina Thompson qui danse, Colin se montre intéressé et intègre la danse. Il se rapproche de Marina, au rythme des échanges de danseurs, ce qui ne passe pas inaperçu de Lady Featherington qui réalise que les prétendants repoussés par Marina pourraient se tourner vers ses filles. Quand elle repère le duc de Hastings elle les pousse vers le duc pour les lui présenter. Daphné de son côté, s’est éloignée d’Anthony pour aller chercher un verre de citronnade. Lord Nigel Berbrooke en profite pour l’aborder et commencer maladroitement sa cour. Mal à l’aise Daphné prétend qu’Anthony la rappelle et lui tourne le dos mais il insiste en la suivant. Dans sa précipitation elle bouscule Simon Basset. Voyant que Lord Berbrooke se rapproche elle demande son nom à Simon qui croit qu’elle l’aborde dans le même but que les autres. Content de revoir son ami, Anthony arrive et les présente. Vexée Daphné fait une remarque ironique avant d’entrainer son frère vers leur mère. Daphné voudrait danser mais Anthony leur demande de rentrer. S’éclipser en laissant tous les jeunes gens sur leur faim est une stratégie qui a fait ses preuves. Elles doivent s’incliner, déçues.

Le lendemain au réveil, Daphné demande à sa femme de chambre de commander beaucoup de biscuits en cuisine et faire installer plus de chaises au salon. Elle est impatiente de savoir lequel de ces Messieurs sera le premier à se présenter. Malheureusement c’est Anthony qui risque de gâcher l’événement.

Chez Lady Featherington, plusieurs prétendants se présentent, armés de fleurs et de cadeaux, mais pour Marina. Pénélope a du mal à dissimuler un sourire devant la déconvenue de sa mère et de ses sœurs. Plus tard, Lady Featherington leur demande de se retirer. En sortant, Colin s’approche de Pénélope et échange avec elle une moquerie sur les prétendants. Pénélope le suit des yeux pendant qu’il s’éloigne.

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… Amis lecteurs, votre chroniqueuse se sent dans l’obligation de partager la plus curieuse des nouvelles. Il semble que notre diamant ait besoin d’être examiné de plus près.
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Les prétendants de Daphné sont à nouveau repoussés par Anthony qui n’en trouve aucun digne de sa sœur.

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… Quoi qu’il en soit, un joyau encore plus rare, d’une brillance et d’un éclat exceptionnels a été découvert. Son nom, inconnu du plus grand nombre, mais qui sera bientôt sur toutes les lèvres, est Miss Marina Thompson. Votre dévouée chroniqueuse en vient à se demander si sa Majesté ne devrait pas revenir sur les louanges qu’elle a récemment adressées à Miss Bridgerton. Car, sachons-le tous, ce que la Reine déteste par-dessus tout, c’est avoir tort et le salon de Bridgerton House semble plus vide à l’heure actuelle que la pauvre tête de notre cher Roi Georges.

En conséquence, Lady Featherington est gratifiée de ce qu’elle a toujours désiré : abriter sous son toit la véritable incomparable de la saison. Elle doit être folle de joie …
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Lady Featherington est furieuse des propos tenus dans la gazette.

Daphné demande à sa mère de se rendre seules au prochain bal des Salisbury et au thé des Merrywather. Violet répond qu’Anthony s’est malheureusement occupé de leur calendrier social et a déjà répondu pour elles. Enfin, un visiteur souhaite être introduit et c’est Nigel Berbrooke qui entre dans le salon. Assis à côté de Daphné et tout en mangeant un biscuit il essaie maladroitement d’attirer son attention. Ce qui fait rire Hyacinte arrêtée par un regard de la Vicomtesse.

Au cours d’une promenade au parc à cheval, Daphné reproche à son frère d’avoir fait fuir ses prétendants faisant écrire à Lady Whistledown que Lord Berbrooke est le seul à pouvoir lui convenir. Anthony répond qu’elle accorde bien trop de crédit à une scribouillarde anonyme qu’elle semble respecter plus que la Reine. D’autres prétendants se présenteront. Elle est sous sa responsabilité et il doit la protéger. Elle lui rappelle qu’elle n’est qu’une femme et sa seule valeur est dans le mariage pour lequel elle a été éduquée.

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… Les mères ambitieuses se réjouissent car le nouveau Duc de Hastings continue d’honorer notre belle ville de sa présence. Et ciel ! quelle impressionnante présence ! Il est à noter que le Duc a déclaré à des mères un peu partout, qu’il n’avait aucune intention de se marier un jour. Votre dévouée chroniqueuse se demande quelle marieuse effrontée compte relever un tel défi car cette compétition est bel et bien en cours …
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Le majordome qui vient réveiller Simon Basset, Duc de Hastings, le prévient qu’il est encore cité dans la gazette de Lady Whistledown. Gazette dont Lady Dandury prend connaissance pendant son petit déjeuner.

Simon Basset et Anthony se sont retrouvés dans leur Club et discutent de la saison mondaine en cours. Anthony se demande si son ami, qui vient de recevoir un duché, compte prendre sa place dans la société en choisissant une femme. Simon répond qu’il a un titre qui s’éteindra avec lui et lui demande de cesser de l’appeler Hastings qui est le nom de son père et non le sien. Puis Simon le questionne sur sa maitresse, Anthony dévie la conversation.

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… Il est parvenu à mes oreilles que Monsieur Colin
Bridgerton remportera le gros lot de l’année quand il aura fait tourner la jolie petite tête de Miss Thompson. Dans les autres nouvelles, un prétendant des plus singuliers est apparu pour Miss Daphné Bridgerton  …
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Dans le salon des Featherington, Marina rit aux propos de Colin. Pénélope assise par terre joue avec le petit chien offert à Marina et semble triste de l’attention portée par Colin à sa cousine. La gouvernante, devant l’air exaspéré de Portia Featherington lui suggère de renvoyer Marina à sa ferme mais Portia sait que son mari n’y consentira jamais. Ce dernier, assis dans un coin du salon, lit la gazette tout en regardant les jeunes gens d’un air satisfait, alors que Daphné qui lit la même gazette a l’air effondrée. Son unique visite est Lord Berbrooke, plus lourdaud que jamais. D’un geste rageur elle froisse le papier et le jette.

Une soirée à l’opéra réunit la haute société. Daphné évite Lord Berbrooke qui la salue de loin. Lady Dandury, aux côtés de la Reine invite la Vicomtesse et Daphné à se joindre à leur groupe de dames. Elles s’empressent d’aller saluer la Reine qui les reçoit sèchement. Lady Dandury, insiste pour les accueillir dans sa loge.

Sur scène, la cantatrice n’est autre que la maitresse d’Anthony. Dans une conversation pleine de sous-entendus, Lady Dandury insinue qu’une union entre son protégé, le duc de Hastings et Daphné pourrait être scellée. Par ailleurs le Duc adore la tarte aux groseilles qui est la spécialité du cuisinier des Bridgerton.

A la table des Bridgerton, Simon écoute les suppositions de la turbulente fratrie sur l’identité de Lady Whistledown. Il essaie de nouer une conversation avec Daphné placée à côté de lui mais elle fait avorter sa tentative en mentionnant sa mauvaise réputation, car elle sait comment une certaine chroniqueuse l’a récemment décrit. Elle ne s’intéresse pas du tout à lui et Simon s’empresse d’ajouter que c’est réciproque. Pour la piquer il lui rappelle qu’une certaine chroniqueuse a décrit la sœur de son plus vieil ami, chaste et aux abois, en quête d’un mari. Eloïse ne peut s’empêcher de pouffer à ce trait et Anthony prend la main rapidement sur la conversation.

Plus tard, Anthony dit à sa mère que le stratagème mis en place avec Lady Dandury ne va pas fonctionner. Daphné mérite mieux et le duc qui ne souhaite pas se marier ne résoudra pas le problème de Violet. Violet avoue qu’elle a réussi à le convaincre de les accompagner dans leur maison de campagne. Anthony se met en colère et lui rappelle que sa mère et ses frères et sœurs sont sous sa responsabilité depuis le décès de son père. Révoltée, Violet lui demande si, ce soir, lorsqu’il quittera ce bureau ce sera pour regagner son logement de célibataire ou l’appartement d’une certaine soprano qu’il entretient. Elle lui rappelle le genre d’avenir qui attend Daphné s’il persiste à se mettre en travers de sa route. Est-il le frère ainé et rien de plus ou l’homme de cette maison ?

Le lendemain matin, en se réveillant dans le lit de sa maitresse, il lui apprend qu’ils ne se reverront plus et lui demande de s’en aller.

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… Que ce soit lié au déshonneur ou à la calomnie, à la séduction ou au discrédit, il n’y a qu’une chose qui puisse humilier jusqu’au membre le plus respecté de notre haute société : le scandale. Ma foi, amis lecteurs, il semblerait que tout Grosvenor Square en soit réduit à méditer sur une question plutôt choquante : se pourrait il qu’un ancien diamant récemment tombé en disgrâce, se révèle être au centre du plus retentissant des scandales ? …
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Marina, souffrante est absente à la fabuleuse fête de Vauxhall. Colin discute avec Pénélope lorsque Miss Cowper s’approche et demande une danse à Colin. Il refuse, prétextant qu’il a promis à Pénélope d’être son cavalier. Toute à sa joie, Pénélope se laisse entraîner sur la piste de danse.

Simon trainant plusieurs jeunes filles dans son sillage, échange un regard noir avec Daphné. Anthony informe sa soeur que Lord Berbrooke dont il vante les mérites, lui convient et va l’épouser. Daphné s’enfuit et cherche un endroit isolé dans le jardin. Elle essaie de se calmer mais Nigel Berbrooke se dirige vers elle. Elle l’avertit qu’elle ne l’épousera pas. En colère il lui saisit le bras. Au moment où Simon se précipite à son secours, elle lui donne un coup de poing pour se dégager et Nigel s’effondre au sol inconscient. Daphné réalise qu’elle est seule avec deux hommes ou plutôt un seul, ce qui est regrettable pour sa réputation. Si quelqu’un les surprenait, elle ne pourrait qu’accepter de l’épouser. Simon pense alors à une solution pour contrer Lady Whistledown : prétendre à une affection réciproque. En rejoignant la fête ensemble, toutes les mères le laisseront tranquille pensant qu’il a trouvé sa duchesse et tous les hommes célibataires auront les yeux dirigés vers elle. Lui : indisponible, elle, désirable. Effectivement, tous les yeux sont rivés sur leur couple. Lorsqu’ils dansent les yeux dans les yeux, Violet sourit, Anthony fronce les sourcils, Lady Dandury a l’air satisfaite. Pénélope les regarde, éblouie par la beauté du couple.

La gouvernante de Lady Featherington vient l’avertir qu’elle pense que Marina Thompson est enceinte. Elle fait irruption dans sa chambre. Marina la supplie de ne pas la trahir.

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…. Pour ceux d’entre vous qui n’étaient pas présents à la fête de Vauxhall, vous avez raté le coup de théâtre le plus remarquable de la saison. Il semble que Miss Daphné Bridgerton ait capté l’intérêt du Duc de Hastings récemment rentré de l’étranger. Comment la jeune demoiselle a-t-elle harponné son nouveau prétendant, cela reste à déterminer. Pour autant, si quiconque doit un jour révéler les circonstances de cet appariement ce sera moi, votre dévouée Lady Whistledown
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mamynicky

1.01 – Un diamant de la plus belle eau

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Grosvenor Square, 1813.

Lady Whistledown : Amis lecteurs

L’heure est venue de placer nos paris quant au résultat de la saison mondaine à venir. Prenez la maison du Baron Featherington : trois demoiselles mises sur le marché du mariage comme de tristes truies par leur mère dépourvue de goût et de tact …
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Un immeuble bourgeois - La baronne Portia Featherington préside à l’habillage de ses filles et veille à faire lacer très serré le corset de son ainée, Prudence, sous l’œil désœuvré de sa cadette Philippa.

La mère : Plus fort, plus fort !
Pénélope : Pourra-t-elle respirer Maman ?
Lady Featherington : Je rendais ma taille aussi fine qu'une orange et demie à l'âge de Prudence. Alors, votre sœur fera de même.

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Lady Whistledown :  De bien meilleures chances pourraient exister dans la maison de la Vicomtesse Bridgerton et de son défunt mari. Une famille terriblement prolifique remarquée pour sa kyrielle de fils d’une beauté parfaite et de filles non moins ravissantes.
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Un immeuble bourgeois, de l’autre côté de la place.

Eloïse : Je crève déjà de chaud.
Francesca : Vas-tu te plaindre toute la journée, Éloïse ?
Eloïse : Je suis censée porter cette tenue jusqu'à ce soir
Hyacinthe : Je me sens comme une princesse, en ai-je l'air ?
Eloïse : Tu veux que je te dise de quoi tu as l'air ?
Gregory : Sur votre gauche !
Hyacinthe : Gregory !
Benedict : Notre chère sœur n'est toujours pas prête ?
Francesca : Elle n'y a jamais passé que la nuit.
Eloïse : Tu veux dire toute sa vie.
Colin : Je vais monter lui dire de se hâter.
Benedict : Colin, attends, je vais le faire.
Colin : Elle m'aime plus, Bénédict.
Benedict : Elle l'a dit ?
Colin : Tout le monde le dit.
Eloïse : [exaspérée et hurlant] Daphné ! Tu es priée de faire diligence ! Elle m'a entendue, vous pensez ?

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Lady Whistledown :  … Quelle perfection en effet ! …
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Des deux immeubles bourgeois, sortent les deux familles au complet.

Daphné : Vous la tenez, Rose ?
Lady Bridgerton : Il ne s’est pas manifesté ?
Benedict : [il souffle]
Lady Bridgerton : Si votre frère tient à être obéi comme lord Bridgerton, il serait bon qu'il agisse en lord Bridgerton. Où est-il, Bénédict ?
Benedict : Je l'ignore.

La voiture entre dans la cour d’un palais.

Daphné : Anthony ! Tu es là.
Anthony : Naturellement. Jamais je n'aurais raté cet évènement.
Lady Bridgerton :  Non, vous vous contentez d'y arriver en retard.  
Anthony :  Nous y allons ?

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Lady Whistledown : Aujourd’hui est un jour des plus importants et pour certaines, un jour terrifiant car c’est celui où les jeunes filles à marier de Londres, sont présentées à Sa Majesté la Reine. Dieu ait pitié de leur âme !

Seul compte aujourd’hui l’œil de la Reine. Une lueur de mécontentement et la valeur d’une jeune fille plonge vers d’inconcevables profondeurs…
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A l’entrée de la salle de bal, un valet annonce les jeunes filles et leurs mères à la Reine qui a l’air de s’ennuyer.

Valet : Miss Prudence Featherington. Miss Philippa Featherington. Et miss Pénélope Featherington. Toutes trois présentées par leur mère, la très honorable lady Featherington
Valet : Miss Daphné Bridgerton. Présentée par sa mère, la très honorable vicomtesse douairière Bridgerton.

La Reine a l’air intéressée. Elle s'approche.

La Reine : Sans défaut, ma chère.

Daphné : Ai-je rêvé ce qui vient de se passer ?
Lady Bridgerton : Continuez à sourire, mon enfant. Ils ont les yeux rivés sur vous. Maintenant plus que jamais.

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Lady Whistledown : Mais comme nous le savons tous, plus une jeune fille flamboie, plus vite elle risque de brûler.

On dit que de toutes les chiennes mortes ou vivantes, la femme qui écrit est la plus féroce. Si telle est la vérité, cette auteure aimerait vous montrer les dents

Je m’appelle Lady Whistledown. Vous ne me connaissez pas et rassurez-vous, vous ne me connaitrez jamais. Mais tenez-le-vous pour dit, amis lecteurs, moi, je vous connais !
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Plus tard, chez les Bridgerton

Hyacinthe : Tu as été éblouissante, chère sœur.
Daphné : Je me suis contentée de minauder dans une jolie robe comme les autres filles.
Francesca : Pas tout à fait comme les autres filles.
Eloïse : Il faut que j'aille voir Pénélope. Sa présentation a été pour le moins… La reine t'a fait quel commentaire ?
Daphné : "Sans défaut". Ou quelque chose du genre. J'ai été stupéfaite que Sa Majesté m'adresse, sur les… deux cents jeunes filles présentes, une remarque aussi aimable.
Eloïse : Oui, c'est une belle distinction. Dorénavant, 200 jeunes filles ont une ennemie commune. Je te souhaite bien du courage.
Francesca : Éloïse…
Eloïse : Quoi ? C'est vrai.
Daphné : Ma réussite en matière de mariage influencera toutes vos perspectives. Nous devrons toutes trouver l'amour un jour. Un amour aussi pur que celui que maman et papa ont partagé, si nous avons de la chance. J'espère juste pouvoir perpétuer une aussi belle tradition.
Lady Bridgerton : Vos robes sont arrivées.

Daphné : Celle-ci est tout à fait ravissante.
Lady Bridgerton : Mary Edgecombe en portait une du même ton la saison dernière.
Daphné : Et a reçu trois demandes en mariage le lendemain, dont l'une d'un comte.
Eloïse : Mary Edgecombe, aujourd'hui comtesse de Fulton, a paraît-il passé toute l'année dans un cottage à des centaines de kilomètres de son époux, elle est très malheureuse. Tout est écrit ici.
Lady Bridgerton : Ne me dites pas que c'est encore une de vos feuilles à scandales ?
Eloïse : Non, celle-ci est différente, celle-ci dévoile le nom des protagonistes en entier.
Hyacinthe : Fais-moi voir !
Francesca : Non, attendez. "Lady Whistledown" !
Daphné : "Lady Whistledown" ?
Eloïse : L'auteure.
Lady Bridgerton : On la connaît ?
Eloïse : "Lady Whistledown" ne peut pas être son véritable nom.
Lady Bridgerton : Qu'écrit-elle, chère fille ?
Daphné : Elle déteste que nos prénoms suivent l'ordre alphabétique du plus âgé à la plus jeune.
Lady Bridgerton : Ton père et moi avons trouvé ça logique.
Daphné : Lady Whistledown y voit "de la banalité"/
Eloïse : Le feuillet a été distribué gratuitement dans toute la ville.
Lady Bridgerton : Gratuitement ? Quel genre d'auteur…ho ! Elle a au moins raison sur une chose. Elle décerne à Daphné le titre d'incomparable de la saison. Elle vous qualifie de "diamant à l'état brut." Mais c'est charmant !

Chez les Featherington 

Portia Featherington : Je ne serais pas étonnée que cette Whistledown s'avère être Violet Bridgerton en personne. Ces pages dépeignent la famille de la vicomtesse avec beaucoup trop d'indulgence.
Lady Cowper : Ces pages ne dépeignent que la vérité, lady Featherington. Daphné est devenue une ravissante jeune fille et plus tôt elle sera retirée du marché, mieux ce sera pour les autres. Même celles disposées à des crises d'hystérie devant la reine.
Portia Featherington : Rangez vos portraits miniatures avant l'arrivée de notre invitée. Et Pénélope, posez immédiatement ce livre. Ça risque de vous embrouiller la tête.
Lady Cowper : Et donc… parlez-moi de cette cousine. Elle vous rejoint pour toute la saison ?
Portia Featherington : C'est une cousine éloignée de mon époux n'ayant aucune parente dans son entourage pour parrainer ses débuts. Lord Featherington a insisté pour que je la chaperonne. Par charité.
Lady Cowper : Vous êtes connue pour être très charitable.
Portia Featherington : C'est précisément ce que cette colporteuse de ragots aurait dû publier au lieu de signaler à tort que je n'aurai que trois jeunes filles à accompagner dans le monde. Elle n'est au courant de rien.
Pénélope : À moins que vous ne préfériez n'accompagner que trois jeunes filles ? Je serais ravie de laisser ma place cette année.
Portia Featherington : Pénélope est très nerveuse. Ce sera sa toute première saison.
Pénélope : Je ne suis pas nerveuse, maman.
Prudence : Pas du tout. Elle a seulement 15 kilos de trop.
Philippa : Les défauts de son visage sont difficiles à camoufler. À moins d'utiliser de l'arsenic et du plomb.
Pénélope : Je pourrais reporter d'un an, ainsi que lady Bridgerton l'a fait pour Éloïse. Je pourrais ainsi me consacrer à mes études.
Portia Featherington : La réponse est non.
Lady Cowper : Vous feriez peut-être bien de l'écouter, madame. Chaperonner quatre jeunes filles à la fois dans ces interminables péripéties… Vous imaginez la compétition ?
Portia Featherington : Quel type de compétition cette cousine est-elle à même d'engendrer ? Elle a grandi dans une ferme et sa dot ne comporte que quatre chiffres Quant à son apparence, eh bien, j'ose croire que miss Thompson est plus présentable que les bêtes divaguant dans la campagne qu'elle a passé sa vie à tenter de faire rentrer au bercail.
Un valet : La cousine de lord Featherington est là, madame.
Portia Featherington : N'oubliez pas d'être gentilles, mesdemoiselles, et charitables. Les pauvres sont notre fardeau.

Pénélope : Qu'est-ce qu'elle est belle.
Marina Thompson : Bonjour, lady Featherington.


Chez Lady Dandury

Lady Danbury : Ma foi, si ce n'est pas un régal pour les yeux. Mes condoléances, monsieur le Duc. Pour votre père.
Simon Basset, Duc de Hastings : C'est très gentil.
Lady Danbury : Très gentil moi ? Vous haïssiez votre père.
Simon Basset : Je suis ravi de vous voir, lady Danbury.
Lady Danbury : Des mots que je n'entends pas assez souvent. Venez. Vous excuserez la confusion qui règne ici. Comme vous le savez, j'organise un bal ce soir.
Simon ; Je sais.
Lady Danbury : Je suis parvenue à ne pas ébruiter la nouvelle de votre retour. Mais quand ces grossières mères de famille découvriront qu'un duc encore célibataire sera présent à la fête de ce soir, je ne serai plus en mesure de conserver le secret.
Simon ; C’est de ça dont je voulais vous entretenir. Je suis rentré à Londres pour régler les affaires de mon père. J'ai peur que ça ne me laisse pas de temps à consacrer à des mondanités. Et donc, tout en appréciant votre aimable invitation, lady Danbury, je vous demande d'accepter mes excuses.
Lady Danbury : Vos excuses sont refusées.
Simon ; Une brève apparition serait…
Lady Danbury : Parfait. Vous oublierez cette flasque que vous gardez sur vous. Ce n'est pas digne de votre rang.

A l’opéra

Siena Rosso : On pourrait nous entendre, Monsieur.

Plus tard

Siena : Un jour, je vous confisquerai cette montre et je la démonterai pièce par pièce.
Anthony : Elle appartenait à mon père Si elle disparaissait, elle me manquerait cruellement.
Siena : Vous sauriez alors précisément ce que je ressens chaque fois que vous disparaissez. Restez avec moi aujourd'hui.
Anthony : Impossible, je regrette. Je dois accompagner ma sœur au bal de lady Danbury ce soir.
Siena : Daphné, c'est ça ? À quoi peuvent bien ressembler ces grandes soirées auxquelles votre sœur est tenue d'assister ?
Anthony : Vous ? Vous détesteriez ça. Toutes les jeunes filles bien nées à marier vêtues de robes absolument somptueuses. Près d'elles, des mères carnassières, et des pères prudents prenant des dispositions pour l'union la plus avantageuse. Naturellement, mon père n'étant plus là, cette responsabilité m'incombe.
Siena : Un devoir essentiel, sans aucun doute.
Anthony : Quelqu'un doit protéger ma pauvre sœur des gommeux et des rapaces. Et veiller à ce qu'aucune souillure n'entache sa vertu.
Siena : Daphné a bien de la chance. Toutes les femmes ne disposent pas d'une si galante protection.
Anthony : Toutes les femmes ne sont pas des ladies.
Siena : De toute évidence, monsieur.
Anthony : Siena… Allons. Vous m'avez moi. Vous aussi, je vous protège. Et toujours, je vous protégerai.

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Lady Whistledown : Le bal de Lady Dandury, qui ouvre la saison mondaine, est sans conteste une soirée des plus courues car toutes les charmantes débutantes, venant de Park Lane jusqu’à Regent Street, y sont exposées. Titrées, chastes et innocentes voilà comment elles ont été élevées et éduquées depuis leur naissance. Ce soir nous découvrirons lesquelles de ces jeunes filles réussiront peut-être à décrocher une promesse de mariage évitant par la même l’abominable et lugubre perspective de demeurer vieille fille. …
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Le bal de Lady Danbury

Une Jeune fille : Oh si, j'adore danser.
Une autre : Vous aimez ma fleur ? Elle pousse dans notre jardin.
Une autre : Je vous montrerai mes aquarelles avec grand plaisir si vous désirez.
Une mère : Et elle est aussi extrêmement douée pour le piano-forte.
Lady Cowper : C'est la jeune femme qui a été surprise avec son galant l'an dernier, le jardin d'hiver de lady Mottram, sans chaperon, non ?
Portia Featherington : Elle a de la chance qu'il ait consenti à l'épouser rapidement après une conduite aussi indigne d'une jeune fille. Cuisses légères.

Anthony : Ils ne la quittent pas des yeux.
Violet Bridgerton : Laissez-les venir à vous, ma chère fille.
Lady Cowper : Regardez qui se dirige déjà vers miss Bridgerton.
Lord Ambrose : Lady Bridgerton. Miss Bridgerton. Lord Bridgerton.
Violet Bridgerton : Il me semble que vous avez déjà été présenté à ma fille Daphné, lord Ambrose ?
Violet Bridgerton : Nous nous sommes vus à la réception de votre frère.
Daphné : Si je me souviens, vous veniez de remporter votre première course…
Anthony : La première et la seule, je pense.
Daphné : Ma foi, dans ce cas espérons que Votre Seigneurie a pu se procurer un nouveau cheval.
Anthony : Je ne vous ai pas vu à notre club dernièrement. Cela a-t-il un lien avec le montant impayé que vous avez laissé sur notre registre des paris ? … Ambrose ne vaut rien. Un homme d'honneur s'assure que toutes ses dettes soient payées.
Daphné : Je ne m'étais pas…
Anthony : C'est normal, si je suis là, c'est justement pour ça. Allons faire un tour, tu veux bien ?
Daphné : Il est plutôt plaisant.
Anthony : Et il joue très plaisamment au coureur de dot. Monsieur Lewis n'ignore rien de la fortune qui est la tienne, oublie-le.
Daphné : Je présume que tu le connais aussi ?
Anthony : Le cadet Worthington, nous trouverons mieux. Sa filiation est des plus douteuses. Je ne te laisserai pas faire ta vie avec un poète, Dieu m'en préserve. Ni un excentrique. Mon Dieu.
Benedict : Anthony ! Daphné !
Anthony : Si les seuls hommes remarquables sont tes frères, nous voilà dans de beaux draps.
Benedict : Viens.
Daphné : Tu continues à dire "nous"…
Colin : Mère vous a dit ? Pour mon voyage ? Je commence par la Grèce.
Daphné : La Grèce ? Quel aventurier, Colin !
Anthony : Attention !
Lady Danbury : Trop tard. Je vous ai vus.
Les 3 frères : Lady Danbury. Bonsoir.
Lady Danbury : Miss Bridgerton, vous êtes tout à fait délicieuse ce soir. Y a-t-il une raison au fait que je ne vous ai pas encore vue danser ?
Anthony : Chaque chose en son temps, lady Danbury.
Lady Danbury : Pauvre petite.
Colin : Qui est-ce ?
Benedict : C'est la première fois que je la vois.

Portia Featherington : Miss Marina Thompson. Une cousine éloignée de mon mari. Elle manque affreusement d'élégance, non ?
Lady Cowper : L'un des fils Bridgerton veut se joindre à la danse.
Portia Featherington : Ma foi…
Lady Cowper : Très éloquent. J'imagine que votre maison sera assaillie de visiteurs dès demain, lady Featherington. Où va un prétendant, il va de soi que les autres suivront.
Portia Featherington : Ma Excusez-moi. Que pensez-vous de celui-ci ?

Simon Basset, Duc de Hastings entre dans la salle de bal

Portia Featherington : Le duc, je le reconnaîtrais n'importe où.
Prudence : Maman, où nous emmenez-vous ?
Portia Featherington : Vous présenter au duc.
Philippa : Il n'est pas sur nos miniatures.
Portia Featherington : Dépêchez-vous avant qu'il ne voie miss Thompson. Votre Grâce… je vous présente mes filles, miss Prudence Featherington, miss Philippa Featherington.

Daphné : Je meurs littéralement de soif.
Anthony : Je vais te chercher une citronnade.
Daphné : Non Tu en as déjà fait suffisamment pour moi. Je reviens dans une toute petite minute.
Nigel Berbrooke : Minuscules, ces verres.
Daphné : Lord Berbrooke.
Berbrooke : Ils sont d'une taille ridicule.
Daphné : Les verres ? Oui, je suppose.
Berbrooke : La question est donc réglée.
Daphné : Je ne suis pas sûre de la question dont nous discutions.
Berbrooke : Vous m'avez toujours amusé, miss Bridgerton. Déjà quand j'étais écolier et que vous étiez…
Daphné : À peine âgée de cinq ans ? J'aperçois mon frère, je crois qu'il m'appelle, désolée.
Berbrooke : Miss Bridgerton ? Un petit instant, je vous prie. Miss Bridgerton ?

Il poursuit Daphné qui bouscule Simon.

Daphné : Pardonnez-moi.
Simon ; Excusez-moi.
Daphné : Dites-moi votre nom. Votre nom, monsieur ?
Simon ; Dois-je réellement croire que vous ne le connaissez pas ? Si vous souhaitiez m'être présentée, cette façon de m'accoster est la moins civilisée.
Daphné : De vous accoster ?
Simon ; Prêtes à tout, rien ne les arrête.
Daphné : Monsieur, ce n'est… non, je vous assure. Quel est votre nom ?
Anthony : Basset ? Basset !
Simon ; Bridgerton ! 
Anthony : Mon vieil ami. J'ai appris pour votre père. Vous n'êtes plus un Basset.
Simon ; Je le serai toujours.
Anthony : Le duc de Hastings, c'est désormais votre nom.
Daphné : Le duc de Hastings, donc.
Anthony : Hastings, voici ma sœur. 
Simon ; Votre sœur ?
Anthony : Daphné, Hastings et moi nous connaissons depuis l'époque d'Oxford. Des moments que nous ne sommes pas près d'oublier.
Daphné : Oui, et dans la mesure où je connais tes fréquentations, je ne doute pas que ces moments avec le duc furent des plus civilisés.
Anthony : Hastings, il faut que nous nous revoyions. J'espère vous voir à notre club.
Simon ; Entendu. Bonsoir, Bridgerton. Miss Bridgerton.
Violet Bridgerton : Daphné ? Je crois que lord Wetherby veut vous inviter à danser.
Daphné : Ah oui ?
Anthony : Il est temps de nous retirer.
Violet Bridgerton : Mais Daphné est loin d'être fatiguée, je reste avec elle
Daphné : Ça me plairait beaucoup.
Anthony : Daphné, pas un seul de ces messieurs ne te refuserait une danse. Réfléchis bien. Là, le mieux que tu aies à faire, ce n'est pas de danser, mais de t'éclipser en les laissant sur leur faim. C'est ainsi que tout cela fonctionne, crois-en ton frère aîné.
Daphné : Il doit avoir raison. Allons-nous-en.

Le lendemain

Rose : Mademoiselle ! Vous êtes déjà réveillée.
Daphné : Dites au cuisinier de faire autant de biscuits qu'il le peut ce matin. Et peut-être devrions-nous installer davantage de chaises au salon. Je me demande lequel de ces messieurs sera le premier à se présenter. J'ai tant de questions à leur poser.
Rose : Allons vite vous habiller.

Daphné : Anthony ! Je ne m'attendais pas à te voir ici ce matin.
Violet Bridgerton : Il est bien tôt pour vous, mon cher.
Anthony : J'ai mal dormi, Dieu sait pourquoi, l'excitation, je présume. Suis-je le premier à arriver ? C'est merveilleux !

Chez les Featherington 

Un valet : Deux visiteurs, le comte de Stafford et le marquis de Finley.
Portia Featherington : Merveilleux, vous pouvez me remercier pour les jolies couleurs de vos toilettes.
Un valet : Pour miss Marina Thompson.

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Lady Whistledown : Amis lecteurs, votre chroniqueuse se sent dans l’obligation de partager la plus curieuse des nouvelles. Il semble que notre diamant ait besoin d’être examiné de plus près.

Quoi qu’il en soit, un joyau encore plus rare, d’une brillance et d’un éclat exceptionnels a été découvert. Son nom, inconnu du plus grand nombre, mais qui sera bientôt sur toutes les lèvres, est Miss Marina Thompson. Votre dévouée chroniqueuse en vient à se demander si sa Majesté ne devrait pas revenir sur les louanges qu’elle a récemment adressées à Miss Bridgerton. Car, sachons-le tous, ce que la Reine déteste par-dessus tout, c’est avoir tort et le salon de Bridgerton House semble plus vide à l’heure actuelle que la pauvre tête de notre cher Roi Georges.

En conséquence, Lady Featherington est gratifiée de ce qu’elle a toujours désiré : abriter sous son toit la véritable incomparable de la saison. Elle doit être folle de joie 
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Portia Featherington : Miss Thompson a-t-elle le pied à ce point cambré qu'elle soit incapable de se chausser elle-même ? Je ne pense pas.

Chez les Bridgerton

Eloïse : Quelqu'un a-t-il lu la dernière chronique de Lady Whistledown ?
Hyacinthe : Quelqu'un se soucie-t-il de la dernière chronique de lady Whistledown ? Certainement pas moi.
Daphné : Maman, peut-être pourrions-nous aller seules au bal des Salisbury. Et au thé des Merriweather.
Violet Bridgerton : Il me semble qu'Anthony a déjà répondu de notre part. Il s'est occupé de notre calendrier social jusqu'au mois de juin.
Daphné : Il va restera Londres  toute la saison ?
Eloïse : Lady Whistledown s'est forgé une opinion claire sur les chances de notre sœur.
Daphné : La paix avec lady Whistledown !
Humboldt ; Un visiteur pour miss Bridgerton. Lord Berbrooke.
Violet Bridgerton : Lord Berbrooke. Je vous en prie, puis-je vous proposer quelques biscuits sortant du four ? Éloïse, laissez la place à monsieur. Éloïse, n'êtes-vous pas attendue chez Pénélope ce matin ?
Eloïse : Je préférerais rester.
Violet Bridgerton  Je préférerais que non.
Berbrooke : Pardonnez-moi de ne pas être passé. J'avais présumé que votre affection allait déjà à un autre. Je sais maintenant que nous sommes destinés l'un à l'autre.

Chez les Featherington

Un prétendant : Ainsi donc, par le ciel, votre amour pourra-t-il brûler depuis les profondeurs de mon âme, c'est vous que je gagnerai.
Portia Featherington : Magnifique, magnifique ! Messieurs, merci pour vos visites. N'oubliez pas de saluer Prudence, Philippa et même Pénélope avant de partir.
Colin : Un bien mauvais sonnet.
Pénélope : N'est pas Byron qui veut.
Colin : Oui, ça, c'est certain, au revoir, Pén.

Anthony : Lord Berbrooke est inoffensif. Il s'en présentera d'autres.
Daphné : Lady Whistledown semble me trouver parfaite pour cet homme. Digne de l'affection d'un détestable simplet et de personne d'autre. Quels autres pourraient désirer une marchandise aussi abîmée ?
Anthony : Tu parles comme si lady Whistledown devait être davantage respectée que Sa Majesté la reine. Tu accordes trop de crédit à une scribouillarde anonyme. Ses remarques sont totalement fausses.
Daphné : Sauf qu'elles sont justes, et elles le sont par ta faute. Tu es parvenu à faire fuir tous les prétendants valables. Whistledown n'a fait qu’en rendre compte.
Anthony : Je veille sur toi, je te protège, Daphné. C'est mon devoir.
Daphné : Qu'en est-il de mon devoir à moi ? Tu n'imagines pas ce que c'est qu'être une femme. De savoir que sa vie tout entière se réduit à un seul instant. Je n'ai été élevée que pour ça, c'est tout ce que je suis, je n'ai pas d'autre valeur. Si je ne trouve pas un mari, je ne vaudrai plus rien.
Anthony : Daphné, tu es une Bridgerton.
Daphné : Ce serait plus facile si je n’en étais pas une.
Anthony : Allez.

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Lady Whistledown : Les mères ambitieuses se réjouissent car le nouveau Duc de Hastings continue d’honorer notre belle ville de sa présence. Et ciel ! quelle impressionnante présence ! 
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Chez le duc de Hastings

Jeffries : Lady Whistledown parle de vous, Monsieur le duc. Voulez-vous lire ce qu'elle a écrit ?

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Lady Whistledown : Il est à noter que le Duc a déclaré à des mères un peu partout, qu’il n’avait aucune intention de se marier un jour. Votre dévouée chroniqueuse se demande quelle marieuse effrontée compte relever un tel défi car cette compétition est bel et bien en cours
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Au White

Simon ; Vous savez, je suis persuadé que débarrassée de toutes ces mères rivalisant de zèle, Londres ne serait pas une ville si épouvantable.
Anthony : Ces mères veulent simplement la même chose que vous. Ni plus ni moins.
Simon ; Qu'elles s'étouffent jusqu’à la dernière sur les rubans de leurs filles ?
Anthony : Que vous choisissiez une femme, Hastings. Prenez votre place dans la société, vous qui avez un duché.
Simon ; J'ai un titre, lequel s'éteindra avec moi.
Anthony : Hastings, qu'est-ce…
Simon ; Cessez de m'appeler ainsi. C'est le nom de mon père, pas le mien. Et de toute façon, si on parlait de vous ?
Anthony : Comment ça de moi ?
Simon ; Vous êtes le premier-né Bridgerton, issu d'un premier-né, et ceci, neuf fois de suite. Alors, où est votre femme ? Vous allez la baiser toute votre vie ? Votre maîtresse ? Il faudra bien engendrer un héritier.
Anthony : Je suis pourvu d'une chose qui vous fait défaut. Plusieurs frères.

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Lady Whistledown : Il est parvenu à mes oreilles que Monsieur Colin Bridgerton remportera le gros lot de l’année quand il aura fait tourner la jolie petite tête de Miss Thompson.
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Madame Wilson : Vous pourriez toujours la renvoyer à sa ferme, madame.
Portia Featherington : Comme si lord Featherington pourrait jamais y consentir.

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Lady Whistledown : Dans les autres nouvelles, un prétendant des plus singuliers est apparu pour Miss Daphné Bridgerton.
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Violet Bridgerton : Daphné ? Votre visite.
Berbrooke : Serons-nous en tête à tête cette fois encore ?

A l’opéra. Siena chante

Daphné : Notre loge, maman ?
Lady Danbury : Lady Bridgerton, joignez-vous à nous, venez.
Violet Bridgerton : Votre Majesté, bonsoir, vous vous souvenez sans doute de ma fille, Daphné.
La Reine  Charlotte : Oui. Elle a fait forte impression… aussi éphémère cette impression fut-elle.
Lady Danbury : J'aimerais vous accueillir toutes les deux dans ma loge, ce soir. J'insiste.

Lady Danbury : On dit que son mari ne vivra pas jusqu'à la fin du mois.
Violet Bridgerton : Sans doute une rumeur lancée par cette odieuse colporteuse de scandales. Sa bassesse n'a-t-elle aucune limite ?
Lady Danbury : Lady Whistledown écrit également sur ma famille. Je suppose que le duc peut résister à de telles critiques, c'est un homme.
Violet Bridgerton : Il a eu beaucoup de chance de vous avoir auprès de lui, enfant, après la mort de sa mère, quelle tragédie.
Lady Danbury : Il n'est rien de ce qu'elle décrit.
Violet Bridgerton : Daphné non plus.
Lady Danbury : Alors il semblerait qu'ils aient énormément en commun. Bien des unions ont été scellées avec beaucoup moins que ça.
Violet Bridgerton : Que voulez-vous dire ?
Lady Danbury : Lady Whistledown parle uniquement de ce qu'elle voit. Peut-être faudrait-il l'aider à voir les choses avec un peu plus de clarté. Le duc a un faible pour la tarte aux groseilles à maquereau.
Violet Bridgerton : Qui est justement la spécialité de mon cuisinier.

Chez les Bridgerton

Anthony : Whistledown n'est peut-être qu'une pauvre femme vivant à Bloomsbury, imaginez !
Benedict : Qu'y aurait-il de terrible à ça ? Le fait que les gens travaillent pour vivre ?
Daphné : Elle a visiblement des relations.
Colin : Qui nous dit que c'est une femme ?
Benedict : Bonne remarque.
Eloïse : Elle est si forte que c'est forcément un homme.
Francesca : Il est assez évident que c'est lady Danbury.
Daphné : Lady Danbury aime adresser directement ses insultes. Elle ne prendrait pas la peine de les écrire.
Hyacinthe : Ça pourrait être lady Featherington ?
Tous, en riant : Non !
Eloïse : Il faudra que tu lises ce qu'elle écrit sur les Featherington.
Violet Bridgerton : Monsieur, pardonnez cette discussion un peu turbulente, je vous prie.
Simon ; C'est divertissant. Vous tous, autour de la table, même les enfants.
Violet Bridgerton : Je sais bien que ça ne se fait pas vraiment, mais… nous, nous apprécions. La plupart du temps. Vous devriez vous joindre à nous plus souvent. Peut-être nous accompagner à notre maison de campagne. Cela nous ferait plaisir.
Hyacinthe : Arrête de jeter des petits pois !
Gregory : Ils étaient déjà là, arrête de me donner des ordres, je suis plus vieux.
Hyacinthe : Je suis plus grande.
Violet Bridgerton : Les enfants.
Francesca : Il a vraiment de la prestance.
Eloïse : Pour qui aime les ducs à l'allure canaille.
Colin : Je vais m'entraîner avec Jackson.
Benedict : Toi ? Tu es sûr que tu es de taille ?
Colin : Vous m'en rendrez raison.
Benedict : Choisissez vos témoins.
Simon ; Vous paraissez mécontente.
Daphné : Vraiment ?
Simon ; Nous sommes assis l’un à côté de l’autre, miss Bridgerton. J'aimerais croire que cela vous plaît.
Daphné : Peut-être, monsieur le duc, vaudrait-il mieux que vous vous absteniez de toute supposition à mon sujet.
Simon ; C'est seulement surprenant.
Daphné : Néanmoins, est-il possible pour une dame d'offrir autre chose qu'un sourire lorsqu'elle est assise près d'un duc ? Même quand il a votre réputation.
Simon ; Vous connaissez ma réputation ?
Daphné : Je sais que vous êtes ami avec mon frère aîné. Et si cela ne suffisait pas, je sais aussi comment une certaine chroniqueuse vous a récemment décrit. Présomptueux, cela va sans dire. Arrogant, à l'évidence. Un débauché jusqu'à la moelle. Dites-moi si je me trompe.
Simon ; Donc je dois m'abstenir de toute supposition ?
Daphné : Je vous assure que je ne m'intéresse pas du tout à vous.
Simon ; Tant mieux.
Daphné : Oui.
Simon ; Et c'est absolument réciproque. Un autre sujet récent d'une certaine chroniqueuse : la sœur de mon plus vieil ami. Chaste. Soignée. Aux abois.
Daphné : Je vous ferai…
Simon ; Dans sa quête d'un mari, je veux dire. Dites-moi si je me trompe.
Anthony : Hastings, je suis ravi que vous ayez décidé de vous joindre à nous. D'une manière aussi spontanée.
Simon ; Spontanée ? Lady Danbury ayant accepté pour moi l'aimable invitation de votre mère, ma foi, comment aurais-je pu la décliner ?
Violet Bridgerton : Restez pour le dessert, tarte aux groseilles à maquereau, monsieur.
Simon ; Ah, merveilleux.

Plus tard.

Anthony : Vous étiez raisonnable jusqu'à ce que votre fille arrive en âge de se marier. Ce stratagème que vous avez concocté de façon assez évidente avec lady Danbury ne va pas fonctionner.
Violet Bridgerton : Il y aurait pire mari pour Daphné qu'un duc. Je vous croyais amis.
Anthony : Nous le sommes, et donc je sais qu'il n'a pas l'intention de se marier e fonder une famille.
Violet Bridgerton : Tous les hommes font cette assertion. Votre père…
Anthony : Laissez père en dehors de ça. Même s'il cherchait une femme, vous préféreriez ne pas le voir rôder.
Violet Bridgerton : Je suis parfaitement convaincue que les débauchés repentis font les…
Anthony : Il ne fera pas son bonheur. Daphné mérite mieux. Et je sais que vous pensez résoudre le problème, mais en fait, non, et je n'en dirai pas plus.
Violet Bridgerton : Le duc nous accompagnera à Vauxhall en qualité d'invité demain soir. J'admets qu'il n'a pas été facile à convaincre… C'est ma fille.
Anthony : Elle est sous ma responsabilité, tout comme vous.
Violet Bridgerton : Votre responsabilité ?
Anthony : Ne compliquez pas les choses.
Violet Bridgerton : Dites-moi, Anthony, ce soir, quand vous partirez, lorsque vous quitterez ce bureau que vous conservez au domicile familial, rentrerez-vous à votre logement de célibataire juste en face, ou irez-vous rendre visite à une certaine soprano dans un appartement que vous payez, de l'autre côté de la ville, vous en remettant à vos frères pour s'acquitter de ce que vous êtes incapable de faire ? Vous aimez parler de responsabilités, mon cher fils. De devoir ? Mais qu'y connaissez-vous, dites-le-moi ? Je reste assise à côté d'elle dans ce salon. Et vous savez ce que je vois ? Je vois une jeune fille terrifiée parce qu'elle sait le genre de vie, elle voit le genre d'avenir qui l'attend si vous persistez à vous mettre en travers de sa route. Si votre père était encore là, Daphné serait déjà fiancée. Votre père se serait arrangé avec un vieil ami. Il aurait fait ce qui était nécessaire. Alors posez-vous la question. Êtes-vous le frère aîné et rien de plus, ou bien êtes-vous l'homme de cette maison ?

Chez Siena

Anthony : Je ne vous reverrai plus.
Siena : Je ne comprends pas.
Anthony : Vous n'avez pas à le comprendre. Je dois faire ce qui est nécessaire.
Siena : Vous disiez vouloir toujours me protéger. Vous aviez promis de veiller sur moi. Et maintenant… que vais-je faire ?
Anthony : Vous en aller.

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Lady Whistledown : Que ce soit lié au déshonneur ou à la calomnie, à la séduction ou au discrédit, il n’y a qu’une chose qui puisse humilier jusqu’au membre le plus respecté de notre haute société : le scandale. Ma foi, amis lecteurs, il semblerait que tout Grosvenor Square en soit réduit à méditer sur une question plutôt choquante : se pourrait il qu’un ancien diamant récemment tombé en disgrâce, se révèle être au centre du plus retentissant des scandales ?
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Château de Vauxhall

Colin : Pén !
Pénélope : Colin J'ignorais que vous seriez là.
Pénélope : Désolé de vous décevoir. Avez-vous vu miss Thompson ?
Pénélope : Elle est souffrante. Maman a dû rester à la maison. Papa joue les chaperons. Je suis plutôt contente qu'il soit là. Maman ne m'aurait jamais laissée porter cette toilette. À son goût, ce n'est pas assez jaune.
Cressida : Monsieur Bridgerton, je crois que vous me devez une danse ce soir. Et il ne me reste plus qu'une seule place sur mon carnet de bal.
Pénélope : Comme par hasard.
Cressida : Pénélope, je ne vous avais pas vue.
Colin : J'ai peur de ne pouvoir vous accorder cette danse, miss Cowper. J'ai promis à miss Featherington d'être son cavalier.
Lady Cowper : La ressemblance est remarquable. Vous êtes le portrait craché de votre père.
Un valet : Mesdames et messieurs, un spectacle extraordinaire va bientôt commencer. Par ici, je vous prie. Venez. Venez ! J'ai l'immense privilège de vous présenter les toutes nouvelles illuminations de Vauxhall. Délectez-vous de la féerie au-dessus de vos têtes, et laissez-vous submerger par ce merveilleux rayonnement !
Invités : Magnifiques lumières, merci !
Daphné : C'est la chose la plus bizarre… Regarde ! Qu'y a-t-il ?
Anthony : La baronnie de lord Berbrooke remonte à plus de 200 ans. Sa filiation est légitime. Il a une excellente éducation, aucune dette, n'a jamais fait de mal à une bête ni à une femme, et c'est même un tireur correct. En un mot, il n'a aucune tare.
Daphné : Où veux-tu en venir ?
Anthony : Tu vas l'épouser.
Daphné : Nigel ?
Anthony : Je devais te trouver un mari. Voilà, remercie ton frère, c'est fait. Il te sera aussi facile d'aimer lord Berbrooke que n'importe quel autre.
Daphné : Je refuse d'entendre ça.

Portia Featherington  fait iriruption dans la chambre de Marina

Portia : Vous n'avez pas saigné. Il s'est écoulé plus d'un mois depuis votre arrivée et vous n'avez pas saigné. Je suppose que je devrais me réjouir Avant, je n'avais… aucune raison légitime de décider de me séparer de vous. Mais quand lord Featherington apprendra ça… quand votre propre père apprendra ça.
Marina Par pitié…
Portia : Oui, je devrais me réjouir. Et si j'avais la garantie que mes propres filles ne risquaient pas d'être atteintes par votre révoltante inconséquence, je le ferais. Savez-vous au moins qui est le père ?
Marina Vous ne pouvez pas comprendre.
Portia : Plaît-il ?
Marina Vous ne pouvez pas comprendre ! Quelqu'un comme vous, vivant une vie ridicule de privilégiés  Vous croyez que je voulais venir ? Vivre au milieu de tous ces gens tellement suffisants, tellement supérieurs ?

Dans les jardins de Vauxhall

Berbrooke : Que faites-vous ?
Daphné : Nigel, pas maintenant.
Berbrooke : "Nigel" ? En sommes-nous déjà à oublier nos titres ? Quand je serai votre mari…
Daphné : Vous ne serez jamais mon mari. Je ne vous épouserai jamais. Mon frère a… il a commis une erreur.
Berbrooke : Vous vous croyez mieux que moi ?
Daphné : Vous devriez partir.
Berbrooke : Vous devriez me dire merci. Je suis votre dernier espoir, personne ne veut de vous.
Daphné : Que faites-vous ?
Berbrooke : Vous verrez.
Daphné : Arrêtez ! Non, lâchez-moi !

Elle l’assomme d’un coup de poing quand Simon arrive.

Daphné : Monsieur le duc, je n'avais aucune intention de…
Simon ; De lui faire voir 36 chandelles ? Je suis impressionné.
Daphné : Que faites-vous ici ?
Simon ; J'évite certaines personnes.
Daphné :  Des personnes ?
Simon ; Les mères. Ce sont des personnes, je suppose.
Daphné : Vous venez du passage obscur. Il ne se trouve qu'à quelques pas d'ici.
Simon ; Que savez-vous…
Daphné : Le passage n'est qu'à quelques pas. Et je suis seule avec deux hommes.
Simon ; Je dirais un seul…
Daphné : Un ou deux, ma réputation est en jeu. Avez-vous la moindre idée de ce qui se passerait si quelqu'un suggérait… Je dois y aller.
Berbrooke : Épousez-moi, miss….
Simon ; En matière de demandes en mariage, c'est sans doute la moins romantique.
Daphné : Si par malheur on devait me trouver ici, l'accepter serait un moyen de me sortir d'affaire.
Simon ; Vous ne pouvez pas songer à l'épouser ?
Daphné : Si je n'ai pas d'autre demande, je n'aurai guère le choix. Contrairement à vous, je ne peux simplement déclarer que je ne souhaite pas me marier. Je ne jouis pas d'un tel privilège.
Simon ; J'ai été étonné d'apprendre que les prétendants ne se bousculaient plus.
Daphné : Je n'ai nul besoin de votre dérision.
Simon ; Ce n'est pas de la moquerie. Je suis sincère. Je sais ce que cette lady Whistledown a écrit. Croyez bien que je méprise cette femme autant que vous. Elle n'a fait que lancer un défi aux mères les plus ambitieuses de Londres, les encourageant à…
Daphné : À vous revendiquer comme leur trophée ? Rassurez-vous, monsieur le duc, je pense qu'une telle victoire serait rapidement confisquée. Je dois partir par là. Vous, passez à travers ces arbres.
Simon ; Si j'avais une solution… à notre différend avec lady Whistledown. Nous pourrions prétendre une affection réciproque. Avec vous à mon bras, tout le monde croira que j'ai enfin trouvé ma duchesse. Toutes les mères présomptueuses me laisseront en paix et tous les célibataires auront les yeux rivés sur vous. Vous savez que les hommes s'intéressent à une femme lorsqu'ils croient qu'un autre, surtout un duc, s'y intéresse.
Daphné :  Vous pensez que lady…

Ils retournent à la fête, Daphné au bras de Simon.

Simon ;  Elle nous dépeindra tels que nous sommes : moi, indisponible. Vous, désirable. Regardez-moi dans les yeux. Venez. Plus près. Pour que ça fonctionne, nous devrons sembler follement épris.
Daphné : C'est un plan absurde.
Simon ; Je le trouve plutôt brillant. Si vous ne souhaitez pas m'épouser et que je ne le souhaite pas non plus, qu'est-ce que vous avez à perdre ?

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Lady Whistledown : Pour ceux d’entre vous qui n’étaient pas présents à la fête de Vauxhall, vous avez raté le coup de théâtre le plus remarquable de la saison. Il semble que Miss Daphné Bridgerton ait capté l’intérêt du Duc de Hastings récemment rentré de l’étranger. Comment la jeune demoiselle a-t-elle harponné son nouveau prétendant, cela reste à déterminer.

Pour autant, si quiconque doit un jour révéler les circonstances de cet appariement ce sera moi,

votre dévouée Lady Whistledown.
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mamynicky

1.01 – Un diamant de la plus belle eau

Grosvenor Square, 1813

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[Lady Whistledown] Dearest reader,
the time has come to place our bets for the upcoming social season. Consider the household of the Baron Featherington. Three misses foisted upon the marriage market like sorrowful sows by their tasteless … tactless mama.
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Featherington House

Portia Featherington :: Tighter. Tighter !
Pénélope : Is she to breathe, Mama ?
Lady Featherington : I was able to squeeze my waist into the size of an orange and a half when I was Prudence’s age. Your sister shall do the same.

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Lady Whistledown : Fer better  odds might exist in the household of the widowed Viscountess Bridgerton. A shockingly prolific family, noted for its bounty of perfectly handsome sons and perfectly beautiful daughters.
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Bridgerton House

Eloïse : I am already roasting..
Francesca : Are you to complain the entire day, Éloïse ?
Eloïse : Surely I cannot be expected to bear these fashions the entire day.
Hyacinthe : I feel like a princess. Do I look like one ?
Eloïse : Do you truly wish to know what I think you look like ?
Gregory : On your left !
Hyacinthe : Gregory !
Benedict : Is our dear sister still not ready ?
Francesca : She’s only been readying herself the entire night.
Eloïse : You mean her entire life.
Colin : I shall run upstairs and hasten her along.
Benedict : Colin, wait. I’ll do it.
Colin : She likes me better than you, Bénédict.
Benedict : Did she say that ?
Colin : Everyone says that.
Eloïse : [groans] Daphné ! You must make haste ? Should you think she heard me ?

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Lady Whistledown :  … How very perfect, indeed ! …
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Gregory : If you don’t hurry up, we’re going to be late.
Daphné 
: Vous la tenez, Rose ?
Lady Bridgerton : Any sign of him yet ? Should your brother wish to be obeyed as Lord Bridgerton, he must act as Lord Bridgerton. Where is he, Bénédict ?
Benedict : I do not know.

Saint James Palace.

Daphné : Anthony ! You are here.
Anthony : Of course I am here, Sister. I’d never miss such an important day for you and our family.
Lady Bridgerton :  No, you would just be late for it.  
Anthony :  Shall,we ?

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Lady Whistledown : Today is a most important day, and for some a terrifying one, for today is the day London’s marriage-minded misses are presented to Her Majesty the Queen. May God have mercy on their souls.!

It is only the queen’s eye that matters today. A glimmer of displeasure and a young lady’s value plummets to unthinkable depths.
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Butler : Miss Prudence Featherington. Miss Philippa Featherington, and miss Pénélope Featherington. All presented by their mother, the Right Honorable lady Featherington
Butler: Miss Daphné Bridgerton. Presented by her mother, the Right Honorable, the Dowager Viscountess Bridgerton.

La Reine : Flawless, my dear..

Daphné : Did that truly just happen ?
Lady Bridgerton : Keep smiling, dearest. They are watching you … now more then ever.

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Lady Whistledown : But as we know, the brighter a lady shines, the faster she may burn. It has been said that, « Of all bitches dead or alive, a scribbling woman is the most canine. » If that should be true, then this author would like to show you her teeth.

My name is Lady Whistledown. You do not know me, and rest assured, you never shall. But be forewarned, dear reader, I certainly know you.
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Bridgerton House

Hyacinthe : You absolutely sparkled, Sister.
Daphné : Come, now. I merely simpered and minced in a pretty dress like everyone else.
Francesca : Not exactly like everyone else.
Eloïse : Oh, I shall need to go and visit with Penelope. Her presentation was anything but … What was it the queen called you again ?
Daphné : Flawless … Or some such thing. Trust I was astonished Her Majesty offered me, out of 200 young ladies present, a most gracious remark.
Eloïse : Yes, itw as quite a distinction. And now 200 young ladies have a common adversary. I wish you luck, Sister.
Francesca : Éloïse…
Eloïse : What ? It is true.
Daphné : Mu success on the marriage mart influences all of your prospects. We will all need to find love one day. Indeed, a love as pure as what Mama and Papa once shared, if we are so fortunate. I merely hope I am able to continue such a grand tradition
Lady Bridgerton : Your dresses have arrived.

Daphné : This one is quite ravishing.
Lady Bridgerton : Mary Edgecombe wore a similar shade last season.
Daphné : And secured three offers the very next day, one from an earl.
Eloïse : Mary Edgecombe, now the Countess of Fulton, apparently spent the last year living in a cottage hundreds of miles away from her earl. She is miserable. It says it all here.
Lady Bridgerton : Do not tell me that is yet another scandal sheet. Eloïse …
Eloïse : No, no, this one is different. This one lists subjects by name, in full.
Hyacinthe : Let me see !
Francesca : Wait. Wait !. "Lady Whistledown" !
Daphné : "Lady Whistledown" ?
Eloïse : The author.
Lady Bridgerton : Do we know a Lady Wistledown ?
Eloïse : Surely Lady Whistledown cannot be her true name.
Lady Bridgerton : What does it say, dearest ?
Daphné : She loathes the fact that we’ve been named alphabetically, oldest to youngest.
Lady Bridgerton : Your father and I found it orderly.
Daphné : Lady Whistledown finds banality.
Eloïse : The papers were distributed across town today without charge.
Lady Bridgerton : Without charge ? What kind of author … Well, at least she has one thing right. She has named Daphne as the season’s Incomparable. She calls you a « diamond of the first water ».Well, how lovely !

Featherington House

Portia Featherington : I should not be surprised if this Whistledown is revealed to be Violet Bridgerton herself. These pages certainly report on the viscountess’s family with much indulgence, indeed.
Lady Cowper : The pages report nothing but the truth, lady Featherington. Daphné has bloomed exquisitely, and the sooner she is taken from the market, the better for the other young ladies … even ones prones to hysterics in front of the queen.
Portia Featherington : Ladies, hurry with your miniatures before our guest arrives. And, Penelope, put down that book at once. You shall confuse your thoughts.
Lady Cowper : So … tell me about this cousin. Joining you for the entire season ?
Portia Featherington : She is a distant cousin of my husband, and with no close female relative to sponsor her début, Lord Featherington has directed me to take her in for charity.
Lady Cowper : You are know to be quite charitable.
Portia Featherington : Precisely what this new rumormonger should have published, instead of erroneously specifying that I shall only have three young ladies under my care this year. She knows nothing.
Pénélope : Unless you shall like to have only three youn ladies under your care. I should gladly sit this season out.
Portia Featherington : Pénélope is quite nervous. This shall beh er very first season.
Pénélope : I am not nervous, Mama.
Prudence : What she is two stone heavier than she ought to be.
Philippa : Mm, those blemishes on her face are quite difficult to conceal. Perhaps some arsenic and lead might help.
Pénélope : Should you allow me to delay only a year, just as Lady Bridgerton has done for Eloise, I may remain dedicated to my studies, perhaps.
Portia Featherington : The answer is no, Penelope.
Lady Cowper : You may wish to listen to her, my lady. Shepherding four young ladies through these endless rounds of affairs at the same time … Can you imagine the competition ?
Portia Featherington : Well, how much competition can this cousin provoke ? She came of age on a farm, she has a mère four-figure dowry, and as for her appearance … Well, let us hope Miss Thompson is more presentable than the legions of unkempt animals she has spent her entire life tending to back home.
Un valet : Lord Featherington’s cousin has arrived, madam.
Portia Featherington : Now, remember to be kind, ladies … and charitable. The poor are our burden.

Pénélope : She’s beautiful.
Marina Thompson : Good afternoon, Lady Featherington.

Dandury House

Lady Danbury : Well, if this is not a sight for my sore eyes ! My condolences, Your Grace, for your father.
Simon Basset, Duc de Hastings : Very kind of you.
Lady Danbury : Kind of me ? You hated the man.
Simon Basset : It is so wonderful to see you, lady Danbury.
Lady Danbury : Words I do not hear often enough. Come. You must excuse the, uh, disorderliness. As you know, I’m to host a ball this evening.
Simon ; Yes.
Lady Danbury : I have managed to keep the details of your return quiet. But when those vulgar mamas discover that there is an eligible duke present at tonight’s fete, I shall be able to keep such a secret no longer.
Simon ; That is what I was hoping to discuss. I have only returned to London to deal with ma late father’s affairs. I’m afraid it leaves me no time to … socialize. And so, whilst I appreciate your most gracious invitation, Lady Danbury, I must ask you to accept my regrets.
Lady Danbury : Your regrets are denied.
Simon : I suppose a brief appearance …
Lady Danbury : Excellent. You may leave that flask you carry at home. Most undignified.

London Opera

Siena Rosso : Someone may hear us, my lord.

Later.

Siena : One day, I shall seize that watch and take it apart bit by bit.
Anthony : That belonged to my father. Should it disappear, I would miss it sadly.
Siena : Then you shall know precisely how I feel … every time you disappear. Stay with me today.
Anthony : I’m afraid I cannot. I must chaperone my sister at the Danbury ball this evening.
Siena : Daphné, yes ? What might they be like, these grand affairs your sister must attend ?
Anthony : You … would hate them. Every eligible lady of breeding dressed in some lavishly trimmed frock, bloodthirsty mamas at their sides … and wary fathers making arrangements for only the most advantageous of matches. And of course, without my father here, that responsibility … falls upon me.
Siena : A significant duty, no doubt..
Anthony : Someone must guard my poor sister from the bucks and pinks, ensure her virtue remains free of any kind of defilement.
Siena : Daphné is fortunate. Every woman is not afforded such gallant protection.
Anthony : Every woman is not a lady.
Siena : Of course not, my lord..
Anthony : Siena… Hey. You have me… protecting you too. I will always protect you.

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Lady Whistledown : The season’s opening ball at Danbury House is a most highly sought-after invitation, indeed, for every darling debutante from Park Lane to Regent Street will be on display.. …

Titled, chaste, and innocent, this is what they have been raised and trained for since birth. Tonight, we shall discover which young ladies might succeed at securing a match, thereby avoiding the dreadful, dismal condition know as « the spinster ».
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Lady Danbury’s ball

Une Jeune fille : Oh I do love to dance.
Une autre : Do you like my flower ? We grow them in our very own garden.
Une autre : I must show you my watercolors sometime, if you desire to see them.
Une mère : And she is quite proficient on the pianoforte too.
Lady Cowper : Is that not the young lady who was caught with her gentleman last year in Lady Mottram’s conservatory unchaperoned ?
Portia Featherington : She’s lucky her gentleman agreed to a hasty marriage after she went and ruined herself.

Anthony : They’re all staring, Mother.
Violet Bridgerton : Allow them to come to you, dearest.
Lady Cowper : Look who’s already setting his cap at miss Bridgerton.
Lord Ambrose : Lady Bridgerton. Miss Bridgerton. Lord Bridgerton.
Violet Bridgerton : I believe you have already been introduced to my daughter Daphné, lord Ambrose ?
Lord Ambrose : Uh, yes. We met at your brother’s levee.
Daphné : If I recall, my lord, you had just won your first race at Newmarket.
Anthony : His first and only, I believe.
Daphné : Well, in that case, let us hope his lordship has found himself a new horse.
Anthony : I haven’t had the pleasure of seeing you at our club lately, Ambrose. Should it have anything to do with the unpaid balance you left on our betting books winter last ? – Ambrose is a cheat. A man of any honor ensures his debts are fully paid.
Daphné : I did not realize…
Anthony : Well, how could you have done ? It is the very reason I am here, Sister. Let us take a turn abount the room.
Daphné : He is rather pleasing.
Anthony : He is rather here to shuffle about hunting fortunes. Trust Mr. Lewis knows of your sizable dowry. Leave him be.
Daphné : I presume you know of him too ?
Anthony : Mr. Worthington, second son. We shall find better. He is of dubious parentage. I shall not have you making a life with a poet, heaven forbid. Nor an eccentric. My word !
Benedict : Anthony ! Daphné !
Anthony : If the only gentlemen present this evening are your brothers, then we’re in a great deal of trouble, indeed.
Benedict : Come.
Daphné : You continue to say « we »…
Colin : Did Mother tell you yet ? About my tour ? I’m to begin in Greece.
Daphné : Greece ? How adventurous, Colin !
Anthony : On guard !
Lady Danbury : Too late. I already noted you.
Les 3 frères : Lady Danbury. Good evening.
Lady Danbury : Miss Bridgerton, you look rather lovely this evening. Is there a reason I’ve yet to see you on the dance floor ?
Anthony : All in good time, Lady Danbury.
Lady Danbury : You poor thing..
Colin : Who is that ?
Benedict : I’m sure I’ve never seen her..

Portia Featherington : Miss Marina Thompson. A distant cousin of my husband’s. She’s rather dowdy, is she not ?
Lady Cowper : One of the Bridgerton boys is joining the swarm.
Portia Featherington : Well…
Lady Cowper : Most telling ! I imagine your household will be a hive of callers in the morning Lady Featherington. Where one suitor goes, the rest will surely follow.
Portia Featherington : Excusez-moi.

Portia Featherington : The duke. I would recognize him anywhere.
Prudence : Mama, where are you taking us ?
Portia Featherington : To meet the duke..
Philippa : That man is not in our miniatures.
Portia Featherington : Make haste before he should see Miss Thompson. Your Grace, Let meintroduce my daughters, miss Prudence Featherington, miss Philippa Featherington.

Daphné : I’m quite parched.
Anthony : I shall fetch you a glass of lemonade.
Daphné : No. You have already done so much for me tonight. I shall return in a mere moment.
Nigel Berbrooke : Small glasses..
Daphné : Lord Berbrooke.
Berbrooke : Tiny little things, are they not ?
Daphné : The glasses ? I suppose.
Berbrooke : Then the matter is settled..
Daphné : I’m not entirely sure the matter in wich we discuss, my lord..
Berbrooke : You’ve always amused me, Miss Bridgerton, ever since I was a schoolboy, and you were …
Daphné : All but … five ? My brother, he summons me. Adieu.
Berbrooke : Miss Bridgerton ? A moment, please. Miss Bridgerton ?

Daphné : Pardon me.
Simon ; Forgive me..
Daphné : Tell me your name. Your name, sir ?
Simon ; Am I honestly to believe you do not already know my name ? If you desired an introduction, madam, I do believe accosting me to be the least civilized of ways.
Daphné : Accosting you ?
Simon ; Truly, they will try anything..
Daphné : Sir, that is not … This is not … What is your name ?
Anthony : Basset ? Basset !
Simon ; Bridgerton ! 
Anthony : Come here, old friend ! I heard news of your father. Deuce take it, you are no longer Basset.
Simon ; I shall … . Hastings ! The Duke of Hastings, now known for evermore..
Daphné :  The Duke of Hastings, is it ?
Anthony : Hastings, this is my sister. 
Simon ; Your sister ?
Anthony : Daphné, Hastings and I know each other from our days at Oxford, Days we shall not soon forget.
Daphné : Yes. As I am well aware of the company you keep, brother, I am certain your days with His Grace were most civilized, indeed.
Anthony : Hastings, we shall need to get together properly.
Simon ; Entendu. Bonsoir, Bridgerton. Miss Bridgerton.
Violet Bridgerton : Daphné ? Je crois que lord Wetherby veut vous inviter à danser. I expect to see you at our club, then.
Simon ; Indeed. Evening, Bridgerton. Miss Bridgerton.
Violet Bridgerton : Daphne, I believe Lord Wetherby is looking for you to dance.
Daphné : Is he ?
Anthony : If only it weren’t time for us to retire.
Violet Bridgerton : Daphne’s anything but weary. I shall stay with her.
Daphné :  That would be lovely.
Anthony : Daphné, there is nary a gentleman here who would not take your hand. You must think about this The most perfect thing to do now is not to dance, but to leave them all wanting more. If anyone knows how this works, it is your eldest brother.
Daphné : Perhaps he is right. Let us go.

Bridgerton House.

Rose : Miss ! You’ve already awakened !
Daphné : Have Cook prepare as many biscuits as he can this morning. Perhaps we might move a few extra chairs into the drawing room too. I do wonder which gentleman will be the very first to call. I have so much to ask of them all.
Rose : Well, let us get you dressed.

Daphné : Anthony ! I did not expect to see you here this morning.
Violet Bridgerton : It is terribly early for you, dearest..
Anthony : I could not sleep for some reason. All the excitement, I presume. Am I the first gentleman to arrive ? How wonderful !

Featherington House.

Valet : Callers, ma’am. The Earl of Stafford and the Marquess of Finley.
Portia Featherington : My word ! Well, you should have my colorful fashions to thank.
Valet : For miss Marina Thompson.

Bridgerton House

Daphné : And do you have a large family, too, my lord ?
It seems our diamond requires a closer inspection. Is there a problem, Lord Bridgerton ?
Anthony : I should think so. You are in my seat. Well, I must be off to my club, then. Sisters. Mother.

 

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Lady Whistledown : Dearest reader, this author finds herself compelled to share the most curious of news. It seems our diamond requires a closer inspection.

As such, an even rarer jewel of only the most remarkable brilliance,nfire, and luster has been unearthed. Her name, unknown to most, yet soon known to all, is Miss Marina Thompson. This author is left to wonder whether Her Majesty might reconsider the high praise she once afforded Miss Bridgerton … for we all must know what the queen despises more than anything … Being wrong. And the drawing room at Bridgerton House currently appears to be emptier than the muddled head of her dearest King George.
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Portia  Featherington : Should you not be out on your daily walk about the square, dear ?
It appears as though it may rain.

It follows that Lady Featherington is to receive what she has always desired : the season’s true incomparable living under her own roof. She must be overjoyed.  I should think not.
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Portia Featherington : Is Miss Thompson so high in her instep that she’s unable to don her own slippers ?

Bridgerton House

Eloïse : Has anone else read what Lady Whistledown has written of late ?
Hyacinthe : I certainly do not.
Daphné : Mama, perhaps we might attend the upcoming Salisbury ball by ourselves and the Merriweather tea too.
Violet Bridgerton : I believe that Anthony has already replied on our behalf, dearest. Apparently, he has managed our social calendar through June.
Daphné : He’ll be,there for the entire season ?
Eloïse : Lady Whistledown has made her opinion of our dear sister’s fortunes quite clear.
Daphné : Oh, enough about lady Whistledown !
Humboldt ; A caller for miss Bridgerton. Lord Berbrooke.
Violet Bridgerton : Lord Berbrooke. Come in ! May I help you to some freshly preparated biscuits ? Eloïse, allow some room for his lordship, will you .Eloïse, are you not due for a visit with Penelope this morning ?
Eloïse : I believe I should like to stay.
Violet Bridgerton : I believe you should like to go.
Berbrooke : Forgive me for not calling sooner. I presumed your affections were already engaged. Now I know. You and I were destined for each other.

Featherington House

A claimant : . And so, by Heaven, your love may burn from the depths of my soul. ‘Tis thee I shall earn.
Portia Featherington : Wonderful, wonderful. Gentlemen, thank you for your calls. Do not forget to bid Prudence, Philippa, or even Penelope farewell as you go.
Colin : A most wretched sonnet, indeed.
Pénélope : Lord Byron he is not.
Colin : I do not believe so. Good day, Pen.

At the park

Anthony : Lord Berbrooke is harmless. There will be others.
Daphné : Lady Whistledown has all be declared me ineligible … worthy of the affection of a detestable simpleton and no one else. Tell me, what others should ever want such damaged goods now ?
Anthony : You speak as if lady Whistledown were to be held in higher regard than Her Majesty the Queen herself. You give far too much credit to some anonymous scribbler. These musings, they’re not true.
Daphné : Only they aretrue, Brother, and they are true because of you. You have managed to scare every worthy suitor away. Whistledown has merely reported it.
Anthony : I am looking out for you. I am protecting you. It is my duty.
Daphné : And what of my duty ? You have no idea what it is to be a woman … what it might feel like to have one’s entire life reduced to a single moment. This is all I have been raised for. This … is all I am. I have no other value. If I am unable to find a husband, I shall be worthless.
Anthony : Daphné, you’re a Bridgerton.
Daphné : It would be easier if I were not.
Anthony : Go on.

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Lady Whistledown : Ambitious mamas rejoice, for the new Duke of Hastings continues to grâce our fair city with his presence. And, oh, what an impressive presence it is !
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Hastings House

Jeffries : Lady Whistledown has written about you again, Your Grace. Would you like to read it ?

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Lady Whistledown : It should be noted that the duke has been overheard announcing to mamas everywhere that he has no plans of ever marrying. This author wonders which brazen matchmaker shall rise to such a challenge, for this competition is well underway.
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At White

Simon ; You know, I do suppose if it were not for an overzealous mother at every corner, this time of year in the city would not be so very dreadful.
Anthony : Those mothers simply want the same as you, I rather think.
Simon ; For every last one of them to choke on their daughters’ hair ribbons ?
Anthony : For you to claim a wife, Hastings. Are you not planning on taking your place in society when you have a dukedom ?
Simon ; I have a title, which, as far as I’m concerned, will end with me.
Anthony : But Hastings …
Simon ; Stop calling me that. It was my father’s name. Never mine. And in any case, what of you ?
Anthony : What of me ?
Simon ; You are the firstborn Bridgerton of a firstborn Bridgerton, nine times over. Where is your wife ? Oh ! Is your plan to fuck her forever, your mistress ? You shall need to sire an heir.
Anthony : I’m in possession of something that you are not. Brothers.

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Lady Whistledown : It has reached my ears that Mr. Colin Bridgerton shall be awarded the year’s grand prize when he sweeps Miss Thompson off her pretty little slippered feet.
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Madame Wilson : You could always send the willow back,to that farm, madam..
Portia Featherington : As if lord Featherington would ever allow that.

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Lady Whistledown : 
In other news, a most peculiar suitor for Miss Daphne Bridgerton has emerged..
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Violet Bridgerton : Daphné ? Your caller.
Berbrooke : Will it be just the two of us … ?

London Opera

Daphné : Our box, mama ?
Lady Danbury : Lady Bridgerton, Do join us.
Violet Bridgerton : Your Majesty, good evening. You must remember my daughter, Daphné.
La Reine  Charlotte : Yes. She made quite an impression … however fleeting it may have been.
Lady Danbury : I would like to welcome you both to my box this evening. I insist.

Lady Danbury : They are saying her husband will not live till the end of the month.
Violet Bridgerton : Surely another rumor provided by that vicious, scandal-mongering writer. Should her degradation know no bounds ?
Lady Danbury : Lady Whistledown writes about my family too. Yet I suppose the duke can withstand such scrutiny, since he is, after all, a man.
Violet Bridgerton : His Grace was fortunate to have you there with him as a child after what happened to his mother. Awful !
Lady Danbury : He is not what Whistledown writes.
Violet Bridgerton : Nor is Daphne.
Lady Danbury : It would seem the two of them have that much in common, then. Matches have certainly been made with far less.
Violet Bridgerton : What are you suggesting ?
Lady Danbury : Lady Whistledown merely writes what she sees. Perhaps we need to help her to see things a bit more clearly. The duke is quite fond of gooseberry pie. .
Violet Bridgerton : The very dish my cook is renowned for.

Bridgerton House

Benedict : Haven’t you heard what we’re talking about ?
Anthony : For all we know, Whistledown may be some interloper living in Bloomsbury, of all places. 
Benedict : What should be so terrible about Bloomsbury ? That people there actually work for a living ?8
Daphné : She does seem to be someone with access
Colin : Who knows if Whistledown is even a she ?
Anthony : 
Fair point.
Eloïse : Because she is simply too good to be anyone but a man ?.
Francesca : Well, I think it rather obvious that the writer is lady Danbury.
Daphné : Lady Danbury enjoys sharing her insults with society directly. She would never bother herself writing them all down.
Hyacinthe : Could it be lady Featherington ?
All, laughing : No !
Eloïse : You have yet to read what Whistledown writes of the Featheringtons, little sister.
Violet Bridgerton : You must forgive this rather unruly debate, Your Grace.
Simon ; Nonsense. I fin dit entertaining. All of you at one table, even the children.
Violet Bridgerton : Well, I realize it may be unfashionable, but we like each other. Most of the time. You should join us more often, Your Grace. Perhaps when we travel to our country seat. You would be most welcome.
Hyacinthe : Gregory ! Would you stop tossing peas at me ?
Gregory : Those peas were already there. You cannot tell me what to do. I am older.
Hyacinthe : And I’m taller.
Violet Bridgerton : Children …
Francesca : He does have a presence about him..
Eloïse : If rakish dukes were one’s thing..
Colin : I’m to spar with Jackson himself..
Benedict : You ?
Colin : Is that envy I detect in your voice ?
Benedict : Judgment, brother. I shall need to witness this.
Simon ; You appear displeased.
Daphné : Do it ?
Simon ; We find ourselves seated beside each other, Miss Bridgerton. I’d like to think you’re happy about that.
Daphné : Perhaps, Your Grace, it would be better if you refrained from thinkingabout me at all.
Simon ; It is simply surprising.
Daphné : Yes ! However is it possible for a lady to offer anything other than a smile whilst seated beside a duke ? Even one of your reputation.
Simon ; You are aware of my reputation.
Daphné : I am aware of your friendship with my eldest brother. If that were not enough, I am also aware of the things a certain writer has recently written of you. Presumptuous ? Clearly. Arrogant ? Most definitely. You are a rake … through and through. Tell me I’m wrong.
Simon ; Who is to refrain from thinking about whom again ?
Daphné : I assure you. I am anything but interested in you.
Simon ; Good.
Daphné : Quite.
Simon ; And I anything but interested in you, the eldest sister of my oldest friend, yet another recent subject of a certain writer. Chaste, neat, desperate.
Daphné : I shall have you know…
Simon ; To marry, that is. Tell me I am wrong.
Anthony : Hastings, I’m so glad you decided to join us this evening. It was most spontaneous of you.
Simon ; Not at all. With Lady Danbury accepting your dear mother’s gracious invitation on my behalf … Well, however could I have declined ?
Violet Bridgerton : You must stay for dessert. It’s gooseberry pie, Your Grace.
Simon ; Ah, lovely !

Later.

Anthony : You were a reasonable mother until your eldest daughter came of age. This matchmaking scheme you rather transparently concocted with Lady Danbury, it will not work.
Violet Bridgerton : I can think of worse matches for Daphne than a duke. I believe the two of you to be friends.
Anthony : We are good friends. Which is why I know he has absolutely no intention of marrying.
Violet Bridgerton : You must understand all men make that assertion. Your … Your father …
Anthony : Do not bring Father into this. Even if he were in want of a wife, you would most certainly not have the duke anywhere near Daphne.
Violet Bridgerton : I am fully subscribed to the belief that reformed rakes make the very best of husbands.
Anthony : He will not make her happy ! Daphne deserves better. And I know … I know you think you are solving the problem, but you are not. And that is all I shall say about the matter.
Violet Bridgerton : The duke will be joining us as our guest at Vauxhall tomorrow evening. I admit, itw as not easy to convince him to come. You overstep. She is my eldest daughter.
Anthony :  Yet she is my responsibility, as are you.
Violet Bridgerton : Responsibility ?
Anthony : Do not make this any more difficult than it already is.
Violet Bridgerton : I wish to know something, Anthony. Tonight, when you leave this study that you continue to keep at your family home, are you to return to bachelor lodgings across the square, or will you pay a visit to a certain soprano that you tend to in an apartment that you pay for on the other side of town ? Relying on your younger brothers to one day do the job that you cannot. You like to speak of responsibility. My dear son ! Of duty ? Pray tell, what should you know of it ? I sit with her in that drawing room. Do you know what I see ? A young woman who is terrified because she knows what kind of life, what kind of future, awaits her should you continue to get in her way. If your father was still here, Daphne would already have been matched. The man would have made an arrangement with an old friend. The man would have done what was now necessary. So you must ask yourself are you merely an older brother, or are you the man of this house ?

Gregory House

Anthony : I cannot see you anymore.
Siena : I … I do not understand.
Anthony : It is not for you to understand. I must do what is necessary.
Siena : You said you would always protect me. You promised to care for me, my lord. And now … What shall I do now ?
Anthony : You shall leave..

----------
Lady Whistledown : Be it shame or slander, seduction or smear, there is but one thing that humbles even the most highly-regarded members of our dear ton … a scandal ! Well, dear reader, it should seem that all of Grosvenor Square has been left to ponder a rather scandalous question, indeed. Might one former diamond’s recent fall from grace turn out to be the most damning scandal of all ?
----------

Vauxhall Castel

Colin : Pén !
Pénélope : Colin I did not know you would be here.
Pénélope : Sorry to disappoint. Have you seen miss Thompson ?
Pénélope : She is ill. My mama had to stay home with her. Papa had to chaperone. I’m quite enjoying the fact that he is here. Mama would never allow me to wear a dress like this. Not, uh, yellow enough, I think.
Cressida : Mr Bridgerton, I believe you owe me a dance this evening. And I have only one more space remaining on my card at present.
Pénélope :  How convenient.
Cressida : Pénélope, I did not see you there.
Colin : I’m afraid I cannot offer you that dance, Miss Cowper. I am to escort Miss Featherington to the floor.
Lady Cowper : The resemblance is remarkable. You look just like him. Your father.
Un valet : Ladies and gentlemen, a most extraordinary event is about to take place. Right this way ! Come ! Come !

Featherington Home

Madam.
Yes … Varley ?

Vauxhall Castel

Valet : It is with great privilege I present Vauxhall’s newest spectacle of illumination. Feast your eyes above and allow all that is radiant to overwhelm you !

Guests : Wonderful light ! Thank you !
Daphné : Is it not the most bizarre ? Look, brother. What is it ?
Anthony : L ord Berbrooke’s barony is over 200 years old. His lineage is legitimate. He has had an excellent education, possesses no debts, never hurt an animal or a woman, and is even a decent shot. To speak strictly, there is nothing wrong with him.
Daphné : What should any of this …
Anthony : You are to marry him.
Daphné : Nigel ?
Anthony : I had to find you a husband, Sister. Now, be grateful it is done. It should be just as easy to fall in love with Lord Berbrooke as with anyone else.
Daphné : I will not hear of this.

Featherington House

Portia : You haven’t bled. It’s been over a month since your arrival, and you haven’t bled. I suppose I should be happy. Up until now, I’ve had no legitimate excuse to dispense with you. But when Lord Featherington hears of this, when your own papa hears of this …
Marina Please …
Portia : I suppose I should be happy. And if it were guaranteed that my own ladies would not be affected by your revolting recklessness, I would be ! Do you even know who the father is ?
Marina What I know is that you shall never understand.
Portia : What was that ?
Marina You shall never understand ! Someone like you, living this ridiculously charmed … Did you think I wanted to come here … to be around people like you, so out of touch, so superior ?

Vauxhall garden

Berbrooke : Whatever are you doing ?
Daphné : Nigel, not now.
Berbrooke : "Nigel" ? Are we to drop the honorific so soon ? I suppose as your husband …
Daphné : You will never be my husband. I will never marry you. My brother, he … he made a mistake.
Berbrooke : Do you think yourself better than me ?
Daphné : It’d be best for you to leave.
Berbrooke : You should be thanking me. I’m your last hope. No one wants you, Miss Bridgerton.
Daphné : What are youd oing ? ?
Berbrooke : You’ll find out.
Daphné : Stop it ! Let go of me !

Simon Basset hears the conversation and rushes to help Daphne. She frees herself with a punch, Berbrooke falls, lifeless

Daphné : Your Grace … I had no intention …
Simon ; Of knocking the climp flat out ? Well, I must say, I am impressed.
Daphné : What are you doing out here ?
Simon ; Avoiding certain people.
Daphné :  People ?
Simon ; Mothers. They are people, I suppose.
Daphné : You are coming from the Dark Walk. It is merely a few steps away.
Simon ; What would you know of the Dark …
Daphné : The Dark Walk is merely a few steps away, ans I am alone with two men.
Simon ; You are only with one man. The other is … I’ll be compromised just the same.
Daphné : Do you have any idea what would happen if someone even suggested that I … I must go.
Berbrooke : Marry me, miss Bridgerton.
Simon ; Now, as far as proposals go, that may be the least romantic of all.
Daphné : I suppose if someone were to find me here, it would be one way out of marrying him..
Simon ; You cannot possibly be thinking of marrying him.
Daphné : If I am unable to secure another offer, there may be no alternative.  Unlike you, I cannot simply declare I do not wish to marry. I do not have such a privilege.
Simon ; Yes, I was surprised to learn you no longer have a line of suitors around every square in London.
Daphné : I am in no need of your derision, sir.
Simon : I do not mock you. I am being sincere. I know of what this Lady Whistledown has written. Trust I possess as much contempt for the author as you do. She’s all but issued a challenge to London’s most ambitious mamas, encouraging, provoking them to … Claim,you as their prize ?
Daphné : Do not worry, Your Grace. I believe such a win would be promptly forfeited, indeed. I must go this way. You, through those trees.
Simon : Perhaps there is an answer …. To our collective Lady Whistledown issue. We could pretend to form an attachment. With you on my arm, the world will believe I’ve finally found my duchess. Every presumptuous mother in town will leave me alone, and every suitor will be looking at you. You must know men are always interested in a woman when they believe another, particularly a duke, to be interested as well.
Daphné :  You presume Lady Whistledown …
Simon ;  I presume she’ll deem us to be what we are. Me, unavailable. You desirable. Stare into my eyes. Closer. If this is to work, we must appear madly in love. If this is to work, we must appear madly in love.
Daphné : It is an absurd plan.
Simon ; I find it quite brilliant. Provided you do not wish to marry me, and I do not wish to marry you, whatever should you have to lose ?

----------
Lady Whistledown : For those not in attendance at the Vauxhall celebration, you missed the most remarkable coup of the season. It appears Miss Daphne Bridgerton has captured the interest of the newly returned Duke of Hastings. How the young miss secured her newfound suitor is yet to be determined. Yet, if anyone shall reveal the circumstances of this match, it is I. Your truly …

Lady Whistledown.
----------

 

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

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Apliese 
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mamynicky  (02.02.2023 à 21:43)

jptruelove

Contente que tu aimes la série. Je crois que nous avons été nombreuses à éprouver les mêmes sentiments que toi envers certains personnages.

Au fur et à mesure que tu vas avancer dans la saison, ton avis va évoluer.

N'hésite pas à venir donner ton opinion à chaque épisode, tu es bienvenue. (Je suis fan de Dawson aussi)

catgir2  (02.02.2023 à 16:52)

Il faut attendre un peu pour apprécier Anthony surtout dans la S02.

Patience !

jptruelove  (02.02.2023 à 15:07)

Je commence enfin la série... Et je reconnais que cela me plait.

Ce premier épisode donne envie de regarder la suite, nous plonge dans un univers (la haute société londonienne du XIXème siècle, j'adore!), nous fait aimer ou détester les personnages (J'adore Daphné, sa mère et le Duc, j'ai du mal avec Anthony et je n'aime pas la famille Featherington, à l'exception de Pénélope). 

Un petit mélange d'Orgueil et Préjugé et de Gossip Girl qui me plait bien. Curieuse de découvrir l'auteur du petit journal. 

Très agréable à regarder (bon choix d'acteurs), je vais vite avancer dans mon visionnage. 

mamynicky  (09.07.2022 à 10:58)
Message édité : 09.07.2022 à 11:03

Au début j'ai été choquée des libertés prises par le réalisateur aussi bien pour le casting que pour l'histoire, qui tournent autour de la cour d'Angleterre.

Je n'ai pas fait le parallèle avec Orgueil et préjugés ni Gossip girl, mais j'ai de suite pensé à The Royals. Si j'ai ensuite accroché aux Bridgerton, je n'ai pas du tout aimé The Royals, trop scandaleux à mon goût.

J'ai également oublié le déroulement chronologique et les personnages du livre. J'adore les toilettes portées par ces demoiselles et leur mère bien sûr. Il est vrai que j'aime les séries historiques en costume même s'il s'agit de fiction.

Les règles qui pesaient sur les femmes à l'époque ne me gênent pas, comme cinto, parce que c'était encore la réalité pour moi il n'y a pas si longtemps :

  • Je n'ai pas pu passer le permis de conduire avant 21 ans sans le consentement de mon père qui n'était pas d'accord ; cétait en 1964,
  • En 1974 j'ai voulu changer ma propre voiture mais le concessionnaire m'a demandé l'autorisation de mon mari ; je n'ai pas accepté - il a été obligé de s'incliner - mais quand même !

et on s'est battues pour les supprimer (ce qui n'est pas totalement évident malheureusement)

Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé cette première saison.

cinto  (01.06.2022 à 19:36)
Message édité : 01.06.2022 à 19:36

Je l'ai vu il y a qqs jours ; mon impression est la même que celle des autres membres: on est dans la haute société et on essaie de marier les filles au meilleur parti; j'ai toujours du mal avec ce principe parce que je raisonne avec les concepts de notre époque donc, je fais abstracion de mes idées , pour la série.

Donc Daphné est lle petit joyau adoubé par la reine, le Duc est très beau; j'ai juste peur de savoir comment ça va finir dès le début et je déteste ça.,On verra.

Dites, la chroniqueuse est le petit plus par rapport à DA ou à Orgueil et préjugés et me pait penser à l'ancêtre de la Presse People...

fairgirl  (17.01.2022 à 23:58)

Il y a du positif et du négatif. C'est assez divertissant et très coloré (mon dieu, ces couleurs vives lol) mais quand on a lu les livres....le négatif s'accumule vite.

Anthony, qui est déjà assez arrogant est devenu franchement ignoble dans la série, surtout avec les femmes. 

La Reine est d'un ridicule, c'est vraiment too much. 

 

Quant à Eloïse, elle parle trop. Autant son petit côté féministe est agréable dans les livres, là je trouve que c'est poussif et franchement agaçant. C'est très cliché en fait. 

labelette  (04.01.2021 à 20:38)

Je n'ai jamais regardé Dontown Abbey donc je ne pouvais pas faire le parallèle ;-)

Je suis contente de lire ton avis sur les épisodes pretty  !

pretty31  (04.01.2021 à 19:40)

J'ai débuté la série aujourd'ui et j'ai bien accroché ! Comme a dit labelette avant moi, c'est un mélange d'Orgueil et préjugés, de Gossip Girl et aussi de Downton Abbey (mais en un peu plus dévergondé !). 

J'aime beaucoup les différents acteurs, et j'ai hâte de voir ce que vont donner les prochaines épisodes ! 

labelette  (29.12.2020 à 22:13)

Je viens de regarder le 1er épisode qui a un air d'Orgueil et Préjugés et de Gossip Girl.

Orgueil et Préjugés, par l'époque qui est représentée et notamment la place des filles dans la société. A partir d'un certain âge, il faut qu'elles se marient ! Je suis bien contente de ne pas avoir vécu à cette époque et avoir été obligée d'aller à des soirées uniquement pour rencontrer des prétendants.

Gossip Girl car tous les potins sont relatés dans une gazette distribuée gratuitement et régulièrement.

L'intrigue n'est pas très originale, mais pour l'instant ça se regarde bien. Et l'accent british est tellement agréable à l'oreille !

Contributeurs

Merci aux 5 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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