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La Reine Charlotte : Un chapitre Bridgerton
#103 : Les jours pairs

Queen Charlotte A Bridgerton Story 103

Charlotte et George exécutent à contrecœur leur devoir conjugal. Lady Danbury souhaite organiser un bal. Brimsley remarque quelque chose d'étrange le jour du couronnement.

Popularité


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Titre VO
Even Days

Titre VF
Les jours pairs

Première diffusion
04.05.2023

Première diffusion en France
04.05.2023

Photos promo

Le roi George (Corey Mylchreest) arrive au couronnement.

Le roi George (Corey Mylchreest) arrive au couronnement.

La reine Charlotte (India Amarteifio) sur son trône le jour du couronnement.

La reine Charlotte (India Amarteifio) sur son trône le jour du couronnement.

La reine Charlotte (India Amarteifio) sur le point d'être couronnée.

La reine Charlotte (India Amarteifio) sur le point d'être couronnée.

Le roi George (Corey Mylchreest) va recevoir sa couronne.

Le roi George (Corey Mylchreest) va recevoir sa couronne.

Le roi George (Corey Mylchreest) et la Reine Charlotte (India Amarteifio) sur le balcon royal saluent la foule.

Le roi George (Corey Mylchreest) et la Reine Charlotte (India Amarteifio) sur le balcon royal saluent la foule.

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) et le roi George (Corey Mylchreest) dansent au bal des Danbury.

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) et le roi George (Corey Mylchreest) dansent au bal des Danbury.

Décès de Lord Danbury

Décès de Lord Danbury

Plus de détails

Ecrit par : Shonda Rhimes
Réalisé par : Tom Verica


Musiques : Kris Bowers
Costumes : Lyn-Elizabeth Paolo
Coiffure et maquillage : Nic Collins
Chorégraphe : Sean "Jack" Murphy
India Amarteifio … Reine Charlotte jeune
Golda Rosheuvel … Reine Charlotte
Adjoa Andoh … Lady Danbury
Arsema Thomas … Lady Danbury jeune
Michelle Fairley … Princesse Augusta
Ruth Gemmell … Lady Violet Bridgerton
Connie Jenkins-Greig … Violet Ledger
Corey Mylchreest … George III jeune
Sam Clemmett … Brimsley jeune
Hugh Sachs … Brimsley
Freddie Dennis … Reynolds
Katie Brayben … Vivian Ledger
Keir Charles … Lord Ledger
Julie Andrews … Voix de Lady Whistledown
Cyril Nri … Lord Danbury
Peyvand Sadeghian … Coral
Neil Edmond … Comte Harcourt
Guy Henry … Docteur Monro
Richard Cunningham … Lord Bute
Eliza Capel … Princesse Sophia
Kathryn Wilder … Miss Fernburst
Helen Coathup … Princesse Augusta

 

 

 

1.03 – Les jours pairs

-- 1761 --

Saint James House

Le Palais est en effervescence, les préparatifs pour le couronnement du roi George III et de la reine Charlotte vont bon train. Brimsley retrouve Reynolds aux cuisines. Il ne comprend pas ce qu’il fait là, Reynolds lui répond qu’il est en mission. Brimsley veut savoir où est le roi, c’est le jour du couronnement, même fâchés, George et Charlotte doivent apparaître unis. Reynolds assure que le roi rejoindra Charlotte bientôt, il se trouve en haut, dans la bibliothèque. Brimsley le soupçonne de s’autoriser un autre amant ce qui fait rire Reynolds, il n’y a pas d’autre amant, il est venu simplement au sous-sol. Il l’adjoint d’aller retrouver sa reine. Brimsley se détourne pour quitter les cuisines, la porte derrière Reynolds s’ouvre pour laisser passer un laquais, Brimsley aperçoit le roi à l’intérieur, se faisant examiner par un médecin. Brimsley demande pourquoi un médecin inconnu et pourquoi dans un cellier. Reynolds répond en appuyant sur chaque mot, qu’il n’a rien vu dans le cellier. Brimsley se retire pour aller servir sa reine.

Ledger House

Dans la maison des Ledger, Violet se fait coiffer pour sa promenade à cheval matinale. Elle assaille sa gouvernante de questions. Le couronnement est un grand jour, mais sa mère, Lady Ledger a prétendu que la Cour a du faire le tour du monde pour trouver quelqu’un qui accepterait d’épouser le roi. Et pendant le thé la veille, Lady Ledger et les dames invitées ont convenu que leur amour signifiait qu’ils vivaient maintenant dans une société contre nature. Sa gouvernante lui conseille de ne répéter ce que dit sa mère à quiconque en dehors de la famille. Plus tard, Violet assiste à une conversation entre ses parents. Bien que ne remettant pas en question le choix du palais, car elle servira sa reine de son mieux, Lady Ledger ne peut accepter que le reste de ses congénères soient intégrés dans la haute société. Même fortunés, leurs fortunes ne font pas d’eux leurs égaux, mais le White accepte les hommes comme des gentlemen maintenant. Lord Ledger lit le journal sans répondre à son épouse. Violet demande à son père s’il est vrai que le roi leur a donné des titres et des terres. Toutes les familles de la haute société ont également reçu leurs titres et leurs terres du roi, Lord Danbury a fréquenté Hilton avec le père du roi, presque tous ont étudié à Oxford avec Lord Ledger. Ce dernier définit un gentleman comme un homme bien éduqué et de bonne famille. Ils sont donc exactement comme eux et même mieux, sachant que certains sont issus de famille royale et possèdent plus de biens qu’eux-mêmes. Lord Ledger donne raison à sa fille, mais Lady Ledger pense qu’elle raisonne beaucoup, pense trop et se demande ce que lui enseigne sa gouvernante. Violet signale qu’elle apprend principalement le latin mais elle aimerait ajouter les mathématiques avancées. Irritée, Lady Ledger se lève et quitte le salon. Lord Ledger sourit à sa fille en lui faisant un clin d’œil. Ils se souhaitent un bon couronnement mutuellement.

-- 1814

Buckingham House

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Très chers lecteurs,
Si les enfants sont l’espoir chéri de chaque mariage, pour un membre de la famille royale en mal d’héritiers, les enfants sont plus qu’un espoir, ils sont une nécessité.
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Charlotte supervise les décorations de Noel au Palais, elle souhaite plus de couleurs. Brimsley veille à la satisfaire.

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La plupart des filles de notre chère reine Charlotte et du roi George attendent depuis longtemps sur l’étagère, en prenant la poussière. Tant de célibataires et si peu de temps. Nul doute qu’en cette saison de prodigalités, sa majesté doit sentir cruellement l’aiguillon de la frustration.
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-- 1761 --

Saint James House

Agatha Danbury est à nouveau conviée au Palais par la princesse Augusta, au grand dam de son époux qui s’indigne de ne pas être lui-même invité. A la perspective de rester chez eux avec lui, elle promet de parler à la princesse douairière du bal que Lord Danbury a l’intention de donner dans leur nouveau domaine.

En buvant le thé, Augusta attend des nouvelles de Buckingham par Agatha. Cette dernière assure qu’après les premiers jours difficiles du mariage, le couple royal est heureux et ne peut qu’être consolidé par le couronnement. Elles ont même abordé le sujet de l'héritier, ce qui met Augusta en joie.

Le couronnement se déroule avec faste et dans la liesse. Le couple royal affiche une union heureuse et s’embrasse même sur le balcon en saluant la foule. Pourtant, une fois seuls et dans le palais où ils sont entrés en se tenant par la main, à l’abri des regards, ils se lâchent les mains et se dirigent chacun vers leurs chambres.

Au moment de se séparer, Reynolds émet une discrète toux. George s’arrête et demande ce qu’il y a, c’est Charlotte qui lui rappelle qu’ils sont dans un jour pair. Ils sont d’accord pour ne pas être obligés de respecter tous les jours pairs. Ils repartent vers leurs chambres, mais une nouvelle toux de Reynolds les arrête. George est d’avis que plus vite elle tombera enceinte, plus vite ils pourront cesser cette besogne. Charlotte repart vers la chambre du roi en confirmant que leur devoir sera accompli et elle n’aura plus à voir son visage. George la suit en se félicitant de ne plus avoir à entendre le son de sa voix.

Plus tard, en se promenant avec Agatha dans le parc, Charlotte ne peut s’empêcher de lui avouer qu’elle déteste George, trop poli et menteur. Sur les conseils d’Agatha, elle est fermement résolue à tomber enceinte, le couple s’y emploie. Agatha ne sait que trop que l’acte conjugal est désagréable et la plaint de tout cœur.

Pourtant, malgré un profond désaccord, leur attirance physique est indéniable et leur contrat pour leurs obligations conjugales les jours pairs est respecté. Il arrive même que Reynolds et Brimsley soient obligés de mettre précipitamment le personnel de service de la salle à manger à la porte pour respecter l’intimité de leurs ébats. Ou Charlotte rejoint le roi dans son cabinet de toilette, alors qu'il est en train de prendre son bain. Reynolds disparait rapidement lorsque Charlotte entre dans la baignoire.

La lune de miel est terminée, Brimsley l’informe qu’elle peut désormais assister à des expositions, à l’opéra et des pièces de théâtre. Elle souhaite s’occuper de mères miséreuses à l’hôpital et elle l’informe que dorénavant, elle cueillera ses oranges elle-même. Brimsley a prévu une rencontre avec ses dames d’honneur pour le lendemain. En ce qui concernent leurs obligations officielles, Charlotte est étonnée d’apprendre que le roi ne s’autorise aucun événement mondain au palais et qu’il ne se rend jamais dans le monde. Elle ne comprend pas pourquoi, il est beau, s’exprime parfaitement. Brimsley laisse échapper que cela a peut-être à voir avec le médecin, ce qu’il regrette aussitôt, Elle l’oblige à parler. Plus tard, au cours de la nuit qu’il passe avec Reynolds, il avoue qu’il a mis Charlotte au courant. Il veut en apprendre plus sur la santé du roi, mais Reynolds qui se rhabille, affirme que le roi est en parfaite santé et qu’il n’y a rien à savoir en sortant et claquant la porte.

Du côté du couple royal, Charlotte demande au roi pourquoi il a consulté un médecin dans le cellier, George répond que c’était normal, le jour du couronnement, il devait être examiné et le cellier est l’endroit habituel. Charlotte doit se contenter de cette explication, et en passant sa robe de chambre, elle se résigne à n’être que le ventre qui devra porter l’héritier avant de sortir en claquant à son tour la porte.

Agatha prend le thé avec la princesse douairière, impatiente d’apprendre qu’un bébé royal est attendu. Agatha avoue n’avoir encore remarqué aucun signe de grossesse. Augusta lui recommande de ne pas relâcher son attention, un bébé ferait le bonheur du peuple et scellerait la Grande Expérimentation. Agatha en profite pour l’informer que Lord Danbury et elle-même souhaiteraient organiser le premier bal de la saison, ce qui aiderait au triomphe de l’expérience. Augusta ne peut accepter que le premier bal de la saison se déroule dans leur maison. Agatha lui rappelle qu’il serait regrettable qu’elle apprenne que la reine est tombée enceinte longtemps après l’événement. Augusta promet d’arranger ça avec Lord Bute. Satisfaite, Agatha sort, Augusta reste seule, soucieuse de la tournure prise par leur relation.

Agatha n’a pu échapper à Lord Danbury dès son retour chez elle. Pendant qu’elle se rajuste, il se montre attristé de n’avoir pas reçu de réponse pour le bal de la part de la princesse douairière. Touchée par sa contrariété, elle a un geste de tendresse envers lui et assure qu’il est aussi méritant que tous ces gens. Dans son bain, elle décide d’envoyer les invitations pour le premier bal de la saison, avant que la princesse n’envoie les siennes.

-- 1814

Londres 

Lady Violet et Lady Danbury se rencontrent dans une chapelle. Violet explique que c’est l’anniversaire de son mari et qu’il adorait fêter ces jours-là. Avec tendresse, elle se souvient que son père lui créait des chapeaux d’anniversaire en papier chaque année lorsqu’elle était jeune. Edmund n’en avait jamais eu et elle lui en fabriquait, qu’il portait toute la journée en riant parce qu’il était ridicule. Émue, Lady Danbury dit à Violet qui s’en offusque, qu’elle a beaucoup de chance. Avant de partir, les larmes aux yeux, Agatha ajoute qu’elle n’aime pas cette date mais elle a beaucoup de chance.

-- 1761 --

Ledger house

Un chapeau d’anniversaire sur la tête, Violet se tient à sa place favorite dans le salon, près de son père qui lit. Un cri de sa mère la fait sursauter. Lady Ledger entre dans le salon d’un pas rapide en montrant l’invitation des Danbury pour le premier bal de la saison. Violet demande la permission d’y aller, elle a entendu dire qu’ils ont une très belle maison avec d’immenses jardins. Scandalisée, sa mère répond qu’ils n’iront dans cette demeure sous aucun prétexte, elle «la» supporte déjà assez à la Cour. Elle sort du salon, lord Ledger fait un signe de complicité à sa fille.

Buckingham House

Charlotte a invité le tout jeune Mozart à la Cour, pour interpréter ses compositions devant elle et ses dames de compagnie. La voix du roi dans les jardins attire Charlotte à la fenêtre. Lady Ledger en profite pour remercier Lady Danbury de sa charmante invitation qu’elle doit décliner, entrainant les autres dames de compagnie à décliner l’invitation à leur tour. Agatha, déçue, s’efforce de conserver un sourire en faisant mine de se concentrer sur la musique.

Plus tard, Charlotte attend le roi dans sa chambre. Étonné il remarque que ce n’est pas un jour pair. Elle trouve étrange qu’il refuse de recevoir mais aussi d’être reçu. De plus, les divertissements sont interdits. Il objecte qu’il a des tâches à accomplir. Il est un homme de science et l’agriculture en fait partie. Il aime le travail de fermier. Il est un roi fermier.

Saint James House

Mécontent, Lord Bute reproche à la princesse douairière d’avoir autorisé Lady Danbury à envoyer ses invitations. Calmement, Augusta affirme avoir la situation bien en main. Lord Bute en doute, la haute société n’ira pas. Toutes les épouses de Londres se querellent avec leurs maris. Celle de Lord Ledger dirige la cabale, le Parlement est en plein tumulte. Il est entouré de lords gémissants, aucun ne veut rentrer chez lui. Le Parlement risque d’être paralysé. Le Comte Harcourt propose de demander à Lady Danbury de retirer son invitation, ce que refuse Augusta, Lady Danbury n’apprécierait guère. Lord Bute remarque qu’il semblerait que cette Lady ait pris l’avantage. Augusta affirme que non, mais il serait fort inconvenant qu’elle soit obligée de choisir son camp. Pour la réussite de leur grand projet, le Palais doit se montrer constant dans sa volonté d’unifier la société. Lord Bute fait observer que si Lady Danbury donne un bal et que leur clan refuse de s’y rendre, le Palais y perdra toute autorité morale.et la Grande Expérimentation sera vouée à l’échec. En se retirant, Lord Bute signifie à la princesse qu’elle devra s’employer à convaincre Lady Danbury d’annuler son bal.

Buckingham House

Derrière une fenêtre du château, Charlotte surveille les allers et venues du roi pour constater qu’il s’adonne bien aux travaux de jardinage. Agatha demande à voir la reine pendant qu’elle est seule. Elle lui apprend qu’elle donne un bal et qu’elle sait qu’elle ne pourra y assister étant donné que le roi n’accepte pas les soirées mondaines. Cependant elle souhaiterait que Charlotte encourage ses dames d’honneur à y participer. Puisqu’elles ont reçu une invitation, Charlotte ne voit pas où est le problème, elle est concentrée sur l’activité du roi et n’écoute pas Agatha à qui la princesse douairière a demandé d’annuler le bal. Agatha ose se mettre devant sa reine, Charlotte ne comprend pas, elle n’est pas concernée. Agatha lui rappelle qu’elle est la reine et la première de son origine, ce qui a ouvert des portes, leur titre est tout récent. Si elle n’était pas la reine, sa vie serait très différente dans ce palais. Agatha veut lui ouvrir les yeux sur les enjeux et ce que la reine est censée faire pour eux, tout nouveaux ici. Agatha lui conseille de tout faire pour tomber enceinte et d’endurer. Elle est leur reine, elle doit se concentrer sur son pays, son peuple, son camp. Elle tient son destin entre ses mains, les murs de son palais sont trop hauts. Agatha fait une révérence et sort en passant devant Brimsley imperturbable. Charlotte la suit des yeux, pensive.

Plus tard, en se promenant dans l’orangerie, Charlotte demande où sont les employés. Brimsley répond qu’ils ont été renvoyés, puisqu’elle cueille ses oranges elle-même. Le soir, Charlotte est songeuse en se préparant pour rejoindre le roi. Puis, suivie de Brimsley, Charlotte se fait ouvrir la porte de la chambre du roi par Reynolds.

Brimsley et Reynolds ne se sont plus parlé depuis leur dispute le soir du couronnement. Ils montent la garde devant la chambre du roi. Timidement, Brimsley se rapproche de Reynolds, sa main près de celle de son amant, en signe de premier pas. Reynolds croise les mains devant lui. Touché par la détresse de Brimsley, il décroise ses mains et d’un doigt touche la main de Brimsley qui esquisse un sourire. Ils reprennent leur position devant la porte du roi.

Le devoir conjugal est accompli avec toujours autant de passion par le couple royal, Charlotte s’apprête à regagner sa chambre mais se ravise. Elle s’allonge auprès du roi et lui prend le visage entre ses mains. Elle lui dit qu’elle comprend qu’il vit pour le bonheur et le malheur d’une grande nation. Elle imagine que c’est épuisant et solitaire et n’est plus étonnée de le voir passer son temps dans le jardin. Le fermier George devient un homme ordinaire dans le jardin. George n’a jamais été autre chose qu’une fonction. En l’embrassant, elle lui demande d’être une personne avec elle. Charlotte décide qu’il n’y ait plus de jours pairs et impairs, George est d’accord, ils n’auront que des jours. Elle sait qu’il déteste les choses mondaines, mais reprenant les mots d’Agatha, elle lui dit que les murs du palais sont trop hauts, il y a une chose qu’ils doivent faire. Elle se serre contre lui.

Agatha supervise les derniers préparatifs du premier bal de la saison, les valets, les fleuristes, les musiciens, tous s’affairent. Coral lui recommande d’aller s’habiller, tout est magnifique. Après un dernier regard circulaire, elle s’exécute. Quelques temps plus tard, elle redescend parée et coiffée. Elle doit rassurer Lord Danbury, fébrile, sur sa tenue qui est parfaite. Les premiers invités sont Lord et Lady Ledger. Cette dernière se dit ravie d’être là et Lord Ledger avoue à Agatha qu’elle a reçu une missive du roi, elle ne pouvait donc manquer un bal où le roi prévoit de se rendre. Ils sont suivis de la Princesse Augusta, flanquée du Comte Harcourt et de Lord Bute. Chagrinée, Charlotte remarque que la haute société et les nouveaux titrés ne se mélangent pas. L’arrivée du couple royal fait sensation. Après les échanges coutumiers de courtoisie avec leurs hôtes, le couple royal occupe la piste de danse. Lord Ledger demande à Lord Danbury la permission d’inviter Agatha, qu’il conduit ensuite sur la piste. Un signe de tête approbateur du roi, déclenche enfin le mélange des origines qui fera le succès de la Grande Expérimentation. Augusta constate avec plaisir que son fils affiche un visage heureux qu’elle ne lui avait plus vu depuis longtemps. Charlotte remercie George qui refuse, ils sont désormais une équipe.

Le bal se termine, la porte fermée sur les derniers invités, Lord Danbury et Agatha rient de joie, ils ont réussi. Lord Danbury ajoute qu’il est naturellement voué pour la réussite. Puis prenant Agatha par la main, il l’entraine vers leur chambre pour fêter l’événement. Agatha envoie un regard de détresse vers Coral.

George assiste à la préparation de Charlotte pour la nuit. Avec elle à ses côtés, il croit pouvoir faire de grandes choses. Ils ont accompli ce soir, en une soirée, plus de progrès que le pays n’en a connu depuis un siècle, plus que ce qu’il avait rêvé. Puis la soulevant de terre, il l’emporte dans ses bras vers ses appartements. Les femmes de chambre se regardent en souriant.

Pour Agatha, c’est une autre affaire. Alors que sa tête cogne régulièrement le mur, Lord Danbury s’interrompt brutalement et oscillant sur le côté, tombe sur le plancher, mort. Coral attend devant la porte de la chambre. Agatha en sort, Coral veut appeler le valet pour qu’il monte l’eau chaude. Agatha la retient, elle n’aura plus besoin de bain aussi souvent. Coral comprend, heureuses, elles se prennent dans les bras en riant. Puis Agatha retourne dans la chambre et appelle à l’aide. Coral sonne le valet et donne les ordres au personnel, il est arrivé malheur au maître. Il faut appeler le docteur, réveiller le valet de Lord Danbury.

-- 1814

Danbury House

Violet n’a toujours pas digéré la remarque de Lady Danbury le jour de l’anniversaire de Lord Bridgerton. Aussi a-t-elle décliné l’invitation de Lady Danbury pour le thé. Mais Lady Danbury a plus d’un tour dans son sac, elle a libéré tous ses après midi pour elle et lorsque Violet a prétendu que la roue de sa voiture était brisée, elle lui a envoyé sa propre voiture avec forces valets de pied, l’obligeant à honorer l’invitation. Lady Danbury veut lui parler de leur rencontre à l’église. Elle était en discussion avec l’archevêque pour le financement d’une école pour orphelines au nom de Lord Danbury. Devant la mauvaise humeur de Violet, Lady Danbury hausse le ton. Son mari dédaignait les orphelins. Éduquer les pauvres était du gâchis et les jeunes filles n’étaient utiles que … elle hésite et cherche un mot pour rester dans les convenances … pour procréer. Violet aimait, elle est allée chercher du réconfort à l’église, Edmund vit en elle. Elle exécrait, elle finance une école par vengeance et satisfaction. Herman pourrit en elle. Le cœur de Violet déborde, le sien est affamé. Quand elle dit que Violet est chanceuse, c’est parce qu’elle est fort chanceuse.

Emue, Violet lui propose de boire quelque chose de plus fort que du thé, les larmes aux yeux Lady Danbury est heureuse de retrouver son amie.

Buckingham House

Seule dans son salon décoré pour Noel, Charlotte oblige Brimsley à lui donner la raison pour laquelle ses filles ne se sont pas mariées. Après avoir tourné autour du pot et pressé par Charlotte, il livre le fond de sa pensée. Ses filles sont de charmantes personnes, de bonnes petites qui aiment beaucoup leur mère. Le roi est tombé malade trop tôt, elle était si jeune. S’il était mort, elle aurait souffert mais elle aurait fini par guérir et avancer. Au lieu de cela, elle est toujours sa reine, figée pour toujours et à jamais dans l’attente. Ses filles ne pouvaient pas la laisser dans son palais, piégée dans le temps.

Charlotte réalise que Brimsley est celui qui la connait le mieux. Elle lui ordonne de retourner derrière, de cesser de parler et surtout de ne pas la regarder. Brimsley s’exécute, Puis en parlant très fort, elle constate que le sapin a besoin d’or et en veut beaucoup plus pour le lendemain. Brimsley la regarde, il sait ce qu’elle ressent.

-- 1761 --

Buckingham House

Charlotte se réveille dans le lit de George. Elle est seule, elle l’appelle. Elle allume un bougeoir et le découvre dans un coin de la chambre. Il est agité et murmure des mots incompréhensibles. Il a dessiné des croquis sur le mur et écrit des formules de calcul. Puis il sort dans le jardin, et se met à courir lorsqu’il distingue Vénus dans le ciel. Il tombe à genoux et se déshabille. Un laquais qui veillait dans le couloir a prévenu Reynolds. Ce dernier a donné des instructions à Brimsley pour monter la garde et éloigner tous les domestiques pour qu’il ne reste personne dans les couloirs. Se saisissant d’une couverture Reynolds essaie de couvrir le roi, mais il est nerveux et ne se laisse pas faire. Charlotte prend la couverture et se faisant passer pour Vénus, elle l’entraine vers le château avec douceur, suivie de Reynolds.

Rédigé par Mamynicky

 

1.03 – Les jours pairs

-- 1761 --

Palais Saint James

Le Palais est en effervescence, les préparatifs pour le couronnement du roi George III et de la reine Charlotte vont bon train. Brimsley retrouve Reynolds aux cuisines.

Reynolds : Pourquoi donc êtes vous ici ? Vous ne venez pas à l’office.
Brimsley : Pourquoi y êtes-vous ?
Reynolds : J’y suis obligé, je suis en mission.
Brimsley : Dans ce cas, moi aussi. Je suis là parce que vous y êtes. Vous gardez le roi et elle le cherche.
Reynolds : Je les croyais fâchés ?
Brimsley : C’est le jour du couronnement- ! Peu importe qu’ils soient fâchés, ils doivent apparaître unis. Alors, où est-il ?
Reynolds : Le roi la rejoindra bientôt, il étudie ses sciences dans la bibliothèque la haut.
Brimsley : Ha oui ! Quoi ?
Reynolds : Quoi ?
Brimsley : Si tu t’autorises un autre amant, sache que ça m’est égal mais veille à ce qu’il ne soit pas de la mauvaise engeance.
Reynolds : Je (en riant) Je ne m’autorise … Ce n’est pas ça ! Il n’y a pas d’autre amant, je suis simplement venu au sous-sol, je suis simplement au sous-sol, retourne auprès de ta reine. Le couronnement est un grand jour pour elle et il l’est aussi pour la Nation.

Sans un mot, Brimsley se détourne pour quitter les cuisines, la porte derrière Reynolds s’ouvre pour laisser passer un laquais, Brimsley aperçoit le roi à l’intérieur, se faisant examiner par un médecin.

Brimsley : C’était un médecin. Pourquoi se fait-il examiner par un médecin inconnu dans le cellier ? Pourquoi ce n’est pas le médecin royal qui s’en charge ?
Reynolds : Brimsley, tu n’as rien vu dans le cellier.
Brimsley : Je vais servir ma reine.

Dans la maison des Ledger, Violet se fait coiffer pour sa promenade à cheval matinale. Elle assaille sa gouvernante de questions.

Violet : Peu importe ce que maman dit, aujourd’hui est un grand jour.
Gouvernante : Restez tranquille
Violet : Le couronnement est un grand jour. C’est ce que vous dites vous-même. Violet, le couronnement est un grand jour.
Gouvernante : Oui.
Violet : Alors pourquoi mère ne le trouve t’il pas ?
Gouvernante : Restez tranquille, votre tresse sera toute de travers.

Violet : Mère dit qu’ils ont du faire le tour du monde pour trouver quelqu’un qui accepterait d’épouser le roi.
Gouvernante : Mais non, il y a pléthore de dames ici même à Londres, prêtes à épouser le roi.
Violet : Mais hier, mère n’a cessé d’en parler avec les dames pendant le thé. Selon elles, leur amour signifie que maintenant nous vivons dans une société contre nature. Qu’y a-t’il de contre nature dans notre société ?
Gouvernante : Ne répétez pas ce que dit votre mère à quiconque en dehors de la famille.

Lady Ledger : Mon chéri, vous l’avez vue au mariage, nous l’avons tous vue et bien entendu, que je l’accepte, ce n’est pas à moi de remettre en question le choix du Palais. Et oui, je la servirai à la Cour, c’est normal, c’est notre reine. Cela la rend à part mais le reste de ses congénères, les intégrer dans la haute société ! Savez vous que leurs hommes peuvent fréquenter le White maintenant, comme de vrais gentlemen ? Je sais qu’ils sont fortunés mais la fortune ne fait pas d’eux nos égaux.
Violet : Père, est-ce vrai que le souverain leur a donné des titres ?
Lord Ledger : Oui, Beauté.
Violet : Et des terres ?
Lord Ledger : Oui, mon ange. Pourquoi cette question ?
Violet : Hé bien, mère dit qu’ils ne sont pas comme nous. Mais le roi nous a attribué notre titre et nos terres. Toutes les familles de la haute société ont reçu leurs titres et leurs terres de sa majesté.
Lady Ledger : Mais cela, ce n’est pas pareil.
Violet : Mais si ! Et mère, ce sont des gentlemen. Père définit toujours un gentleman comme un homme bien éduqué et de bonne famille. Lord Danbury a fait Hilton avec le père du roi et Lord Smythe-Smith et Lord Koenings étaient tous deux à Arrow. Tous ont étudié à Oxford avec père.
Lord Ledger : C’est exact, elle a raison.
Violet : Donc, ils sont exactement comme nous et même mieux sachant que quelques-uns sont issus de leur propre famille royale et possèdent beaucoup plus de biens que nous.
Lady Ledger : Violet Ledger, cessez ce verbiage. Vous raisonnez beaucoup et pensez trop. Que vous enseigne donc votre gouvernante ?
Violet : Le latin principalement mais j’aimerais y ajouter les mathématiques avancées.

Excédée, Lady Ledger se lève et sort du salon. Violet et son père se sourient, il lui adresse un clin d’œil.

Violet : Bon couronnement, papa.
Lord Ledger : Bon couronnement, chère Violet.

-- 1814

Palais de Buckingham 

Charlotte supervise les décorations de Noel au Palais

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Très chers lecteurs,
Si les enfants sont l’espoir chéri de chaque mariage, pour un membre de la famille royale en mal d’héritiers, les enfants sont plus qu’un espoir, ils sont une nécessité.
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Charlotte : Plus de couleurs, tout le sapin devrait être plus coloré. Cela fait des années que je le répète. C’est un arbre festif pour Noel.
Brimsley : Sa majesté exige plus de couleurs ! Quelle merveilleuse tradition, dont vous avez fait profiter toute l’Angleterre, votre majesté.
Charlotte : C’est évident, Brimsley, tout ce que je fais est une bénédiction, inutile de le rappeler. Pourquoi gloussez-vous ainsi ?
Augusta : Sophia a fini de broder le couvre lit de la maison de poupée et voyez, il est identique à son modèle de celui de la chambre de Kew.
Sophia : J’ai fait de mon mieux pour que la maison de poupée soit réussie
Charlotte : Très chères, pouvez vous épouser une maison de poupées ? Pouvez vous me broder un héritier ? Sinon taisez-vous
Augusta : Mère
Charlotte : Oui je sais, vous êtes vieilles, vos pauvres ventres sont secs et inutiles. Vieilles filles, soit, je vous laisserai en paix. Ne pourriez-vous au moins essayer ? Regardez-moi. Je suis d’une beauté renversante. Du style, que diable ! Un homme pourrait errer dans nos jardins, un chasseur égaré ou que sais-je ?
Sophia : Ho mère, nous pourrions épouser un chasseur égaré ?
Charlotte : Bien sûr que non ! Vous n’êtes pas des vachères. Que vous ai-je dit tout à l’heure ? Plus de couleurs ! C’est Noel, Brimsley !

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La plupart des filles de notre chère reine Charlotte et du roi George attendent depuis longtemps sur l’étagère, en prenant la poussière. Tant de célibataires et si peu de temps. Nul doute qu’en cette saison de prodigalités, sa majesté doit sentir cruellement l’aiguillon de la frustration.
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-- 1761 --

Maison Danbury

Lord Danbury : Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas y assister.
Lady Danbury : C’est une réunion de dames !
Lord Danbury : Vous êtes amies maintenant ?
Lady Danbury : Je suppose
Lord Danbury : Dites-lui que vous souhaitez accueillir le premier bal de la saison. Obtenez son soutien.
Lady Danbury : Accueillir le premier bal de la saison, ici, chez nous ? Je ne pourrai aborder le sujet, le thé n’est pas idéal pour cela.
Lord Danbury : Ou préférez vous ne pas y aller, préférez vous rester ici avec moi ?
Lady Danbury : Non, très cher, j’ai bien l’intention d’en parler avec elle.
Lord Danbury : Bien.

Palais Saint James

Princesse Augusta : Alors, elle se confie à vous ?
Lady Danbury : En effet
Augusta : Hé bien ?
Lady Danbury : Le roi et elle, sont très heureux ensemble désormais. Après les premiers jours un peu tendus, ils ont passé une merveilleuse lune de miel. Et le couronnement ne peut que resserrer leurs liens.

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Palais de Buckingham

Le couronnement se déroule avec faste et dans la liesse. Le couple royal affiche une union heureuse et s’embrasse même sur le balcon en saluant la foule. Pourtant, une fois seuls et dans le palais où ils sont entrés en se tenant par la main, à l’abri des regards, ils se lâchent les mains et se dirigent chacun vers leurs chambres.

Charlotte : Brimsley, dégagez l’entrée.
Brimsley : A vos ordres.
Charlotte : Veuillez m’enlever cette chose de la tête.

Le lendemain, Charlotte se promène dans le parc avec Lady Danbury.

Charlotte :  Je le déteste, il est exaspérant, il est tellement poli. Ce n’est que mensonges. Il ment, c’est un fieffé menteur qui ment.
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Palais Saint James

Dans le salon de la princesse Augusta.

Lady Danbury : Un bonheur parfait.
Augusta : Et vous avez abordé le sujet de l’héritier ?
Lady Danbury : Tout à fait

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Palais de Buckingham

La promenade dans le jardin

Lady Danbury : Vous survivrez à tout cela, tant que vous demeurez fermement résolue à …
Charlotte : Tomber enceinte. J’y suis absolument résolue, je ne fais rien d’autre. Nous ne faisons rien d’autre que tenter de remplir mon ventre d’un bébé
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Après le couronnement, au moment où le couple va se séparer, Reynolds émet une discrète toux.

George : Bon, qu’y a-t’il ?
Charlotte : C’est un jour pair évidemment !
George : Nous ne sommes pas obligés de respecter tous les jours pairs
Charlotte : Non, en effet.

Nouvelle toux de Reynolds

George : Nous étions d’accord sur les jours pairs
Charlotte : C’est vrai.
George : Plus vite vous tomberez enceinte, plus vite nous cesserons cette besogne, Madame.
Charlotte : Notre devoir sera accompli et je n’aurai plus à supporter votre visage. Vous venez ?
George : Oui, parce que je serai ravi de ne plus avoir l’occasion d’entendre le son de votre voix.

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La promenade dans le jardin

Charlotte : C’est difficile !
Lady Danbury : Je ne le sais que trop, l’acte en question peut être odieux.
Charlotte : C’est vrai, il est odieux.  C’est un cauchemar !
Lady Danbury : Je vous plains de tout cœur.
Charlotte : Je hais tout de sa petite personne. Je hais son minois ridicule et sa voix. Je hais sa façon de respirer
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Pourtant, malgré un profond désaccord, leur attirance physique est indéniable et leur contrat pour leurs obligations conjugales les jours pairs est respecté.

Charlotte : Veuillez, je vous prie, cesser de respirer aussi bruyamment
George : Veuillez cesser, je vous prie, de parler.
Charlotte : Je parlerai si j’en ai envie.
George : Quel est exactement le problème ? Vous vous conduisez comme une enfant depuis ma première matinée ici et je vous ai dit ...
Charlotte : Vous respirez dans mes appartements, Monsieur.

George se lève en repoussant bruyamment son fauteuil et s’approche de Charlotte. Il lui prend le menton et murmure, sa bouche contre celle de Charlotte :

George : Dois-je vous laisser ?
Charlotte : Oui, laissez-moi.
George : C’est un jour pair.
Charlotte : Tout à fait

Ils s’embrassent fougueusement. Reynolds et Brimsley sont obligés de faire sortir précipitamment le personnel de service de la salle à manger, pour respecter l’intimité de leurs ébats. Ils referment la porte et reprennent leur faction.

Brimsley : Cette journée a été … bien chaude
Reynolds : Je me le disais à l’instant. Je doute que vous m’autorisiez à me rafraichir dans votre chambre.
Brimsley : Je pourrais l’autoriser

Un autre jour, Charlotte rejoint le roi dans son cabinet de toilette alors qu'il est en train de prendre son bain. Reynolds disparait rapidement lorsque Charlotte entre dans la baignoire.

Charlotte : C’est un jour pair.
George : Reynolds, sortez !

Charlotte et sa suite se promènent dans les jardins. Elle entre dans l’orangerie.

Brimsley : La lune de miel est passée, vous pouvez voir des expositions, des opéras et des pièces de théâtre. Votre majesté peut aussi s’occuper de l’œuvre de charité de son choix
Charlotte : Ho, merveilleux. Je souhaiterais faire quelque chose pour des mères miséreuses à l’hôpital.
Brimsley : Orange !

Un laquais s’approche, cueille l’orange que Charlotte allait saisir et la lui présente.

Brimsley : Et vous rencontrerez vos dames d’honneur demain.
Charlotte : Brimsley, désormais je cueillerai mes oranges moi-même
Brimsley : Votre majesté, ce …
Charlotte : Il est ridicule de demander à quelqu’un d’autre de me cueillir mon orange. Dorénavant, c’est moi qui les cueillerai. Ce n’est pas sujet à discussion.
Brimsley : Oui, votre majesté.
Charlotte : Et qu’en est-il des obligations officielles, les bals, les diners. A quelle fréquence dois-je recevoir au Palais ?
Brimsley : Euh, le roi ne s’autorise aucun événement mondain au Palais.
Charlotte : Ho ! nous fréquenterons le monde à l’extérieur, je suppose ?
Brimsley : Il ne fréquente personne.
Charlotte : Seulement des gens de la noblesse.
Brimsley : Le roi ne se rend jamais dans le monde, votre majesté.
Charlotte : Pourquoi donc ?
Brimsley : A vrai dire, je n’en sais rien, votre majesté. C’est seulement sa façon d’être.
Charlotte : Ca a toujours été sa façon d’être ?
Brimsley : Depuis un moment, oui.
Charlotte : Mais pourquoi ? Il ne semble pas timide, il n’a pas de défaut de langage, ses manières sont parfaites, il a un beau sourire, il est de haute stature et fort, il est beau et il sent bon et il a cette odeur virile…
Brimsley : Ca a peut-être à voir avec le médecin …
Charlotte : Le médecin ? Quel médecin ?
Brimsley : Euh … j’ai … pu mal interpréter. Pardon au fait, je me suis mal exprimé
Charlotte : Un instant. Laissez-nous. Brimsley, quel médecin ?

Plus tard, dans la chambre de Brimsley, Reynolds se lève précipitamment et se rhabille mécontent.

Reynolds : Tu étais d’accord pour n’avoir rien vu.
Brimsley : Je n’étais pas d’accord.
Reynolds : Tes yeux étaient d’accord.
Brimsley : De quoi souffre t’il ?
Reynolds : Il ne souffre d’aucune affection.
Brimsley : Alors pourquoi le médecin ? Elle est sa femme, elle a le droit de savoir.
Reynolds : Il n’y a rien à savoir.

Il sort.

Dans la chambre du roi. Charlotte s’apprête à regagner sa chambre.

Charlotte : Etes vous souffrant ?
George : N’ai-je pas été à la hauteur de vos attentes ? Parce qu’il m’a semblé …
Charlotte : Vous avez vu un médecin dans le cellier l’autre jour.
George : Oui, c’était le jour du couronnement. Le roi doit être examiné ce jour là.
Charlotte : Il serait logique de devoir aussi examiner la reine puisque ma seule utilité est de pouvoir porter votre bébé. Il aurait du y avoir une floppée de médecins autour de moi. Or, vous êtes le seul à en avoir vu un dans le cellier.
George : Est-ce si important que ça ait eu lieu dans le cellier ?
Charlotte : Le cellier a un caractère secret.
George : Le cellier est la salle d’examen habituel.
Charlotte : Et c’est tout ?
George : Oui, c’est tout
Charlotte : Bien, si c’est ce que vous dites, je suis bien obligée de le croire.
George : Charlotte
Charlotte : Je vais me coucher, j’ai beaucoup à faire demain. Je dois voir mes dames d’honneur. Après tout, je suis destinée à … Quels étaient vos mots ? A vivre pour le bonheur ou le malheur d’une grande nation.

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Palais Saint James

Chez la princesse Augusta.

Augusta : Est-ce qu’elle montre un quelconque signe de grossesse ? Pouvons nous croire qu’il y aura un bébé bientôt ?
Lady Danbury : J’avoue n’avoir remarqué aucun signe.
Augusta : Ne relâchez pas votre attention. Il y a de la pression.
Lady Danbury : De la part de Lord Bute ?
Augusta : Cela ne vous concerne en rien de qui vient la pression. Oui, de Lord Bute. Il nous faut un bébé. Un bébé royal est une cause de réjouissance pour les gens du peuple. C’est un message d’amour pour tous. Il assure la succession de la lignée royale. Un bébé scellera la Grande Expérimentation. Nous ne devons pas échouer.
Lady Danbury : Peut être qu’un bal aiderait au triomphe de l’expérience.
Augusta : Un bal ?
Lady Danbury : Lord Danbury et moi souhaiterions organiser le premier bal de la saison. Il serait naturel que j’en sois l’hôtesse, étant une dame d’honneur de la reine, ce serait une belle démonstration d’unité pour la société.
Augusta : Le premier bal de la saison ? Chez vous ? Non, cela ne sera pas accepté.
Lady Danbury : Votre altesse, il est souhaitable que nos réunions se poursuivent, il serait bien difficile pour vous d’apprendre que la reine est tombée enceinte longtemps après l’événement. N’ai-je pas raison ?
Augusta : Je vais arranger ça avec Lord Bute.

Satisfaite, Lady Danbury sort du salon après une révérence.

Maison Danbury

Lord Danbury : A-t-elle dit quand elle donnerait sa réponse pour le bal ?
Lady Danbury : Non. Elle n’était guère enthousiaste
Lord Danbury : Il n’y aura pas de bal, croyez-moi, ils me font miroiter de la joie et ne me laissent jamais la saisir.
Lady Danbury : Vous êtes aussi méritant que tous ces gens.

Dans le cabinet de toilette, Lady Danbury pend son bain, aidée de Coral.

Coral : Est-ce que cela a été particulièrement horrible, cette fois-ci ?
Lady Danbury : Pas vraiment. J’avais une correspondance à rédiger et j’avais besoin de temps. Ecoute, Coral, nous allons devoir faire des préparatifs.
Coral : Madame ?
Lady Danbury : J’ai décidé que nous allions organiser le premier bal de la saison.
Coral : Hoooo cela veut dire que la princesse Augusta vous a donné son approbation ?
Lady Danbury : Ho non, elle n’a encore rien décidé. Voila pourquoi je dois envoyer des invitations avant qu’elle ne le fasse.

-- 1814 –

Londres – Une église 

Violet : Lady Danbury
Lady Danbury : Vicomtesse Bridgerton
Violet : C’est si plaisant de vous voir ici.
Lady Danbury : Plaisant. C’est possible, inattendu, c’est certain.
Violet : Je suppose qu’inattendu est le terme adéquat. C’est l’anniversaire de mon mari, aujourd’hui.
Lady Danbury : Ha !
Violet : Enfin, aurait été, aurait été je veux dire. Edmund aurait fêté son anniversaire. Veuillez m’excuser
Lady Danbury : Ha ! Pourquoi vous excuser.
Violet : Il aimait son anniversaire. Il adorait le fêter. Je lui fabriquais un chapeau, un chapeau en papier. Le genre de chapeau qu’on me faisait quand j’étais enfant. Mon père me fabriquait des chapeaux d’anniversaire et personne ne l’avait fait pour Edmund, alors je lui en faisais. Je lui préparais des anniversaires d’enfant et ça le mettait au comble du bonheur. Ses couvre-chef étaient très élaborés, magnifiques et grotesques et il les portait toute la journée. Il avait une allure ridicule avec. Cela le faisait rire aux éclats. Je n’aime pas ce jour, il me rappelle que je n’ai plus de chapeaux à fabriquer.
Lady Danbury : Vous avez bien de la chance.
Violet : De la chance ?
Lady Danbury : Oui.
Violet : Je crains de vous avoir mal entendue, j’ai bien de la chance ?
Lady Danbury : Vous n’aimez pas cette date, mais croyez-moi, vous avez beaucoup, beaucoup de chance.

Emue et les larmes aux yeux, Lady Danbury se détourne et s’en va., suivie des yeux par Violet.

-- 1761 --

Maison Ledger

Lady Ledger : Les Danbury vont donner le premier bal de la saison. J’ai, nous avons reçu une invitation.
Violet : Je peux y aller ? Miss Fernburst dit qu’ils ont la plus belle maison avec d’immenses jardins.
Lady Ledger : Non, vous ne pouvez y aller, vous n’êtes pas en âge et même si vous l’étiez, vous n’iriez pas ! Nous n’irons dans leur demeure sous aucun prétexte. C’est déjà assez que je doive la supporter à la Cour.
Lord Ledger : Pffff

Palais de Buckingham

A la cour, le très jeune Mozart donne un concert devant Charlotte et ses dames d’honneur.

Charlotte : Bravo. Jouez encore.

Lady Ledger : Un enfant dénommé Mozart ? Où l’a-t-elle donc pêché ? N’a-t-elle aucun goût ?
Lady Danbury : Sa majesté a une oreille musicale excellente.
Les dames d’honneur : Ho, bien sûr, cela va sans dire. Absolument.
Lady Danbury : Votre majesté, où avez-vous donc découvert ce jeune prodige ?

La voix du roi attire Charlotte à la fenêtre.

Lady Danbury : Votre majesté ?
Lady Ledger : J’ai reçu une invitation pour votre petit bal, c’est charmant. Navrée de devoir décliner. Nous le sommes toutes, n’est-ce pas, Mesdames ?
Les dames d’honneur : Oui, absolument, ce sera peut être pour une autre fois. Navrée.

Charlotte attend le roi dans sa chambre. Celui ci entre enfin.

George : Ce n’est pas un jour pair ?
Charlotte : Ce n’est pas un jour pair ! C’est résolument étrange
George : Je requiers mon intimité
Charlotte : A quoi jouez-vous ? Hum ? Vous refusez de recevoir et aussi d’être reçu et les divertissements sont interdits au château.
George : J’ai des tâches à accomplir.
Charlotte : Vos taches n’ont rien de commun avec celles des rois que j’ai connus. A quoi passez-vous vos journées ?
George : A labourer.
Charlotte : Je ne suis pas sure de comprendre.
George : J’ai dit que j’étais un homme de science. Parmi les sciences, il y a l’agriculture. J’aime le travail de fermier.
Charlotte : Alors le roi George est le fermier George ?
George : Oui. Le fermier George. Je suis le fermier George. Ce sont les mains d’un roi et d’un fermier. Un roi fermier.
Charlotte : Bien, je vais vous laisser.

Plus tard, Charlotte visite le jardin potager.

Charlotte : Y a-t-il des herbes médicinales dans le jardin ?
Brimsley : Non votre majesté, seulement des légumes.

Palais Saint James

Lord Bute : Vous l’avez autorisée à envoyer ces invitations ?
Princesse Augusta : J’ai la situation bien en mains.
Lord Bute : Vraiment ? La haute société n’ira pas. Toutes les épouses de Londres se querellent avec leurs maris. Celle de Lord Ledger dirige la cabale. Le Parlement est en plein tumulte.
Princesse Augusta : Le Parlement !
Lord Bute : Femme comblée, vie paisible. Femme insatisfaite, je suis entouré de Lords gémissants et qui boivent. Aucun ne veut rentrer chez lui. Le Gouvernement risque d’être paralysé.
Comte Harcourt : Peut-on demander à Lady Danbury de retirer simplement ses invitations ?
Augusta : Je ne peux exiger cela d’elle, elle n’appréciera guère.
Lord Bute : Il semblerait que Lady Danbury ait pris l’avantage.
Augusta : Non ! Bien sur que non ! Mais il serait fort inconvenant que je sois prise à choisir mon camp. Pour la réussite de notre grand projet, le Palais doit à tout prix se montrer constant dans sa volonté d’unifier la société.
Lord Bute : Si Lady Danbury donne un bal et que notre clan refuse d’y assister, le Palais y perdra tout espèce d’autorité morale et la Grande Expérimentation sera vouée à l’oubli.
Comte Harcourt : Un désastre !
Augusta : Non, rassurez-vous. Il n’y aura pas de désastre.
Lord Bute : Parfait, vous allez donc convaincre Lady Danbury d’annuler le bal.

Palais de Buckingham

Charlotte regarde par la fenêtre, elle surveille les allées et venues du roi dans le jardin.

Brimsley : Lady Agatha Danbury, votre majesté.
Charlotte : Je ne vous attendais qu’après le déjeuner ?
Lady Danbury : Je voulais vous parler, votre majesté, au sujet du bal que j’organise.
Charlotte : Vous organisez un bal, c’est charmant.
Lady Danbury : Je sais que vous ne pourrez y assister, étant donné que le roi n’accepte pas les soirées mondaines …
Charlotte : N'est-ce pas étrange ? Vous savez pourquoi ?
Lady Danbury : Non, je l’ignore. Pour le bal, je me demandais si vous pouviez encourager vos dames d’honneur à y assister.
Charlotte : Les avez-vous invitées ?
Lady Danbury : Je l’ai fait.
Charlotte : Dans ce cas, où est le problème ?
Lady Danbury : Votre majesté, elles refuseront de venir…
Charlotte : Le voilà, c’est lui ! Est-il vraiment … Oui il semble bien qu’il ait jardiné.
Lady Danbury : Votre majesté, …
Charlotte : George, c’est lui qui jardine, de ses propres mains. Pourquoi fait-il cela ? Il y a des gens, nous avons des gens.
Lady Danbury : Votre majesté ! Concernant mon bal …
Charlotte : J’ai cru qu’il s’agissait d’une ruse, mais chaque jour, il pénètre dans le jardin. Je dois dire que c’est tellement curieux !
Lady Danbury : Je vous en prie, votre majesté.
Lady Danbury : Charlotte : Mais que faites-vous ?
Lady Danbury : La princesse Augusta m’a demandé d’annuler la bal
Charlotte : En quoi suis-je concernée ? J’avoue que je ne comprends pas. Si la princesse Augusta …
Lady Danbury : Vous êtes la reine ! Et cela semble indigne de vous, mais si vous n’étiez pas la reine …
Charlotte : Je suis la reine !
Lady Danbury : Mais si vous ne l’étiez pas, votre vie ici serait bien différente, vous ne le comprenez pas ? Vous êtes la première de votre origine. Cela a ouvert des portes. Nous sommes nouveaux ici, ne voyez-vous pas les enjeux ? Ce que vous êtes censée faire pour nous. Je vous conseille de consommer, de tout faire pour tomber enceinte, je vous conseille d’endurer pour une bonne raison. Vous vous préoccupez trop de savoir si vous plaisez à un homme, vous n’êtes pas une petite oie minaudière, vous êtes notre reine. Concentrez vous sur votre pays, votre peuple, notre camp. Vous refusez de voir que vous tenez votre destin entre vos mains. Les murs de votre palais sont trop hauts, votre majesté.

Lady Danbury fait une révérence et sort. Elle passe devant Brimsley qui surveille la réaction de la reine. Charlotte la regarde partir, pensive.

Plus tard, Charlotte se promène dans l’orangerie, suivie par Brimsley, elle cueille une orange.

Charlotte : J’ai cueilli moi-même mon orange.
Brimsley : En effet, votre majesté.
Charlotte : Où sont les domestiques de l’orangerie ?
Brimsley : On les a renvoyés, votre majesté.
Charlotte : Pourquoi faire une chose pareille ?
Brimsley : Vous cueillez vos oranges vous-même, votre majesté.
Charlotte : Vous ne m’avez pas dit qu’on les renverrait !
Brimsley : Vous ne vouliez pas de discussion, votre majesté.

Le soir, Charlotte se prépare à rejoindre le roi. Puis elle se présente devant sa porte, Reynolds ouvre. Elle entre, il referme la porte.

Charlotte : C’est un jour pair
Reynolds : Il vous attend, votre majesté.

Brimsley et Reynolds sont en froid depuis le jour du couronnement.  Ils montent la garde devant la chambre du roi. Timidement, Brimsley se rapproche de Reynolds, sa main près de celle de son amant, en signe de premier pas. Reynolds croise les mains devant lui. Touché par la détresse de Brimsley, il décroise ses mains et d’un doigt touche la main de Brimsley qui esquisse un sourire. Ils reprennent leur position devant la porte du roi.

Le devoir conjugal accompli, Charlotte s’apprête à regagner sa chambre mais se ravise.

George : Bonne nuit. Je vous reverrai après-demain.

Elle s’allonge auprès du roi et lui prend le visage entre ses mains.

Charlotte : Vous vivez pour le bonheur et le malheur d’une grande nation
George : Charlotte !
Charlotte : Non, attendez, je veux vous dire que je comprends. Vous vivez pour le bonheur et le malheur d’une grande nation. J’imagine que c’est épuisant et solitaire. Vous devez vous sentir en prison. Ca ne m’étonne pas que vous passiez du temps dans votre jardin.
George : Au jardin, je suis un homme ordinaire.
Charlotte : Le fermier George.
George : Ne me plaignez pas, je n’ai rien connu d’autre. Je n’ai jamais été autre chose. Une fonction et pas une personne.
Charlotte : Pour moi, vous êtes une personne. Vous pouvez être une personne avec moi. Plus de jours pairs et de jours impairs dorénavant.
George : Nous n’aurons plus que des jours. Qu’est-ce qui a provoqué cela ?
Charlotte : J’ai cueilli moi-même une orange. George, je sais que vous ne me devez rien après ma conduite puérile et vous détestez les événements mondains, mais il y a une chose que nous devons faire.
George : Que devons-nous faire ?
Charlotte : Les murs du palais sont trop hauts.

Maison Danbury

Le premier bal de la saison.

Coral : Madame, vous devez vous habiller maintenant. Tout est fin prêt et c’est splendide.

Lord Danbury : Comment est mon habit ? Dois-je changer de mouchoir ?
Lady Danbury : Vous êtes parfait.
Lord Danbury : Pourquoi aucun invité n’est-il arrivé ? Personne ne viendra, vous verrez Agatha ! Pourtant, vous m’aviez assuré qu’ils viendraient.
Lady Danbury : Ils viendront, croyez-moi ! Je crois qu’ils vont venir. Il se pourrait qu’ils viennent.

Chambellan : Lord et Lady Ledger !
Lady Ledger : Agatha ! Que c’est aimable de nous avoir conviés.
Lady Danbury : Je croyais que vous ne comptiez pas venir.
Lady Ledger : Nous n’aurions manqué ce bal pour rien au monde, ma chère.

Curieuse, elle entre dans la maison, Lord Danbury la suit.

Lord Danbury : Permettez !
Lord Ledger : Elle a essayé de le manquer mais elle a reçu une missive signée de sa majesté le roi. Elle ne pouvait manquer un bal auquel le roi prévoyait de se rendre. Sa tête se serait embrasée de mille flammes. Cette soirée est l’événement de la saison. Bien joué, Lady Danbury. Je vous apprécie, soyons bons amis. Lord Danbury, quand puis je vous inviter à l’une de mes chasses ?
Chambellan : Son altesse royale, la princesse Augusta.

Augusta entre, suivie de Lord Bute et du Comte Harcourt. Les invités continuent à arriver en grand nombre.

Augusta : Lord Danbury, Lady Danbury, je suis honorée.
Lord Danbury : Votre altesse.
Lady Danbury : Tout l’honneur est pour nous.

Lady Danbury : Voyez, ils ne se mélangent guère.

Chambellan : Sa majesté le roi, George III et la reine Charlotte.

Etonnés, tout le monde plonge dans une profonde révérence.

George : Lord et Lady Danbury, merci de me recevoir.
Lord Danbury : Votre majesté.
George : Vous dansez ?
Charlotte : Oui

Lord Ledger : Excusez-moi ma chère. Lord Danbury, puis-je espérer cette danse avec votre femme ?
Lord Danbury : Vous le pouvez.

Suivant leur exemple, les danseurs osent enfin oublier leurs différentes origines.

Augusta : Il est tellement heureux. Je ne l’ai jamais vu comme ça. Regardez son visage

Charlotte : Merci
George : Vous n’avez pas à me remercier. Nous sommes une équipe, n’est-ce pas, Charlotte ?

La soirée, se termine, les invités se retirent.

Lord Danbury : C’était un plaisir de vous avoir, merci.
Lord Danbury : Enchanté que vous ayiez pu venir …

La porte refermée sur le dernier invité, Lord Danbury et Lady Danbury rient de joie et se prennent dans les bras.

Lady Danbury : Nous avons réussi !
Lord Danbury : Oui, naturellement ! Je suis voué à la réussite. Retirons-nous, allons fêter cela !

Palais de Buckingham

Entourée de ses dames, Charlotte est préparée pour la nuit. George est resté près d’elle.

George : Vous étiez impressionnante.
Charlotte : C’est vous qui l’étiez.
George : Vous vous rendez bien compte de ce que vous avez fait ? En une soirée, une réception, nous avons créé un esprit nouveau, accompli plus de progrès que le pays n’en a connu en un siècle, plus que je n’en avais rêvé.
Charlotte : Vous pouvez faire de grandes choses
George : Avec vous à mes côtés, je le crois. C’est certain.
(s’adressant aux femmes de chambre) il lui faut une robe de chambre.
Charlotte : Je … je suis dans ma chambre à coucher.
George : Il vous faut une robe de chambre parce que d’abord nous allons prendre de quoi nous sustenter, ensuite nous irons dans mes appartements et vous ne déambulerez pas toute nue.

Il la soulève de terre et l’emporte dans ses bras.

Charlotte : George, faites attention !
George : Je ne vous ferai pas tomber.

Maison Danbury

Pour Agatha, c’est une autre affaire. Alors que sa tête cogne régulièrement le mur, Lord Danbury s’interrompt brutalement et oscillant sur le côté, tombe sur le plancher, mort.

Lady Danbury : Monsieur, Monsieur, avez-vous fini votre affaire ? Monsieur ?

Coral attend devant la porte de la chambre. Agatha en sort. Coral veut appeler le valet pour qu’il monte l’eau chaude.

Lady Danbury : Coral !
Coral : Le valet de chambre va porter de l’eau pour le bain
Lady Danbury : Nous n’aurons plus besoin de bain aussi souvent
Coral : Sottises ! Madame, c’est facile, maintenant que les domestiques sont au complet. La nouvelle bonne a même pressé de l’huile de lavande.
Lady Danbury : Coral ! Je n’aurai plus besoin de bain aussi souvent.
Coral : Madame, sommes-nous … débarrassées ?
Lady Danbury : Définitivement

Elles rient et se prennent dans les bras l’une de l’autre.

Coral : Vous êtes prête, ou dois je d’abord vous habiller ?
Lady Danbury : Il vaut mieux m’habiller après.
Coral : Oui. Bonne chance.

Lady Danbury retourne dans la chambre.

Lady Danbury : A l’aide, au secours, oh non !
Coral : Il est arrivé malheur à Lord Danbury ! Henri, va chercher le docteur, Charlie va réveiller son valet tout de suite. Madame, madame, je vais entrer. Restez ici, je vais m’assurer que Madame est décente et visible, puis vous entrerez dans la chambre pour m’aider.

Elle entre dans la chambre.

Coral : Oh Madame, il est mort !
Lady Danbury : Mon bien aimé est mort !

-- 1814

Maison Danbury

Lady Danbury : Merci d’être venue prendre le thé.
Violet : Merci à vous de m’avoir invitée. Et lorsque j’ai décliné car j’étais déjà prise ailleurs par un autre engagement, comme c’est aimable à vous de m’avoir offert tous vos après-midis.
Lady Danbury : Oui, hé bien …
Violet : Et lorsque je vous ai prévenue tout à l’heure que ma voiture avait une roue brisée, quelle courtoisie de m’avoir envoyé la votre avec force valets de pied.
Lady Danbury : Je voulais à tout prix vous parler
Violet : J’avais deviné
Lady Danbury : Il se trouve que j’ai été fort surprise
Violet : Surprise ?
Lady Danbury : De vous rencontrer à l’église.
Violet :
En effet, il y a de quoi surprendre ! Une épouse commémorant son mari bien aimé

Lady Danbury : Savez-vous pourquoi j’étais à l’église ?
Violet : Je serais bien en peine de vous le dire
Lady Danbury : J’avais rendez-vous avec l’archevêque. Nous discutions du financement d’une école pour orphelines au nom de mon défunt mari.
Violet : Que c’est noble !
Lady Danbury : Pas vraiment.
Violet : Je suppose que je devrais financer une école pour orphelines en l’honneur de mon époux au lieu de pleurer son absence ? Merci pour le conseil, Lady Danbury.
Lady Danbury : Ho, pour l’amour du ciel ! Lord Danbury dédaignait les orphelins. Selon lui, éduquer les pauvres était du gâchis et les jeunes filles n’étaient utiles à ses yeux que pour … procréer.
Violet : Ho, ho …
Lady Danbury : Vous aimiez et mue par votre amour, vous êtes allée à l’église chercher un lien et le réconfort et en vous, Edmund est encore vivant. Moi, j’exécrais et mue par l’exécration, je finance une école en guise de vengeance et de satisfaction. En moi, Herman pourrit. Votre cœur déborde, le mien est affamé alors quand je dis que vous êtes chanceuse, c’est parce que vous êtes fort chanceuse.
Violet : Agatha, si nous buvions quelque chose de plus fort qu’un thé ?
Lady Danbury : Oui, Violet, je crois que cela s’impose.

Les larmes aux yeux Lady Danbury est heureuse de retrouver son amie.

Palais de Buckingham

Charlotte : Brimsley !
Brimsley : Oui, votre majesté.
Charlotte : Pour quelle raison mes filles ne sont-elles pas mariées ?
Brimsley : Je … ne saurais le dire, votre majesté
Charlotte : Hé bien, tachez de savoir.
Brimsley : Je ne peux m’aventurer à … mais je ne peux imaginer … Toutes sont de belles jeunes femmes, gentilles, charitables, gracieuses et charmantes.
Charlotte : Brimsley, n’essayez pas de me flatter en me parlant de mes enfants. Cela ne joue pas en votre faveur. Répondez à la question. Pourquoi mes filles ne sont-elles pas mariées ?
Brimsley : Vos filles sont de bonnes petites, elles vous aiment beaucoup. Et le roi … c’est arrivé si tôt, vous étiez si jeune. S’il était mort, bien sur, vous auriez pleuré, souffert mais vous auriez fini par guérir et puis avancer, au lieu de cela, …
Charlotte : Quoi ? Crachez le morceau Brimsley. Vous n’allez pas devenir sentimental maintenant ?
Brimsley : Vous êtes toujours sa reine, figée pour toujours, à jamais dans l’attente. Vos filles ne pouvaient vous laisser ici piégée dans le temps.
Charlotte : Mettez-vous la bas, derrière et cessez de parler. Regardez devant vous, ne me regardez pas.
Brimsley : A vos ordres, votre majesté.
Charlotte : Ce sapin a besoin d’or. Je veux beaucoup plus d’or pour demain.

-- 1761 --

Palais de Buckingham

Charlotte se réveille dans le lit de George. Elle est seule, elle l’appelle. Elle allume un bougeoir et le découvre dans un coin de la chambre. Il est agité et murmure des mots incompréhensibles. Il a dessiné des croquis sur le mur et écrit des formules de calcul.

Charlotte : George ! Est-ce que c’est vous ?
George : George, fermier roi … fermier George…. Vénus. Je dois tout recalculer …

Tout en continuant ses murmures, George sort, Charlotte le suit avec la lampe. Dans un couloir, un laquais qui s’était endormi sur une chaise, se lève à leur passage

Laquais : Vos majestés, voulez-vous que je …
Charlotte : George travaille. Retournez à votre place, tout va bien.

Le laquais part en courant réveiller Reynolds. George sort dans le jardin en regardant le ciel.

Charlotte : George, il fait froid. Vous êtes pieds nus.

George se met à courir en criant.

George : Je vous vois ! Vénus, mon ange ! Je vous vois !

Reynolds et Brimsley se sont rhabillés en hâte et se précipitent vers le jardin.

Brimsley : Qu’y t’il ? Dis moi ce qu’il se passe !
Reynolds : Monte la garde devant la porte du jardin, qu’il ne reste personne dans les couloirs, enferme les domestiques s’il le faut. Tiens tout le monde éloigné d’ici. Je t’en prie, Brimsley.
Brimsley : Entendu.

Parvenu au bout du jardin potager, George enlève sa robe de chambre et sa chemise. Nu, il se jette genoux à terre et lève les bras vers le ciel. Reynolds a saisi une couverture et se précipite vers le roi. Charlotte est pétrifiée, elle le regarde et ne comprend pas.

George : Vénus, mon ange ! Je suis là ! Je te sens, parle moi. Je savais que tu viendrais. Je le savais, oui. Ils vont voir. Je sais, oui.
Reynolds : Votre majesté, votre majesté. Vous avez besoin de vous réchauffer.
George : C’est Vénus, vous la voyez ?
Reynolds : Je la vois, votre majesté.
George : Dites lui bonjour.
Reynolds : Bonjour Vénus. Permettez-moi de vous couvrir, votre majesté.
George : Bonjour Vénuuuus !

Lâchant sa lampe, Charlotte prend la couverture des mains de Reynolds et tout en lui parlant, le couvre.

Charlotte : George ! George ! Fermier George !
George : C’est elle, c’est Vénus. Saluez-la.
Charlotte : Non, c’est moi Vénus, je suis là, je suis Vénus.
George : Vous êtes Vénus
Charlotte : Oui
George : Ho, ho, vous êtes Vénus !
Charlotte : Oui et Vénus va rentrer au château, vous devez m’y accompagner.
George : Entendu. Je … Je vous croyais dans le ciel
Charlotte : Oui, j’étais dans le ciel mais maintenant, je vais rentrer au château. A Buckingham. Tenez, venez. Allons, venez.
George : Vénus rentre au château
Charlotte : Vénus rentre au château. Avec vous. Elle est avec vous.

Charlotte ramène George au château, suivie de Reynolds.

 

Rédigé par Mamynicky

 

1.03 – Les jours pairs

-- 1761 --

Buckingham House

Coronation preparations.

Reynolds : Why are you down here ? You do not comme below stairs.
Brimsley : And why are you here ?
Reynolds : I need be. I’m on an errand..
Brimsley : Then I need to be. I am here because you are. You hold the king, and she is looking for him.
Reynolds : I thought they were not speaking.
Brimsley : It is Coronation Day. It does not matter if they speak. They must be united. So where is he ?
Reynolds : The king shall be with her soon. He’s studying his sciences in the library.
Brimsley : What ?
Reynolds : What ?
Brimsley : If you allow yourself another rider, do not think I care. But mind he is of the right station.
Reynolds : (scoffing) I am not … That is not what … There are no other riders. I am simply below stairs. I am simply below stairs. Go. Attend to your queen. Coronation Day is a great day for her and the country.

A door opens behind Reynolds. Brimsley sees the king being examined by a doctor.

Brimsley : Is that a physician ? Why is he being examined by a strange doctor in the cellar ? Why is he not being examined by the Royal Physician ?
Reynolds : Brimsley, you have seen nothing.
Brimsley : I must attend my queen.

Ledger’s House

Violet : I do not care what Mother says. Today is a great day.
Governess : Sit still.
Violet : Coronation Day is a great day. That is what you always say. « Violet, Coronation Day is a great day. »
Governess : Yes
Violet : Then why did Mother call it a farce ?
Governess : Sit still, or I will braid your hair crooked.

Violet : Mother said they had to go all the way across the world to find someone willing to marry the king.
Governess : There are plenty of ladies here in London who would have married the king.
Violet : But yesterday Mother was going on and on to all the ladies at tea that their love means we now live in an unnatural society. What is unnatural about our society ?
Governess : Do not repeat what your mother says to anyone outside the family.

Lady Ledger : Darling, you saw her at the wedding. We all saw her. Of course I accept her. It is not my place to question the Palace. And yes, I will serve her at court. She is our queen. That makes her special. But the rest of them ? Socializing among the ton ? Do you know the men can go to White’s now, like regular gentlemen ? I know they have money, but money does not make them … us.
Violet : Daddy, the king gave them titles, did he not ?
Lord Ledger : Yes, beauty.
Violet : And land ?
Lord Ledger : Yes, brains. Why do you ask ?
Violet : Well, Mother said they were not us. But the king gave our family a title and land. All the families of the ton got their titles and land from the king.
Lady Ledger : That is … It is not the same.
Violet : It is. And, Mother, they are gentlemen. Daddy always defines a gentleman as a well-educated man of good family. Lord Danbury attended Eton with the king’s father, and Lord Smythe-Smith and Lord Cummings were at Harrow. And they all attented Oxford with Daddy.
Lord Ledger : She’s right. They did.
Violet : So they are exactly like us. Better in some cases considering several of them are from royal families of their own and have more money than we do.
Lady Ledger : Violet Ledger, stop talking this instant ! That is too much … thinking. What’s the governess been teaching you ?
Violet : Well, Latin, mostly. But I would lika to request advanced mathematics.

Exasperated, Lady Ledger gets up and leaves the living room. Violet and her father smile at each other.

Violet : Happy Coronation Day, Daddy..
Lord Ledger : Happy Coronation Day, Violet.

-- 1814 –

Buckingham’s House

Charlotte supervises the Christmas decorations at the Palace.

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[Lady Whistledown] Dearest gentle reader,
Children are the cherished hope of every marriage, but for a royal in need of an heir, children are more than a hope. There are a necessity.
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Charlotte : More colors. The whole tree should have more color. I have been saying this for years. It is a festive tree.
Brimsley : Her Majesty requires more color. What a wonderful tradition with which you have blessed all of England, Your Majesty.
Charlotte : That is obvious, Brimsley. Everything I do is a blessing. You do not need to … Why are you shrieking ?
Augusta : Sophia finished the bedspread, and it is an exact match for the real one at Kew.
Sophia : I did my very best for the doll’s house.
Charlotte : Dearests, can you marry a dollhouse ? Can you embroider me an heir ? Then shush.
Augusta : Mother…
Charlotte : Yes, I know. You are old. Your wombs are likely dry and useless. Spinsters, I shall leave you be, but you could try. Look at me. I am absolutely gorgeous. Style yourselves. A man might wander onto the grounds.
Sophia : Oh, Mother. Could we marry a lost hunter ?
Charlotte : Of course not. You are not milkmaids. What did I say ? More color. It is Christmas.

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[Lady Whistledown] Most of the daughters of our own Queen Charlotte and King George are long on the shelf, gathering dust. So many spinsters. So little time. Surely in this season of giving, Her Majesty must be feeling the sting of being a have-not.
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-- 1761 --

Danbury’s House

Lord Danbury : I do not see why I cannot attend.
Lady Danbury : It is a ladies’tea
Lord Danbury : So you are friends now ?
Lady Danbury : I suppose.
Lord Danbury : Tell her you would like to host the first ball of the season. Gain her support.
Lady Danbury : The first ball of the season ? Here ? Us ? I … I cannot possibly … That is not what tea is for.
Lord Danbury : Perhaps you should not attend. Perhaps you should stay home with me.
Lady Danbury : No, dearest. I will address the topic with her.
Lord Danbury : Good.

Saint James’s Palace

Princesse Augusta : So, she is confiding in you.
Lady Danbury : She is.
Augusta : Well ?
Lady Danbury : She and the king are now very happy together. After a few strained first days, they enjoyed a wonderful honeymoon, and the Coronation has only drawn them closer.

Buckingham House

After Coronation.

Charlotte : Brimsley, clear the halls.
Brimsley : Right away.
Charlotte : Can you please help me get this off my head ?

The next day, Charlotte walks in the park with Lady Danbury.

Charlotte : I hate him. He is infuriating. He is so very … polite. It is a lie. He is a lying liar who … lies.

St James’s Palace

Lady Danbury : Very happy.
Augusta : And you have spoken with her about an heir ?
Lady Danbury : I have

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In the park.

Lady Danbury : You shall survive this. As long as you remain steadfast on becoming … Becoming with child.
Charlotte : I am steadfast. It is all I do. All we do. Try to fill my wonb with a baby.
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Buckingham House

After dinner, Charlotte and George each head to their own room. Brimsley clears throat.

George : What is it ?
Charlotte : It is an even day, obviously.
George : Well, we do not need to adhere to every even day.
Charlotte : We do not.

Reynolds clears throat

George : We did agree to even days.
Charlotte : We did.
George : The sooner you are with child, the sooner we can cease this … performance.
Charlotte : Our duty will be done, and I will no longer have to view your face. Are you coming ?
George : Yes, because I would very much like to have the opportunity to no longer hear your voice.

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In the park.

Charlotte : It is difficult. I know.
Lady Danbury : The act, it can be awful.
Charlotte : It is. It is awful. It is a nightmare.
Lady Danbury : I am so sorry.
Charlotte : I hate everything about him. I hate his ridiculous face. I hate his voice. I hate the way that he breathes.
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During dinner

Charlotte : Will you please no longer breathe so very loudly ?
George : Would you please not talk ?
Charlotte : I will talk if I wish to talk.
George : What exactly is the problem ? You have been behaving like a child since ma first morning here, and I have …
Charlotte : You have been breathing in my rooms.

George approaches Charlotte.

George : Shall I leave ?
Charlotte : Yes, leave now.
George : It is an even day.
Charlotte : It is.

They are kissing. Reynolds and Brimsley rush the serving staff out of the dining room to respect the privacy of their antics.

Brimsley : Oh, the day has been … heated.
Reynolds : My thoughts exactly. I do not suppose you would allow me to cool down in your chambers later ?
Brimsley : I might allow it.

George's bathroom

Charlotte : It is an even day.
George : Reynolds, get out.

In the park's orangery.

Brimsley : Now that the honeymoon has ended, we have galleries, operas, plays for you to see. Your Majesty can also do charity works of your choice.
Charlotte : Oh, wonderful. I should like to do something for poor mothers in hospital
Brimsley : Uh, orange.
Brimsley : Also, you will meet your ladies-in-waiting tomorrow.
Charlotte : Brimsley, I will get my own oranges from now on.
Brimsley : Your Majesty  …
Charlotte : It is ridiculous to make someone else pick my orange.. I shall pick my own oranges. There will be no discussion.
Brimsley : Yes, your Majesty.
Charlotte : Now, what about formal engagements ? Balls ? Dinners ? How often am I to host palace events ?
Brimsley : The king does not allow social events at the palace. Of any kind.
Charlotte : Oh, well, we can go out to socialize, I suppose. I merely thought …
Brimsley : He does not socialize.
Charlotte : Surely with the titled class …
Brimsley : The king does not attend any gatherings of the ton, Your Majesty.
Charlotte : Why not ?
Brimsley : Uh …. You know, I truly do not know, Your Majesty. It is simply his way.
Charlotte : Has it always been his way ?
Brimsley : For a time, yes.
Charlotte : But why ? He does not seem shy with people. He has no stutter. His social graces are intact. He has a nice smile. He is tall and strong, and handsome, and smells like a man.
Brimsley : It might have something to do with the doctor.
Charlotte : Doctor ? What doctor ?
Brimsley : I could be incorrect. In … In fact, I misspoke.
Charlotte : Look … Leave us. Brimsley. What doctor ?

Brimsley's room

Reynolds : You agreed to see nothing.
Brimsley : I did not agree.
Reynolds : Your eyes agreed.
Brimsley : How ill is he ?
Reynolds : He is not ill.
Brimsley : Then why the doctor ? She is his wife. She should know.
Reynolds : There is nothing to know.

George’s room

Charlotte : Are you not well ?
George : Was that not up to your standards ?
Charlotte : You saw a doctor the other day in the cellar.
George : It was Coronation Day. The Crown must be examined on Coronation Day. What is it ?
Charlotte : You would think they’d want to examine the queen as well. It is all anyone cares about, me making a baby. You’d think there’d be doctors all over me. Instead, you were the one seeing doctors in the cellar.
George : Seems important to you we were in the cellar.
Charlotte : Cellar feels like a secret.
George : Cellar is where his examination room is.
Charlotte : That is all ?
George : That is all.
Charlotte : Fine. If that is what you say, that is what I must believe.
George : Charlotte
Charlotte : I am off to bed. I have a busy day tomorrow. I am to meet my ladies-in-waiting. After all, I am now, what were those words ? Ah, living for the happiness or misery of a great nation.

Saint James’s Palace

Augusta : Is she showing any signs of being with child ? Do we think there will be a baby soon ?
Lady Danbury : I’ve not noticed any signs..
Augusta : Well, keep your attention on it. There is pressure.
Lady Danbury : From Lord Bute ?
Augusta : It is none of your concern where the pressure comes from. Yes. Lord Bute. We need a baby. A royal baby is a cause for celebration for the commoners. A sign of love to all and ensures the succession of the bloodline. A baby seals the Great Experiment. They cannot fail.
Lady Danbury : Perhaps a ball would help with the Great Experiment.
Augusta : A ball ?
Lady Danbury : Lord Danbury and I’d like to throw the first ball of the season. It make sense that I would host, as one of the queen’s ladies, and it would be a display of unity for the ton.
Augusta : The first ball of the season ? With you ? No, that will not be accepted.
Lady Danbury : Your Highness, I know you would like our teas to continue. It would be difficult for you to hear about the queen being with child long after the fact. Would it not ?
Augusta : I shall take it up with Lord Bute.

Danbury’s House

Lord Danbury : Did she … say when she would let you know about the ball ?
Lady Danbury : No. She was not enthusiastic.
Lord Danbury : There will be no ball. Trust. They dangle joy in front of me and never let me grasp it.
Lady Danbury : You are every bit as good as they are.

Lady Danbury's bathroom

Coral : Was this one a terribly awful round, my lady ?
Lady Danbury : Not really. I planned some correspondence that I need to write, so the time was useful. Coral, we shall need to make preparations.
Coral : Ma’am ?
Lady Danbury : I’ve decided we are going to host the first ball of the season.
Coral : Oh ! That is … Princess Augusta gave her approval ?
Lady Danbury : No, she has not yet decided, which is why I shall need to send out invitations before she does.

-- 1814 --

A church in London

Violet : Lady Danbury
Lady Danbury : Viscountess Bridgerton
Violet : How lovely to see you here.
Lady Danbury : Lovely, possibly. Unexpected, definitely.
Violet : Well, I suppose unexpected is accurate.It is my husband’s birthday today.
Lady Danbury : Ha !
Violet : Was. Would be. Would have been. Edmund’s birthday would’ve been today. I am so sorry.
Lady Danbury : Why are you sorry ?
Violet : He liked his birthday. He liked to celebrate, and I would make him hats. Out of paper. The kind of hats that had been made for me when I was a child. My father made me these birthday hats, and no one had ever done that for him, so I did it. I gave him childish birthdays, and they made him so happy. I constructed these … oh, elaborate, wonderful hats, and he would wear them the entire day. He looked ridiculous in them. And we would laugh … I do not like today. It reminds me that there are no hats to make.
Lady Danbury : You are most fortunate.
Violet : Fortunate ?
Lady Danbury : Yes.
Violet : I fear I must have misheard you. I am … I am fortunate ?
Lady Danbury : You may not like today. But trust me. You are most fortunate.

-- 1761 --

Leger’s house

Lady Ledger : The Danburys are throwing the first ball of the season. I … We have received an invitation.
Violet : Can I go ? Miss Fernburst says they have the most magnificent home. With endless gardens.
Lady Ledger : No, you may not go. You are not out. Even if you were, you could not go. We are not going to their home for any reason. It is enough that I must see her a court.
Lord Ledger : Pffff

The very young Mozart gives a concert in front of Charlotte and her ladies-in-waiting.

Charlotte : Bravo. Play another.

Lady Ledger : A child named Mozart ? Where is he from ? Has she no taste ?
Lady Danbury : Her Majesty has an excellent musical ear. Does she not ?
Ladies-in-waiting : Oh, of course. His Majesty is wonderful. .
Lady Danbury : Your Majesty, where did you discover this young Mozart ? Your Majesty ?
Lady Ledger : I received an invitation to your little ball. So sad to miss it. We all are. Are we not , ladies ?
Ladies-in-waiting : So sad. Such a shame. Perhaps another time.

George’s room

George : It is not an even day.
Charlotte : It is not. It is decidedly odd.
George : I require privacy.
Charlotte : What are you about ? You refuse to hold court. You will not go out.
George : We cannot bring in amusements.
Charlotte : I’ve duties to attend. Your duties are not like those of any king I have known. How do you spend your days ?
George : Farming
Charlotte : I’m unclear on your words.
George : I … told you that I enjoy science. Part of that science is agriculture. I enjoy farming.
Charlotte : So King George is … Farmer George.
George : Yes … Farmer George. I am Farmer George. These are the hands of a king and a farmer. A farmer king.
Charlotte : I shall leave you..

The garden

Charlotte : Are there medicinal herbs in the garden ?
Brimsley : No, Your Majesty, just … vegetables..

Saint James’s Palace

Lord Bute : You allowed her to send out invitations.
Princesse Augusta : I have the situation well in hand.
Lord Bute : Do you ? The ton will not attend. Wives all over London are yelling at their husbands. Lord Ledger’s wife is leading the charge. Parliament is in an uproar !
Princesse Augusta : Parliament ?
Lord Bute : Happy wife, happy life. Unhappy wife, I have lords whining all around me, drinking. No one wants to go home. Government is grinding to a halt.
Comte Harcourt : Perhaps Lady Danbury can withdraw the invitations ?
Augusta : I cannot ask her to do that. She will not like it.
Lord Bute : It sounds like Lady Danbury now has the upper hand.
Augusta : No, of course not. I just feel I cannot be seen to choose sides. Now, for the sake of the Great Experiment, the Palace must remain steady in its quest to unite society.
Lord Bute : If Lady Danbury throws a ball and this side does not attend, the Palace will lose all moral authority. And the Great Experiment will be in ruins.
Comte Harcourt : Disaster.
Augusta : There will be no disaster.
Lord Bute : Good. You will have Lady Danbury cancel the ball.

Buckingham House

Brimsley : Lady Agatha Danbury, Your Majesty.
Charlotte : We are not gathering until after luncheon.
Lady Danbury : I wanted to speak to you, Your Majesty, about the ball I am hosting.
Charlotte : You are hosting a ball ? How lovely.
Lady Danbury : I know that you will not attend, as the king does not accept social engagements.
Charlotte : Is that not odd ? Do you know why ?
Lady Danbury : I do not. The ball, I wanted to ask if you’d encourage the other ladies-in-waiting to attend.
Charlotte : Did you not invite them ?
Lady Danbury : I did.
Charlotte : Then what is the issue ?
Lady Danbury : Your Majesty, they will not come if …
Charlotte : There he is. I believe he is actually gardening.
Lady Danbury : Your Majesty ?
Charlotte : George, He is gardening with his own hands. Why would he do that ? There are people. We have people.
Lady Danbury : Your Majesty, about the ball …
Charlotte : I thought perhaps it was a ruse, but every day he marches into that garden. It is so curious.
Lady Danbury : Your Majesty, please !
Charlotte : Wha … What are youd oing ?
Lady Danbury : Princess Augusta has asked me to cancel my ball.
Charlotte : I do not understand how this relates to me. If Princess Augusta has …
Lady Danbury : You are the queen. And this feels beneath you, but if you were not the queen …
Charlotte : But I am.
Lady Danbury : But if you were not … your life here would be very different. Do you not understand ? You are the first of your kind. That opened doors, so we are new. Do you not see us ? What you are meant to do for us ? I tell you to consummate. I tell you to become with child. I tell you to endure. For a reason. You’re so preoccupied with whether a man likes you. You’re not some simpering girl. You are our queen. Your focus should be your country. Your people. Our side. Why do you not understand that you hold our fates in your hands ? Your palace walls are too high, Your Majesty.

Buckingham Orangery.

Charlotte : I have picked my own orange.
Brimsley : You have, Your Majesty.
Charlotte : Where are the men who serve the orangery ?
Brimsley : They are not needed, Your Majesty.
Charlotte : You dismissed them ?
Brimsley : You pick your oranges now, Your Majesty..
Charlotte : You did not tell me they’d be dismissed.
Brimsley : You would not have a discussion, Your Majesty.

Charlotte enters the king's room

Charlotte : Even day.
Reynolds : He is inside, Your Majesty.

George : Good night. I shall see you again the day after tomorrow.

Charlotte : You live for the happiness and the misery of a great nation.
George : Charlotte !
Charlotte : No. I am saying I understand. You live for the happiness and the misery of a great nation. That must be exhausting and lonely. You must feel caged. No wonder you spend so much time in the garden.
George : In the garden, I am a regular man.
Charlotte : Farmer George.
George : Do not feel sorry for me. I do not know anything else. I’ve always been this. An exhibit instead of a person.
Charlotte : You are a person to me. You can be a person with me. No more even days and odd days.
George : We shall just have days.Can I ask what brought this on ?
Charlotte : I picked my own orange. George, I know you do not owe me anything after how I have behaved, and I know you do not like social events, but I need us to do something.
George : What do you need ?
Charlotte : Our palace walls are too high.

Danbury’s house

First ball of the season.

Coral : My lady, you must go get dressed now. You’ve done it all. It is lovely.

Lord Danbury : How is my coat ? Should I have a different handkerchief ?
Lady Danbury : You look perfect.
Lord Danbury : Why has no one arrived yet ? No one is going to come, Agatha. I thought you said they were coming.
Lady Danbury : They are coming. I think they are coming. Maybe they are coming.

Chambellan : Lord and Lady Ledger !
Lady Ledger : Agatha ! how wonderful of you to invite us.
Lady Danbury : I didn’t think you’d be attending.
Lady Ledger : Of course we are attending. We would not miss it.

Lord Danbury : Uh, may I ?
Lord Ledger : She tried to miss it. But then she received a personal note from His Majesty the King. How could she miss an event the king is planning to attend ? Her head would burst into flames. This is the social event of the season. Well done, Lady Danbury. I like you. Let us be friends. Lord Danbury, when can I get you on one of my hunts ?
Chambellan : Yer Highness, Princess Augusta.

Augusta : Lord Danbury, Lady Danbury, I am honored.
Lord Danbury : Your Royal Highness.
Lady Danbury : The honor is ours..

During the ball.

Lady Danbury : They are not mingling.

Chambellan : His Majesty King George The Third and Queen Charlotte.

George : Lord and Lady Danbury, thanks you for having me.
Lord Danbury : Your Majesty.
George : Shall me ?
Charlotte : Mmh

Classical rendition of « If I Ain’t Got You » playing.

Lord Ledger : Excuse me, my darling. ? Lord Danbury. May I have a dance with your wife ?
Lord Danbury : Eh … You may.

The dancers finally dare to forget their different origins.

Augusta : He is so happy. I have never seen him so … Look at him.

Charlotte : Thank you.
George : You never have to thank me. We are a team. Are we not, Charlotte ?

Lady Danbury : Thank you. Good night.

Lady Danbury : We are a success !
Lord Danbury : Yes indeed. I am a success. Let us go and celebrate.

Buckingham House

George : You were spectacular.
Charlotte : You were.
George : I do not know if you understand what you have done. With one evening, one party, we have created more change, stepped forward more than Britain has in the last century. More than I’d have dreamed.
Charlotte : You can do anything, George.
George : With you by my side, I think I can. She need a dressing gown..
Charlotte : I am in my bedchamber.
George : You need a dressing gown. Because first, we are going to find something to eat. And then we are going back to my bedchamber. And you cannot do that naked.

Charlotte : George, be careful !
George : I will not let you fall.

Danbury House

As his head repeatedly hits the wall, Lord Danbury suddenly stops and, wobbling to the side, falls to the floor, dead.

Lady Danbury : My Lord ? My Lord, have you finished ? My Lord ?

Lady Danbury : Coral !
Coral : I’ve had the upstairs footman bring up water for a bath.
Lady Danbury : Coral, you need not draw baths as often.
Coral : Nonsense, my lady. It is simple now we have a full staff. Today, I’ve even had the new housemaid press lavender oil.
Lady Danbury : Coral ! You need not draw baths as often.
Coral : My lady. We are … We are done.
Lady Danbury : We are done.

Coral : Are you ready ? Or shall I dress you first ?
Lady Danbury : I think better to dress me after.
Coral : Yes. Good luck.

Agatha returns to the room.

Lady Danbury : Help ! Help ! Oh, no, help ! !
Coral : Something has happened to Lord Danbury. Henry, you fetch the doctor. Charlie, wake his valet. Now. My lady ? My lady, I am coming in. Wait here. I will make sure everything is dignified for my lady, and then you can come and help.

Coral : Oh ! my lady !
Lady Danbury : He is gone ! My love is gone !

-- 1814 --

Danbury House

Lady Danbury : Thank you for coming to tea.
Violet : Thank you for inviting me. And when I wrote to say that I was unable to attend due to another engagement, how kind of you to offer up your entire week,of afternoons. And when I sent word today that I had broken a carriage wheel, you thoughtful of you to send your own carriage. With so many footmen.
Lady Danbury : I wanted to speak with you.
Violet : I gathered.
Lady Danbury : It was only that I was surprised.
Violet : Surprised ?
Lady Danbury : To encounter you in the church.
Violet :
Oh, I can see how it would be surprising. A wife commemorating her beloved.

Lady Danbury : Do you know why I was at the church ?
Violet : I am sure I do not.
Lady Danbury : I was with the Archbishop, discussing funding a school for orphaned girls in the name of Lord Danbury.
Violet : How noble !
Lady Danbury : Not really.
Violet : I suppose I should be funding schools for orphaned girls in honor of my husband instead of mourning his loss. Thank you for the advice, Lady Danbury.
Lady Danbury : Oh, for heaven’s sake. Lord Danbury disdained orphans. Thought educating the poor a waste and found girls useful only for … breeding.
Violet : Ho, ho …
Lady Danbury : You loved. And in your loving, you go to church to seek solace and connection.In you, Edmund lives on. I loathed. And in my loathing, I fund a school to seek revenge and satisfaction. In me … Herman rots. Your heart is full. Mine starves. So, when I called you fortunate, it is because you are fortunate.
Violet : Agatha, should we have something stronger than tea ?
Lady Danbury : Yes, Violet, I think we should.

Buckingham house

Charlotte : Brimsley !
Brimsley : Yes, Your Majesty.
Charlotte : Why do you think my girls never married ?
Brimsley : I … would not know, Your Majesty.
Charlotte : Try to know.
Brimsley : I … could not begin to … But I cannot imagine. They are beautiful, wonderful, kind, charitable, pleasing young women.
Charlotte : Brimsley, do not attempt to flatter me by talking about my children. It makes me dislike you more. Answer the question. Why have my girls never married ?
Brimsley : Your daughters … They are good girls. They love you. And the king … It … It happened so early. You were so young. If he had died, maybe you would have been hurt, grieved, but eventually, you would have healed and moved on. Instead …
Charlotte : What ? Spit it out, Brimsley. Do not become sentimental now.
Brimsley : You are still his queen. Forever frozen. Forever waiting. Your daughters could not leave you here trapped in time.
Charlotte : Go and stand over there and stop talking. Look that way. Not at me.
Brimsley : Of course, Your Majesty.
Charlotte : The tree needs more gold. I want more gold tomorrow.

-- 1761 --

Danbury House

Charlotte wakes up alone, in George's bed. He's in a corner of the room. agitated and murmurs incomprehensible words.

Charlotte : George ! Is that you ?
George : George, Farmer king … Farmer George…. Finding Vénus. Need to get it right … I am chosen. Chosen ! Farmer … That’s not right.

Laquais : Your Majesties. Can I …
Charlotte : George is working. Go back to your post. We are fine
George : Venus. Transit of Venus..

George goes out into the garden

Charlotte : George, it is cold. You have nothing on your feet.
George : I see you ! Venus, my angel ! I see you !
Brimsley : What is it ? What is going on ?
Reynolds : Just stand guard at the garden door. Clear the back hall. Lock the servants in if you must. Keep averyone away. Please, Brimsley.
Brimsley : All right.

George : I see you ! Venus. Venus, my angel, I’m here. I’m here ! I feel you. Talk to me. I knew you would come. I knew it. Yes ! They will see.
Reynolds : Your Majesty.Your Majesty, perhaps you would like to warm up.
George : It is Venus. Do you see her ?
Reynolds : I do, Your Majesty.
George : Say hello.
Reynolds : Hello, Venus. Let us cover you with this.
George : Hello Venus !

Charlotte : George ! George ! Farmer George !
George : It is Venus. Say hello.
Charlotte : No. I am Venus. Right here. I am Venus.
George : You are Vénus ?
Charlotte : Yes.
George : You are Venus ?
Charlotte : Yes. And Venus is going Inside. You need to come with me.
George : All right. I thought… I thought you were in the sky.
Charlotte : I was in the sky, but now I am going inside. Into Buckingham House. Here. Here. Come on.
George : Vénus … is indoors.
Charlotte : Vénus is indoors. With you. She is with you.

Charlotte takes George back to the castle, followed by Reynolds.

 

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

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vampire141 
24.03.2024 vers 21h

mounia 
13.11.2023 vers 13h

mamynicky 
26.08.2023 vers 19h

AliM88 
16.07.2023 vers 18h

IThink 
02.07.2023 vers 18h

magrenat 
21.06.2023 vers 13h

Derniers commentaires

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mamynicky  (22.03.2024 à 12:36)

Je te rejoins, Vampire. On a vraiment découvert Brimsley et on le verra d'un autre oeil dans la saison 3.

Merci de commenter et pour ton passage chez les Bridgerton

vampire141  (21.03.2024 à 17:05)

Qu'est ce que j'ai ris au debut dans la salle a manger quand on entend les bruit et le gros boum a la fin 

 

J'adore toujour autant les majordomes 

labelette  (14.05.2023 à 21:38)

Charlotte découvre la maladie de son mari et réagit en tant qu'épouse, en allant l'épauler. Son geste est très beau.

Premier bal de la saison (et de la série !) organisé par Lady Danbury. Et pour attirer du monde, elle a demandé à Charlotte de venir avec son mari. Elle est très maline lady Danbury !

Son mari par contre est cuit... Elle n'aura plus à faire son devoir conjugal qui la rebutait tant.

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

albi2302 
mamynicky 
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CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

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