Kate a perdu connaissance et s’est blessée à la tête. Sous la pluie, Anthony la ramène chez Lady Danbury et en attendant le médecin, il donne des ordres pour qu’on la réchauffe. Bénédict averti par son valet, fait irruption dans l’antichambre de Kate autour de qui le personnel s’affaire. Anthony regarde Edwina et Lady Mary qui pleurent et se sent responsable. Sans écouter son frère qui le rappelle, il quitte la maison de Lady Danbury.
Après le scandale qu’elle a déclenché sur Eloïse, Lady Whistledown n’a plus publié de chronique et la Société se pose des questions.
Portia a interdit à Pénélope d’aller voir Eloïse. L’argent a afflué dans le coffre des Featherigton, Jack doit encore voir Colin pour finaliser la transaction. Portia avertit Madame Varley qu’ils souhaitent organiser un bal. Prudence et Philippa sautent de joie. Portia indique à Madame Varley qu’elle veut de l’éclat, des paillettes et de l’or partout. Madame Varley se charge des invitations en demandant si elle invite les Bridgerton et les Sharma. Portia répond de les inviter tous, d’autant qu’ils ne viendront pas, Kate étant toujours dans le coma.
Violet commande des fleurs à porter à Kate, comme elle le fait régulièrement. Bénédict parle du bal des Featherington, les Bridgerton ne savent pas encore s’ils iront même si Violet pense qu’une invitation est une bonne chose. Anthony fait irruption dans le salon en reprochant à la cantonade qu’il n’a pas été informé du départ de trois employés. Puis il reproche à Colin d’avoir retiré une grosse somme sans l’avoir noté. Devant sa mauvaise humeur évidente, chacun se retire avec une bonne excuse, laissant Violet seule avec Anthony. Violet lui demande comment va Kate, Anthony ne sait pas, il n’est pas allé la voir, il est très occupé. Il a élevé la voix, Violet s’approche de lui et doucement lui dit qu’elle s’inquiète pour lui. Il répond qu’il n’en a pas le temps, avec un regard tendre elle lui conseille de prendre le temps d’en trouver. A son tour, elle sort du salon. Il reste seul, les sourcils froncés, la tête baissée, il est malheureux.
Kate est dans son lit, Lady Mary, Lady Danbury et Edwina s’occupent en silence autour d’elle.
Un valet porte un paquet à Eloïse. Théo lui a envoyé un livre avec un mot caché à l’intérieur. Elle se précipite à l’imprimerie pour lui reprocher de lui avoir caché que les feuillets de Lady Whistledown sortaient de l’imprimerie. Théo révèle qu’il ne pouvait pas en parler tant qu’elle le surveillait. Pourquoi aurait-il mis fin à leur relation alors qu’il avait envie du contraire ? Il ne voulait pas qu’elle écrive des méchancetés sur elle. Eloïse réplique que c’est un peu tard, Théo lui présente ses excuses, il lui devait la vérité maintenant que Lady Whistledown ne fait plus appel à leurs services. Eloïse lui demande de l’aider à la débusquer. Théo raconte que les manuscrits arrivaient tôt le matin, sans enveloppe. Il lui montre les rubans de soie qui les liaient.
Lady Danbury a été invitée par la reine pour le thé, cette dernière avoue s’ennuyer sans Lady Whistledown et se renseigne sur les raisons du mariage avorté. Lady Danbury répond qu’elle les ignore et s’être plutôt assurée que Kate Sharma se remette de sa mauvaise chute. La reine voudrait trouver un nouveau couple à marier avant la fin de la saison. Lady Danbury lui conseille plutôt de chercher un nouveau centre d’intérêt.
Will Mondrich regarde d’un mauvais œil Jack parler affaires avec Colin. Alice rappelle son mari à la réalité, il ne devrait s’occuper que de son commerce. Il n’écoute pas et s’approche de leur table pour se mêler à leur conversation. Il déconseille à Colin d’envisager ce placement sérieusement. Il ajoute que Jack semble partager avec son cousin Lord Featherington l’habitude de traiter d’affaires malhonnêtes avec lesquelles il a malheureusement été impliqué un jour. Jack se lève en colère, Mondrich démontre qu’ils vont donner un bal fastueux, Colin se lève à son tour pour lui demander de ne pas médire sur une famille qui a été injustement accusée puis il propose à Jack de trouver un autre lieu pour discuter de leurs affaires.
Jack entre dans la chambre à coucher de Portia sans frapper, au grand déplaisir de Portia qui se radoucit lorsque Jack lui apprend que Colin a mordu à l’hameçon. Il constate qu’ils ont épuisé le potentiel de la haute société qui ne va pas tarder à leur demander un retour sur leur investissement. Tout s’écroulera, leur seule porte de sortie sera de quitter Londres pour les Amériques. Ce serait une hérésie pour Portia qui rit. Jack lui demande d’imaginer l’exaltation de vivre dans une nouvelle ville et le nombre d’opportunités de richesses dont ils pourraient s’emparer ensemble, sans les restrictions imposées par cette Société. Il n’y a pas de royauté en Amérique, Portia serait leur reine. Il se penche sur elle et s’approche comme pour l’embrasser, elle ne refuse pas le baiser, il a sa réponse. Il se détourne en lui demandant d’y penser. Il sort en fermant la porte.
Edwina supplie Kate de se réveiller puis prend un livre et s’assoit à son chevet. Dans un souffle, Kate dit son nom. Heureuse, Edwina appelle sa mère et Lady Danbury qui accourent et manifestent leur joie. Kate se souvient de sa chute et demande si Anthony est venu la voir. Lady Danbury répond que c’est lui qui l’a secourue et l’a ramenée chez elle il y a plusieurs jours mais n’est pas revenu depuis. Kate est déçue mais elle a besoin de se reposer.
Anthony étudie des papiers, Violet vient lui apprendre que Kate s’est réveillée. Il fond en larmes de soulagement. En voyant son fils vulnérable, Violet est désolée de l’avoir laissé tout seul porter le poids de la mort de son père. Elle aimerait tant pouvoir revenir en arrière pour tout changer, ce remords la suit et ne la quittera jamais. Elle veut lui faire entendre que la rencontre d’une personne que l’on aime tient du miracle. Anthony comprend mais il sent qu’il n’aura pas la force d’aller voir Kate. Violet ajoute que perdre leur père a été l’épreuve la plus difficile de sa vie, l’amour véritable vaut la peine d’être vécu. Elle conseille à son fils de ne pas laisser s’échapper cette personne, il ne doit pas la perdre.
Eloïse entre avec précipitation chez la modiste qu’elle avait soupçonnée d’être Lady Whistledown, mais elle a réalisé que les livreurs qui travaillent toute la journée étaient les mieux placés pour porter les écrits de Whistledown sans attirer les soupçons. Geneviève, inquiète, dément ses accusations. Portia entre, suivie de ses trois filles. Pénélope s’approche d’Eloïse, qui l’entraine à l’extérieur pour qu’on ne les voit pas ensemble et lui apprendre que Théo a admis que Whistledown utilisait son imprimerie. Pénélope ne veut plus en entendre parler, des rumeurs courent sur Eloïse et un roturier, que Whistledown pourrait diffuser. Pénélope souhaite que ce scandale soit bientôt oublié pour que tout redevienne comme avant entre elles.
Tessa pose pour Bénédict qui termine son tableau. Lord Rupert Norton entre pour installer son chevalet et travailler. Il admire le tableau de Bénédict et le félicite, étonné, il pensait comme beaucoup qu’il ferait la fête à l’académie où il est entré grâce au don généreux de son frère. Tessa lui demande de se taire, il comprend que Bénédict n’était pas au courant.
Anthony, un bouquet de tulipes à la main, se présente chez Lady Danbury pour rendre visite à Kate. Après qu’elle l’a remercié de s’être occupé d’elle, Anthony veut s’excuser pour ce qu’il s’est passé, alors qu’elle mérite bien plus que les libertés qu’il a prises. Sortant l’écrin de sa poche, il lui présente la bague de Violet en lui demandant sa main. Elle refuse estimant qu’il ne lui doit rien, elle souhaite rentrer en Inde, Lady Danbury s’étant proposée de parrainer Edwina et sa mère une autre saison. Bouleversé, Anthony constate qu’elle choisit encore de fuir, elle lui demande de s’en aller.
Eloïse est retournée voir Théo à l’imprimerie. Ils essaient de comprendre qui est Lady Whistledown. Ils explorent toutes les pistes. Théo fait tomber une pile des chroniques qu’Eloïse a rapportées. Ils se baissent ensemble pour les ramasser. Leurs mains se touchent, ils perçoivent tous les deux leurs sentiments pour l’autre, leurs yeux ne se quittent pas. Théo se penche pour l’embrasser, Eloïse a un mouvement de recul. Il lui demande pardon, mais Eloïse revient à la raison, elle se rend compte qu’ils ne devraient pas se rencontrer seuls, dans l’imprimerie. Il lui rappelle que c’était son idée et veut savoir pourquoi elle abandonne. Elle lui explique que les langues s’agitent déjà à leur sujet, ce que peuvent penser les gens lui importe peu mais il compte pour elle et ne souhaite pas lui apporter des ennuis. Théo pense qu’elle s’est servie de lui pour une brève incursion dans son monde. Il lui conseille de reprendre sa vie et se dit désolé de ne pas avoir pu l’aider pour trouver Whistledown. Il lui tourne le dos et sort de l’imprimerie sans se retourner malgré l’appel d’Eloïse.
Pénélope cache les derniers billets qu’elle a gagnés sous les lames du plancher de sa chambre.
Kate quitte son lit pour rejoindre Edwina. Elle sait que regagner la confiance de sa sœur sera difficile mais elle est prête à essayer peu importe le temps que cela prendra. Edwina a plusieurs questions sur la relation de Kate avec Anthony. Kate répond qu’il y avait peut-être quelque chose entre eux mais ne l’a réalisé que trop tard. Elle ne lui a rien dit parce qu’elle se mentait à elle-même, elle refoulait ses sentiments, mais ils étaient trop forts. Edwina lui propose de se rendre au bal des Featherington ensemble.
Dans la soirée, Eloïse pensive est assise sur l’une des balançoires du jardin. Bénédict s’assoit sur la seconde, sa sœur lui semble mélancolique comme si elle avait le cœur brisé. A son air, elle pense que les cours de peinture ne se passent pas très bien. Bénédict se sent comme un imposteur, il a appris qu’Anthony a monnayé son admission à l’Académie. Eloïse aussi à ce sentiment d’imposture, lorsqu’elle parade aux bals en chapeau à plumes, prétendant être quelqu’un qu’elle n’est pas. Elle ne voudrait pas aller au bal chez les Featherington, mais elle sait que Pénélope y sera. Bénédict lui propose d’être son cavalier, il est libre. Ils seraient deux imposteurs ensemble. Eloïse refuse.
Dans son bureau, Anthony est pensif et regarde le portrait de son père, accroché au mur. Anthony est surpris que Gregory soit encore debout, quand il entre dans le bureau. Gregory s’est fait disputer par son professeur de latin et n’arrive pas à dormir. Anthony explique qu’il l’effraie en demandant trop au professeur, à Grégory et à tout le monde dans la maison. En regardant le portrait de leur père, Grégory demande à Anthony s’il a le même caractère ou si Anthony lui ressemble plus. Plantés tous deux devant le portrait, Anthony répond que leur père avait son sérieux mais il était farceur comme Grégory. Il avait mis un jour de la glue dans les chaussures de Bénédict. Puis, serrant Gregory contre lui, il lui parle de ce père que son frère n’a pas connu. Violet passe dans le corridor et voit ses deux fils serrés l’un contre l’autre devant le portrait. Elle sourit et se retire sans bruit.
En robe de bal, Lady Mary entre dans la chambre de Kate en train de rassembler ses affaires. Il lui reste tant à faire, elle n’est pas sure de vouloir aller au bal. Mary espère qu’elle ne rentre pas en Inde pour fuir les difficultés, Edwina et elle lui pardonnent tout ce qui s’est passé. Mary culpabilise de l’avoir laissée seule pour guider Edwina après la mort de leur père. Kate pense qu’elle lui doit toutes ses réussites, tant elle l’a accueillie comme sa propre fille. Mary pense qu’elle ne lui doit rien, elle ne l’a jamais vue autrement que comme sa fille, l’amour n’est jamais du et elle est attristée que Kate ne veuille pas accepter de mériter tout l’amour du monde. En pleurant, Kate avoue à Mary qu’Anthony lui a demandé de l’épouser par devoir, il ne l’aime pas. Elle ne pouvait pas accepter. Mary la prend dans les bras.
Devant la maison des Featherington, les carrosses défilent. A l’intérieur, dans les salons, l’orchestre entraine les danseurs dans des quadrilles. Portia est aux anges, entourée de ses trois filles. Elle snobe Lady Cowper lorsque la reine fait son entrée.
Dans un autre salon, Eloïse et Violet, entourées des trois garçons, constatent que les invités s’écartent sur leur passage. Eloïse voudrait partir, elle déçoit sa famille. Violet la retient, elle serait déçue seulement de la voir attacher de l’importance à ce que pensent les autres, ce qui ne lui ressemblerait pas. Violet lui demande de ne plus lui cacher de choses à l’avenir. Bénédict vient inviter Eloïse à danser et Anthony offre son bras à sa mère pour arpenter les salons d’un air détaché. Plus loin Pénélope, à son habitude, tend l’oreille aux ragots colportés par les valets. Eloïse, un peu gênée, l’aborde. Elle lui explique qu’elle a suivi son conseil, c’était une erreur de fréquenter Théo et la remercie de veiller sur elle comme une véritable amie. Son enquête sur Whistledown est terminée aussi, elles vont pouvoir parler d’autre chose. Rassurée, Pénélope lui raconte que Lord Fife a passé vingt minutes enfermé dans un placard avec Miss Goring qui justement est en train de garnir son décolleté de papier de soie. Tout en la félicitant d’être une fine observatrice, Eloïse regarde son amie d’un air insistant et pensif.
Un peu plus tard, Pénélope regarde, contrariée, Colin danser avec Cressida Cowper. Subrepticement il détache son collier, offert par Jack, et propose de faire réparer le fermoir qui semble abimé. Pensant qu’il s’agit d’un prétexte pour venir la voir chez elle, Cressida accepte. A la fin de la danse, Colin prend Pénélope par la main et l’entraine dans un petit salon désert. Il ferme la porte et lui explique qu’il s’est renseigné sur son cousin et à son grand regret c’est un escroc. Jack et Portia font irruption dans le salon, Colin pose le collier de Cressida sur une table et avec un bibelot le casse prouvant qu’il est en verroterie. Il accuse Jack d’abuser ces dames Featherington sans père ni mari pour les protéger. Il ne souhaite pas rendre cette affaire publique mais il somme Jack de restituer tous les fonds qu’il a collectés et de quitter la ville immédiatement. Avec un salut sec, il quitte le salon. Portia affirme à Pénélope qu’elle va régler cette affaire et lui demande de ne pas s’inquiéter pour Colin. Pénélope sort à son tour du salon en claquant la porte.
Restés seuls, Jack envisage de continuer la soirée et prendre le premier bateau pour les Amériques le lendemain. Ce qui lui permettra de ne pas finaliser son mariage avec Prudence, car il entrevoit d’autres perspectives. Il s’approche de Portia et l’embrasse. Puis il lui propose de rejoindre les invités.
Dans la salle de bal, Colin entraine Pénélope sur la piste. Il est résolu à vérifier que Jack rendra l’argent et les laisse tranquilles. Pénélope le trouve remarquable et le remercie de veiller sur elles. Colin ajoute qu’il veillera toujours sur Pénélope, elle compte pour lui. Pénélope répond qu’il compte également pour elle. Les invités regardent les sœurs Sharma avec insistance. Edwina incite Kate à parler avec Anthony et d’écouter son cœur au lieu d’agir à l’opposé de qu’il lui dicte. Justement Anthony s’approche d’elles, Edwina s’éloigne. Anthony salue Kate et s’apprête à partir, il leur faut conserver une distance raisonnable. Kate répond qu’il est possible que les spectateurs aient pour elle une certaine pitié, après tout elle est au bal quelques jours seulement après une terrible blessure à la tête. Il a fallu que quelqu’un la soutienne et s’assure qu’elle va bien. Anthony est surpris de la découvrir agréable puis elle lui demande de l’inviter à danser. Tous les regards sont fixés sur eux, Kate lui demande s’il veut arrêter de danser, il répond que les autres importent peu, elle ne doit pas le quitter des yeux. Ils sont seuls sur la piste, Lady Danbury, Mary, Violet et la reine Charlotte ont le sourire. Lady Cowper, non loin de la reine crie au scandale et Miss Eaton demande si c’est la raison de l’annulation du mariage de sa sœur. Charlotte, s’adresse à elle en répondant qu’il n’a pas eu lieu parce qu’il n’était plus du gout de leur reine. Edwina en profite pour dire qu’ils forment un couple magnifique. La reine approuve et reprend d’une voix forte que le couple est magnifique. Les courtisans s’empressent de lui donner raison. Charlotte informe Edwina que son neveu est prince et qu'il est disponible. A la fin de la danse, ils ne peuvent détacher leurs yeux. Portia appelle tous ses hôtes à l’extérieur pour une surprise. Kate reprend le contrôle la première, lâche la main d’Anthony et sort.
Pénélope regagne sa chambre, Eloïse est déjà là, elle a fouillé la pièce et trouvé l’argent caché sous le plancher. Elle réclame des explications pour cette grosse somme. Mais Eloïse a compris, elle énumère toutes les circonstances qui auraient dû l’amener plus tôt à cette conclusion. Pénélope essaie de se défendre, Eloïse lui reproche d’avoir mis un terme à son amitié avec Théo à cause d’elle, elle ne sait plus qui elle est, elle ne ressent que de la pitié en l’imaginant isolée dans cette pièce pour écrire sa feuille à scandales. Finalement elle sait qui elle est, une fille insipide qui fait tapisserie. Pénélope rétorque qu’Eloïse n’a jamais rien fait d’autre que parler de beaux projets à accomplir, toutefois elle est la seule à avoir réalisé quelque chose d’important et elle pense que c’est intolérable pour Eloïse. En sortant, Eloïse assure qu’elle ne veut plus la voir ni lui parler de sa vie.
Restés seuls dans la maison, Jack constate qu’ils ont donné une très belle fête d’adieu. Portia lui apprend qu’elle a demandé aux domestiques d’emballer l’essentiel de ses affaires, il prendra le prochain bateau et disparaitre de leurs vies. Les gens ne croiront pas qu’un homme aussi sur de lui ait pu avoir besoin d’une femme pour l’aider à réaliser son plan, d’une femme qui a investi ses dernières économies dans cette escroquerie. Elle conservera l’essentiel des sommes collectées pour l’entretien de sa maison, de plus Madame Varley a imité la signature de Jack sur un document attestant que ses filles récupèreront l’intégralité des biens. La bonne société sera outrée en apprenant qu’il a fui avec la somme qu’il leur a soutirée en abusant de sa naïveté. Jack la trouve diabolique. Elle répond qu’elle est une mère et sa situation n’est pas pire que lorsqu’il est arrivé sans un sou. Ils se défient du regard. Irrité, Jack se retire.
Dans le jardin, Pénélope cherche Eloïse. Un groupe d’hommes attire son attention, Lord Fife demande à Colin s’il courtise Pénélope, Colin s’écrie que cette idée est loin de lui, ils ne doivent pas y songer même dans leurs fantasmes les plus extravagants. Elle se sauve, en pleurs.
Bénédicte croise Anthony et en profite pour l’informer qu’il a décidé de quitter l’Académie. Si son frère a décidé de l’aider par une donation, c’est qu’il ne devait pas croire en lui. Anthony le détrompe, s’il veut peindre il faut qu’il peigne et il a tellement d’autres talents ! Grâce à lui, Anthony a enfin réussi à ouvrir les yeux pour lui permettre d’identifier les besoins des autres.
Plus tard, après avoir cherché Kate, Anthony l’aperçoit dans un coin désert du jardin. Il s’approche d’elle et il ose lui faire une très belle déclaration d’amour. A son tour, elle avoue l’aimer aussi. Anthony veut une vie qui leur convienne à tous deux. Il n’est pas parfait, mais il fait amende honorable, car il ne peut imaginer sa vie sans elle et il veut l’épouser. Elle le prévient qu’il n’y aura pas un jour où il ne l’énervera pas. Il l’accepte, ils sont d’accord. Ils s’embrassent sous le feu d’artifice qui clôture le bal de Portia Featherington.
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… Certains disent que le silence est parfois plus éloquent que les mots. Personne ne sait cela mieux que moi…
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Pénélope pleure devant la fenêtre de sa chambre d’où elle regarde le feu d’artifice.
Colin vient présenter ses excuses à Will Mondrich pour son attitude, il devait gagner la confiance de Jack. Mondrich avait raison à son sujet. Colin n’est pas venu seul, plusieurs lords l’ont suivi sur sa conviction que ce club était tenu par un homme honorable qui sert de bons alcools.
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… C'est dans le silence qu’on peut trouver la vérité. Pour cela, la seule chose à faire c’est tendre l’oreille.
Je sais qu'il y a toujours des moments où le silence est nécessaire.
Et bien sûr, d’autres moments où ce n’est pas le cas.
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Eloïse aussi pleure devant le feu d’artifice qu’elle regarde de sa chambre où elle a éparpillé sa collection des chroniques de Lady Whistledown.
Pénélope s’assoit devant son secrétaire et avec détermination, reprend sa plume.
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Cher lecteur, vous pensiez que l’on m’avait réduite au silence, hé bien, vous aviez tort. Et s'il y a bien une chose que vous devez savoir à présent, c'est que votre chroniqueuse ne peut pas se taire bien longtemps.
Sincèrement vôtre, lady Whistledown.
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Six mois plus tard, toute la famille est réunie à Aubrey Hall et attend le jeune couple de retour de leur voyage de noces. Le petit Augie commence à marcher et c’est Lady Danbury qui aperçoit les jeunes mariés. La partie de crocket peut commencer.