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La Reine Charlotte : Un chapitre Bridgerton
#106 : Les bijoux de la couronne

Queen Charlotte A Bridgerton Story épisode 106

Charlotte oblige George à s'exprimer avec sincérité avant l'arrivée du futur roi. Lady Danbury et la princesse Augusta croisent le fer au sujet de la grande expérience.

Popularité


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Titre VO
Crown Jewels

Titre VF
Les bijoux de la couronne

Première diffusion
04.05.2023

Première diffusion en France
04.05.2023

Photos promo

Le roi George (Corey Mylchreest) peut compter sur sa reine (India Amarteifio).

Le roi George (Corey Mylchreest) peut compter sur sa reine (India Amarteifio).

La reine Charlotte (India Amarteifio) et le roi George (Corey Mylchreest) sont prêts pour leur grand bal.

La reine Charlotte (India Amarteifio) et le roi George (Corey Mylchreest) sont prêts pour leur grand bal.

Le peintre Benjamin West a été chargé d’exécuter le portrait de la famille royale.

Le peintre Benjamin West a été chargé d’exécuter le portrait de la famille royale.

Plus de détails

Ecrit par : Shonda Rhimes
Réalisé par : Tom Verica 


Musiques : Kris Bowers
Costumes : Lyn-Elizabeth Paolo
Coiffure et maquillage : Nic Collins
Chorégraphe : Sean "Jack" Murphy
India Amarteifio … Reine Charlotte jeune
Adjoa Andoh … Lady Danbury
Michelle Fairley … Princesse  Augusta
Ruth Gemmell … Lady Violet Bridgerton
Corey Mylchreest … George III jeune
Golda Rosheuvel … Reine Charlotte
Arsema Thomas … Lady Danbury jeune
Sam Clemmett … Brimsley jeune
Freddie Dennis … Reynolds
Hugh Sachs … Brimsley
Julie Andrews … Voix de Lady Whistledown
Connie Jenkins-Greig … Violet jeune
Tunji Kasim … Duc Adolphus
Guy Henry … Docteur Monro
Keir Charles … Lord Ledger
Peyvand Sadeghian … Coral
Neil Edmond … Comte Harcourt
Richard Cunningham … Lord Bute
James Fleet … George III
Ryan Gage … Prince régent
Joshua Riley … Prince Adolphus
Jack Michael Stacey … Prince Edward
Seamus Dillane … Prince William
Sabina Arthur … Princesse Elisabeth
Eliza Capel … Princesse Sofia
Ben Cura … Prince Augustus
Harvey Almond … Prince Ernest
Felix Brunger … Prince Frederick
Florence Dobson … Princesse Victoria
Helen Coathup … Princesse Augusta
Jonathan Partridge … Archevêque
Gerard McArthur … Docteur Hunter
Paul Cawley … Benjamin West
Sophie Lamont … Femme de chambre

 

 

 

1.06 – Joyaux de la Couronne

Palais St-James - 1761

Sous le regard de deux valets, le docteur Monro attend la princesse Augusta, qui le remercie d’être venu en entrant dans le salon. Elle a découvert que la reine Charlotte a déménagé à Kew avec le roi. La santé de ce dernier nécessitant des soins privés intensifs, elle veut connaitre la prochaine session de traitement. Monro l’informe qu’il n’est plus le médecin du roi, il a été renvoyé. Augusta est choquée lorsqu’elle réalise que c’est Charlotte qui l’a licencié.

-- 1814 --

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Cher et aimable lecteur. Tandis que l’hiver cède la place au printemps, l’Angleterre s’éveille pour accueillir les splendeurs de la nature.
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Lady Danbury a invité Violet pour une promenade. En l’attendant, pendant que son amie finit de s’apprêter, Violet regarde les bibelots exposés sur la cheminée et découvre le chapeau d’anniversaire. Elle reconnait le chapeau confectionné par son père, ce qui la trouble.

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On peut trouver des jardins en fleurs dans les endroits les plus inattendus. Les découvertes se font partout. Dame Nature partage ses secrets.
Tristement, la maison royale demeure un terrain infertile. Il semble qu’une longue succession de récoltes infructueuses n’ait soufflé un vent froid de découragement dans les couloirs du palais.
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Palais de Buckingham

Le peintre Benjamin West a été chargé d’exécuter le tableau de la famille royale. La reine Charlotte occupe un fauteuil, prés d’un fauteuil vide dans lequel sera représenté le roi. Autour d’elle, leurs enfants posent pour le portrait. Charlotte montre la première des signes de fatigue, Brimsley, prévenant, lui passe des lingettes. La princesse Elizabeth et le prince régent se chamaillent. Excédée, Charlotte remarque que sans héritier, leur lignée ne fera l’objet que d’une page dans un texte historique et le portrait, sans intérêt, sera remisé dans une salle poussiéreuse. Le prince régent proteste, Charlotte lui rappelle que ses frères et sœurs continuent de manquer à leur devoir. Benjamin West demande si le roi viendra se joindre à eux, ce qui exaspère Charlotte, qui se lève et sort. Princes et princesses font de même,

Brimsley ordonne au peintre de terminer le portrait, West conteste car ils ont tous déserté. Brimsley affirme que toute la famille est là et prête à le pourvoir gracieusement d’une excellente réputation. Le peintre s’exécute.

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Votre chroniqueuse tient de source sûre que le déplaisir croissant de la reine s’afficha aux yeux de tous lors d’une récente séance de pose familiale.
On est en droit de se le demander. La quête opiniâtre d’un héritier royal de la reine Charlotte sera-t-elle la perte de la famille royale ? Ou bien l’amour d’une mère peut-il tout conquérir ?
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-- 1761 --

Kew - Observatoire

Charlotte pénètre dans l’observatoire, satisfaite de constater qu’après un bain bien chaud et pris un repas, George semble se sentir mieux. George la repousse et la somme de retourner à Buckingham où elle doit vivre. Charlotte résiste, elle ne veut pas partir. Obstinée, elle arrive à faire baisser les barrières que George a installé. Elle pense qu’il la tient éloignée par égard pour elle, parce qu’il l’aime. George avoue qu’il n’a jamais voulu se marier et qu’il essaie de la protéger. Charlotte lui assure qu’elle l’aime au point qu’elle fera tout ce qu’il souhaite. Il doit lui dire qu’il ne l’aime pas et elle aura son enfant toute seule à Buckingham. Elle vivra toute seule et elle survivra mais il doit lui dire qu’il ne l’aime pas. Il explique qu’il est malade et qu’il est un danger pour elle. Différents ondes s’affrontent dans sa tête, les cieux et la terre se heurtent. Vivre avec lui n’est pas un sort enviable. Charlotte certifie de se tenir auprès de lui entre le ciel et la terre et elle lui dira exactement où il est, mais est-ce qu’il l’aime ? George admet enfin qu’il l’aime depuis le moment où il l’a vue tenter d’escalader le mur, il l’aime désespérément. Elle s’approche et ils s’embrassent.

Plus tard, couchés sur le lit installé pour George dans l’observatoire, il confesse qu’il voulait tout lui dire mais cette folie est son terrible secret depuis le début de son existence. Charlotte lui apporte la lumière dans les ténèbres de son fardeau. Charlotte promet de vaincre ces ténèbres ensemble, elle et lui. George se penche sur son ventre et parle tendrement au futur petit roi.

Maison des Danbury

Agatha se prépare à sortir, Coral a compris que ces promenades en solitaire sont en réalité des rendez vous amoureux. Elle se réjouit pour sa maîtresse. Malheureusement, Lord Ledger n’est pas seul à leur rendez-vous, sa fille, Violet, l’accompagne. Ils prétextent une rencontre inopinée pour échanger quelques banalités. Lord Ledger souhaite que Violet devienne une charmante jeune femme avec une réputation irréprochable comme celle de Lady Danbury. Agatha le remercie pour sa gentillesse après la mort de Lord Danbury, et ils se quittent devant la petite maison en bois pour continuer leur flânerie.

Palais Saint James

Lord Bute et le Comte Harcourt sont accourus auprès de la princesse douairière en apprenant que le roi avait renvoyé son médecin et que le couple royal est installé à Kew. La princesse les rassure, le roi a un nouveau médecin. Elle est sa mère, elle est informée de tout. Tout va bien et le bébé va bien. Lord Bute décide d’informer le Parlement que le roi est prêt à prononcer un discours. Bien qu’hésitante, Augusta confirme.

--- 1814  ---

Palais de Buckingham

Le prince régent et la princesse Elizabeth se font annoncer auprès de Charlotte. Ils viennent parler au nom de leurs frères et sœurs au sujet de l’obsession de Charlotte pour un bébé. Elizabeth reproche à sa mère d’être cruelle. Le prince régent pleure encore sa fille et Charlotte n’a montré ni compassion ni tendresse. Elle ajoute qu’ils se sont tous acharnés pour lui offrir ce précieux héritier e qu’elle a elle-même perdu plusieurs bébés avant qu’ils ne viennent au monde. Charlotte l’ignorait, mais elle leur en demande beaucoup parce qu’elle sait que chacun d’eux est à la hauteur des circonstances. Le régent n’est pas d’accord, Charlotte ne connait aucun d’eux, ils lui sont indifférents et leur bonheur lui importe guère. Elle n’a jamais été une mère, seulement leur reine.

-- 1761 --

Kew

George travaille dans les champs, il est heureux. Il passe embrasser Charlotte qui brode dans son salon. Reynolds lui donne une lettre de la princesse douairière, qu’il lit et déchire aussitôt avant de partir. Reynolds regarde Charlotte qui comprend qu’il veut lui parler. Il lui fait part de ses craintes même si le roi se sent bien. Charlotte ne veut rien entendre. Le roi avait seulement besoin de sa femme et de se débarrasser de cet affreux médecin.

Plus tard, Reynolds et Brimsley se retrouve pour l’un de leurs rares moments d’intimité. Ils gardent l’espoir que l’état du roi soit stable, George et Charlotte seront là l’un pour l’autre et ils les serviront une vie entière. Un grand amour peut faire des miracles.

Reynolds et Brimsley partagent un moment d'intimité.

Palais Saint James

Agatha rend visite à la princesse douairière. Agatha veut se faire confirmer que son fils hérite bien du titre de Lord, mais Augusta lui fait comprendre que cette question s’avère compliquée et qu’il appartient au roi de déterminer si la grande expérimentation sera menée au-delà de cette génération. Cependant elle est certaine d’obtenir une réponse rapide si Agatha pouvait lui fournir une information qui puisse lui être utile.

Sans invitation, Agatha ne peut se rendre à Kew pour voir la reine, qui par ailleurs, attend un enfant. Coral, qui se veut fille à ne pas colporter de potins a tout de même entendu par plusieurs servantes de cuisine que les membres de la Chambre des Lords s’inquiètent de la santé du roi, des rumeurs courent sur le palais qui se trouve sur un terrain instable. Ces rumeurs confirment à Agatha qu’il est hors de question de demander de l’aide à la reine dans ce cas.

Augusta se rend à Kew pour voir le roi, mais c’est Charlotte qui la reçoit. Charlotte n’en démord pas, George ne peut recevoir sa mère. Devant le mutisme de son fils, Augusta capitule et transfère son poids à Charlotte. Elle lui explique que le futur roi qu’elle porte se cache et se prélasse dans la chaleur de son ventre. Toutefois, le roi qu’elle a mis au monde doit s’exposer. Dès le premier instant ou le roi vient au monde, il n’a plus de cachette où se réfugier. Il n’y a plus de place pour la maladie ou la faiblesse, il n’y a plus que le pouvoir. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour asseoir le pouvoir de George. Elle reproche à Charlotte de l’autoriser à se cacher. Il a un pays, il a un peuple, il doit régner. George n’essaie pas et Charlotte l’y encourage. La Couronne ne va pas y survivre. Lord Bute s’impatiente, le gouvernement est de plus en plus agité et suspicieux. Le roi doit à tout prix affronter le parlement. En se retirant, elle l’avertit que c’est à Charlotte de le convaincre maintenant, le roi lui appartient.

Charlotte rencontre la princesse Augusta, venue voir son fils.

Charlotte avertit George qu’elle a renvoyé sa mère et qu’ils doivent rentrer à Buckingham. George doit s’adresser au Parlement, le peuple attend son roi.

-- 1814 --

Palais de Buckingham

Charlotte peste après ses enfants. Elle a été la plus extraordinaire des mères et a besoin de l’approbation de Brimsley. Elle fait sortir ses femmes de chambre pour rester seule avec lui. Toujours enclin à l’honnêteté et parce qu’il admire hautement sa reine, Brimsley affirme qu’elle est la plus grande des souveraines avec un trait en commun avec tous les habitants du Palais. Ils ne servent tous qu’une seule personne, le roi. Ils œuvrent tous pour le bien du roi et cela prime sur tout. Charlotte réalise que pour Brimsley, ce qui passe avant tout est de prendre soin d’elle. Il sait tout d’elle, il la comprend à demi-mot, elle ne sait rien de lui. Elle le questionne et il lui fait comprendre qu’il a choisi de ne pas se marier pour rester à son service et veiller sur le roi. Un peu honteuse de découvrir son abnégation aussi tardivement et comme à son habitude, lorsqu’elle entrevoit le lien qui le lie à elle, elle cache son émotion en lui donnant un ordre.

-- 1761 --

Palais de Buckingham

Charlotte a invité sa dame d’honneur pour un thé. Elle avoue à Agatha que sa compagnie lui a manqué puis elle veut connaitre les potins de la Société. Occupée à gérer le domaine après le décès de son mari, Agatha ne peut rien raconter d’intéressant. Charlotte s’inquiète des enfants Danbury et propose son aide. Après une très légère hésitation, Agatha répond qu’elle n’avait besoin que du réconfort apporté par du temps passé avec une amie. Charlotte, soucieuse des douleurs de l’accouchement se renseigne auprès d’Agatha qui avoue qu’accoucher d’un enfant est la souffrance la pire que l’on puisse imaginer. Devant l’appréhension de Charlotte, elle se rétracte et tout en affirmant que c’est une légère douleur, elle assure que Charlotte ne s’en souviendra qu’à peine, une fois fini.

-- 1814 --

Au cours de leur promenade dans le parc. Violet, intriguée par le chapeau d’anniversaire qu’elle a reconnu chez son amie, voudrait lui faire raconter son passé amoureux après Lord Danbury. Lady Danbury admet qu’elle avait envie de se sentir vivante mais tout ce qu’elle dira est qu’elle a beaucoup aimé et qu’on l’a aimée. Puis elle change de conversation mais Violet revient sur le sujet. Lady Danbury comprend où elle veut en venir et lui confie qu’elle a été proche du frère de la reine. Violet est très surprise ce qui satisfait Lady Danbury puisqu’elle prouve qu’elle est discrète.

-- 1761 --

Palais de Buckingham

En quittant le palais de Buckingham, Agatha croise Adolphus. Ce dernier va rester plus longtemps que prévu en Angleterre, pour attendre la naissance du bébé royal. Il sollicite la permission de venir lui faire la cour. D’abord étonnée, Agatha accepte ensuite, elle le recevra bien volontiers. Rentrée chez elle, Agatha avertit Coral que son problème est résolu, le frère de la reine souhaite lui faire sa cour, elle a accepté et va l’épouser. Le titre d’Adolphus lui appartient et il règne sur sa terre. Coral se demande ce que devient Lord Ledger, mais Agatha ne répond pas.

Charlotte entre dans le bureau de George qui prépare son discours. Il est nerveux, il doit prononcer un discours parfait devant le Parlement et souhaite remettre les distractions à plus tard. Soudain, Charlotte comprend que le bébé arrive.

George, heureux et fier, présente son bébé à sa mère et à Adolphus

Le médecin royal est au chevet de Charlotte. L’archevêque de Canterbury et Lord Bute, avertis, sont dans l’antichambre de la reine, entourés de quelques courtisans. En entendant Charlotte crier de douleur, George veut entrer dans la chambre. Lord Bute et l’Archevêque lui barrent le passage. Agatha vient prévenir George que Charlotte le réclame. L’Archevêque lui barre à nouveau le passage. George le met au défi de demeurer Archevêque en bravant le chef de l’Eglise d’Angleterre et lui demande de se pousser. L’Archevêque s’écarte et George se précipite dans la chambre. Le médecin l’informe que l’enfant se présente par le siège, il faut attendre l’évolution naturelle. George prend la main de Charlotte heureuse de le trouver à son côté. Il demande à Agatha combien de temps Charlotte va devoir souffrir et ce qu’elle en pense. Agatha constate qu’elle perd beaucoup de sang, ce que confirme Brimsley, impuissant, depuis l’embrasure de la fenêtre. George prévient Charlotte qu’il a vécu cette situation avec ses palefreniers. Il y a des méthodes pour aider la nature dans ces conditions. En parlant, il déplace Charlotte, qui hurle, mais permet au bébé d’être expulsé.

Quelques temps plus tard, Charlotte prend un repos bien mérité et George peut bercer fièrement son fils dans ses bras, devant la princesse douairière et Adolphus. Augusta s’inquiète de la santé du bébé, en la regardant intensément, George lui rappelle qu’il est le futur souverain et ne peut être que parfait. Elle acquiesce.

Dans le parc, Agatha et Adolphus se promènent. Plus loin, Lord Ledger renvoie en jouant, un cerceau à Violet. Les regards de Lord Ledger et d’Agatha se croisent, ils se figent. Adolphus qui était en train de parler du bébé royal, s’aperçoit du malaise d’Agatha. Il la fait asseoir et se propose d’aller prévenir le cocher. Agatha et Lord Ledger ne se quittent pas des yeux.

Agatha et Lord Ledger n'arrivent pas à se quitter des yeux.

Palais Saint James

Augusta a invité Agatha pour un thé au Palais. Augusta réclame des nouvelles de Buckingham. Agatha n’en a pas mais demande si une décision à propos du titre de son fils a été prise. Augusta confirme ce qu’elle a déjà dit, seul le roi peut prendre cette décision. Elle sait qu’Agatha était au chevet de la reine à la naissance de son petit-fils. Elle aurait pu elle-même avoir des informations à ce sujet. Augusta pense que Charlotte intrigue pour diriger le royaume et il est dommage qu’Agatha refuse de lui parler librement. Elle aurait pu être une aide précieuse en conservant leur ancien arrangement. Les besoins d’Agatha avaient été satisfaits. Ce serait terrible si elle perdait la magnifique propriété dans laquelle elle réside avec sa famille. C’en est trop pour Agatha qui se met à sangloter. Troublée, Augusta lui demande de cesser de pleureur et fait sortir le valet. Restées seules, Augusta sort une flasque d’eau de vie de poire d’une poche de sa robe et en verse dans la tasse d’Agatha. Elle lui conseille de boire et de cesser de pleurer. Agatha s’excuse, Augusta l’arrête, elle ne veut pas savoir ce qui empoisonne sa vie. Lorsque son mari est mort, elle a du s’en remettre au bon vouloir de son père, le roi, un homme cruel et brutal qui leur a fait subir toutes sortes de sévices à George et elle. Elle a tout enduré pour trouver le moyen de contrôler son propre destin et lutté pour asseoir son fils sur le trône. Augusta n’aime pas Agatha mais celle-ci s’est montré une admirable adversaire avec laquelle elle éprouve beaucoup de plaisir à jouter. Elle ne peut donc tolérer un instant de faiblesse. Elle doit panser ses blessures et endurer pour ne jamais perdre le contrôle de son destin. Elle se lève, verse une rasade d’eau de vie dans la tasse d’Agatha puis dans la sienne. En se rasseyant elle prend la tasse et avant de boire, elle demande à nouveau quelles sont les nouvelles. Agatha se redresse, essuie ses larmes et prenant également sa tasse, elle répond que ces nouvelles dépendent de ce qui adviendra prochainement du titre de son fils. Augusta porte la tasse à ses lèvres pour cacher un sourire et approuve d’un signe de tête.

Palais de Buckingham

Georges est prêt pour son discours devant le Parlement. Il fait les cent pas en relisant son texte. Charlotte vient le voir avant son départ et le rassure, il est fin prêt, le Parlement appréciera toutes ses suggestions.

Reynolds remarque avec angoisse que la main de George qui tient son discours, est prise de tremblements. D’un signe de tête discret, il le signale à Brimsley.

Durant le trajet, George essaie de gérer sa nervosité. Il s’assoit sur le sol du carrosse. Quand Reynolds, qui a fait le trajet dans une autre voiture, vient lui ouvrir la portière. Il le découvre incapable de répondre à ses appels. Il fait retourner la voiture à Buckingham. Reynolds prévient Charlotte que le roi n’est pas sorti du carrosse et n’a pas pu prononcer son discours. L’espoir aveuglait Charlotte, le roi n’était pas bien.

George ne peut pas se présenter devant le Parlement pour lire son discours

Charlotte cherche George dans sa chambre et le découvre caché sous le lit. Elle se glisse à côté de lui. Il explique qu’il se cache des cieux. Sous le lit ils ne le trouveront pas mais tout va mal. Il n’a pas réussi à sortir du carrosse, il n’est pas un roi. Il n’est pas guéri. Si Charlotte veut le quitter, il ne la retiendra pas, il comprendra. Il ne peut lui offrir l’avenir qu’elle mériterait, Un roi incomplet, un demi-mari, un demi-roi, une demi-vie. Il s’en veut de ne pas lui avoir donné le choix en lui cachant qui il était avant de se marier. Charlotte rappelle qu’il lui a dit la vérité, il a dit être juste George. Moitié roi, moitié fermier, mais simplement George. C’est tout ce qu’elle demande et elle ne le quittera jamais. George règnera et leur enfants règneront après lui. George ne sait pas quoi faire pour réparer l’incident au Parlement, qui pourrait menacer la Couronne. Charlotte a une idée, si la Couronne ne peut aller au Parlement, ils amèneront le Parlement à la Couronne. Il est temps d’ouvrir grand les portes du Palais de Buckingham.

Maison Danbury

Le Duc Adolphus doit repartir dans son pays. Il demande à Agatha d’envisager de rentrer avec lui à son bras et devenir sa femme. Il l’embrasse mais elle ne répond pas à son baiser. Il est persuadé qu’ils peuvent être heureux et lui demande de réfléchir. Il attendra sa réponse.

-- 1814 --

Maison Bridgerton

Violet fait descendre du grenier une caisse qui vient de chez son père et fait avertir la cuisinière qu’elle a invité Lady Danbury pour le thé.

-- 1761 --

Palais Saint-James

En apprenant la nouvelle du bal donné par le couple royal, Lord Bute et le Comte Harcourt se rendent au Palais pour obtenir des informations de la princesse Augusta. Bien qu’elle affirme le contraire, ils soupçonnent qu’elle n’était pas au courant. Lord Bute redoute d’apprendre qu’elle a perdu le contrôle et le Comte Harcourt s’inquiète des rumeurs qui disent que le roi passe son temps à cultiver la terre. Augusta rappelle qu’elle est la mère du roi et réaffirme avoir le contrôle, le roi se porte bien, il jouera parfaitement son rôle devant le Parlement et la Couronne est à l’abri. Lord Bute veut avoir le dernier mot, il ne pourra pas retenir le Parlement plus longtemps et puisque le roi fera sa première apparition lors de ce bal, il devra se comporter en roi, il sera exposé et observé.

Palais de Buckingham

Reynolds et Brimsley sont chargés de superviser les préparatifs du bal. Reynolds est fébrile et veut tout vérifier. Il veut que tout soit parfait pour le bal du souverain. Brimsley défend les choix de la reine et estime qu’il a son mot à dire mais préfère s’en aller.

Maison Danbury

En préparant sa maitresse pour le bal, Coral imagine leur vie en Allemagne, Agatha serait membre de la famille royale. Coral a même commencé à apprendre l’allemand. Elle voudrait savoir si Agatha va accepter la demande du duc Adolphus. Agatha, après sa conversation avec la princesse Augusta, pense à sa liberté. Elle renvoie Coral sans répondre.

Palais de Buckingham

Georges est anxieux avant de faire son apparition au bal. Charlotte lui rappelle qu’elle est avec lui. Il veut caresser sa joue, sa main tremble. Reynolds s’avance pour l’aider mais Brimsley le retient, Charlotte prend sa main et la serre dans les siennes. Ils sont prêts pour leur entrée à leur bal.

Agatha et Adolphus devisent dans un coin du jardin lorsque les Ledger entrent dans les jardins où se déroule le bal. Violet est impatiente de voir la reine et salue de loin Agatha qu’elle trouve très belle, contrariant sa mère.

Le couple royal est annoncé. Charlotte calme George et lui demande de sourire en saluant de la main. Puis elle l’entraine sur la piste de danse en lui conseillant de fixer ses yeux sur elle et personne d’autre. Elle ajoute qu’ils sont seuls, George se détend. A la fin de la danse, George l’embrasse et peut remercier leurs invités de s’être joints à eux pour fêter l’arrivée de leur nouveau prince, qu’ils ont appelé George IV. Puis ils portent un toast à leur futur roi.

Charlotte et George dansent devant leurs invités à leur bal.

Agatha s’est isolée dans un salon désert, Adolphus la rejoint. Il se réjouit pour Charlotte qui est radieuse et rêve d’être heureux aussi avec Agatha. Il vante à Agatha la beauté de sa province sur laquelle ils régneront et lui explique les devoirs qu’elle aura à accomplir. Par ailleurs, il s’engage à élever les enfants Danbury comme les siens et prendre soin d’eux comme il prendra soin d’elle. Mais il a besoin d’un héritier, peut-être même deux ou trois. Agatha pense qu’en acceptant sa proposition, sa vie pourrait être différente et lui épargnerait beaucoup de tourments. Adolphus serait son sauveur mais elle ne veut plus jamais se marier, elle a passé sa vie à respirer l’air expiré par un autre, elle veut apprendre à respirer par elle-même. Déçu, Adolphus aimerait la faire changer d’avis car il estime qu’elle commet une terrible erreur. Charlotte admet qu’elle commet peut être une terrible erreur, mais ce sera la sienne et espère qu’il lui pardonnera sa décision.

Augusta s’approche de Charlotte et la félicite, le bal est somptueux. Charlotte est satisfaite, elle a découvert qu’ils aimaient recevoir, ils vont le faire plus souvent. Augusta approuve et veut qu’elle sache qu’elle n’a jamais voulu que le bonheur de son fils. Charlotte lui répond qu’il est heureux maintenant. Bonne joueuse, Augusta reconnait que c’est grâce à elle et avec une révérence, remercie sa reine.

Charlotte et George dansent encore ensemble. Loin des jardins éclairés, Reynolds et Brimsley dansent aussi. Ils sont heureux, ils rient.

Brimsley et Reynolds dansent dans un coin du jardin éloigné.

-- 1814 --

Palais de Buckingham

Dans un coin du jardin sombre, Brimsley danse seul, il se souvient, son visage est souriant. Un valet le surprend, il l’avertit que Charlotte a des visiteurs.

Charlotte est pensive, devant le tableau terminé de la famille. Brimsley annonce le prince Edward, accompagné de son épouse, la princesse Victoria. C’est Victoria qui annonce une bonne nouvelle à Charlotte, émue. Edward confirme qu’elle aura son héritier. Charlotte le prend dans ses bras et les félicite. Victoria est certaine d’avoir une fille, Charlotte est satisfaite, ce sera une reine forte, tout ce dont leur nation a besoin. Charlotte serre Victoria dans ses bras et la remercie.

-- 1761 --

Palais de Buckingham

Agatha se dirige vers sa voiture, Charlotte la rejoint, elle est au courant qu’Agatha a éconduit son frère et qu’elle n’a pas cru bon de lui confier ses craintes au sujet de son héritage, son titre et le destin de sa famille, comme de celles récemment titrées. Agatha se confond en excuses. Charlotte l’arrête, Adolphus est quelqu’un d’humain, dont la condescendance est sans limite, un cœur pur et droit mais il s’en remettra. En revanche, George et elle gouvernent pour le bien de tous leurs sujets, anciens ou non, titrés ou non. Agatha a dit un jour que les murs de son château étaient trop hauts, elle estime qu’ils doivent l’être pour protéger tous les sujets qui le méritent. Charlotte lui suggère donc de leur faire confiance et de leur rapporter directement ses préoccupations car ne pas le faire signifierait qu’ils sont inaptes à y répondre. Charlotte la libère en appuyant intentionnellement sur son titre, confirmant à Lady Danbury qu’elle n’a plus de crainte à avoir quant à l’héritage de son fils, nouveau Lord Danbury.

Charlotte retourne près de George, qui voudrait que Reynolds accepte une coupe de champagne. Ce dernier refuse quitte à désobéir à un ordre du roi. George se tourne alors vers Charlotte qui refuse à son tour de boire, pour un moment. Elle prend sa main et la pose sur son ventre. Il l’embrasse, heureux.

-- 1814 --

Maison Bridgerton

Lady Danbury entre chez Violet pour le thé. Violet lui fait remarquer qu’elle a exposé les chapeaux d’anniversaire que son père lui confectionnait et ceux qu’elle a elle-même fabriqués pour Edmund et leurs Enfants. Lady Danbury trouve les coiffures charmantes et joyeuses.

Violet montre sa collection de chapeaux d'anniversaire à Lady Danbury

Un regard de Violet lui fait comprendre qu’elle est au courant de sa liaison avec son père. Violet a décidé de ranger sa collection, mais elle est remplie de souvenirs qu’elle ne tient pas à oublier. Les yeux de Lady Danbury se souviennent aussi et avec un regard empreint de douceur, elle conseille à Violet de les laisser où elles sont, elles sont ravissantes et si joyeuses. Elles s’assoient côte à côte, silencieuses, leurs souvenirs se rejoignent. Puis Violet sert le thé.

Kew

Le carrosse de Charlotte s’arrête devant le palais. Elle demande à Brimsley de ne pas l’accompagner, elle veut voir le roi seule. Elle entre dans sa chambre, George gribouille des formules sur le mur. Elle veut lui annoncer une grande nouvelle, mais il ne l’écoute pas. En souriant, elle se glisse sous le lit et appelle George tout court, le fermier George. Intrigué, il pose ses craies, se penche. Elle l’encourage à venir se cacher des cieux avec elle, il s’allonge à côté d’elle. Il lui dit bonjour, il la reconnaît. Elle lui annonce qu’Edward va être père. Il est content et pense à leur lignée. Puis il remercie Charlotte qu’il aime retrouver dans cet endroit si paisible. Il lui prend la main et l’embrasse. Il rit, elle n’a pas escaladé le mur. Ils se regardent en souriant.

Charlotte et George se retrouvent dans un endroit calme et rassurant.

 

Rédigé par Mamynicky

 

1.06 - Les bijoux de la couronne

-- 1761 --

Princesse Augusta : Docteur ! Cela vous honore d’être venu aussi vite.
Docteur Monro : Votre Altesse. Je pense devoir vous informer …
Princesse Augusta : Je n’ai pas le temps pour les politesses. Je suis retournée à Buckingham cet après-midi, pour y apprendre que sa majesté la reine n’y résidait plus. Il semblerait qu’elle ait emménagé à Kew, auprès du roi. Vous m’aviez dit que la santé de sa majesté nécessitait des traitements privés intensifs.
Monro : En effet, votre altesse …
Augusta : Dans ce cas, peut être pourriez vous me fournir une explication. M’informer de la prochaine session de traitement.
Monro : Je ne le peux pas.
Augusta : Vous ne le pouvez pas ? Docteur !
Monro : Non, je regrette, car je ne suis plus le médecin de sa majesté le roi.
Augusta : C’est ridicule ! Bien sur que vous l’êtes.
Monro : Non ! on m’a renvoyé.
Augusta : Renvoyé ? Allons c’est impossible. Le roi ne ferait pas une chose pareille. Quelle est cette lubie ?
Monro : Ce n’est pas le roi, votre altesse.
Augusta : Vous dites que c’est elle ?

-- 1814 --

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Cher et aimable lecteur. Tandis que l’hiver cède la place au printemps, l’Angleterre s’éveille pour accueillir les splendeurs de la nature.
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Maison Danbury

Violet : Je suis tellement ravie que vous m’ayez conviée à me promener avec vous. J’apprécie l’hiver mais je me languissais de l’arrivée du printemps.
Lady Danbury : C’est la première vraie belle journée.
Violet : Parfaite pour flâner.
Lady Danbury : Oui, oui
Violet : Agatha, j’envisage l’éventualité de refaire ma vie.
Lady Danbury : Mazette, Violet Bridgerton ! Hourra et bravo.
Violet : Je ne fais qu’envisager. J’essaye d’imaginer cela. Un autre … Un autre compagnon, à part Edmund. Il est le seul que j’aie jamais connu, nous étions si jeunes. J’ai vécu un grand amour. Je n’en espère pas d’autre. Oui, je suppose que mes critères sont élevés.
Lady Danbury : Violet, vous êtes en droit d’avoir des critères élevés. C’est une grande aventure dans laquelle vous vous embarquez. Profitez de chaque instant qu’elle vous offrira. Et maintenant ? Suis-je assez couverte ?
Violet : Il y a un peu de fraicheur dans l’air.
Lady Danbury : Je vais sonner pour ma pelisse.
Violet : C’est ravissant ! Ces bibelots viennent de vos voyages ? Ou bien ce sont vos enfants qui vous les envoient ?

En regardant les bibelots sur la cheminée, Violet découvre le chapeau d’anniversaire, qu’elle reconnait. Elle est troublée.

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On peut trouver des jardins en fleurs dans les endroits les plus inattendus. Les découvertes se font partout. Dame Nature partage ses secrets.
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Lady Danbury : Et voilà. Je pense être suffisamment couverte. Allons-nous marcher ?
Violet : Oui. Allons marcher.

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Tristement, la maison royale demeure un terrain infertile. Il semble qu’une longue succession de récoltes infructueuses n’ait soufflé un vent froid de découragement dans les couloirs du palais.
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Palais de Buckingham

Le peintre Benjamin West a été chargé d’exécuter le portrait de la famille royale.

Charlotte : Brimsley, cette couronne me pèse et me brise la nuque.
West : C’est un ravissement, un régal pour les yeux, votre majesté.
Prince régent : J’ai tellement chaud.
Prince Frederick : Nous avons tous chaud.
Princesse Elisabeth : Je ne peux pas respirer dans cette position. Poussez-vous, changez de place avec moi.
Prince régent : Je ne compte pas bouger. Je suis à ma place.
Charlotte : Cessez de pérorer ! Tout cela est si futile. Sans héritier ce portrait n’aura que peu d’intérêt. Tout au plus, celui d’une pâle relique, remisée dans une salle poussiéreuse. Notre lignée fera l’objet d’une page dans un texte historique.
Prince régent : Mère, vous êtes trop injuste, à la fin.
Charlotte : Vraiment ? L’un de vous a t’il conçu un bébé ? Y a-t-il le moindre fruit à me montrer après tous les efforts que j’ai faits pour vous ? En tant qu’ainé, avez-vous été d’une aide quelconque à la couronne, en ce domaine ?
Prince régent : Je …
Princesse Elisabeth : Je crois que ce que Georgie essaie de vous dire, mère, c’est qu’il est …
Charlotte : C’est que ses frères continuent de manquer à leurs devoirs, comme vous avez manqué aux vôtres. Peignez plus vite ! Que nous en finissions avec ce cauchemar. Prenez la pose !
West : Est-ce que sa majesté le roi va se joindre à nous ?

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Votre chroniqueuse tient de source sûre que le déplaisir croissant de la reine s’afficha aux yeux de tous lors d’une récente séance de pose familiale.
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Brimsley : Vous pouvez continuer.
West : Mais … J’ai besoin de … Ils ont déserté.
Brimsley : Insinuez-vous que sa majesté ne pose pas pour son portrait ?
West : Vous voyez que … Oh, non, non.
Brimsley : La famille est au complet. Satisfaite et prête à vous pourvoir gracieusement d’une réputation d’excellence. Ils sont ici. Vous les voyez ?
West : Je les vois, oui.

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On est en droit de se le demander. La quête opiniâtre d’un héritier royal de la reine Charlotte sera-t-elle la perte de la famille royale ? Ou bien l’amour d’une mère peut-il tout conquérir ?
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-- 1761 --

Kew - Observatoire

Charlotte : Un repas et un bain bien chaud sont un véritable baume. Vous êtes davantage vous-même. Vous semblez mieux. Est-ce que vous vous sentez mieux ?
George : Vous n’auriez pas du venir.
Charlotte : Je suis ravie d’être venue.
George : Non.
Charlotte : Je m’en veux beaucoup d’avoir tardé à venir. Ne craignez rien, je vais rester à vos côtés.
George : Non. Charlotte, retenez mes paroles. Vous avez eu tort de venir. Vous n’êtes pas la bienvenue.
Charlotte : George.
George : Retournez à Buckingham, je vous prie. Vous m‘entendez ? J’ai dit retournez au palais de Buckingham. C’est là que vous vivez, là qu’est votre place, partez ! Je ne veux pas de vous. Je ne veux plus jamais vous revoir. Partez d’ici ! Laissez-moi ! Je vous l’ordonne.
Charlotte : Non, non, George.
George : CHARLOTTE !
Charlotte : Vous ne pouvez pas me forcer à partir, je ne bougerai pas.
George : Je vous somme de sortir.
Charlotte : Je vais rester ! Je vous somme de l’entendre.
George : Partez, je vous en prie, Charlotte.
Charlotte : Non.
George : Charlotte, vous ne m’écoutez pas.
Charlotte : Au contraire. J’ai entendu que ma présence était indésirable. Que vous vouliez que je m’en aille, que vous ne vouliez plus me voir.
George : Charlotte, je …
Charlotte : Ce que je n’ai pas entendu, c’est que vous ne m’aimiez pas. J’ai souffert. J’étais très seule et persuadée d’avoir échoué dans mon rôle de femme et dans celui de reine parce que vous me tenez à l’écart comme si j’étais une maladie. Et aujourd’hui, il m’est venu soudainement à l’esprit qu’il y a peut-être une autre raison. Une meilleure raison. Peut être vous tenez vous à l’écart de moi par égard pour moi. Peut être vous tenez vous à l’écart de moi parce que vous m’aimez. Est-ce que vous m’aimez ?
George : J’essaie de vous protéger.
Charlotte : Est-ce que vous m’aimez ?
George : Je ne dois pas … Nous ne devons … Cette conversation …
Charlotte : Est-ce que vous m’aimez ?
George : Je n’ai jamais voulu me marier. Je vous en prie, je vous en supplie.
Charlotte : Tout ça parce que vous craignez que je ne puisse pas vous aimer. Je vous aime. Je vous aime, George. Je vous aime au point que je ferai ce que vous souhaitez. Il vous suffit de me dire que vous ne m’aimez pas et je partirai. Je retournerai à Buckingham et nous vivrons séparément et j’aurai mon enfant toute seule. Et je m’en contenterai, je remplirai mes journées et je survivrai. Seule de mon côté, je ferai tout cela mais d’abord vous devez me dire que vous ne m’aimez pas. Vous devez me dire que je suis totalement seule dans ce monde.
George : Je suis un homme malade. Je suis un danger. Dans mon esprit, différents mondes se bousculent. Les cieux et la terre se heurtent. Je ne sais même pas où je suis.
Charlotte : Est-ce que vous m’aimez ?
George : Vivre avec moi n’est pas un sort enviable. Personne ne souhaiterait cela.
Charlotte : George, je me tiendrai auprès de vous, entre le ciel et la terre. Je vous dirai où vous êtes. Est-ce que vous m’aimez ?
George : Je vous aime ! Depuis le mo … Depuis le moment où je vous ai vue tenter d’escalader le mur. Je vous aime désespérément. J’étouffe quand vous n’êtes pas là. Je vous aime, Charlotte. Mon cœur vous réclame.

Il l’embrasse.

George : Je voulais tout vous dire. Je voulais que vous sachiez. Cette … folie a été mon terrible secret mon existence entière. Ces ténèbres sont … sont mon fardeau. Vous apportez la lumière.
Charlotte : George, vous et moi nous les vaincrons. Ensemble.

George : Quand arrive t’il, notre petit roi ?
Charlotte : Bientôt, très bientôt.
George : Bonjour, petit roi. Bonjour.

Maison des Danbury

Coral : Besoin de solitude ?
Agatha : Oui.
Coral : Votre cape fera une bonne couverture si vous profitez de la solitude sur l’herbe.
Agatha : Coral !
Coral : Il était tendre ?
Agatha : Il était joyeux, il m’a mise en joie.
Coral : Ca me réjouit pour vous.

Assise devant la vieille maison en bois, Agatha attend Lord Ledger. Lorsqu’il arrive, il est accompagné de sa fille, Violet.

Lord Ledger :  Lady Danbury
Agatha : Lord Ledger. 
Violet : Je m’appelle Violet.
Agatha : Enchantée, Violet. Que faites vous dans cet endroit reculé ?
Violet : Je m’éloigne des jambes de ma mère. Mais comment puis je être dans ses jambes quand notre maison compte vingt pièces.
Lord Ledger : Violet ! Je suis ravi de vous voir Lady Danbury.
Agatha : Je suis également ravie de vous voir
Lord Ledger : J’aimerais que nous puissions nous revoir mais je sais que vous êtes une femme occupée.
Agatha : Comme vous l’êtes, avec Violet.
Lord Ledger : Oui, elle devient une charmante jeune dame. Peut être se fera t’elle une réputation irréprochable, comme le vôtre.
Agatha : Oui. Ma réputation est fort respectée. Tout ce dont une dame peut rêver. Je vous souhaite beaucoup de bonheur en cette belle journée.
Lord Ledger : Je vous souhaite également du bonheur en cette journée. Euh … allons y.
Agatha : Je voulais vous remercier pour votre gentillesse après la mort de mon mari.
Lord Ledger : Lady Danbury, c’est votre gentillesse pour laquelle j’ai beaucoup de gratitude.
Agatha : Au revoir, Lord Ledger.
Lord Ledger : Au revoir, Lady Danbury.

Palais Saint James

Princesse Augusta : Tout va très bien
Lord Bute : Il a renvoyé son médecin.
Augusta : Il en a un nouveau.
Comte Harcourt : Oh, c’est excellent, quel est son nom ?
Augusta : Je ne me rappelle pas les noms, je suis une femme.
Comte Harcourt :  Oh, bien sûr, toutes mes excuses.
Lord Bute : Sa majesté et sa femme sont installés à Kew ?
Augusta : Tout va bien.
Lord Bute : C’est ce que dit le roi.
Augusta : Il est le roi.
Lord Bute :  L’avez-vous vu de vos yeux ? Lui avez-vous parlé ?
Augusta : Je suis sa mère.
Comte Harcourt : Je ne parle pas à ma mère.
Lord Bute : Ni moi à la mienne. L’affreuse bonne femme.
Augusta : Tout va bien. Il est le roi.
Lord Bute : Qu’en est-il du futur souverain ?
Augusta : Le bébé. Le bébé va bien. Tout va bien.
Lord Bute : Alors c’est réglé. Je vais informer le Parlement qu’il est prêt à prononcer un discours.
Augusta : Oui, bien sûr.

-- 1814 --

Palais de Buckingham

Brimsley : Le prince régent et votre fille souhaitent vous voir, votre majesté.
Charlotte : Sortez, Mesdames. Approchez, voyons. Quel est le tracas, maintenant ? Ou y aurait-il de bonnes nouvelles ?
Prince Régent : Il n’y a aucune nouvelle. Il s’agit de …
Princesse Elizabeth : Nous sommes venus vous parler en notre nom à tous. Vos enfants.
Charlotte : Vous représentez la famille, alors ?
Prince Régent :  Oui.
Charlotte : Vos frères et sœurs vous ont désignés comme leurs champions. Parlez, je vous en prie, dites-moi ce qui vous amène.
Prince Régent :  Mère, nous voulons avoir une discussion au sujet du bébé.
Princesse Elizabeth :  Non.
Prince Régent : Il s’agit de …
Princesse Elizabeth : Non, pas une discussion. Votre course à l’héritier est cruelle.
Charlotte : Cruelle ?
Princesse Elizabeth : Vous ne vous intéressez à rien d’autre. Georgie pleure sa fille. Il est en deuil.
Charlotte : Je suis au courant.
Princesse Elizabeth : Pourtant, vous ne lui avez montré aucune compassion, aucune tendresse, ni égard, ni affection. Vous ne témoignez à aucun de nous ni égard ni affection. Savez vous à quel point nous nous sommes acharnés pour vous offrir votre précieux héritier ? Les herbes, les potions ? Savez vous combien de bébé j’ai perdu avant qu’ils ne viennent au monde ?
Charlotte : Je l’ignorais. Vous avez perdu des bébés ?
Princesse Elizabeth : Nous avons toutes perdu … Nous essayons vraiment, mère.
Charlotte : Je sais que j’exige de vous une tâche difficile. Mais si je vous en demande beaucoup c’est parce que je sais que chacun d’entre vous est à la hauteur des circonstances.
Prince Régent : Vous ne nous connaissez pas. Aucun de nous. Nous vous sommes indifférents, vous vous moquez de nos passions. Notre bonheur ne vous importe guère.
Charlotte : C’est insensé. Je veux ce qui est le mieux pour vous. Je suis votre mère.
Prince Régent : Vous n’avez pas été une mère.
Charlotte : J’ai fait tout ce que j’ai pu pour vous. Si vous compreniez les sacrifices, ce que j’ai du endurer pour vous assurer à tous … Croyez-moi, je suis une excellente mère.
Prince Régent : Non, vous avez été notre reine. Vous n’avez jamais vraiment été notre mère.

-- 1761 --

Kew

George : J’ai fini mon travail aux champs. Nous récoltons le millet. Voulez-vous vous joindre à moi ?
Charlotte : Jamais de la vie, je vais rester ici, couver notre roi. George ! Oh, vous avez reçu une lettre. Où est-elle ?
Reynolds : Ici, de la princesse Augusta.
George : Ma mère m’envoie une missive ! Wouaw !

Il la lit et la déchire, avant de sortir. Reynolds s'avance et ramasse les morceaux de la lettre. Il lance un regard appuyé à Charlotte.

George : Oh, que vous êtes belle. Ma femme est superbe.

Charlotte : Souhaitiez-vous dire quelque chose, Reynolds ?
Reynolds : Non, votre majesté.
Charlotte : Parlez.
Reynolds : Sa majesté le roi a des jours avec et des jours sans.
Charlotte : Avant, oui. Maintenant que je suis là, il n’a que des bons jours. Il se sent bien. Il est apaisé, n’est-ce pas ?
Reynolds : Il est mieux, sans aucun doute. Mais peut être que la prudence …
Charlotte : Reynolds, laissez-le en paix. Il n’avait besoin que de sa femme, d’une routine et de se débarrasser de cet affreux médecin. Il va très bien.

Plus tard, lors de l’un de leurs rares moments d’intimité, Brimsley et Reynolds se retrouvent. Ils prennent un bain ensemble.

Brimsley : Cela durera t’il ? Son état est-il stable ? Eh bien ?
Reynolds : On peut garder espoir.
Brimsley : Reynolds, si cela dure, ils seront là l’un pour l’autre. Ils vivront ensemble leur vie de jeune couple et vieilliront pour ne plus former qu’un et nous les servirons.
Reynolds : Une vie entière.
Brimsley : Oui, Une vie entière.
Reynolds : Oui, c’est possible.
Brimsley : Mais vraiment possible ?
Reynolds : Je l’ignore. Ca se peut. Un grand amour peut faire des miracles.
Brimsley : C’est vrai.

Palais Saint James

Agatha : Merci de me recevoir, votre altesse.
Princesse Augusta : Merci à vous de me rendre visite, Lady Danbury.
Agatha : Je suis heureuse de vous avoir présenté Lord Danbury. Le nouveau Lord Danbury.
Augusta : L’ai-je rencontré ? Je sais avoir vu votre fils. Beau petit garçon. On m’a informée que vous avez eu l’honneur de recevoir la visite de sa majesté ?
Agatha : La reine a été assez aimable pour me témoigner sa sympathie après le décès de mon cher époux, feu Lord Danbury.
Augusta : Oui, toutes mes condoléances. La perte d’un époux est fort incommode. La reine doit beaucoup vous apprécier pour se déplacer durant son confinement.
Agatha : Eh oui.
Augusta : Oui.
Agatha : Puisqu’il est un fait que mon fils va hériter du titre de noblesse de son père …
Augusta : Vous croyez ?
Agatha : Ai-je tort ?
Augusta : Savoir si la grande expérimentation sera menée au-delà de cette génération, il appartient seulement au roi de le déterminer. C’est une question tellement compliquée.
Agatha : Je vois.
Augusta : Naturellement, je suis certaine de pouvoir obtenir une réponse rapide, si vous aviez une information qui puisse m’être utile.
Agatha : Je ne sais pas quelle information je suis en mesure de posséder qu’une personne aussi brillante que votre altesse n’obtiendrait pas elle-même.
Augusta : J’ai bien peur que la question de l’héritage du titre soit fort difficile à résoudre. Un peu de thé ?

Maison Danbury

Coral : Il suffit de donner à la princesse Augusta quelques détails insignifiants. Les poires, sa majesté a mangé des poires quand elle était là.
Agatha : Je refuse de collaborer avec la princesse. J’ai promis mon amitié à la souveraine.
Coral : Si vous êtes amies, pourquoi ne pas demander à sa majesté d’intervenir ? Elle parait si bonne. Je suis sure qu’elle voudrait …
Agatha : Sa majesté est allée s’installer à Kew. Sans invitation, je ne pourrai me rendre à Kew. Elle attend un enfant. Elle est fragile. Je ne veux rien faire qui puisse lui donner du tourment.
Coral : Elle a assez de tourment comme cela.
Agatha : Qu’est-ce que cela veut dire
Coral : C’est qu’il y a des rumeurs qui courent.
Agatha : Des rumeurs ?
Coral : Oui, J’ai entendu dire que le Palais est sur un terrain instable, parce que le roi est atteint d’une affection. Bref, il y a quelque chose qui cloche chez lui.
Agatha : Coral, ce sont des potins.
Coral : Non. Je suis pas fille à écouter des potins. Si je l’étais, je dirais que plusieurs servantes de cuisine disent que les membres de la chambre des Lords s’inquiètent de la santé du roi. Il y a des bruits comme quoi le Palais est en danger.
Agatha : Mais tu n’es pas fille à écouter les potins.
Coral : Jamais.
Agatha : Il est hors de question de demander de l’aide à la reine si tout cela est vrai.

Kew

La princesse Augusta se rend à Kew. Brimsley et Reynolds chuchotent pendant qu’elle attend d’être reçue.

Augusta : Ce manège est agaçant. Allez dire au roi que sa mère l’attend. Tout de suite !

C’est Charlotte qui la reçoit

Augusta : J’avoue ne pas comprendre.
Charlotte : Le roi ne reçoit pas de visiteur à cette heure-ci.
Augusta : Je ne suis pas un visiteur.
Charlotte : Je vous invite cordialement à revenir le voir une autre fois.
Augusta : Je suis là, maintenant.
Charlotte : George n’est pas disponible, maintenant.
Augusta : Est-ce qu’il sait que je suis là ?
Charlotte : Il est occupé.
Augusta : Vous m’obligez à me demander si le roi n’est pas retenu contre sa volonté, ce qui reviendrait …
Charlotte : A de la trahison.
Augusta : Oui. Cela serait considéré comme de la trahison si vous m’empêchiez de le voir.
Charlotte : Le roi ne souhaite pas recevoir à cette heure.
Augusta : Vous osez parler pour lui. Vous n’êtes pas le roi.
Charlotte : Non, non. Mais je suis votre reine.
Augusta : Eh bien, je vois que vous avez vite appris à prendre vos aises.
Charlotte : Vous m’avez bien choisie.
Augusta : Vous portez un futur roi dans votre ventre, jeune fille et l’autre roi, George, c’est moi qui l’ai porté. Et tandis que votre petit roi se cache et se prélasse dans la chaleur de votre flanc, mon roi doit s’exposer. Comment pouvez vous être aveugle au point d’ignorer ce que j’ai toujours su ? Dès le premier instant où le roi vient au monde, il n’a plus de cachette pour se réfugier. Il n’y a plus de place pour la maladie ou la faiblesse, il n’y a plus que le pouvoir. J’ai fait tout ce que je pouvais pour asseoir son pouvoir. Et vous faites tout pour le détruire.
Charlotte : Non, c’est faux …
Augusta : Il n’essaie même pas et vous l’y encouragez. Vous ne pouvez l’autoriser à se cacher. Sa couronne n’y survivrait pas ! Il a un pays, il a un peuple. Il doit régner. Lord Bute s’impatiente, le gouvernement est de plus en plus agité et suspicieux. George doit à tout prix affronter le Parlement. A vous de le convaincre maintenant. Il vous appartient.

George : Charlotte, comment allez-vous ?
Charlotte : Votre mère est venue.
George : Je ne tiens pas à la voir.
Charlotte : Je le sais. Je l’ai renvoyée. Cela dit, nous devons partir nous aussi et rentrer à Buckingham.
George : Charlotte …
Charlotte : Vous devez vous adresser au Parlement. Le peuple attend son roi.

-- 1814 --

Palais de Buckingham

Charlotte : Quelle ingratitude. Des monstres d’ingratitude et des pleurnichards, ces enfants. Comment osent-ils me parler comme ça ? Ils ne pouvaient rêver plus belle vie que la leur. J’ai été la plus … la plus extraordinaire des mères. J’ai bien été la plus extraordinaire des mères n’est-ce pas ? Laissez-nous.
Votre silence n’est guère de bon augure pour vous.
Brimsley : Votre majesté, vous êtes la plus grande des reines.
Charlotte : Et des mères.
Brimsley : Vous êtes la plus grande des souveraines. Cela dit, vous avez un trait en commun avec tous les habitants de ce palais. Vous servez une personne. Le roi. Cela n’est pas un défaut, c’est une chance. Tout le monde est au service du roi. Nous œuvrons pour le bien du roi. Cela prime sur tout.
Charlotte : C’est faux. Brimsley, vous prenez soin de moi.
Brimsley : Certes. Et je continuerai jusqu’à mes derniers jours.
Charlotte : Brimsley, avez-vous une famille ? Ne vous êtes-vous jamais marié ?
Brimsley : Mais … non, votre majesté. Qui aurait pu être disposé à passer sa vie avec quelqu’un comme moi ? Je suis ici. Tout le monde ici veille sur le roi.
Charlotte : Brimsley
Brimsley : Votre majesté ?
Charlotte : Allez dire qu’on m’habille.
Brimsley : Oui, votre majesté.

-- 1761 --

Palais de Buckingham

George et Charlotte arrivent au palais. George hésite avant de monter les marches de l’escalier. Charlotte lui prend la main pour l’encourager.

Charlotte a invité sa dame d’honneur pour un thé.

Agatha : Je suis ravie de vous voir aussi bien portante et j’espère que cette expérience ne s’accompagne pas de trop de désagréments jusqu’ici.
Charlotte : Ca n’a pas été … La vie à Kew n’a pas été sans désagréments.
Agatha : Et le roi est certainement empli d’enthousiasme concernant l’arrivée de son héritier.
Charlotte : Heureuse d’être de retour. Votre compagnie m’a manqué. Dites-moi, qu’ai-je raté durant mon absence ?
Agatha : Oh concernant la société, je n’ai guère de potins intéressants à raconter. J’ai été fort occupée à gérer les terres du domaine, suite au décès de mon mari.
Charlotte : Oh, bien sûr. Vous pleurez une grande perte. Et vos enfants ? Puis-je faire quelque chose ?
Agatha : Ceci. Passer du temps avec une amie est un réconfort. C’est tout ce dont j’avais besoin.
Charlotte : Merveilleux. Sinon … j’ai posé la question au médecin royal. Il assure sortir le bébé de mon ventre prestement et sans la moindre douleur. Vous avez eu des bébés. Dites-moi, est-ce douloureux ?
Agatha : Accoucher d’un enfant est la souffrance la pire qu’on puisse imaginer.
Charlotte : Je le savais. Attendez. Vraiment ?
Agatha : Non, c’est … une légère douleur. Et vous vous en souviendrez à peine quand ce sera fini.
Charlotte : Tant mieux.

-- 1814 --

Lady Danbury : Ce parc est peut être l’endroit que je préfère dans tout Londres. Oh ! Regardez comme ces arbustes ont poussé.
Violet : Agatha ? Vous m’aviez dit que votre jardin n’a pas fleuri jusqu’au trépas de Lord Danbury. Que vouliez-vous dire ?
Lady Danbury : Oh ! Vous changez sans cesse de sujet.
Violet : Je reviens au sujet précédent. Je vous l’ai dit, je commence à envisager …
Lady Danbury : Vous envisagez de vous remarier ?
Violet : Je n’ai pas poussé la réflexion aussi loin. Cela me parait être un tel changement. J’aime ma façon de vivre telle qu’elle est maintenant. Et il y a les enfants. Quoique je … Au fond, je n’en sais rien. Y a-t’il jamais eu quelqu’un d’autre pour vous ? Après Lord Danbury. Avez-vous eu l’envie de vous remarier ? Ou bien avez-vous eu la tentation de prendre un amant ?
Lady Danbury : J’avais envie de me sentir vivante.
Violet : Alors il y a bien eu quelqu’un après Lord Danbury.
Lady Danbury : J’ai bien vécu ma vie. Oui.
Violet : Il va nous falloir un endroit tranquille pour en discuter.
Lady Danbury : Violet. J’ai beaucoup aimé et on m’a aimée. Et voilà, c’est tout ce que j’en dirai.
Violet : Et rien d’autre ?
Lady Danbury : Allons, je suis discrète.
Violet : Agatha, vous venez de … de me dire … que vous aviez aimé un homme après votre mari ? Nous sommes amies, enfin, je le croyais.
Lady Danbury : Vous ai-je dit que j’avais été proche du frère de sa majesté ?
Violet : Vous et … le frère de notre souveraine ? Ca c’est une surprise.
Lady Danbury : Parce que je suis discrète.

-- 1761 --

Palais de Buckingham

Duc Adolphus : Lady Danbury, je suis ravi de vous voir.
Agatha : Pareillement.
Adolphus : Avec la naissance, je serai amené à rester plus longtemps que prévu en Angleterre. Je … voulais solliciter la permission de vous faire ma cour.
Agatha : Me faire votre cour ?
Adolphus : Oui. Votre deuil est terminé ou je me suis fourvoyé ?
Agatha : Le deuil est terminé, oui.
Adolphus : Dans ce cas, me recevrez-vous ?
Agatha : Je vous recevrai … Bien volontiers.

Maison Danbury

Agatha : Coral, j’ai résolu mon problème.
Coral : Vous avez parlé à sa majesté ? Elle va confirmer le titre ?
Agatha : Pas du tout. J’ai parlé au frère de la reine.
Coral : Le prince Adolphus ?
Agatha : Il souhaite me faire sa cour. J’ai dit oui. Je vais l’épouser.
Coral : Il est allemand.
Agatha : C’est un homme charmant. Il règne sur sa terre et pas à cause d’une expérimentation. Et son titre lui appartient.
Coral : Mais je croyais que … Lord Ledger ?
Agatha : Quoi, Lord Ledger ?

Palais de Buckingham

George : Je sens votre regard sur moi.
Charlotte : Oui. J’aime vous regarder.
George : Vous me compliquez la tâche, je dois écrire.
Charlotte : Vous écrivez fort bien, cela j’en suis sûre.
George : C’est un discours pour le Parlement. Il doit être mieux que bien, il le faut brillant.
Charlotte : Ce sont sans nul doute les mots d’un homme brillant. Et ceux là aussi.
George : Charlotte.
Charlotte : Peut-être vous faut-il un peu de distraction ?
George : De la distraction ?
Charlotte : J’ai exactement la distraction qui pourrait convenir.
George : Je n’ai pas besoin de distraction. J’ai besoin de prononcer un discours parfait devant le Parlement. Ou souhaitez-vous que je ne sois plus roi ? Peut être dois-je simplement renoncer et leur offrir ma tête ? Mettre un terme à la monarchie ? Qu’on m’appelle le roi fou et qu’on rit de moi ?
Charlotte : Assez, je vous prie.
George : Je suis … Veuillez m’excuser. Je dois finir ce … C’est important. Il serait souhaitable de remettre les distractions à un autre moment.
Charlotte : George. Je vous en prie.
George : Charlotte !
Charlotte : Oh, le bébé ! Je sens qu’il arrive.
George : Maintenant ?
Charlotte : Je pense que oui.
George : Reynolds !
Charlotte : Oh !
George : Soufflez.

George : Laissez-moi passer.
Valet : Oui, majesté.
George : Où est-il, pourquoi n’est-il pas là ? Elle n’accouchera pas sans médecin. De l’opium, il faut de l’opium.
Reynolds : Je vous cherchais pour vous le dire. Le médecin royal est là depuis un moment. Il est avec sa majesté.

Courtisan : Il faudra considérer … Longue vie au roi.
Courtisans : Longue vie au roi.
Lord Bute : Votre majesté.
George : Monsieur l’archevêque, Monsieur le Premier ministre. Merci d’être venus.
Lord Bute : Votre majesté, vous n’avez pas l’intention d’entrer ? Ce sont des affaires de femmes qui sont à l’œuvre dans la chambre.
Archevêque : Nous attendrons à l’extérieur.
George : Bien. Oui.

Agatha : Votre majesté. Elle vous réclame.
George : Je …
Lord Bute : Il ne peut pas entrer.
Agatha : Votre majesté ?

George s’avance, l’archevêque se place devant lui pour l’empêcher de passer.

George : Cela vous plait d’être archevêque de Canterbury ? Voulez-vous demeurer archevêque de Canterbury ?
Archevêque : Votre majesté …
George : Pensez-vous pouvoir demeurer archevêque en défiant le chef de l’église d’Angleterre ? Poussez-vous.
Charlotte : Vous êtes là. Restez.
George : Je ne bouge pas, quoiqu’il arrive, je reste là.
Charlotte : Oh, le bébé, il est …
George : Docteur, que se passe t’il ? Qu’y a-t-il à faire ?
Médecin : Votre majesté, l’enfant se présente par le siège, les pieds d’abord. Nous devons attendre l’évolution naturelle.
George : Combien de temps ? Vous êtes passée par là, je crois.
Agatha : Quatre fois, votre majesté.
George : Et qu’en pensez-vous ?
Agatha : Qu’elle perd beaucoup de sang.
Médecin : C’est la nature, tout est normal.
Brimsley : Elle en perd trop, si je puis me permettre.
Médecin : C’est le processus, il n’y a rien …
George : Si nous devions laisser la nature décider de tout, vous ne seriez …
Charlotte, vous êtes très forte. Vous irez bien, rappelez-vous cela. Hé. J’avais un cheval, mon préféré, un mâle. Il s’était retourné dans le ventre de sa mère. Les palefreniers, ils … J’ai vu cela aussi avec les moutons et avec les veaux. Il y a des méthodes pour aider dans cette situation. N’est-ce pas ?
Médecin : Il y a des méthodes, certes. Cependant avec une patiente royale …
George : Préparez tout. A l’instant. J’imagine qu’il faudra déplacer votre jambe. Posez ce bras et l’autre ici. Voilà. Serrez fort. Un, deux, et …

Plus tard, George tient son enfant dans les bras.

Duc Adolphus : Il est magnifique. Comment va sa majesté ?
George : Elle prend un repos bien mérité.
Augusta : Sa santé est bonne ? A-t-il des signes quelconques …
George : De quoi, mère ?
Augusta : Je vous demande, c’est tout.
George : C’est le prochain souverain Pourrait-il ne pas être en tous points parfait, mère ?
Augusta : Il est parfait, George.

Le Duc Adolphus et Agatha se promènent. Plus loin, ils croisent Lord Ledger qui s’amuse avec Violet. Ils se figent et se regardent.

Duc Adolphus : C’est un bébé d’une grande vitalité, intelligent !
Agatha : Voilà un oncle plein de fierté et sa majesté doit être remplie de joie.
Adolphus : Oh, en vérité, je l’ai à peine entrevue. Le roi et elle sont fort préoccupés l’un de l’autre. Je n’ai eu droit pour ma part qu’à un regard. Cela dit, je suppose qu’avec le bébé elle doit être fort occupée et si l’on ajoute à cela les affaires de la princesse douairière et du Parlement, je peux comprendre que ça lui soit très éprouvant. Agatha, Agatha ! Vous vous sentez bien ?
Agatha : Oui. Toutes mes excuses, je me sens toute chose. Apparemment j’ai du prendre trop de soleil.
Adolphus : Oh, vous devriez rentrer immédiatement, vous allonger, venez vous asseoir. Je vais héler le cocher.
Agatha : C’est très aimable

Augusta : C’est une surprise de vous revoir aussi vite. Vous avez des nouvelles ?
Agatha : Des nouvelles ?
Augusta : Du Palais de Buckingham.
Agatha : Je n’ai aucune nouvelle. A-t-on pris une décision ?
Augusta : Une décision à quel propos ?
Agatha : A propos du titre. Est-ce que mon fils sera bien Lord Danbury ?
Augusta : Comme je vous l’ai déjà dit, c’est une décision que seul Sa Majesté le roi peut prendre. J’aurais cru que vous auriez vous-même des nouvelles sur le sujet. On m’a dit que vous étiez présente à la naissance de mon petit fils.
Agatha : Il serait inconvenant de parler au roi ou à la reine d’un sujet pareil.
Augusta : Cela me navre, j’aurais pu être d’une aide précieuse. Sa Majesté la reine intrigue pour diriger le royaume, j’en suis absolument certaine. Vous, que savez-vous ? Qu’il est dommage que vous refusiez de me parler librement. Nous avions un excellent arrangement, n’est-ce pas ? Tous vos besoins n’étaient-ils pas satisfaits ? Ne serait-ce pas terrible pour vous de perdre la magnifique propriété dans laquelle vous résidez ? Chut ! Cessez de pleurer ! Cessez de pleurer ! Cessez, je vous l’interdis.

Elle fait sortir le valet puis prend un petit flacon d’une poche dans le pli de sa robe.

Augusta : Eau de vie de poire, j’en fais venir d’Allemagne. Maintenant buvez. Et cessez de pleurer à l’instant, je vous prie.
Agatha : Je suis navrée, je …
Augusta : Non ! Je ne veux pas savoir quel fardeau vous pèse ni entendre quel problème empoisonne votre vie. D’ailleurs, je n’en ai cure. Lorsque mon cher époux est décédé, j’ai dû m’en remettre au bon vouloir de son père, le roi. Un homme cruel et brutal. Mon époux le détestait, moi, je l’abhorrais. Il était féroce avec Georgie. Il le battait, j’avais des bleus moi aussi. Je n’avais aucun autre choix. Alors, j’ai enduré. Au fil des années j’ai appris, j’ai appris à ne pas me contenter de la futilité des passetemps féminins qu’on m’imposait, au lieu de cela, j’ai assis mon fils sur le trône, j’ai trouvé le moyen de contrôler mon propre destin. Je ne vous aime pas cependant vous avez été une admirable adversaire jusqu’à présent. J’éprouve beaucoup de plaisir à nos joutes. Alors, ceci, je ne peux le tolérer. Vous n’êtes pas autorisée à venir ici pour sangloter, vous ne devez pas renoncer, pansez vos blessures et tachez d’endurer, ne perdez jamais le contrôle de votre destin, Agatha. Maintenant, dites-moi quelles sont les nouvelles du palais de Buckingham ?
Agatha : J’imagine que les nouvelles dépendent de ce qui adviendra prochainement du titre de mon fils, Votre Altesse.

George : Où est Charlotte ?
Reynolds : Elle arrive, Votre Majesté.
Charlotte : Me voilà.
George : Je vous ai attendue
Charlotte : J’étais avec le bébé. Je ne suis pas en retard, nous avons tout notre temps. Vous êtes très beau.

Reynolds remarque avec angoisse que la main de George qui tient son discours, est prise de tremblements. D’un signe de tête discret, il le signale à Brimsley.

Charlotte :  Vous avez votre discours ?
George : Le voici. Je songeais à remanier le paragraphe sur les colonies …
Charlotte : Le Parlement appréciera toutes vos suggestions, vous êtes fin prêt.

En l’embrassant, elle réussit à le calmer. Un petit signe de tête de connivence, Reynolds et Brimsley se sourient.

Charlotte : Partez maintenant. Il va être brillant.
Brimsley : Naturellement, Votre Majesté, c’est le roi.

Durant le trajet, George essaie de gérer sa nervosité. Il quitte le siège et s’assoit sur le sol du carrosse. Quand Reynolds, qui a fait le trajet dans une autre voiture, vient lui ouvrir la portière. Il le découvre incapable de répondre à ses appels.

Charlotte : Qu’est-il arrivé ? Son discours n’a pas été bien accueilli ?
Reynolds : Sa Majesté n’a pas prononcé son discours ; il n’est pas sorti de son carrosse.
Charlotte : Comment cela, il n’est pas sorti du carrosse ?
Reynolds : Sa majesté n’était pas en mesure de sortir.
Charlotte : Mais que s’est-il passé ? Qu’avez-vous fait ? Il me semblait en pleine possession de ses moyens.
Reynolds : Vous vous trompiez. Votre Majesté, pardonnez-moi, mais il n’était pas bien, il n’était pas bien. L’espoir vous aveuglait.
Charlotte : Attendez ici.

Charlotte : George ? George, c’est moi.
George : Charlotte ?
Charlotte : Oui. Reynolds m’a tout expliqué. Je suis là. George, George, où êtes-vous ?
George : Je suis navré.

Elle le découvre allongé sous le lit. Elle se glisse à côté de lui.

Charlotte : George, mon chéri, sortez, faites-le pour moi.
George : Je voudrais bien mais je dois me cacher à cause des cieux. Ils ne me trouveront pas sous le lit. Je me cache.
Charlotte : Vous vous cachez des cieux ?
George : Ici, je les empêche d’agir.
Charlotte : George, tout va bien.
George : Non. Au contraire, tout va mal.
Charlotte : Racontez-moi.
George : Je n’ai pas réussi à sortir du carrosse. Tous les mots se brouillaient sur la page. Je ne suis pas un roi. Je ne suis le roi de personne.
Charlotte : Vous ferez mieux la prochaine fois.
George : Non. Il n’y aura pas de mieux. Il n’y a pas de guérison. Je suis ainsi. Je suis parmi vous quelquefois et quelquefois, je m’absente. Vous pouvez me quitter. Je comprendrai. Je ne vous retiendrai pas.
Charlotte : George ; je ne vous quitterai jamais.
George : Vous devriez.
Charlotte : Il n’en est pas question.
George : Vous avez une moitié de mari, Charlotte. Une moitié de vie. Je ne peux vous offrir l’avenir que vous méritez. Un moi incomplet. Un mariage incomplet. Seulement un demi-mari. Un demi-roi. Une demi-vie.
Charlotte : Si nous n’avons que des moitiés, arrangeons-nous pour en faire la meilleure part. Je vous aime. Cela suffit. Je suis votre reine. Et tant que je le serai, je resterai à vos côtés. Vous êtes roi. Vous régnerez et vos enfants régneront après vous. Ensemble, nous sommes un tout.
George : Il y a beaucoup de poussière sous ce lit.
Charlotte : Il y en a partout.
George : Je m’en veux tant de ne pas vous avoir donné le choix. De vous avoir caché qui j’étais avant de nous marier.
Charlotte : Vous m’avez dit la vérité. Vous avez dit être juste George. C’est ce que vous êtes. Moitié roi, moitié fermier. Mais simplement George. Et c’est tout ce que je vous demande.
George : Je ne sais quoi faire pour réparer l’incident au Parlement. Je crains que cela menace ma Couronne.
Charlotte : Si la Couronne ne peut aller au Parlement, nous amènerons le Parlement à la Couronne. Peut-être est-il temps pour nous d’ouvrir grand les portes du Palais de Buckingham.

Maison Danbury

Coral : Chuut ! Madame est courtisée.

Duc Adolphus : Vous êtes bien silencieuse, aujourd’hui.
Agatha : Ce n’était pas mon intention. Allons, contez-moi vos exploits de la semaine.
Adolphus : J’ai fait quelques progrès sur des accords commerciaux. Les Anglais sont des gens compliqués. Je ne parle pas des dames, naturellement.
Agatha : Naturellement.
Adolphus : Agatha, mes affaires sont terminées. Mon neveu a vu le jour. Je vais … bientôt rentrer dans mon pays.
Agatha : Je n’imaginais pas que vous resteriez. Nous nous reverrons lors de votre prochaine visite.
Adolphus : Non. Je … Envisageriez-vous de rentrer avec moi, à mon bras et d’être ma femme ?
Agatha : Je… Je …
Adolphus : Je sais, c’est un peu tôt. Vous sortez de la période de deuil, je commence seulement à vous courtiser, mais … Je n’utiliserai pas la carte du tendre ni le langage des fleurs car vous n’êtes pas femme à aimer les mièvreries. Mais je sens quelque chose. Une chose spéciale. Une évidence. Et je suis persuadé que nous serions heureux ensemble.
Agatha : Adolphus …
Adolphus : Ne répondez pas tout de suite. Réfléchissez. J’attendrai votre réponse.

Maison Bridgerton

Femme de chambre : Oui, madame ?
Violet : Dites à Humbolt d’ouvrir le grenier. Je cherche une caisse. C’est une de celles de la maison de mon père, et … dites à la cuisinière que j’ai invité Lady Danbury pour le thé, vendredi.

Palais Saint-James

Lord Bute : J’ai une question à vous poser. Étiez-vous au courant ?
Princesse Augusta : Naturellement que je suis au courant. Je suis toujours au courant, vous le savez.
Comte Harcourt : Vous êtes souvent au courant, mais …
Lord Bute : Donc, vous êtes au courant de cela ?
Augusta : Mais de quoi parlons-nous ?
Lord Bute : Ils organisent un bal, pour présenter le nouveau prince.
Augusta : Un bal ? Ah oui, oui ! C’est une charmante idée.
Lord Bute : Je ne crois pas que vous ayez eu connaissance de ce bal.
Augusta : J’en avais connaissance.
Lord Bute : Vous ne nous en avez pas fait mention.
Augusta : Le Palais n’a pas à vous faire mention de chaque nouvelle. On m’avait informée.
Lord Bute : Vous avez perdu le contrôle.
Augusta : Je suis la mère du roi.
Lord Bute : Vous n’êtes pas la reine.
Augusta : J’ai tout sous contrôle.
Comte Harcourt : Il n’a pas pu s’adresser au Parlement. On dit qu’il passe son temps à cultiver la terre.
Lord Bute : Qu’en est-il de l’état de santé de Sa Majesté le roi ?
Augusta : Il se porte bien.
Lord Bute : C’est ce que dit son médecin ?
Augusta : J’ai tout sous contrôle. La Couronne est à l’abri.
Lord Bute : Sa Majesté la reine a invité le monde entier au Palais de Buckingham. Le roi sera exposé et observé. S’il ne remplit pas son rôle …
Augusta : Il le jouera parfaitement son rôle
Lord Bute : Le Parlement veut discuter de mesures. Je les retiens pour l’instant. Ce bal sera sa première apparition en public. Le roi doit se comporter en roi.

Palais de Buckingham

Reynolds et Brimsley supervisent les préparatifs pour le bal.

Reynolds : Les fleurs ne vont pas.
Brimsley : Les fleurs vont très bien.
Reynolds : Ce n’est pas la bonne palette de couleurs.
Brimsley : Avez-vous choisi la palette ? Parce que je suppose que c’est le choix de la reine.
Reynolds : Mais c’est le bal du souverain.
Brimsley : Elle est l’hôtesse.
Reynolds : Il est le roi.
Brimsley : Elle est la reine.
Reynolds : Les sculptures ne sont pas dans la bonne position.
Brimsley : Je préfère m’en aller.
Reynolds : Excusez-moi, excusez-moi. Je peux voir ça de plus près ?

Maison Danbury

Coral : Il est séduisant et charmant.
Agatha : Oui.
Coral : Et vous n’auriez plus à vous inquiéter de votre avenir.
Agatha : Oui.
Coral : Ni de la question du titre.
Agatha : Oui.
Coral : Et je vous rappelle que sa sœur est la reine Charlotte. Imaginez loger au Palais, quand on viendra en visite. J’ai appris un peu l’allemand. Ich diene der Konigin. Ce qui veut dire je suis la servante de la reine. Vous seriez reine. Si vous êtes membre de la famille royale, plus de souci …
Agatha : Cesse de piailler ainsi, Coral ! Merci. Je vais descendre dans un moment.
Coral : Vous allez dire oui à sa demande ?
Agatha : Bonsoir, Coral.

Palais de Buckingham

Charlotte rejoint George qui regarde le tableau peint par Ramsay du couple royal.

Charlotte : Ramsay est un odieux personnage. Mais c’est un fort joli portrait.
George : Un portrait pour lequel je n’ai pas posé. Je suis une insertion.
Charlotte : C’est nous qu’on y voit. Vous et moi.
George : Oui, mais ce n’est pas réel.
Charlotte : George.
George : Regardez-vous. Vous êtes un authentique joyau.
Charlotte : Vous et moi.
George : Vous et moi.
Charlotte : Êtes-vous prêt ?
George : Oui.

Agatha et Adolphus devisent dans un coin du jardin, lorsque les Ledger entrent dans les jardins, où a lieu le bal.

Lady Ledger : Violet ! Une dame ne se dévisse pas le cou comme une girafe.
Violet : Mais je veux voir la reine.
Lady Ledger : La reine n’a pas encore fait son apparition. Elle se comporte comme une gamine des rues. Elle va nous faire honte.
Lord Ledger : Elle est parfaite, elle ne nous vaudra que des éloges.
Lady Ledger : Je vous avais dit qu’elle n’était pas encore prête pour sortir en société.
Lord Ledger : Elle est plus que prête au contraire. N’est-ce pas mon ange ?
Violet : Oui, père. Oh, regardez, voilà Lady Danbury ! Elle est tellement belle. Bonsoir !

Majordome : Leurs Majestés, le roi et la reine.

Lord Bute : S’il ne peut affronter ses sujets, pardonnez-moi, mais il est fini.
Charlotte : George. George. N’ayez pas d’appréhension.
George : Je n’en ai pas. N’ai-je pas l’air paisible ?
Charlotte : Vous m’écrasez la main.
George : Charlotte.
Charlotte : Calmez-vous. Voilà. Maintenant saluez de la main et souriez. Prêt ? Et allons danser.
George : Charlotte.
Charlotte : Fixez vos yeux sur moi. Sur personne d’autre. Il n’y a personne d’autre ici, à part nous.
George : Vous et moi.
Charlotte : Vous et moi.

A la fin de la danse, George embrasse Charlotte. L’assistance applaudit.

George : Nous vous remercions de vous joindre à nous, pour célébrer l’arrivée de notre nouveau prince. Sans grande surprise, étant donné que je suis le troisième du nom, nous avons choisi de l’appeler George IV. A votre futur roi.
Assistance : A notre futur roi. Santé !

Adolphus : La foule vous déplait autant qu’à moi. Un autre point commun ?
Agatha : En effet. Il fallait que je m’éloigne pour respirer. Il y a une vraie cohue dans ces jardins.
Adolphus : Ma sœur est un modèle de réussite. Elle est radieuse. Cela me réjouit pour elle. Ce ne serait pas déplaisant de me réjouir pour moi-même également, vous savez. Et pour nous.
Agatha : A quoi … notre vie ressemblerait-elle, si nous nous mariions et que vous me rameniez chez vous ?
Adolphus : Cela risque de passer pour de la trahison, de dire cela ici, mais ma province est le plus bel endroit du monde. Avec un grand peuple et la meilleure cuisine.
Agatha : Cela a l’air agréable.
Adolphus : Ça l’est. Je règnerai bien entendu, mais vous auriez certains devoirs à accomplir aussi. Nous sommes plus égalitaires, chez nous. La plupart des femmes à la cour sont plus âgées que vous, mais vous les apprécierez lorsque vous aurez appris leur langue. Et votre jeunesse est un avantage, vous pourrez encore avoir des enfants.
Agatha : Avoir des enfants ?
Adolphus : Agatha, j’élèverai les enfants Danbury comme les miens. Je prendrai soin d’eux comme je prendrai soin de vous. Mais il me faut un héritier. Peut être même deux ou trois.
Agatha : Deux ou trois ? Mazette !
Adolphus : Vous pourrez voyager avec moi. Nous pourrons revenir en Angleterre d’ici quelques années, si vous craignez le mal du pays. Mais le pays ne vous manquera pas longtemps. Il y aura nombre de fêtes, de bal, d’œuvres de charité et …
Agatha : Non
Adolphus : A… Agatha ?
Agatha : Je ne peux pas vous épouser. Je suis navrée.
Adolphus : Je vous ai certainement effrayée, avec toutes ces perspectives de changement.
Agatha : Non, non, je… Je ne peux vous épouser, seulement parce que je ne veux épouser personne. Vous … vous êtes un homme vraiment exquis et quelque chose en moi s’est éveillé, c’est vrai, j’ai ressenti un fol espoir. J’ai pensé que si je disais oui ma vie pourrait être différente. Bien meilleure, sans doute. Vous m’auriez sauvée. Enfin, vous m’auriez épargné tellement de tourments. Vous auriez été mon sauveur, vous m’auriez écoutée, vous auriez pris soin de moi. Pourtant, cela ne change en rien ce que je sais être la vérité. Je ne saurais vous épouser, car je ne pourrais épouser quiconque. Je … ne veux plus jamais me marier. Adolphus, j’ai passé ma vie à respirer l’air expiré par un autre, je n’ai rien connu d’autre jusqu’à présent. Alors il est temps que j’apprenne à respirer par moi-même.
Adolphus : Agatha, ne faites pas cela. Non, vous êtes … Vous allez commettre une terrible erreur.
Agatha : C’est vrai, peut être que je commets une terrible erreur, mais au moins c’est la mienne. Et j’espère que vous me pardonnerez.

Augusta : C’est un bal somptueux.
Charlotte : Il est réussi. Nous aimons recevoir. Nous allons … recevoir plus souvent.
Augusta : C’est bien.
Charlotte : Oui.
Augusta : Sachez que je n’ai jamais voulu que son bonheur.
Charlotte : Il est heureux maintenant.
Augusta : Grace à vous. Vous le comblez. Merci. Votre Majesté.

George : Voulez-vous danser ?
Charlotte : Oui.

Reynolds et Brimsley dansent ensemble dans une partie éloignée du jardin. Ils rient.

-- 1814 --

Brimsley danse seul, il se souvient, son visage est souriant. Un valet arrive.

Valet : Excusez-moi Monsieur.
Brimsley : Que faites-vous à fureter par ici ? Comment osez-vous abandonner votre poste ?
Valet : Toutes mes excuses, Monsieur. Sa Majesté a des visiteurs.
Brimsley : Vous avez délivré votre message. Disposez. Je préviens la reine.

Charlotte : Edward ! Victoria ! Êtes-vous venus vous plaindre ou pour voir le nouveau portrait ?
Edward : Non, mère, nous venons … Eh bien …
Victoria : Nous sommes porteurs d’une nouvelle. Votre Majesté.
Charlotte : En êtes-vous certaine ?
Victoria : Oui, Votre Majesté. J’ai attendu assez longtemps pour que ne subsiste aucun doute.
Edward : Vous aurez votre héritier, mère.
Charlotte : Oh !
Edward : Mère.
Charlotte : Bravo, Edward. Bravo à vous.
Edward : Victoria pense que ce sera une petite fille.
Victoria : Cela vous conviendra, j’espère.
Charlotte : Une fille, c’est merveilleux. Et une reine forte, c’est tout ce dont cette nation a besoin. Merci, mon enfant. Merci, Edward.

-- 1761 --

Agatha quitte le bal et regagne son carrosse.

Charlotte : Lady Danbury
Agatha :  Votre Majesté. Je vous remercie infiniment pour …
Charlotte : Vous avez éconduit mon frère. Vous lui avez fait miroiter une union, un espoir de bonheur, avant de lui briser le cœur à mon bal. Dans ma demeure.
Agatha : Votre Majesté, je …
Charlotte : Son humour manque d’esprit. Et oui, sa condescendance est sans limite. Mais c’est quelqu’un d’humain et de bon caractère. Un cœur pur et droit. Quelqu’un dans votre position aurait pu se voir proposer de pires choix, oui ou non ?
Agatha : Sans aucun doute, Votre Majesté. Je vous prie d’accepter mes excuses. Dites-moi ce que je peux faire pour …
Charlotte : Adolphus s’en remettra. En revanche, je m’inquiète de ce que je vais faire de vous. Le fait que vous n’ayez pas cru bon de me confier vos inquiétudes, vos craintes concernant votre héritage, votre titre, le destin de votre famille, de toutes les familles récemment titrées …
Agatha : Je vous demande pardon, Votre Majesté. Je ne voulais pas ajouter le poids de mes fardeaux au poids des vôtres. Les vôtres me semblent si …
Charlotte : Nous sommes une Couronne. Ses poids sont les miens. Les miens sont les siens. Une seule Couronne. Nous gouvernons pour le bien-être de tous nos sujets. Anciens et nouveaux, rivaux et ennemis, titrés ou non. Vous dites que les murs de mon château sont trop hauts. Je dis qu’ils doivent l’être. Aussi hauts que le ciel, si nécessaire, pour vous protéger, vous et tous les sujets qui le méritent. Je vous suggère de transformer vos craintes en confiance et de nous rapporter directement vos préoccupations. Ne pas le faire, suggèrerait que nous sommes totalement inaptes à y répondre. C’est ce que vous croyez, peut-être ? Lady Danbury. Vous pouvez disposer. Je vous ferai quérir bientôt.
Agatha :  Votre Majesté.

George : Oh ! Cédez, Reynolds ! Pour une fois, pour me faire plaisir. Je vous l’ordonne.
Reynolds : Je crains que mon serment aux intérêts de la Couronne ne surpasse votre ordre, Votre Majesté.
George :  C’est impossible. Hors de ma vue. Enfin, quelqu’un qui va boire avec moi.
Charlotte : Hors de question.
George : Vous refusez de boire avec moi ?
Charlotte : Je refuse.
George : Sottises, vous boirez.
Charlotte : Non, je ne boirai pas. Pour un moment. Il y a trop d’enjeux. De nombreux destins reposent sur nous et sur votre lignée.
George : Notre lignée. Charlotte. Vous et moi.
Charlotte : Et les enfants.
George : Et les enfants.

-- 1814 --

Maison Bridgerton

Lady Danbury entre chez Violet.

Violet : Agatha. Chère amie. Je suis ravie de vous voir. J’aimerais que ce soit un jour pour une flânerie mais … ce fichu temps.
Lady Danbury : Le temps ne nous obéit pas, malheureusement.
Violet : Allons, venez. Asseyez-vous. Voyez, ce sont mes chapeaux et coiffures d’anniversaire. Il me semble vous en avoir parlé.
Lady Danbury : Oui, en effet. Votre père vous les confectionnait. Chaque année, à votre anniversaire. Charmant.
Violet : Oui. J’en confectionnais pour Edmund. Il y a aussi ceux que j’ai faits pour mes enfants, au cours des années.
Lady Danbury : Vous les conservez tous en exposition ?
Violet : Je ne l’ai pas toujours fait mais dernièrement, je dois dire que … Enfin, j’avoue me sentir plus sentimentale. Tenez, ce sont les coiffures que mon père m’a faites. Elles sont très joyeuses. Qu’en dites-vous ?
Lady Danbury : Très joyeuses.
Violet : Je voulais en profiter encore un moment, avant de … les emballer et les ranger pour de bon.
Lady Danbury : Vous comptez vous en débarrasser ?
Violet : Oui, les ranger, c’est une grande collection, seulement elles sont remplies de souvenirs, de souvenirs que je ne tiens pas à oublier.
Lady Danbury : Violet
Violet : Oh, bonté divine, le thé ! Venez vous asseoir.
Lady Danbury : Violet. A mon avis, les coiffures, vous devriez les laisser où elles sont. Elles sont ravissantes. Et vous le disiez, si joyeuses.
Violet : Oui.

Kew

Charlotte : Ne me suivez pas, Brimsley. Je suis tout à fait capable de le voir toute seule.

George : Le chariot … la Grande Ourse …
Charlotte : George !
George : Qu’on ne me dérange pas … dans le ciel.
Charlotte : George. George, c’est moi. C’est votre Charlotte. J’ai des nouvelles, George, De merveilleuses nouvelles. George.
George : En traçant la courbe qui suit leur course l’une vers l’autre …
Charlotte : George ?
George : Jusqu’ici, d’ici à là … Jusque-là. Une droite. Jusque-là.

Charlotte se glisse sous le lit.

Charlotte : George tout court ! Fermier George ! Venez, cachez vous des cieux avec moi.
George : Charlotte. Eh bien, bonjour.
Charlotte : Bonjour, George.
George : C’est paisible, ici.
Charlotte : George. Nous avons réussi. Notre fils, Edward, il s’est enfin marié et sa chère femme attend un enfant.
George : Edward, alors. Il va être père ?
Charlotte : Oui. Votre lignée va se perpétuer.
George : Notre lignée.
Charlotte : Notre lignée.
George : Merci.
Charlotte : Merci à vous, George.
George : J’aime vous retrouver ici. Vous n’avez pas escaladé le mur.
Charlotte : Non, George. Je n’ai pas escaladé le mur.

 

Rédigé par Mamynicky

 

1.06 - Les bijoux de la couronne

-- 1761 --

St James Palace

Princesse Augusta : Doctor. It does you honor that you came so quickly.
Docteur Monro : Your Highness, I should inform you … …
Princesse Augusta : I do not have time for pleasantries. I returned to Buckingham House this afternoon, only to be told that Her Majesty is no longer residing there. It seems she has moved to Kew to be with the king. You told me that His Majesty required intensive private treatments.
Monro : I did, Your Highness.
Augusta : Then perhaps you would like to offer me some sort of explanation. Inform me of the next course of treatments ?
Monro : I cannot.
Augusta : You cannot ? Doctor !
Monro : I cannot, as I’m no longer His Majesty’s doctor.
Augusta : Oh, nonsense. Of course you are.
Monro : I have been dismissed.
Augusta : Dismissed ? That is not possible. The king would not do such a thing. What is he up to ?
Monro : It is not the king, Your Highness.
Augusta : She did this ?

-- 1814

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[Lady Whistledown] Dearest gentle reader.
As winter turns to spring, England wakes to welcome nature’s abundance.
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Violet : I am so pleased you decided to ask me to join you on a walk. I do enjoy the winter. But I have been longing for the weather to turn.
Lady Danbury : Today is the first fine day.
Violet : Perfect for a stroll.
Lady Danbury : Yes.
Violet : Agatha, I … am contemplating … starting anew.
Lady Danbury : Why, Violet Bridgerton. Hurrah for you.
Violet : Only contemplating. I try to imagine it. Another man besides Edmund. He is all I have ever known. We were children together. He was … I had a great love. I do not expect another. Yet I suppose my standards are high.
Lady Danbury : You have a right to high standards, Violet. It is a great adventure you embark upon. Enjoy every moment. Now, do I need more ?
Violet : There is a bit of a chill in the air.
Lady Danbury : I shall ring for my pelisse.
Violet : Oh, how lovely. ? Are these from your travels ? Or do your children send these your way ?

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[Lady Whistledown] One can find gardens in bloom in the most interesting of places. Discoveries are everywhere. Mother Nature is sharing her secrets.
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Lady Danbury : There ! I am now warm enough. Shall we walk ?
Violet : Yes. Let us walk.

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[Lady Whistledown] Sadly, the royal house remains infertile ground.It seems as if a certain continued lack of fruitful bounty has left a despondent chill in the palace halls.
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Charlotte : Brimsley, this crown is breaking my neck.
West : It is gloriously regal to behold, Your Majesty.
Prince régent : I am so hot.
Prince Frederick : We are all hot.
Princesse Elisabeth : I cannot breathe in this position. Move ! Switch places with me.
Prince régent : I will not move. This is my spot.
Charlotte : Cease talking. None of it has any significance. Without an heir, this portrait will be meaningless. A faint relic in a dusty storage room. Our lineage will be a page in a history text.
Prince régent : Mother, you are being most unfair.
Charlotte : Am I ? Has anyone created a baby yet ? Is there any fruit to show for all of my efforts on your behalf ? As the eldest … have you been of any assistance to the Crown in this manner ?
Prince régent : I …
Princesse Elisabeth : Uh… I think what Georgie is trying to say, Mother, is that he …
Charlotte : Is that his brothers continue to fail in their duties as you have failed in yours. Paint faster. That we might end this nightmare. Poses.
West : Will His Majesty be joining us soon ?

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[Lady Whistledown] This author has it on good authority that the queen’s growing displeasure was on full display at a recent family portrait sitting.
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Brimsley : You may continue.
West : But … I need … They are gone.
Brimsley : Are you saying Her Majesty is not sitting for her portrait ?
West : Well … No. No.
Brimsley : The family are right there. Happy and graciously providing you with a reputation of excellence. I see them. Do you not ?
West : I do see them.

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[Lady Whistledown] One has to wonder, will Queen Charlotte‘s relentless pursuit of a royal heir be the royal family’s undoing ? Or can a mother’s love conquer all ?
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-- 1761 --

Charlotte : A warm meal and a bath must be a balm. You seem more yourself. You look better. Do you … Do you feel better ?
George : You should not have come.
Charlotte : I was most happy to come.
George : No.
Charlotte : I am so sorry. I should have come sooner. Do not fear. I shall remain by your side …
George : No. Charlotte, Listen to my words. You should not have come. I do not want you here.
Charlotte : George.
George : Go back to Buckingham House, please. Do you hear me ? I said, « Go back to Buckingham House ». That is where you live. That is where you belong. Go. I do not want you.  I want never to see you. Leave. Get out ! I order you !
Charlotte : No, no, George.
George : CHARLOTTE !
Charlotte : You cannot force me away. I will not go.
George : I command it ! Go !.
Charlotte : I will stay ! I command it.
George : Please, Charlotte. Please go.
Charlotte : No.
George : Charlotte, you’re not listening to me.
Charlotte : I am. I have heard that you wish I had not come. That you want me to go. That you do not want to see me.
George : Charlotte, je …
Charlotte : What I have not heard is that you do not love me. I have been suffering and alone and believing I am a failure as a wife and as your queen because you stay from me as though I am a disease. And then today, it suddenly occurred to me that perhaps there is another reason. A better reason. Perhaps you stay away from me because you care for me. Perhaps you stay away because you love me. Do you love me ?
George : I’m trying to prtotect you.
Charlotte : Do you love me ?
George : I … I cannot. We cannot … This conversation is …
Charlotte : Do you love me ?
George : Charlotte. Please, stop !
Charlotte : Is it because you do not believe that I could love you ? I do. I love you, George. I love you so much that I will do as you wish. If you do not love me, say you do not love me, and I will go. I will go back to Buckingham House. And we can live our separate lives, and I will have this baby alone, and I will make do and fill my days and survive. All on my own. I will do that. But first, you have to say that you do not love me. You have to tell me that I am utterly alone in this world.
George : I am a madman. I am a danger. In my mind, there are different worlds creeping in. The heavens and Earth collide. I do not know where I am.
Charlotte : Do you love me ?
George : You do not wish a life with me for yourself. No one wishes that.
Charlotte : George, I will stand with you between the heavens and the Earth. I will tell you where you are. Do you love me ?
George : I love you ! From the mo … From the moment I saw you trying to go over the wall …I have loved you desperately. I cannot breathe when you are not near. I love you Charlotte. My heart calls your name.

George sobbing quietly.

George : I wanted to tell you. I wanted you to know. This … madness has been my secret my entire life. This darkness is … is my burden. You bring the light.
Charlotte : George. It is you and me. We can do this. Together.

George : When will he come, our little king ?
Charlotte : Soon. Very soon.
George : Hello, little king. Hello.

Danbury House

Coral : More solitude ?
Agatha : Yes.
Coral : Your cloak makes a fine blanket if you decide to have solitude on the ground.
Agatha : Coral !
Coral : He was kind ?
Agatha : He was joyful. I felt joy.
Coral : Then I’m glad for you.

Lord Ledger : Lady Danbury
Agatha : Lord Ledger.
Violet : I am Violet.
Agatha : Hello, Violet. What are you doing all the way out here ?
Violet : Getting out of Mother’s hair. But how can we be in her hair when our house has 20 rooms ?
Lord Ledger : Violet ! It is nice to see you, Lady Danbury.
Agatha : It is nice to see you too.
Lord Ledger : I wish we might see one another again, but I understand how busy you are.
Agatha : And how busy you are … with Violet.
Lord Ledger : Yes. She’s growing into a fine young lady. Perhaps one day, she will have an unimpeachable reputation much like yours.
Agatha : Yes. My reputation is … quite respected. What every lady dreams of. I wish you much happiness. On this fine day.
Lord Ledger : I wish you happiness as well. On this day. Um … So …
Agatha : I wanted to thank you for your … kindness … after my husband passed.
Lord Ledger : Lady Danbury, it is your kindness for which I should be showing gratitude.
Agatha : Goodbye, Lord Ledger.
Lord Ledger : Goodbye, Lady Danbury.

Saint James Palace

Princesse Augusta : All is well.
Lord Bute : He has dismissed his doctor.
Augusta : He has a new doctor.
Comte Harcourt : Oh. That is good. What is his name ?
Augusta : I do not remember names. I am female.
Comte Harcourt : Of course. Apologies.
Lord Bute : They are staying at Kew, both of them ?
Augusta : All is well.
Lord Bute : So says the king ?
Augusta : He is the king.
Comte Harcourt : You have laid eyes on him ? Spoken to him ?
Augusta : I am his mother.
Comte Harcourt : I do not speak to my mother.
Lord Bute : Nor I to mine. Dreadful woman..
Augusta : All is well. He is the king.
Lord Bute : What of the future arrival ?
Augusta : The baby ? The baby is well. All is well.
Lord Bute : Then it is settled. I will let Parliament know he is available for an address.
Augusta : Of course.

-- 1814

Buckingham House

Brimsley : The Prince Regent and your daughter are here to see you, Your Majesty.
Charlotte : Ladies, away. Children come. What is the trouble now ? Or is there good news ?
Prince Régent : There is no news. This is, um …
Princesse Elizabeth : We come on behalf of all of us. Your children.
Charlotte : You represent the family, do you ?
Elizabeth : Yes.
Charlotte : Your siblings have entrusted you as their champions. Please do tell me what this is about.
Prince Régent : Mother, we only want to have a discussion about this baby. This …
Elizabeth : No, not a discussion. Your baby race is cruel.
Charlotte : Cruel ?
Elizabeth : You focus on nothing else. Georgie is grieving. His daughter is dead.
Charlotte : I am well aware.
Elizabeth : Yet you have shown him not one moment of real kindness. No regard or compassion. You’ve shown none of us regard or compassion. Do you know how hard we have worked to provide you with your precious heir ? The herbs, the tonics ? Do you know how many babies I have lost before they were ready to be born ?
Charlotte : I did not. You lost babies ?
Elizabeth : We have all lost … We are trying, Mother.
Charlotte : I know this is a difficult task, but I ask a great deal of you because I know each one of you can rise to the occasion.
Prince Régent : You do not know us. Any of us. You do not learn about us. You do not care for what we care for. Our happiness is not your goal.
Charlotte : Nonsense. I want what is best for you. As your mother.
Prince Régent : You have never been a mother.
Charlotte : I have done all I could for you. If you understood the sacrifices, how hard I have worked to make sure you each … I have been an excellent mother.
Prince Régent : No. You have been our queen, but you have never really been our mother.

-- 1761 --

Kew

George : I am off to work in the fields. We are cycling millet. Would you like to join me ?
Charlotte : Never. I shall stay here and grow our king, George. Oh. Uh, you received a letter. Where is it ?
Reynolds : Here. From princess Augusta.
George : My mother is writing me.  Well …

George : Oh, you are beautiful. My wife is beautiful.

Charlotte : Did you want to say something, Reynolds ?
Reynolds : No, Your Majesty.
Charlotte : Speak.
Reynolds : His Majesty has good days and down days.
Charlotte : He did. Now that I am here, his days are good. He is well. Is he better. Is he not ?
Reynolds : He is better now. But perhaps caution would be …
Charlotte : Reynolds, let him be. All he needed was his wife, and a routine, and to get rid of that dreadful doctor. He is well.

Later, in one of their rare moments of privacy, Brimsley and Reynolds meet again.

Brimsley : Will it last ? And will he stay as he is ? Well ?
Reynolds : One can hope.
Brimsley : Reynolds, if it lasts, they would have one another.
Reynolds : Yeah, they will be together, have a marriage, grow old as one. We would serve them together.
Brimsley : A lifetime.
Reynolds : Yeah. A lifetime. It is possible.
Brimsley : But truly possible ?
Reynolds : I do not know. Perhaps. Great love can make miracles.
Brimsley : It can.

Saint James Palace

Agatha : Thank you for seeing me, Your Highness.
Princesse Augusta : Thank you for paying me a visit, Lady Danbury.
Agatha : I am so glad that you met Lord Danbury, the new Lord Danbury.
Augusta : Did I ? I know I met your son. Very handsome. I have been told that you had the honor of a visit by Her Majesty.
Agatha : The queen was kind enough to offer her sympathies upon the loss of my dear husband, the late Lord Danbury.
Augusta : Yes, my condolences. Losing a husband is …inconvenient. The queen must be very fond of you to come out during her confinement.
Agatha : Yes.
Augusta : Yes.
Agatha : As it is a fact that my son will inherit his father’s title ..
Augusta : Is it ?
Agatha : Is it not ?
Augusta : Whether or not the Great Experiment will go on past this generation is something only His Majesty can determine. Such a complicated debate.
Agatha : I see.
Augusta : Of course, I am sure I could expediate your answer if you have information that may be useful.
Agatha : I am not sure what information I could possibly possess that one as brilliant as Your Highness could not obtain yourself.
Augusta : I believe the matter of title inheritance shall be difficult to settle. More tea ?

Danbury House.

Coral : I’m sure you could give Princess Augusta the smallest of details. Pears ! Her Majesty asked for pears while she was here.
Agatha : I will not engage with the princess. I’ve promised the queen friendship.
Coral : If you are friends, perhaps you could ask Her Majesty to intervene. She seems so kind. I’m sure she …
Agatha : Her Majesty has gone away to Kew. I cannot simply turn up at Kew. She’s with child. She’s in a state. I cannot do anything that might cause her upset or worry.
Coral : She has enough of that as it is.
Agatha : What does that mean ?
Coral : Well, there are the rumors to consider.
Agatha : Rumors ?
Coral : Well, I’m hearing that the Palace stands not on firm ground. That the king is ill or injured or … Well, there is something amiss with the king.
Agatha : Coral, that is gossip.
Coral : No. I’m not a person for gossip. If I were, I’d say I’ve heard from several kitchen maids that members of the House of Lords are concerned for the king’s welfare. There is talk that the Palace is in jeopardy.
Agatha : But you are not one to gossip.
Coral : Never.
Agatha : I certainly cannot ask Her Majesty for help if that is true.

Kew

Augusta : This is tedious. You will tell the king that his mother is waiting. Now !

Augusta : I do not understand.
Charlotte : The king is not receiving visitors at this time.
Augusta : I am not a visitor.
Charlotte : You are most welcome to return some other time in the future.
Augusta : I am here now.
Charlotte : George is not available now.
Augusta : Does he know I am here ?
Charlotte : He is occupied.
Augusta : I may be forced to worry that you are holding the king against his will, which would be …
Charlotte : Treason.
Augusta : Yes. It could be considered treason if you do not allow me to see him.
Charlotte : The king does not wish to receive at this time.
Augusta : You dare to speak for him. You are not the king.
Charlotte : No, but I am your queen.
Augusta : Well, you certainly have become comfortable.
Charlotte : You chose me well.
Augusta : You carry just one king in your womb. The other king, George, I carried that king. And while your little king can hide out cozy and warm in the embrace of your belly, my king cannot. How do you not know what I have always understood ? From the moment a king is born, there is no hiding for him. There is no room for illness or weakness. There is only power. I have done all I can to ensure his power, and you are undoing it.
Charlotte : That is not true …
Augusta : He is not even trying, and you are allowing it. You cannot allow him to hide. His Crown will not survive. He has a country. He has people. He must rule. Lord Bute is waiting. The government is growing restless and suspicious. George must face Parliament. This is on you now. He is yours.

George : Charlotte, How goes the day ?
Charlotte : Your mother was here.
George : I do not want to see her.
Charlotte : I know. I sent her away. However, we must away as well. Back to Buckingham House.
George : Charlotte …
Charlotte : You have to address Parliament. The people need their king.

-- 1814

Buckingham House

Charlotte : Ungrateful. The most ungrateful whining children. How dare they speak to me that way. A better life they could not have asked for. I was a most extraordinary mother. I was a most extraordinary mother. Leave us. Your silence does not bode well for you.
Brimsley : Your Majesty, you are the greatest of queens ...
Charlotte : And mothers.
Brimsley : You are the greatest of queens, yet you share one trait in common with all of the people here in the palace. You serve one person. The king. That is not a flaw. It is a gift. Everyone serves the king. We all care for His Majesty, above all.
Charlotte : Not true. Brimsley, you care for me.
Brimsley : Yes. And I will continue to do so until my last days.
Charlotte : Brimsley, have you any family ? Did you never marry ?
Brimsley : Uh, no, Your Majesty. Who could I ever find who would be free to spend a lifetime with me ? I am here. Everyone here cares for the king.
Charlotte : Brimsley
Brimsley : Your Majesty ?
Charlotte : Send in my dressers.
Brimsley : Yes, Your Majesty.

-- 1761 --

Buckingham House

Agatha : It’s lovely to see you progressing. I do hope Your Majesty has found the experience to be without too much discomfort thus far.
Charlotte : It has been … Life at Kew, it has not been without discomfort.
Agatha : And the king, he must be full of excitement surrounding the coming of his heir.
Charlotte : It is good to be home. I have missed your company. Tell me, what have I missed while I was away ?
Agatha : As for the ton, I have no gossip of consequence to share. I have been occupied tending to the estate in the wake of the death of my husband.
Charlotte : Of course. You are mourning a great loss. And the children ? Is there anything I can do ?
Agatha : This. Spending time with a friend helps. This is all I need.
Charlotte : Wonderful. Now, I have asked the royal physician. Ans he says getting a baby out of me shall be quick and painless. You have babies. Tell me, does it hurt ?
Agatha : Having children is the worst pain imaginable.
Charlotte : I knew it. Wait, really ?
Agatha : No. It only hurts a little. And you shall hardly remember it when it’s over.
Charlotte : Good.

-- 1814

Lady Danbury : This may be my favorite place in all of London. Oh ! Look how tall those have grown.
Violet : Agatha ? You told me that your garden did not bloom until after Lord Danbury died. What did you mean ?
Lady Danbury : That is a change of topic.
Violet : No, it is the return to topic. As I told you, I am contemplating.
Lady Danbury : Do you want to marry again ?
Violet : Oh, well, I had not thought that far. It would be quite a change. I do like my life as it is now. And the children. Yet I … I do not know. Was there ever anyone else for you ? After Lord Danbury ? Did you ever want to marry again ? Or did you ever want to … take a lover ?
Lady Danbury : I wanted to feel alive.
Violet : So, there was someone after Lord Danbury.
Lady Danbury : I have lived a life. Yes.
Violet : We are going to need a … a quiet place to talk.
Lady Danbury : Violet. I have loved and been loved. And that is all I shall say.
Violet : That is all ?
Lady Danbury :
I am discreet.

Violet : Agatha, you have just told me … you were in love with a man after your husband. We are friends. Are we not ?
Lady Danbury : Did I ever tell you about the queen’s brother ?
Violet : You and … Queen Charlotte’s brother ? That’s a surprise.
Lady Danbury : Because … I am discreet.

-- 1761 --

Buckingham House

Duc Adolphus : Lady Danbury, it is lovely to see you.
Agatha : And you.
Adolphus : Uh, with the birth, it seems I may be in England longer then I expected. I … I wonder if I might call upon you.
Agatha : On me ?
Adolphus : Yes. You are out of mourning, or am I mistaken ?
Agatha : I’m out of mourning. Yes.
Adolphus : Then, may I call ?
Agatha : I would like that … very much.

Danbury House.

Agatha : Coral, I have solved my problem.
Coral : You asked Her Majesty ? She will secure the title ?
Agatha : No, I spoke to the queen’s brother.
Coral : Prince Adolphus ?
Agatha : He would like to court me. I said yes. I shall marry him.
Coral : He is German.
Agatha : He is a nice man. He runs his own land and not because of an experiment, ans his title is his own.
Coral : But I thought … Lord Ledger ?
Agatha : What of Lord Ledger ?

Buckingham House

George : I can feel you watching me.
Charlotte : I like watching you.
George : You make it more difficult for me to write.
Charlotte : You are doing a fine job. I am sure.
George : This is a speech to Parliament. I can’t do a fine job. I must be brilliant.
Charlotte : These are certainly the words of a brilliant man. And so are these.
George : Charlotte.
Charlotte : Perhaps you need a bit of distraction.
George : Distraction ?
Charlotte : Yes. I believe I have the distraction to help.
George : I do not need distraction. What I need is to deliver a perfect speech before all of Parliament. Or do you wish me to no longer be king ? Perhaps I should surrender and offer them my head. Put an end to the monarchy. Let them call me Mad King George and laugh. Is that what you wish ?
Charlotte : Stop.
George : I am… My deepest apologies. I need this … This is important. It might be best if we left the distractions for another time.
Carlotte : George. Stop.
George : Charlotte !
Charlotte : Oh, The baby. It is coming.
George : Now ?
Charlotte : I believe so.
George : Reynolds !
Charlotte : Oh !
George : OK.

George : Get out of my path.
Valet : Yes, Your Majesty.
George : Where is he ? Why has he not arrived ? She cannot do this without a doctor. She needs opium !
Reynolds : I was searching for you to tell you the royal physician arrived. He is in … Your Majesty.

Courtisan : God save the King.
Courtisans : Your Majesty
Lord Bute : Your Majesty.
George : Archbishop. Prime Minister. Hello. Thank you for coming.
Lord Bute : Your Majesty, Surely you are not entering the … There is womanly work afoot.
Archbishop : We wait out here.
George : Right. Yes.

Agatha : Your Majesty. She’s asking for you.
George : I …
Lord Bute : He cannot be in there.
Agatha : Your Majesty ?

George : Do you like being Archbishop of Canterbury ? Would you like to remain Archbishop of Canterbury ?
Archbishop : Your Majesty …
George : Do you believe you can remain Archbishop by defying the head of the Church of England ? Move.

Charlotte : You are here. Stay.
George : I am here. Whatever comes. Whatever you need.
Charlotte : Ooh, the baby … He is
George : Doctor, what is happening ? What is to be done ?
Médecin : Your Majesty, The baby is breached, coming feetfirst. We have to await the natural evolution.
George : How long ? Okay. You have been here before ?
Agatha : Four times, Your Majesty.
George : What are your thoughts ? ?
Agatha : She’s losing blood.
Médecin : That is natural. All normal.
Brimsley : Too much, it seems. If I may..
Médecin : It’s all part of … Nothing to do …
George : Doctor, were we to leave all decisions to nature, surely you … Charlotte ! You are quite strong, and you shall be fine. Remember that. I had a horse, my favorite as a boy, and he was breached in his mare. The stable hands, they … I’ve seen it too, with sheep, with calves. They are ways to aid in this situation. Are there not ?
Médecin : There are methods, yes. However, with a royal patient …
George : Prepare them. Now. I believe we shall need you moved. Just there to the edge. One arm here. Another here. One. Two. And …

Later, George holds his child.

Duc Adolphus : He is magnificent. How is Her Majesty ?
George : Taking a well-deserved rest.
Augusta : Is he healthy ? Are there any signs …
George : Of what, Mother ?
Augusta : I am only asking.
George : He is our next king. Could he be anything but perfection ?
Augusta : He is … perfection, George.

Duke Adolphus and Agatha are walking. Further on, they come across Lord Ledger who is having fun with Violet. They freeze and look at each other.

Duc Adolphus : He is a very strong baby. Intelligent.
Agatha : You are a proud uncle. And Her Majesty must be full of joy.
Adolphus : Not that I’ve seen much of her. She and the king are quite taken with one another. She hardly spares me a glance. Though I suppose with the baby, she … She is rather overwhelmed. The demands of correspondence from allies and well-wishers from Parliament must be daunting. Agatha, are you all right ?
Agatha : Yes. Apologies. I’m feeling a bit not myself. Perhaps I think I’ve had too much sun.
Adolphus : Oh, you should go home immediately and lie down. Sit here. I shall get the carriage.
Agatha : Thank you.

Saint James Palace

Augusta : It is a surprise to see you again so soon. You have news ?
Agatha : News ?
Augusta : Of Buckingham House.
Agatha : I do not have news. Has there been a decision ?
Augusta : A decision about what ?
Agatha : About the title. Is my son to be Lord Danbury ?
Augusta : As I told you before ? that is a decision only His Majesty can make. I would think you would have news on that issue yourself. I am told you were there at the birth… of my grandchild.
Agatha : I cannot … I could not speak to the king or queen on such matters.
Augusta : Such a shame. I could be so helpful. Her Majesty is attempting to run the Crown. I am sure of it. What do you know ? How unfortunate that you will not speak freely to me. We had a very fine arrangement, did we not ? Were not all of your needs met ? Would it not be a shame for you to lose the very fine estate in which you now reside ? Mm. Hush. Stop it. No. Do not do that. Pear brandy. I have it shipped in from Germany. Now, drink. And cease from crying this instant, please.
Agatha : I am sorry. I …
Augusta : No. I do not want to know your burdens or hear what problems plague your life. Nor do I care. When my dear husband died, I had to throw myself on the mercy of his father, the king. A cruel, evil man. My husband loathed him. I loathed him. He was vicious with Georgie. The bruises. I had bruises as well. There were no other options. So I endured. And over the years, I learnt. I need not be content to surrender to the uselessness of female pursuits. Instead, I secured my son as King. I found a way to control my own fate. I do not like you … However, you have been … an admirable adversary thus far. Our battles bring me satisfaction. So this … will not do. You are not allowed to come here and sob. You may not quit. Cover your bruises and endure. Do not lose control of your fate, Agatha. Now … tell me. How goes life at Buckingham House ?
Agatha : I believe that news depends on what is to become of my son’s title, Your Highness.

Buckingham House.

George : Where is Charlotte ?
Reynolds : She’s on her way, Your Majesty..
Charlotte : Here I am..
George : I’ve been waiting.
Charlotte : I was with the baby. I’m not late. There is plenty of time. You look very handsome. Do you have your speech ?
George : In hand. Though I’m rethinking the middle section on the colonies.
Charlotte : Parliament will appreciate all of your thoughts.

Charlotte : Off you go. He is going to be brilliant.
Brimsley : Of course, Your Majesty. He is the king.

Later.

Charlotte : What was it ? Did his speech not go well ?
Reynolds : His Majesty did not deliver a speech. He never got out of the carriage.
Charlotte : What do you mean he never got out ?
Reynolds : His Majesty could not get out of the carriage.
Charlotte : Well, what happened ? What did you do ? He seemed quite fine when he left here.
Reynolds : He was not fine. Your Majesty, forgive me. Only, he was not fine. He was not. That was merely hope.
Charlotte : Wait here.

Charlotte : George ? George, it’s me.
George : Charlotte ?
Charlotte : Yes. Reynolds told me what happened. Where are you ?
George : I am here. I am sorry.

She discovers him lying under the bed. She slides in next to him.

Charlotte : George, dearest. Can you come out for me ?
George : I want you. But I cannot. The Heavens. They cannot find me under here. I am hiding.
Charlotte : You are hiding from the heavens ?
George : They are thwarted under here..
Charlotte : George, all is well.
George : No. All is very, very wrong.
Charlotte : Tell me.
George : I could not get out of the carriage. I could not even read the words on the page. I am not a king. I’m no one’s king.
Charlotte : You will do better next time.
George : No. There is no better. There is no cure. This is who I am. I will be here sometimes. And sometimes I will be … You can leave me. I would understand, and I would let you go.
Charlotte : George ; I will not leave you.
George : You should..
Charlotte : I will not.
George : You have half a husband, Charlotte. Half a life. I cannot give you the future that you deserve. Not a full me. Not a full marriage. Only half. Half a man. Half a king. Half a life.
Charlotte : If what we have is half, then we shall make it the very best half. I love you. It is enough. I am your queen. And as long as I am so, I shall never leave your side. You are king. You will be king. Your children will rule. Together, we are whole.
George : It is quite dust filled under here.  
Charlotte : It really is.
George : I am so sorry that I did not give you a choice. That I did not tell you the truth of who I was before we wed.
Charlotte : You did tell me the truth. You said you were just George. That is who you are. Half king, half farmer, but always just George. That is all you need to be.
George : I do not know how to repair what happened at Parliament. I fear it will overtake my crown.
Charlotte : If the Crown cannot go to Parliament, we shall bring Parliament to the Crown. Perhaps it is time we opened up the doors to Buckingham House.

Danbury House.

Coral : Shoo. She’s being courted.

Duc Adolphus : You are quiet today.
Agatha : I do not mean to be. Come, tell me of your xeek’s adventures.
Adolphus : Um, I made some headway with trade agreements. The British are an interesting lot. I do not speak of the ladies, of course.
Agatha : Of course.
Adolphus : Agatha, my business is complete. My nephew is born. I am … to return home soon.
Agatha : I did not think you would stay. We shall see one another on your next visit.
Adolphus : No. I … Um … Would you consider returning home with me as … my wife ?
Agatha : I …
Adolphus : I know. I know. It is quite soon. You are barely out of mourning. We have only just begun to court, but … I will not say words with hearts and flowers because I know you are not a hearts-and-flowers woman. But there is something here. Between us. I feel it. And I believe we could be happy together.
Agatha : Adolphus …
Adolphus : Do not answer me now. Think on it. I shall await your response.

-- 1814

Bridgerton House.

Maid : Yes, my lady ?
Violet : Ask Humboldt to open the attic. There’s a … a crate. I will need one of the ones from my father’s house.

-- 1761 --

Saint-James Palace

Lord Bute : I would like to know. Were you aware ?
Princesse Augusta : Of course I was aware. I am always aware. Am I not ?
Comte Harcourt : You are often aware, but …
Lord Bute : So, you are aware of this ?
Augusta : What do we talk about ?
Lord Bute : They are throwing a ball to introduce the new prince.
Augusta : A ball ? Ah, yes, that. It is a lovely idea.
Lord Bute : I do not believe you had any knowledge of a ball.
Augusta : I had knowledge.
Lord Bute : You did not mention it to us.
Augusta : The Palace need not mention all news to you. I was made aware.
Lord Bute : You have lost control.
Augusta : I am the mother of the king.
Lord Bute : You are not the queen.
Augusta : I have control.
Comte Harcourt : He could not address Parliament. They say he is farming his days away.
Lord Bute : How goes His Majesty’s medical state ?
Augusta : He is in fine form.
Lord Bute : So says his dctor ?
Augusta : I have control. The Crown is safe.
Lord Bute : Her Majesty has invited the world to Buckingham House. The king will be on display. If he cannot perform …
Augusta : He will perform.
Lord Bute : Parliament wants to discuss measures. I am holding them off. This ball is his first social appearance. The king must be… the king.

Buckingham House

Reynolds : The flowers are wrong.
Brimsley : They’re not wrong..
Reynolds : They’re not the correct color palette.
Brimsley : Did you choose ? I believe this is the queen’s choice.
Reynolds : It is His Majesty’s ball.
Brimsley : She is the hostess.
Reynolds : He is the king.
Brimsley : She is the queen.
Reynolds : The sculptures are in the wrong position.
Brimsley : I’m walking away.
Reynolds : Excuse me. Excuse me. May I see those ?

Danbury House.

Coral : He is quite a handsome man.
Agatha : Yes.
Coral : And you would not have to worry about your future..
Agatha : Yes.
Coral : Or the title issue..
Agatha : Ues.
Coral : And it does signify that his sister is Queen Charlotte. Imagine staying at the palace when we come to visit. I’ve been practicing my German. « Ich diene der Konigin ». That means, « I serve the queen ». You would be a queen. Never another moment’s worry when you are royalty …
Agatha : Stop talking, Coral ! Thank you. I’ll be down in a moment.
Coral : You are going to say yes to his proposal ?
Agatha : Good night, Coral.

Buckingham House.

Charlotte : Ramsay is … odious. But it is a very nice portrait.
George : A portrait for which I did not even sit. I am an insertion.
Charlotte : It is still us. You and me.
George : Yes, but not real.
Charlotte : George.
George : Look at you. You are a rare jewel.
Charlotte : You and me.
George : You and me.
Charlotte : Are you ready ?
George : Yes.

In the gardens, where the ball takes place.

Lady Ledger : Violet ! A lady does not stretch her neck like a giraffe.
Violet : I want to see the queen.
Lady Ledger : The queen has not yet made an appearance. She behaves like a street urchin. She will humiliate us.
Lord Ledger : She is perfect. She’ll bring us nothing but accolades.
Lady Ledger : I told you she’s not yet ready to be out in society.
Lord Ledger : She’s more than ready. Is that not right, brains ?
Violet : Yes, Father. Oh, look ! There’s Lady Danbury. She looks marvelous. Hello !

Reynolds : Their Majesties, the king and queen.

Lord Bute : If he cannot even face his people, he is finished.

Charlotte : George. George. Do not feel any nerves.
George : I’m fine. Do I not seem quite fine ?
Charlotte : You are hurting my hand.
George : Charlotte.
Charlotte : Softer. There. Now. Let us smile and wave. Ready ? And let us dance.
George : Charlotte.
Charlotte : Keep your eyes on me. Do not look at them. There is no one here but us.
George : You and me.
Charlotte : You and me.

George : We thank you all for joining us to celebrate the arrival of our new prince. Unsurprisingly, given I am the Thrid, we have chosen to name him George the Fourth. To your future king.
Guests : To our future king. Cheers !

Adolphus : You dislike crowds as much as I do. Another way we are a match.
Agatha : True. I needed a moment to breathe. It is such a crush out there.
Adolphus : My sister is … a shining success. I am happy for her. It would be nice to be happy for myself as well. And for us.
Agatha : What would our life look like if we married, ans I went back home with you ?
Adolphus : It is probably treason to say this here. But my province … is the greatest place in the world. The best people. The best food.
Agatha : That sounds nice.
Adolphus : It is. I would rule, of course, but you would have certain duties as well. We are more egalitarian there. Most of the wives at court are older than you, but you will like them once you learn the language. And it is good that you are young. It means you can have more children.
Agatha : More children.
Adolphus : Agatha, I will raise the Danbury children as my own. I will care for them as I do you, but I must have an heir. Perhaps two or three.
Agatha : Two or three. Yes.
Adolphus : You can travel with me. We can even come back here to England every few years if you’re worried about missing home. But you will not miss home for long. There will be festivals and balls and charities and …
Agatha : No.
Adolphus : A… Agatha ?
Agatha : I cannot marry you. I am sorry.
Adolphus : I … I have made you nervous with so much talk of change.
Agatha : No. I cannot marry you, but only because I cannot marry anyone. You are a wonderful man, and something in me had been awakened. So I felt hopeful. I believe if I said yes, this could be different. Better. Likely it would be. You would’ve saved me from a thousand different problems. You would’ve rescued me. You would’ve listened to me and cared for me. Yet it does not change what I know to be true. I cannot marry you. I cannot marry anyone. I never want to be married again. Adolphus, I spent my life breathing someone else’s air. I do not know any other way. Now it is time that I learn to breathe all on my own.
Adolphus : Agatha, do not do this. Look, you are … This … This is a terrible mistake you are making.
Agatha : Perhaps … I am making a terrible mistake. But it is mine to make. I do hope you will forgive me.

Augusta : It is a lovely ball.
Charlotte : It is. We enjoy hosting. We shall … do it more often.
Augusta : Good.
Charlotte : Yes
Augusta : I have only ever wanted him to be happy.
Charlotte : He is happy.
Augusta : You make him happy. Thank You. Your Majesty.

George : Shall we dance ?
Charlotte : Yes.

-- 1814

Buckingham House

Valet : Excuse me, sir.
Brimsley : What are you doing rustling about out here ? How dare you step away from your duties ?
Valet : Apologies, sir. Her Majesty has visitors.
Brimsley : You have delivered your message. You may go. I will be along.

Charlotte : Edward ! Victoria ! Have you come to complain, or have you come to see the new portrait ?
Edward : No, Mother. We …
Victoria : Well. We come bearing news. Your Majesty.
Charlotte : Are you quite sure ?
Victoria : Yes, Your Majesty. I waited for quite some time, so there would be no doubt.
Edward : You will have your heir, Mother.
Charlotte : Oh !
Edward : Uh, Mother..
Charlotte : Well done. Both of you.
Edward : Victoria thinks it will be a girl.
Victoria : I hope that will be all right with you.
Charlotte : A girl is wonderful. And a strong queen is just what this country needs. Thank you. Thank you Edward.

-- 1761 --

Buckingham House.

Agatha leaves the ball and returns to her carriage.

Charlotte : Lady Danbury
Agatha : Uh, Your Majesty. Thank you so very much for the …
Charlotte : You refuse my brother. Give him hope of union, of happiness, then break his heart at my ball. In my home.
Agatha : Your Majesty, I …
Charlotte : His humor may lack wit. And yes, his condescendence knows no bounds. He is, however, a person of fine character and pure heart. And someone in your position could find much worse options, could they not ?
Agatha : They could indeed, Your Majesty. Please, accept my apology. Tell me what I might do in order …
Charlotte : Adolphus will survive. What concerns me is what I am to do with you. The fact that you did not come to me with your concerns. Your fears regarding your inheritance. Your title. The fate of your family. Of all the families recently titled.
Agatha : I apologize, Your Majesty. I only didn’t want to place my burdens on top of your own. Yours which seem so …
Charlotte : We are one Crown. His weight is mine, and mine is his. One Crown. We rule for the welfare of all our subjects. New and old. Rival and foe. Titled or not. You tell me my castle walls are too high. I tell you they must be. High as the sky, if necessary, to protect you. To protect all our worthy subjects. I suggest you shift your fear into faith and come to us with your concerns directly. To do otherwise would suggest we are incapable of addressing them. Unless that is what you believe. Lady Danbury. You may go. I shall send for you soon.
Agatha : Your Majesty.

George : Oh ! indulge. For once ; For me. I’m ordering you.
Charlotte : I’m afraid my sworn commitment to the welfare of the Crown outweighs your order, Your Majesty
George : Impossible. Off with you. Finally, someone who will drink with me.
Charlotte : I will not..
George : You refuse me as well.
Charlotte : I do. I must not. For a while. The stakes are too high. The fates of too many rest on us securing your line.
George : Our line. Charlotte. You and me.
Charlotte : And them.
George : And them.

-- 1814

Bridgerton House

Violet : Agatha. Come in. It’s lovely to see you. I wish it were a day for a stroll, but, oh, the weather.
Lady Danbury : The weather does not obey our wishes.
Violet : Come. Sit over there. Oh, those. Those are my birthday hats. I believe I may have told you about them.
Lady Danbury : Yes, you did. Your father made them for you. Every year on your birthday. Correct ?
Violet : Yes. And I used to make them for Edmund. And there are the ones I used to make for the children over the years.
Lady Danbury : You keep them all on display.
Violet : I did not always, but lately, I … I suppose I am feeling sentimental. Look, these are the ones my father made. They are cheerful. Are they not ?
Lady Danbury : They are.
Violet : I thought I’d enjoy them for a time before I pack them back up, let them go.
Lady Danbury : You’re packing them away ?
Violet : Well. Yes. It is a rather large collection. However, they are filled with memories. Ones that I do not want to let go of.
Lady Danbury : Violet
Violet : Oh, Goodness, the tea. We should sit..
Lady Danbury : Violet. I believe you should leave the hats where they are. They are lovely. As you say … cheerful.
Violet : Yes.

Kew

Charlotte : Do not hover, Brimsley. I’m quite capable of seeing him on my own.

George (murmuring) : The chariot… the Big Dipper…
Charlotte : George !
George : Doo not bother me in … in … in the sky..
Charlotte : George. George, It is me. It is your Charlotte. I have some news, George. Wonderful news. George ?
George : To there … To there… Or there. Could it be there ?

Charlotte slips under the bed.

Charlotte : Just George. Farmer George. Come. Hide from the heavens with me.

George joins her under the bed.

George : Charlotte. Why, hello.
Charlotte : Hello, George.
George : It is quiet here.
Charlotte : George. We have succeeded. Our son, Edward, he has married, and his wife is with child.
George : Edward is going to be a father ?
Charlotte : Yes. Your line will live on.
George : Our line ?
Charlotte : Our line.
George : Thanks you.
Charlotte : Thanks you, George.
George : Fancy meeting you here. You did not go over the wall.
Charlotte : No, George. I did not go over the wall.

 

Rédigé par Mamynicky

 

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vampire141  (28.03.2024 à 17:01)

Brimsley m'a fait de la peine a la fin quand il danse seul et puis la question de la reine pas de famille pas de mariage 

Pour le roi on en sait pas plus sur cette maladie

Danburry et Violet encoreplus proche qu'avant 

Cette est pas mal pas autant que Bridgerton, ma plus belle decouverte c'est Brimsley cette loyautée et cette fidelitée envers cette reine qui peut se montrer dure et ingrate parfois, merci de l'avoir developper 

labelette  (02.06.2023 à 22:18)

Moi je me suis un peu ennuyée devant cet épisode. La deuxième partie était meilleure et plus intéressante que la première, avec le bal, le thé entre Violet et lady Danbury, le non à la demande en mariage.

La série m'a permis d'approfondir ma connaissance de certains personnages mais j'ai préféré les 2 premières saisons des Bridgerton.

catgir2  (08.05.2023 à 22:52)

Une très jolie fin avec le parallèle entre le jeune roi et sa jeune épouse et leur couple plus tard..

Et puis cette déclaration d'amour à travers les ans et l'arrivée tant espérée de ce premier bébé.

Le roi ne semble plus malade mais pour combien de temps ?

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

albi2302 
mamynicky 
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