64 fans | Vote

La Chronique des Bridgerton
#106 : Frou-frou

Le duc et la duchesse de Hastings passent leur lune de miel à Clyvedon, la résidence de campagne familiale.

Grace à Madame Colson, Daphné se pose des questions sur la conception des enfants. C'est Rose qui va compléter son éducation.

Colin prend une décision trop hâtive pour sa famille. Lady Whistledown, à son habitude, va déclencher un scandale qui va mettre à mal les dernières intrigues de la Haute Société.

Popularité


4.71 - 14 votes

Titre VO
Swish

Titre VF
Frou-frou

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

Portia Featherington (Polly Walker), Marina Thompson (Ruby Barker) & Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale)

Portia Featherington (Polly Walker), Marina Thompson (Ruby Barker) & Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale)

Lord Featherington (Ben Miller) accompagné de sa femme et 2 de ses filles

Lord Featherington (Ben Miller) accompagné de sa femme et 2 de ses filles

Colin Bridgerton (Luke Newton) annonce ses fiançailles avec Marina (Ruby Barker)

Colin Bridgerton (Luke Newton) annonce ses fiançailles avec Marina (Ruby Barker)

Prudence Featherington (Bessie Carter) & Philipa Featherington (Harriet Cains)

Prudence Featherington (Bessie Carter) & Philipa Featherington (Harriet Cains)

Lady Violet Bridgerton (Ruth Gemmell) entourée de ses filles Eloise et Hyacinth

Lady Violet Bridgerton (Ruth Gemmell) entourée de ses filles Eloise et Hyacinth

Colin Bridgerton (Luke Newton)

Colin Bridgerton (Luke Newton)

Plus de détails

Ecrit par : Sarah Dollard
Réalisé par : Julie Anne Robinson

Jason Barnett ... Jeffries
Frank Blake ... Harry
Leah Brotherhead ... Joanna
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
Pippa Haywood ... Madame Colson
Molly McGlynn ... Rose
Huxley Sheppard ... Peter
Bill Ashbridge ... Garçon du Village
Tom Lorcan ... Valet de pied de Clyvedon
Ray MacAllan ... Hastings Driver
David Sterne ... Farmer Robert
Nathan Vidal ... Delivery Boy

1.06 – Frou-frou

--------------- 
Très cher ami lecteur, je me dois d'adresser mes félicitations aux nouveaux duc et duchesse de Hastings. Tous mes voeux de bonheur et d'endurance, au moment où ils s'engagent dans la période la plus grisante de la vie d'un jeune couple. Je veux parler, naturellement, de la lune de miel. Existe-t-il quoi que ce soit de plus romantique ? Se mettre en retrait de la société, en laissant enfin les regards curieux derrière soi…
--------------- 

La voiture de Simon et Daphné s’immobilise devant le perron de Clyvedon. La gouvernante et tous les serviteurs les attendent, alignés sur l’escalier qui mène au château. Daphné et Simon ont l’air heureux. Daphné dit bonjour à chacun et Simon lui présente la gouvernante, Madame Colson, qui les accueille en espérant que tout sera à leur convenance. Elle a commandé un repas léger servi sur la terrasse et propose ensuite une visite de toutes les améliorations qu’elle a apportées depuis sa dernière visite. Simon l’arrête, il a d’autres projets avec son épouse. Daphné admire le hall immense, Simon veut lui montrer leur chambre. Il l’enlève dans ses bras pour porter Daphné, gênée, à l’étage.

--------------- 
… Si votre dévouée chroniqueuse et toute la bonne société restées ici à Londres regretteront le couple le plus remarqué de la saison, peut-être trouveront-ils une consolation dans la promesse que le duc et la duchesse leur reviendront porteurs d'une surprise.
--------------- 

La famille Bridgerton est réunie pour une réception dans le jardin du palais royal, Violet songe à rallonger les robes d’Eloïse en prévision de sa présentation lors de la future saison. Eloïse ne veut pas en entendre parler pour le moment, trop occupée par son enquête pour démasquer Whistledown sur l’ordre de la reine. Colin parle un peu plus loin avec Marina, près du groupe des Featherington. Il appelle l’attention de tous pour leur annoncer ses fiançailles avec Marina Thomson. Les Featherington affichent des mines réjouies, alors que Violet, Anthony et Pénélope s’efforcent de masquer leurs sentiments.

Plus tard, Anthony emmène Colin dans son bureau pour lui demander ce qu’il lui est passé par la tête. Prévoyant la réaction de son ainé, Colin a préféré le mettre devant le fait accompli car il est profondément amoureux. Anthony le trouve trop jeune pour se marier. Colin répond qu’il n’a pas besoin de sa permission, bien qu’il aurait préféré avoir la bénédiction d’Anthony. Anthony n’est toujours pas d’accord et Colin sort, déçu.

Dans leur lit où ils viennent de faire l’amour, Daphné comprend pourquoi les mères laissent leurs filles ignorantes des choses de l’amour, sinon elles ne pourraient penser qu’à ça. Daphné voudrait se lever pour prendre possession des lieux mais Simon continue à la couvrir de baisers. Daphné sait qu’une dame n’est rien sans sa gouvernante et il est important qu’elle fasse la visite proposée par Madame Colson. Elle veut faire bonne impression sinon tout ira de travers dans cette maison. A contre cœur Simon la laisse aller. Jeffries vient lui annoncer qu’il a préparé son bureau pour qu’il aille travailler. Simon lui rappelle que c’est sa lune de miel mais Jeffries insiste, l’intendant a laissé les comptes dans la plus grande confusion et lui-même ne comprend rien aux différents comptes du domaine. Plusieurs métayers réclament une audience à Monsieur le duc. Simon décide de se lever.

Au cours de la visite, Madame Colson apprend à Daphné que le château a été bâti en 1706 pour l’Amiral Thomas, un cadeau de sa Majesté la reine Anne. Daphné ajoute que c’était en remerciement pour sa victoire sur les Français d’après sa jeune sœur Hyacinthe, férue d’histoire. Pendant que la visite se poursuit, Daphné qui veut suivre les conseils de sa mère souhaite inviter le pasteur en priorité. Elle a également hate d’organiser leur premier bal mais pense qu’il serait plus prudent d’attendre que la saison soit terminée à Londres. Madame Colson acquiesce et note ses désirs, même si elle n’a pas l’air d’approuver son souhait de redécorer un salon, ni son idée de libérer les domestiques pour se rendre à la foire du village, placée cette année sous le patronage de Daphné.

Daphné s’arrête devant le tableau d’une femme d’une grande beauté et comprend qu’il s’agit de la mère de Simon. Elle ne s’aperçoit pas du regard critique avec lequel Madame Colson la regarde lorsqu’elle lui parle de la duchesse, pleine de délicatesse, parfaitement à sa place, une merveilleuse duchesse. Elle ouvre enfin la porte sur une chambre d’enfant. Avec mélancolie, Daphné regarde le berceau, les jouets qui attendent d’être utilisés. Elles continuent par la visite des jardins.

Daphné est assise dans la salle à manger, seule à un bout de la grande table. Simon arrive, chemise ouverte, cravate défaite. Il trouve la table et la disposition dignes d’une famille royale. Le majordome explique que le défunt duc aimait les tables protocolaires. Simon s’assied à l’autre bout et commence à discuter avec Daphné qui explique sa visite du château. Simon trouve qu’elle est très loin. Daphné répond qu’il est facile d’y remédier, se lève et prend son couvert et son verre pour se déplacer. Un valet veut l’aider, mais elle refuse son aide. Simon se lève à son tour et approche un fauteuil à coté du sien, sous l’œil des valets et du majordome pétrifiés. Madame Colson passe à ce moment là et en pinçant la bouche de désapprobation, ressort. Le jeune couple, qui se tient par la main, peut discuter plus facilement. Daphné lui parle du salon qu’elle voudrait redécorer mais demande son accord. Enthousiaste, Simon la supplie de le faire et même tout le château si elle le souhaite. Il l’entraine dans les jardins et commence à la déshabiller mais interrompus par la pluie, ils se réfugient dans une gloriette, où ils font l’amour, puis ce sera près du lac, dans la bibliothèque, dans leur chambre. Ils ne se lassent pas l’un de l’autre.

Elle confie à Rose qui démêle ses cheveux, qu’elle pensait que son incapacité à avoir des enfants allait empêcher physiquement le rapprochement conjugal. Elles rient toutes les deux.

A la table du petit déjeuner, Violet lit le Whistledown, Benedict assiste impuissant à la dispute entre Gregory et Hyacinthe, Eloïse se sert au buffet. Colin rentre, dit bonjour d’un air contrit. Hyacinthe s’empresse de l’avertir que ses fiançailles sont dans le Whistledown. Benedict entraine tout le monde dehors quand il comprend que Colin veut parler à leur mère. Violet a l’air fâchée, il lui demande pardon une nouvelle fois. Il lui rappelle qu’il a courtisé Marina toute la saison. Violet savait qu’il lui tournait autour, comme il l’a toujours fait avec d’autres jeunes filles sans que cela prête à conséquence. Elle pense qu’il a pris cette décision un peu trop vite. Elle lui prend la main en lui disant qu’elle n’était pas prête à laisser un autre de ses enfants quitter le nid aussi vite. Il la rassure, elle va avoir fort à faire avec Eloïse.

Chez les Featherington, Pénélope regarde de loin Marina papoter avec Prudence et Philippa. Marina rejoint Pénélope qui s’est installée sur un canapé. Pénélope l’a accueillie elle s’est montré une véritable amie et elle compte sur son amitié et sa sympathie. Pénélope pense qu’elle veut plutôt dire sur son silence. Elle ne déclenchera jamais le scandale sur elle ni sur sa famille mais elle ne cautionne pas ses actes. Portia vient chercher Marina pour commander son trousseau à la modiste. Philippa, un peu jalouse, trouve que Marina a de la chance ; une nouvelle garde-robe et un beau bébé. Prudence lui rappelle en riant que le bébé n’est pas de Colin.

Violet et Eloïse sont chez Madame Delacroix pour rallonger les robes de la jeune fille. Portia et Marina entrent et les deux Ladies se saluent. Portia invite Violet, Anthony et Colin à se joindre à sa famille pour le dîner le lendemain soir. Violet accepte et Portia entraine Madame Delacroix plus loin. Cette dernière lui rappelle qu’elle ne livrera plus rien tant que son compte n’est pas soldé. Portia l’arrête de suite en affirmant que ses factures seront réglées en totalité dès qu’elle aura fourni à Miss Thompson prochainement Bridgerton, sa robe de mariée et son trousseau. Madame Delacroix l’invite à trouver une autre couturière, française ou non. Marina lui demande d’où elle est originaire en France, sa mère était française elle aussi. Elle connait très bien ce beau pays et serait heureuse d’évoquer avec elle en privé tout ce qui fait la France. Elle a l’impression que Madame Delacroix va reconsidérer sa position. Cette dernière confirme et retourne vers Violet.

A la foire du village, Daphné informe les villageois qu’elle a décidé que les trois cochons présentés au concours étaient ex aequo. Un paysan en colère vient leur reprocher l‘augmentation des loyers qui les empêche de nourrir correctement leur famille. Simon n’était pas au courant, Daphné assure au paysan qu’ils vont trouver une solution à ces difficultés et le remercie de les avoir portés à leur attention. Une petite fille vient s’accrocher à sa jupe, elle la prend dans ses bras. Une jeune femme enceinte vient s’excuser pour sa petite fille. Daphné repose la petite fille par terre et la rend à sa mère en souriant. Sur le chemin du retour au château, Daphné espère que Simon n’a pas été peiné de voir tous ces enfants autour d’eux ? Etonné, Simon répond qu’il n’a au contraire pensé qu’à elle, qui a l’air à l’aise avec eux. Elle sait que ses nombreux frères et sœurs vont se marier et ils auront une ribambelle d’enfants brailleurs à ne plus savoir qu’en faire. Ravi qu’elle soit satisfaite de leur vie, rien qu’eux deux, Simon est certain qu’elle sera une tante formidable.

Les Featherington sont prêts à recevoir les Bridgeton. Portia vérifie que la grossesse de Marina n’est pas encore visible. Pénélope en riant leur assure que tromper Colin est peut être possible, mais sa mère et son frère ne seront pas dupes.

Au cours du repas, Violet pose quelques questions à Marina pour la connaitre mieux. Portia propose de profiter du beau temps pour un mariage rapide. Anthony répond que Colin est encore très jeune et de longues fiançailles seraient préférables. Colin vante l’habileté de Marina aux travaux d’aiguilles. Après le repas, Philippa au piano, Prudence se met à chanter, faux. Colin sort, Pénélope le suit. Elle veut lui faire savoir que le cœur de Marina appartient à sir George Crane, un soldat. Elle a vu les lettres qu’ils échangent et elle préfère qu’il le sache avant qu’il ne soit trop tard. Il la remercie d’être bonne avec lui. Il ne peut reprocher à Marina d’avoir eu des sentiments pour un autre avant lui alors qu’il a flirté avec la moitié des filles de Londres. Pénélope insiste, Marina l’aime encore mais Colin est sûr de ses sentiments et de ceux de Marina et c’est lui qu’elle épouse. Marina sort dans le couloir et invite Pénélope à rejoindre sa mère qui la demande. Restés seuls, Marina l’informe que son père ne veut plus d’elle et les Featherington veulent se débarrasser d’elle. Elle pensait qu’elle se sentirait enfin acceptée par la famille de Colin. Il l’assure que ce sera le cas. Elle voudrait que leur mariage se fasse tout de suite pour fonder leur propre famille et n’être que tous les deux. Colin lui propose d’aller se marier en Ecosse où ils pourraient être unis dans quelques jours. Il lui demande un jour pour tout organiser. Elle se jette dans ses bras et accepte son idée.

Daphné se réveille seule, Simon est déjà parti. Elle se prépare et passe devant la chambre de bébé. Pensive, elle en referme la porte. Elle rejoint Simon dans son bureau. Encore en robe de chambre, il est plongé dans les livres de l’intendant. Il ne pourra pas prendre le petit déjeuner avec elle, le fermier avait raison. Il a trop longtemps négligé le domaine, il faut qu’il trouve des solutions. Elle projette d’aller à la rencontre de quelques paysans et distribuer quelques paniers garnis. Simon ne l’écoute plus, elle le laisse.

Plus tard, dans le jardin avec Rose, elles cueillent des bouquets de lavande pour les paniers. Madame Colson arrive, lui demande d’arrêter, elle va faire venir quelqu’un pour faire ce travail. Daphné lui demande de ne déranger personne, elle peut le faire. Railleuse Madame Colson lui demande si elle a aussi l’intention d’aller collecter le miel dans les ruches. Daphné pense que cela serait au-dessus de ses capacités. Si elle lui fait part de ses désirs, Madame Colson veillera à ce qu’ils soient satisfaits, en bonne et due forme. Daphné la remercie, Madame Colson s’éloigne.

Rose et Daphné proposent les paniers garnis qu’elles ont confectionnés aux villageois, mais personne ne fait attention à elles. La petite fille se jette dans ses jambes, suivie par sa mère, Joanna, la jeune femme enceinte. Pendant qu’elles marchent vers la maison de Joanna, Daphné lui demande ce qu’elle aurait pu faire de mal pour offenser les villageois. Joanna lui explique qu’en désignant les trois cochons gagnants à la foire, elle a failli à la tradition qui veut que le vainqueur fournisse Clyvedon en viande de porc pendant toute l’année, ce qui représente énormément de cochons. En désignant les trois, il n’y a eu aucun vainqueur,  aucun villageois n'a remporté le contrat ni le revenu qui va avec. Daphné s’engage à corriger immédiatement cette erreur.

En rentrant au château, elle trouve Simon en train de déménager son bureau pour s’installer dans une autre aile. Elle croise Madame Colson et l’invite à prendre le thé. Elle lui confie que bien que sa mère lui ait appris à tenir une maison, elles n’avaient jamais envisagé une demeure aussi grandiose. Elle la remercie chaleureusement pour ses précieux conseils. A son tour, Madame Colson flattée, raconte que le duc n’a pas eu une enfance facile. Après le décès de sa mère, son père s’est installé à Londres. Simon a vécu seul dans ce château. Les domestiques ont tous fait de leur mieux pour veiller sur lui. Le duc voulait un héritier, la duchesse voulait un enfant. Malgré les avertissements des médecins, elle s’est obstinée ; tout le monde agissait comme si la faute en incombait à la duchesse et pourtant parfois c’est l’homme qui est stérile. Sa mère lui a appris qu’un ventre ne s’arrondit pas s’il n’est pas ensemencé par de solides graines. Mais ensuite, lorsque le petit duc est arrivé, comme un cadeau du ciel, elle les a quittés.

Les Featherington sont invités chez lady Gartside. Pénélope feint d’être malade pour garder la chambre. Puis elle va fouiller la chambre de Marina pour trouver les lettres de Georges Crane. Elle trouve un sac de voyage préparé avec les effets de Marina et ses objets de toilette. Elle compare ensuite la signature sur les premières lettres avec les essais de Madame Varley qu’elle a trouvé dans la chambre de sa mère. Marina arrive, Pénélope essaie de la convaincre que George n’a pas écrit la lettre de rupture, ce qui veut dire qu’il l’aime toujours ainsi que son bébé. Au grand désespoir de Pénélope, Marina ne veut pas revenir sur sa décision. George n’a pas répondu à ses lettres, Colin lui a ouvert les bras, il veillera sur elle et son enfant. Pénélope insiste et Marina comprend qu’elle est amoureuse de Colin. Marina lui dit froidement que son amour est non partagé. Colin la considère de la même façon que sa sœur Eloïse ou même que Hyacinthe alors qu’il la voit comme une épouse et une femme. Et tant pis s’il lui revient de mettre à mort cette attirance juvénile pour prendre une décision difficile pour elle-même et pour son enfant, que cela affecte Pénélope ou non. Pénélope s’enfuit.

Daphné, en déshabillé, vient rejoindre son mari dans son nouveau bureau. Pris par les livres de comptes, il n’a pas vu l’heure. Daphné s’assied sur ses genoux. Ils s’embrassent, le désir est plus fort, il la prend sur le bureau. Comme d’habitude, Simon se retire et recueille son sperme dans un mouchoir qu’il jette dans la corbeille. Simon l’embrasse, il va se changer et la retrouve dans la salle à manger. Daphné ramasse le mouchoir et commence à comprendre ce qu’il fait. Elle se précipite dans le quartier des domestiques pour demander à Rose de lui expliquer avec précision comment une femme se retrouve enceinte.

Plus tard, dans la salle à manger, elle n’écoute pas Simon développer ce qu’il compte mettre en place pour aider les villageois. Dans leur lit, elle lui tourne le dos. Il la caresse mais il la croit fatiguée et n’insiste pas.

Le lendemain, elle fait porter des vivres aux villageois, auxquels Simon a déjà donné des têtes de bétail.

Le soir, Simon vient la chercher dans son boudoir pour rentrer ensemble dans leur chambre. Elle se précipite sur lui, se déshabille. Il ne comprend pas sa hâte mais se prête au jeu. Ils font l’amour et lorsqu’elle sent qu’il va se retirer, elle se tourne et le plaque au lit de sorte qu’il ne puisse que déverser sa semence en elle. Il voudrait s’arrêter mais elle continue et il ne peut plus se retenir. Elle le regarde avec un air de défi. Elle avait confiance en lui, il lui a menti et elle se sent trahie. Pouvoir et vouloir sont deux choses différentes. Lui pensait qu’elle savait comment sont conçus les enfants. C’est elle qui a tenu à cette union, lui était prêt à mourir à l’issue de ce duel plutôt que de lui enlever son rêve, il serait mort pour elle. Pour Daphné, on ne berne pas, on n’humilie pas celle qu’on aime. La seule chose qu’elle sait est que cela, c’est tout sauf de l’amour.

--------------- 
... Tous les coups sont permis, à l'amour comme à la guerre, mais certaines batailles ne laissent aucun vainqueur, seulement un sillage de cœurs brisés. De quoi se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle
--------------- 

Violet a coiffé Eloïse d’un chignon. Le soir, sur sa balançoire dans le jardin, elle défait ses cheveux. Pénélope entre dans le jardin et en pleurs, se jette dans les bras de son amie qui essaie de la calmer.

--------------- 
Ceux que nous aimons ont le pouvoir de nous infliger les pires blessures. Car quoi de plus fragile... qu'un cœur humain ? Le lien qui unit un homme et sa promise est intime, sacré, mais je me dois de vous le révéler. J'ai découvert qu'un grave abus de confiance se préparait 
--------------- 

Colin descend l’escalier avec son sac de voyage. Violet l’attend et sans un mot lui tend le Whistledown.

Colin : Qu'y a-t-il ?

--------------- 
Comme si les Featherington n'avaient pas déjà assez de tracas, il s'avère que miss Marina Thompson attend un enfant. Et l'attendait déjà le jour où elle est arrivée dans notre belle ville. Les situations désespérées peuvent dicter des mesures tout aussi désespérées, mais je parierais que beaucoup considéreront ses actes comme inadmissibles. Peut-être a-t-elle jugé que c'était sa seule solution, à moins qu'elle ne soit sans vergogne. Mais je vous le demande, la fin peut-elle justifier des moyens aussi méprisables ?
--------------- 

mamynicky

1.06 – Frou-frou

Lady Whistledown : Très cher ami lecteur, je me dois d'adresser mes félicitations aux nouveaux duc et duchesse de Hastings. Tous mes voeux de bonheur et d'endurance, au moment où ils s'engagent dans la période la plus grisante de la vie d'un jeune couple. Je veux parler, naturellement, de la lune de miel. Existe-t-il quoi que ce soit de plus romantique ? Se mettre en retrait de la société, en laissant enfin les regards curieux derrière soi.
------------

Madame Colson : Bienvenue à Clyvedon, monsieur le duc. Il y a fort longtemps que nous n'avons pas eu le plaisir de votre présence, mais j'ose croire que tout sera à votre convenance.
Simon : J'en suis certain, madame Colson. J'espère que vous allez bien. Puis-je vous présenter la duchesse de Hastings ?
Daphné : J'ai hâte de faire plus amplement connaissance avec vous, madame Colson.
Madame Colson : Merci, Votre Grâce. J'ai pris toutes les dispositions pour vous accueillir au mieux. D'abord, un repas léger servi sur la terrasse, suivi d'une visite de toutes les améliorations que j'ai faites.
Simon : Un programme des plus alléchants, mais qui devra attendre. J'ai d'autres projets avec ma jeune épouse.

Simon : Je veux vous montrer la chambre.
Daphné : La vôtre ou la mienne ?
Simon : Vous croyez vraiment que nous aurons des chambres séparées ? J'en doute fort.

Il la prend dans les bras pour monter à l’étage.

Daphné : Arrêtez, ils vont nous voir ! Que vont-ils penser ?
Simon : Quelle importance ?

------------
Lady Whistledown : Si votre dévouée chroniqueuse et toute la bonne société restées ici à Londres regretteront le couple le plus remarqué de la saison, peut-être trouveront-ils une consolation dans la promesse que le duc et la duchesse leur reviendront porteurs d'une surprise.
------------

Hyacinthe : Je me demande ce que fait Daphné en ce moment.
Violet : Je suis sûre qu'elle a de nombreux devoirs en sa qualité de duchesse. Des choses que vous devriez apprendre en préparation de vos débuts.
Eloïse : Minauder le plus possible et ne pas grimacer quand on m'écrase les orteils en valsant ? Je ne suis pas douée pour ces choses-là, je vais me ridiculiser.
Violet : Si vous consacriez autant de temps aux leçons de maintien qu'à la rédaction, vous auriez moins d'appréhension. Et d'ailleurs, à ce sujet, en prévision de votre saison, il me paraît temps de rallonger vos robes.
Eloïse : Je n'ai pas le temps d'aller chez la modiste, je suis occupée. La reine en personne m'a chargée de démasquer Whistledown. Et vous ne voudriez pas que je contrarie Sa Majesté.
Colin : Puis-je avoir votre attention ? J'aimerais faire une brève mais très importante annonce. J'ai une bonne nouvelle à partager. J'ai demandé à miss Marina Thompson de m'épouser, et elle a accepté.
Anthony : Vous étiez au courant ?
Violet : Tout le monde nous regarde. Allons féliciter les futurs mariés.

Le bureau d’Anthony

Anthony : C'est à peine si tu la connais, qu'est-ce qui t'a pris ?
Colin : Je savais que tu réagirais comme ça et c'était le cadet de mes soucis.
Anthony : Tu prends ça à la plaisanterie ? Notre mère était dans tous ses états.
Colin : Elle m'a paru parfaitement heureuse. Elle nous a félicités.
Anthony : As-tu compromis cette jeune fille ?
Colin : Bien sûr que non. Je suis un gentleman.
Anthony : Pourquoi ? Pourquoi les gens se marient ?
Colin : Par amour, bien sûr.
Anthony : Écoute, je sais que tu es encore jeune et naïf. C'est ma faute, j'aurais dû t'emmener au bordel quand tu es rentré d'Eton. S'il s'agit simplement de tremper ta queue...
Colin : Tu es odieux.
Anthony : Voilà ce qui arrive quand on tarde à jeter sa gourme. On demande la main de la première venue.
Colin : Ça suffit ! Tu m'insultes et tu insultes ma fiancée. Ce n'est pas ma faute ni celle de Marina si tu ne peux concevoir un attachement.
Anthony : Tu n'es encore qu'un enfant, Colin.
Colin : Je suis plus vieux que Daphné et tu as été content.
Anthony : Rien à voir, tu le sais.
Colin : Non.
Anthony : Ça prouve ton immaturité.
Colin : Si j'ai mis notre mère mal à l'aise, j'en suis désolé. J'irai lui parler. Je n'ai nul besoin de ta permission pour épouser miss Thompson. Mais j'aurais vraiment préféré avoir ta bénédiction.
Anthony : J'ai peur de devoir te décevoir.
Colin : C'est chose faite. De plus d'une façon.

La chambre de Simon et Daphné

Daphné : Je crois savoir pour quelle raison toutes les mères de la haute société gardent leurs filles dans la plus totale ignorance au sujet de certaines... distractions.
Simon : Ah oui ?
Daphné : Si elles nous disaient l'entière vérité, comment pourrions-nous nous consacrer à quoi que ce soit d'autre ? Il me faut vous laisser. Si je dois être la duchesse de tout ça, il est urgent que je découvre les lieux.
Simon : Oh, mais vous êtes déjà la duchesse de tout ça.
Daphné : Et j'ai hâte de partir explorer tous les recoins de ce nouvel endroit. Plus tard. Simon !
Simon : Vous avez vous-même jugé le duché très impressionnant, alors restez et dirigez-le depuis la chambre. Il vous paraîtra peut-être émoustillant.
Daphné : Cela ne fait aucun doute. Mais madame Colson va m'en vouloir à tout jamais si je refuse de faire sa visite.
Simon : Qu'elle vous en veuille.
Daphné : C'est tout à fait hors de question. Ma mère m'a appris qu'une dame n'est rien sans sa gouvernante. Il est important que je fasse bonne impression. Sinon, tout ira de travers dans cette maison.
Simon : Alors bon courage.
Daphné : Votre Grâce.
Simon : Votre Grâce.

Jeffries : J'ai préparé votre bureau pour que vous puissiez travailler, monsieur.
Simon : Jeffries, pitié, c'est ma lune de miel.
Jeffries : L'intendant a laissé les registres dans une certaine confusion. Je ne comprends strictement rien aux comptes du domaine, et il y a plusieurs lettres de métayers qui réclament une audience.
Simon : Très bien. S'il le faut.

Madame Colson : Le château a été bâti en 1706 pour l'amiral Thomas. Un cadeau de Sa Majesté la reine Anne.
Daphné : En remerciement de sa victoire sur les Français, je crois. Ma jeune sœur Hyacinthe est férue d'histoire.
Madame Colson : Très bien, Votre Grâce, nous y voilà. Le petit salon, où la défunte duchesse aimait à prendre le thé avec ses visiteurs.
Daphné : Ma mère m'a suggéré d'adresser une invitation au pasteur en priorité. Je pense qu'elle a raison.
Madame Colson : Naturellement, Votre Grâce.
Daphné : J'ai hâte d'organiser notre premier bal. Mais il serait sans doute plus prudent d'attendre que la saison mondaine se termine à Londres, n'est-ce pas ?
Madame Colson : En effet, Votre Grâce.
Daphné : Et je veillerai tout d'abord à faire refaire cette pièce.
Madame Colson : Vous souhaitez redécorer ? Certainement, Votre Grâce. Une foire doit avoir lieu au village cette semaine. J'ai pris la liberté de la placer sous votre patronage.
Daphné : C'est très aimable à vous, madame Colson. Nous pourrions libérer les domestiques pour qu'ils s'y rendent.
Madame Colson : Il y a énormément à faire maintenant que le duc et vous-même êtes ici.
Daphné : Eh bien, raison de plus pour leur accorder un peu de répit.

Daphné :  Est-ce... ?
Madame Colson : La défunte duchesse, oui.
Daphné : Elle était belle.
Madame Colson : Et pleine de délicatesse. Parfaitement à sa place. Une merveilleuse duchesse. Et ici, c'est la chambre d'enfant. Votre Grâce ?
Daphné : Une très jolie pièce. Très bien, poursuivons, je suis sûre qu'il reste beaucoup de choses à voir.
Madame Colson : En effet, oui. Je propose d'aller voir vos jardins.

La salle à manger de Clyvedon.

Simon : Mes excuses... attendons-nous la famille royale ?
Majordome : Veuillez m'excuser, le défunt duc aimait les tables protocolaires. Mais si vous préférez...
Simon : Non. Non, ça ne fait rien.
Daphné : La visite que m'a fait faire madame Colson était exceptionnelle. Les jardins sont divins. Je n'ai pas cessé de m'extasier devant leur beauté. Un problème ?
Simon : Vous... Vous êtes tellement loin.
Daphné : Ma foi, il est facile d'y remédier. Non, ne vous donnez pas la peine. Voilà, beaucoup mieux, non ? J'aurais aimé refaire la décoration de certaines pièces, mais je préfère vous en parler avant. Je ne voudrais rien changer auquel vous seriez attaché.
Simon : Alors vous pouvez tout changer. Je vous supplie même de le faire.
Daphné : Allons, soyez sérieux. Vous devez conserver de bons souvenirs, être sentimentalement attaché à ce château. Après tout, ce fut votre demeure pendant des années.
Simon : Faites ce que vous voulez. Retapissez la salle de réception en tulle rose bonbon, j'adorerai. Il est inutile de vous habiller de façon aussi cérémonieuse.

Il lui enlève ses gants.

Daphné : Est-ce que ceci trouve votre approbation ?
Simon : Oh, absolument.
Daphné : Votre Grâce, serait-il temps... que nous montions ?
Simon : J'ai une meilleure idée.
Daphné : Où allons-nous ?
Simon : Dehors.

Il l’entraine dans les jardins. Ils commencent à se déshabiller, un orage éclate. Ils se réfugient dans une gloriette

Simon : Tu aimes ça ? Dis-moi ce que tu veux.
Daphné : Ce que je veux... c'est toi.

Ils font l’amour, il se retire au dernier moment, comme d’habitude.

Simon : Quoi ?
Daphné : Est-ce que tu souffres, quand tu...
Simon : Non. Je me sens comme toi. Merveilleusement bien.
Daphné : Attends ! Attends, viens là.
Simon : Que vont penser les domestiques ?
Daphné : Quelle importance.

Le boudoir de Daphné.

Rose : Toutes mes excuses.
Daphné : Oui, nos activités sont quelque peu tumultueuses. Je dois admettre que je doutais que ce soit possible. Je pensais que son incapacité physique à avoir des enfants ne lui permettrait pas de...
Rose : De faire de tels nœuds dans vos cheveux ?
Daphné : C'est ça. Je me réjouis de constater que j'avais tort.

Le salon des Bridgerton.

Hyacinthe : Je le sais.
Benedict : Tu as pris son ruban ?
Gregory : Non, c'est faux.
Hyacinthe : Je l'ai vu.
Benedict : Il y a quelque chose dans ta poche, c'est quoi ? Bon allez, rends-lui son ruban.
Hyacinthe : Gregory, arrête !
Colin : Bonjour.
Benedict : Bonjour, Colin.
Hyacinthe : Colin, tes fiançailles sont dans Whistledown.
Eloïse : Hyacinthe !
Hyacinthe : Quoi ? C'est vrai !
Benedict : Tout le monde dehors.
Eloïse : Oui.
Colin : J'ai dit que j'étais désolé.
Violet : Je devrais être soulagée de l'avoir appris avant lady Whistledown.
Colin : Mère, j'ai courtisé miss Thompson toute la saison. Peut-être étiez-vous trop prise avec Daphné pour le voir.
Violet : Je savais que vous lui tourniez autour, mais vous tournez autour de tant de jeunes filles depuis toujours, sans conséquences.
Colin : Jusqu'à aujourd'hui.
Violet : Tout cela est arrivé tellement vite. Je ne pense pas vous avoir jamais vu aussi sérieux et solennel.
Colin : Personne ne me prend au sérieux, sauf Marina.
Violet : Je n'étais pas prête à laisser un autre d'entre vous quitter le nid aussi vite.
Colin : Rassurez-vous, mère, vous avez encore du pain sur la planche, surtout avec Éloïse. Bon courage à vous.

Chez les Featherington

Philippa : Croyez-vous que Colin nous présentera à ses amis ?
Prudence : Certains sont bien de leur personne.
Marina : Je suis sûre. Je suis sûre que nos destins vont être bouleversés.
Pénélope : Surtout celui de Colin.
Marina : Vous êtes très en beauté aujourd'hui, Pénélope.
Pénélope : Ne vous moquez pas.
Marina : Cela me fait de la peine que vous preniez tous les compliments pour des moqueries.
Pénélope : N'ayez pas pitié non plus.
Marina : Je n'ai pas pitié de vous, Pénélope. Je vous respecte. Vous avez été une véritable amie depuis mon arrivée ici. Et je compte sur votre amitié et votre sympathie durables.
Pénélope : Vous voulez dire mon silence durable ?
Marina : Je souffre que vous ayez une si piètre opinion de moi. Je ne me serais jamais sortie de cette horrible situation sans votre gentillesse. Par pitié, ne me dites pas que vous la regrettez.
Pénélope : Je ne déclencherai jamais le scandale sur vous ni sur votre famille, si telle est votre question, mais je refuse de cautionner vos actes.
Marina : Je veux que vous soyez mon amie. Ne pouvez-vous pas vous réjouir pour moi ?
Portia : Marina ? C'est l'heure de la modiste. Nous devons décider de votre trousseau.
Philippa : Quelle chance elle a. Une toute nouvelle garde-robe et un joli mari. À eux deux, ils feront sûrement le plus beau des bébés.
Prudence : L'enfant n'est pas de lui, nigaude que tu es !
Philippa : Oh, là, là, j'avais oublié.
Pénélope : Cessez de rire de lui. Elle le ridiculise déjà plus qu'assez.
Prudence : Je trouve que tu n'es plus drôle.
Pénélope : L'ai-je jamais été ?

Chez Madame Delacroix

Violet : Vous voyez ? Vous serez ravissante la saison prochaine les cheveux relevés.
Eloïse : Je ressemblerai à toutes les autres, en moins gracieuse et plus soupe au lait.
Geneviève : Lady Bridgerton. Miss Éloïse. Nous souhaitons revoir la longueur des robes de la demoiselle ?
Violet : Précisément.
Portia : Lady Bridgerton ! Quelle surprise !
Violet : Oh, lady Featherington. Miss Thompson.
Marina : Je suis ravie de vous voir, lady Bridgerton.
Violet : Appelez-moi Violet, dorénavant, j'insiste.
Portia : N'est-ce pas extraordinaire de savoir que nos familles seront bientôt unies à jamais ?
Violet : Certes, en effet, ce n'est pas rien.
Portia : Joignez-vous à nous demain soir. Vous et ce cher Colin, et le vicomte. Nous avons tant à célébrer.
Violet : Bien sûr, je transmettrai l'invitation au vicomte.
Portia : Parfait. Il faut que je vous vole madame Delacroix un tout petit instant.
Geneviève : Je vous prie de m'excuser, lady Featherington, mais il y a le problème de votre compte. J'ai été très claire avec votre bonne, votre ligne...
Portia : Je vous arrête tout de suite. Nos factures seront réglées en totalité dès que vous aurez fourni à miss Thompson, prochainement Bridgerton, sa robe de mariée et d'autres pièces pour son trousseau.
Geneviève : J'ai peur que ce ne soit impossible. Peut-être trouverez-vous une couturière, française ou non, de l'autre côté de la ville. N'est-ce pas ?
Marina : Madame Delacroix, à ce propos, je ne crois pas que nous ayons eu l'occasion de parler de vos origines toutes les deux. D'où en France venez-vous exactement ? Ma mère était française vous savez ? Et je connais très bien ce beau pays. Je serais heureuse d'évoquer en privé avec vous tout ce qui fait la France. J'ai l'impression que madame Delacroix n'est plus totalement fermée à notre demande, lady Featherington. N'est-ce pas ?
Geneviève : Tout à fait.

A Clyvedon

Daphné : Et quel est le prix pour le vainqueur ?
Un paysan : L'abattoir, bien sûr.
Daphné : Le duc m'ayant accordé l'immense honneur d'inaugurer cette foire avec ce concours, après mûre réflexion... j'ai décidé... que les trois bêtes étaient ex aequo. N'ayant pu être départagés, aucun ne partira à l'abattoir.
Simon : C'est très gentil.
Simon : Laissez-moi faire.
Daphné : Regardez.
Simon : C'est quoi ?
Daphné : Ces tourtes sont délicieuses, nous devrions en commander.
Un fermier : Votre patronage va-t-il au-delà des tourtes, Votre Grâce ? Les récoltes ont été plus que décevantes et nos loyers ayant été triplés, on a bien du mal à nourrir nos familles.
Simon : Les loyers ont été triplés ? Mon intendant ne m'en a pas parlé.
Le fermier : On ne l'a pas vu depuis la mort de votre père. Dieu ait son âme. Lui veillait à ce qu'on ait le nécessaire. Contrairement à d'autres.
Daphné : C'est donc une bonne chose que nous soyons de retour à Clyvedon. Je suis persuadée que nous trouverons une solution à ces difficultés. Et je vous remercie de les avoir portées à notre attention
Le fermier : Votre Grâce.
Daphné : Viens là, viens là, mon enfant. Inutile de pleurer. Tout va bien. Par tous les saints, quel coffre tu as, on va t'entendre jusqu'à Londres.
Joanna : Si ce n'est pas jusqu'en France ! Mon Dieu, je vous prie de m'excuser, Votre Grâce. Ma petite Ada vient de découvrir sa voix et elle aime l'utiliser aussi souvent et aussi fort que possible.
Daphné : Pas de révérence. Vous ne devriez pas vous baisser dans votre état. Eh bien, j'ai été enchantée de faire votre connaissance. À bientôt.
Joanna : Votre Grâce. Allez, viens.
Daphné : Que pouvons-nous faire pour le loyer ? Il doit bien y avoir une solution.
Simon : J'aurais dû rentrer plus tôt. Je ne pensais pas que mon absence aurait de tels effets. Daphné...
Daphné : J'espère...
Simon : Allez-y.
Daphné : Je voulais seulement dire que j'espère que vous n'avez pas été trop peiné de me voir avec ces enfants.
Simon : Moi, peiné ? Daphné, je n'ai pensé qu'à vous.
Daphné : Vous savez, étrangement, dès que je me trouve avec des enfants, j'oublie immédiatement tous mes soucis. Ils sont d'une compagnie si facile.
Simon : Vous êtes très à l'aise avec eux.
Daphné : Mes sœurs cadettes et mon petit frère. Tous d'une espièglerie ! Ma famille nombreuse aura au moins une vertu dans les années qui viennent. Tous finiront par se marier et avoir une ribambelle d'enfants. Nous nous retrouverons entourés de nouveau-nés brailleurs à ne plus savoir qu'en faire.
Simon : Vous ferez une merveilleuse tante. Je suis ravi que vous vous satisfassiez de notre vie conjugale telle qu'elle est. Rien que nous deux.
Daphné : J'ai tout ce que je pourrais désirer.
Simon : À quoi dois-je une telle chance ?
Daphné : Ça, je l'ignore.

Chez les Featherington

Portia : Tournez-vous. De profil. Remuez un peu, remuez-vous ! Bien. C'est parfait, jusqu'ici, miss Thompson. Ce soir, je devrai évoquer la question d'un mariage hâtif.
Pénélope : Je suis... tout à fait désolée, mais votre plan n'est pas sans défauts, je crois. Tromper Colin est une chose, mais espérer en faire autant avec sa mère en est une autre. Lady Bridgerton est une femme perspicace. Elle a eu huit enfants. Je crois qu'elle sait quand on la prend pour une idiote.

La salle à manger des Featherington. Les Bridgerton sont arrivés.

Violet : Quel était votre passe-temps favori à la campagne ?
Marina : J'aimais avant tout monter à cheval, madame.
Violet : Je vous en prie, appelez-moi Violet. Nous en avons déjà parlé.
Portia : Miss Thompson est une jeune fille tellement convenable, n'est-ce pas ?
Violet : Avez-vous voyagé, êtes-vous déjà allée à l'étranger, miss Thompson ? Colin a longtemps eu pour grande ambition de parcourir le monde.
Marina : Jamais, mais c'est un rêve que je partage maintenant avec lui.
Portia : Je pressens un voyage de noces dans un autre pays. Qu'en pensez-vous, lord Bridgerton ?
Anthony : Je me garderai de spéculer.
Portia : Oui, un voyage de noces à l'étranger me paraît décidément tout à fait indiqué. Vous pourriez même profiter du temps magnifique que nous avons en ce moment en choisissant de vous marier aussi vite que possible.
Anthony : Colin est encore très jeune. Je pense que de longues fiançailles seraient préférables. Nonobstant le beau temps.
Colin : Mère, miss Thompson maîtrise à merveille les travaux d'aiguille. Elle est vraiment très douée, bien plus que mes sœurs.
Marina : Je peux vous assurer qu'il n'en est rien.
Colin : Vous n'avez pas vu les ouvrages de Daphné. C'est un champ de bataille.

Colin sort, Pénélope le rattrape dans le couloir

Pénélope : Colin ? Puis-je vous dire un mot ?
Colin : Naturellement.
Pénélope : Il s'agit d'un sujet plutôt délicat que j'aurais préféré ne pas aborder, mais vous méritez d'être au courant.
Colin : J'ai quelque chose sur la figure ? Et j'ai passé toute la soirée comme ça ? Pardon. je vous écoute.
Pénélope : J'ai voulu vous en parler dès l'annonce de vos fiançailles, mais nous n'étions jamais seuls.
Colin : Il s'agit de Marina ?
Pénélope : Son cœur appartient à un autre.
Colin : Quoi ?
Pénélope : Il s'appelle Sir George Crane. C'est un fils aîné, et un soldat, ils étaient voisins à la campagne. Je suis vraiment désolée, mais j'ai vu les lettres qu'ils échangent. J'ai préféré vous le dire avant qu'il ne soit trop tard.
Colin : Vous êtes très bonne avec moi. Pensiez-vous que ça m'ennuierait qu'elle ait eu des sentiments pour un autre ? Ce serait malvenu de ma part, moi qui ai flirté avec la moitié des filles de Londres.
Pénélope : Colin, ce n'est pas de ça qu'il s'agit. C'est plus qu'un flirt. Marina l'aime encore sincèrement.
Colin : Et pourtant, c'est moi qu'elle épouse. Ce n'est pas la peine de vous tracasser. Je suis sûr de mes sentiments et de ceux de Marina, nous nous comprenons.
Marina : La soirée se serait-elle déplacée dans le couloir ?
Colin : Vous savez, c'est curieux, mais plus je m'éloigne de ce piano-forte et plus la soirée m'est agréable.
Marina : Pénélope, votre mère vous demande.
Colin : Ça ne va pas ? C'est mon frère ? Il a été odieux au dîner, pardonnez-le.
Marina : C'est insupportable, Colin. Mon propre père ne me veut plus. Et les Featherington ont hâte de se débarrasser de moi. Idiote que je suis, j'avais cru que dans votre famille, je me sentirais acceptée. Mais rien n'y fait. Même votre mère se contente d'être polie.
Colin : Non, c'est faux. Marina... Je suis votre famille dorénavant. Nous fonderons notre propre famille, vous et moi.
Marina : C'est tout ce que je souhaite. Rien ne pourrait me combler davantage. J'aimerais qu'on puisse se marier sans attendre une minute. Ainsi, nous pourrions n'être que tous les deux. Je n'aurais plus jamais à quitter vos bras.
Colin : Et s'il existait un moyen ?
Marina : Colin, mais de quoi...
Colin : En Écosse, à Gretna Green. Je sais, ça paraît fou, mais nous pourrions nous marier d'ici à peine quelques jours. Il suffit d'atteindre la frontière. Anthony sera évidemment hors de lui quand nous rentrerons, mais... à ce moment-là, il sera trop tard, nous serons mariés, nous serons ensemble. Vous détestez cette idée.
Marina : Je l'aime bien, au contraire. Je vous aime.
Colin : Donnez-moi un jour, j'arrangerai tout.

Le lendemain, à Clyvedon.

Daphné : Vous êtes là.
Simon : Bonjour, ma chérie.
Daphné : Les registres de l'intendant ?
Simon : Impossible de dormir.
Daphné : En dépit de l'exercice physique d'hier ? Prendrez-vous le petit déjeuner avec moi ?
Simon : Je suis désolé, mon amour. Le fermier avait raison. Le domaine a été trop longtemps négligé, les rendements de blé sont en baisse, mais personne n'a transformé les champs en pâtures ni alterné avec une culture plus rentable.
Daphné : N'est-ce pas à l'intendant de...
Simon : Ce sont mes gens, cette responsabilité est la mienne. Pardon, excusez-moi. J'ai fixé ces chiffres toute la matinée.
Daphné : Bien sûr. Je suppose que j'aurai moi aussi largement de quoi m'occuper aujourd'hui. J'ai prévu de passer voir certaines de vos gens. Je pense distribuer quelques paniers garnis et...

Daphné, aidée de Rose, cueillent des bouquets de lavande.

Rose : Votre maison vous manque-t-elle ?
Daphné : Croyez-vous qu'il y en a assez pour tous les paniers ?
Rose : Je dirais que oui.
Madame Colson : Madame la duchesse ! Mais que faites-vous ? Je vais appeler quelqu'un qui le fera. Une des filles de cuisine ou le jardinier. Personne n'était donc disponible pour vous aider ?
Daphné : Inutile de déranger qui que ce soit, madame Colson, merci, mais ça va aller.
Madame Colson : Avez-vous aussi l'intention de collecter vous-même le miel dans les ruches ?
Daphné : Ce serait peut-être légèrement au-dessus de mes capacités.
Madame Colson : Si vous me dites simplement quels sont vos désirs, je veillerai à ce qu'ils soient satisfaits. Je veillerai à ce que tout soit fait en bonne et due forme.
Daphné : Je garderai cela à l'esprit. Merci, madame Colson.
Daphné : Ma foi, elle n'a que mépris pour moi.
Rose : Cette femme méprise tout le monde. Un conseil, n'y pensez plus.

Au village

Daphné : Bonjour. Voulez-vous un panier ? Il y a... - Un panier de Clyvedon ? - Un panier de Clyvedon ? Il y a...

Les villageois l’ignorent.

Daphné : Qu'ai-je fait de mal ? Maman m'a appris que c'était la tradition pour la duchesse d'offrir des cadeaux.
Rose : Je pense que c'est approprié.
Daphné : Aurais-je dû porter une robe différente ? Cela signifie-t-il que je suis trop hautaine, trop sûre de moi ?
Ada : Votre Grâce ?
Daphné : Voulez-vous un panier de Clyvedon ? Il y a pain et miel pour les enfants.
Joanna : Vous êtes un ange. J'en aurais volontiers accepté un si j'avais eu les moyens de le rapporter.
Daphné : Nous sommes prêtes à le porter pour vous.
Joanna : Ho ! non.
Daphné : Si, j'insiste. Me permettez-vous de vous demander votre avis sur quelque chose ?
Joanna : Naturellement, mais dans quelle mesure je peux conseiller une duchesse ?
Daphné : J'ai l'impression d'avoir offensé les villageois. Je sais que je débute, mais je n'arrive pas à comprendre ce que j'ai fait de mal. Allez-y.
Joanna : Ce sont les porcs. Vous avez dit que les trois avaient gagné.
Daphné : À la foire ? J'ai jugé que c'était mieux.
Joanna : Il est traditionnel que le vainqueur fournisse Clyvedon en viande de porc pour l'année. Ce qui représente énormément de cochons. Quand vous avez refusé de choisir un vainqueur, aucun fermier n'a remporté le contrat, ni le revenu qui va avec. Pour dire les choses simplement, vous les avez pris de haut.
Daphné : Je vais corriger immédiatement l'erreur. J'étais loin de me douter...
Joanna : Comment l'auriez-vous su, Votre Grâce ?

Daphné rentre au chateau

Daphné : Que se passe-t-il ? Simon ? Est-ce que tout va bien ?
Simon :
J'installe simplement mon bureau dans l'aile est.
Daphné : Un souci avec votre bureau actuel ?
Simon : Attention ! Excusez-moi, je vous prie.
Daphné : Madame Colson ? Auriez-vous un instant ?

Elles prennent le thé dans le salon

Daphné : Je sais que j'ai fait plus d'un faux pas depuis mon arrivée. Ma mère m'a beaucoup appris sur la tenue d'une maison, mais... je ne pense pas que nous ayons jamais imaginé une demeure aussi grandiose. Je vous remercie beaucoup de vos conseils, madame Colson. La vérité, c'est que... je crains que le duc ne soit pas entièrement à l'aise, ici à Clyvedon. Ça n'a rien à voir avec vous ni le reste du personnel.
Madame Colson : Non, je comprends tout à fait.
Daphné : Vous comprenez ?
Madame Colson : Monsieur Simon n'a pas... Pardon, excusez-moi, Votre Grâce, n'a pas eu une enfance très facile. Après le décès de son épouse, le duc a vécu presque exclusivement à Londres.
Daphné : Vous voulez dire que Simon a grandi seul ?
Madame Colson : Nous avons fait de notre mieux pour veiller sur lui comme sa mère l’aurait souhaité.
Daphné : Je n'en doute pas. Le défunt duc devait beaucoup aimer son épouse pour réagir ainsi après son décès. Ce n'était donc pas un mariage heureux ?
Madame Colson : C'était difficile. Il voulait un héritier, elle voulait un enfant. Elle s'est obstinée malgré les avertissements des médecins. Et tous les mois, quand son cycle revenait ça me brisait le cœur de la voir.
Daphné : Elle avait de la chance de vous avoir.
Madame Colson : Ils faisaient comme si c'était sa faute à elle. Ce n'est pas toujours la femme qui est stérile, parfois, c'est la faute de l'homme. Seigneur, j'ai peur de parler à tort et à travers.
Daphné : Non, au contraire, madame Colson. Vous disiez ?
Madame Colson : Je disais à la duchesse ce que ma mère m'avait appris. Un ventre ne s'arrondit pas s'il n'est pas ensemencé par de solides graines. Et ensuite, lorsqu'enfin monsieur Simon est arrivé comme un cadeau du ciel, elle nous a quittés.

Chez les Featherington

Portia : Pourquoi n'êtes-vous pas habillée ? Je vous ai dit que nous dînions chez lady Gartside ce soir.
Pénélope : Désolée, maman, je ne me sens pas bien.
Portia : Si je m'écoutais, je vous emmènerais tousser et crachoter toute la soirée. Ce serait bien fait pour lady Gartside. Elle me devait cette invitation depuis des lustres et tout à coup regardez, dès l'annonce des fiançailles de miss Thompson, ils arrivent tous en rampant jusqu'à nous.
Pénélope : Passez une bonne soirée, maman.

La chambre de Marina, plus tard.

Marina : Pénélope, que faites-vous ? Comment osez-vous ?
Pénélope : Écoutez. Regardez la signature sur la dernière lettre de Sir George, et sur celle-ci qui remonte à plusieurs mois.
Marina : Et donc ?
Pénélope : Et donc, ce ne sont pas les mêmes. L'inclinaison des lettres ne correspond pas.
Marina : Pénélope, je suis fatiguée, je...
Pénélope : Cette lettre-ci. Elle se trouvait dans un des tiroirs du bureau de ma mère. Quelqu'un, elle ou madame Varley, a imité la signature de George mais sans vraiment y parvenir. Cette dernière lettre, qui vous a brisé le cœur... n'est pas authentique, Marina. George ne vous a jamais écrit ça. Il n'a jamais renié votre amour, jamais renié votre enfant.
Marina : Peut-être bien.
Pénélope : Marina.
Marina : Mais si vous avez raison...
Pénélope : Mais évidemment que j'ai raison.
Marina : Même si c'est vrai, George n'a toujours pas répondu à mes lettres. Il m'a abandonnée, tandis que Colin m'a ouvert les bras.
Pénélope : Je croyais que vous l'aimiez, George.
Marina : J'avais tort, ceci ne change rien.
Pénélope : Vous avez fait vos bagages ? Vous n'allez pas à Gretna Green ? Marina ! Que ferez-vous quand Colin se rendra compte que l'enfant n'est pas de lui ? Ce jour arrivera forcément, il n'est pas idiot.
Marina : Ce que je ferai, c'est vivre sereinement dans l'assurance que mon époux est quelqu'un de bon. Jamais il ne me jetterait à la rue. Il veillera sur moi et mon enfant, quoi qu'il arrive.
Pénélope : Mais lui, vous y avez pensé ? Et Colin ?
Marina : Vous l'aimez !
Pénélope : Plaît-il ?
Marina : Oui, tout s'explique, sachant cela. Vos objections, votre ingérence. Vous aimez Colin Bridgerton.
Pénélope : Vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Marina : Je pense en savoir tellement plus que vous Pénélope. Sur Colin, sur le monde. Si c'est à moi que revient de mettre à mort cette attirance puérile, tant pis. Votre amour est une illusion non partagée. Colin vous voit telle que vous êtes, et vous considère comme sa sœur Éloïse, ou même comme Hyacinthe. Il me voit comme une épouse, une femme. Et en tant que femme, je suis obligée de prendre ces décisions difficiles pour moi-même et pour mon enfant également. Que cela vous affecte ou non.

Le bureau de Simon à Clyvedon.

Daphné : Vous travaillez tard, Votre Grace.
Simon : Malédiction, quelle heure est-il ?
Daphné : Ces livres de comptes semblent avoir pris possession de vous.
Simon : Tous ces malheureux dépendent de moi pour survivre. Pour nourrir leur famille. Je n'aurais pas dû m'absenter autant.
Daphné : Pourquoi l'avez-vous fait ?
Simon : Il n'y a pas vraiment de raison. Mes affaires à Londres. Ensuite, j'ai rencontré une impertinente jeune fille dotée d'un crochet du droit digne d'un boxeur des bas quartiers.
Daphné : Je suis sérieuse.
Simon : Autant que moi.
Daphné : Simon.
Simon : Daphné. Je vais me changer pour le dîner.
Daphné : Oui. Je vous retrouve dans la salle à manger.

Servante : Votre Grâce, Ce sont les quartiers des domestiques !
Daphné : Où est Rose ?
Rose : Votre Grâce, que se passe-t-il ? Vous auriez dû me sonner.
Daphné : Vous devez m'expliquer quelque chose. Comment une femme se retrouve-t-elle enceinte ?
Rose : Votre mère ne...
Daphné : Elle ne m'a rien dit. Parlez. Ne soyez pas gênée. Expliquez-le-moi avec précision.

La salle à manger de Clyvedon.

Simon : La solution est tellement simple, les récoltes seront meilleures si les métayers plantent des navets. En voyage, j'ai rencontré des fermiers qui avaient triplé leur rendement en cessant d'alterner les cultures et en plantant des navets. Puis, en mettant des moutons en pâture...

Le lendemain matin.

Le fermier : Merci, madame la duchesse. Et transmettez tous mes remerciements au duc, je vous prie. Il nous a fait cadeau de plusieurs têtes de bétail, comme ça, on pourra faire de l'élevage en attendant que la terre soit fertile. Notre ferme redeviendra prospère.
Le palefrenier : Votre Grâce ?
Daphné : Vous pouvez retourner au château. Je vais marcher un peu.

Le soir.

Simon : Êtes-vous prête à venir vous coucher ?
Daphné : Je pense que oui.
Simon : Attends. Daphné. Daphné. Daphné. Mais enfin, qu'as-tu fait ?
Daphné : J'avais espéré faire fausse route. J'avais espéré m'être fourvoyée. Mais il est clair que j'avais raison.
Simon : De quel droit ?
Daphné : De quel droit ? De quel droit ? Vous m'avez menti.
Simon : Non, Daphné.
Daphné : J'avais confiance en vous. Vous étiez la personne en qui j'avais le plus confiance au monde, et vous m'avez trahie, vous en avez profité et donc j'ai fait la même chose
Simon : Je vous avais dit que je ne pouvais pas...
Daphné : Pouvoir et vouloir sont deux choses totalement différentes. C'est un choix que vous avez fait. Vous avez choisi de mentir.
Simon : Je n'ai pas menti. Je croyais que vous saviez comment sont conçus les enfants.
Daphné : Vous m'avez confisqué mon avenir, la chose qui comptait le plus pour moi. Vous saviez que devenir mère un jour, avoir une famille à moi un jour, c'était tout ce que je désirais.
Simon : J'étais prêt à mourir à l'issue de ce duel plutôt que de vous épouser et vous enlever votre rêve, je serais mort pour vous. C'est vous qui avez tenu à cette union et qui m'avez dit que je vous suffisais.
Daphné : C'était avant de vous connaître. J'ai même ressenti de la pitié pour vous. Pauvre Simon, me suis-je dit. Quelle tristesse de savoir qu'il ne sera jamais père.
Simon : Je n'ai jamais voulu votre pitié.
Daphné : Et je n'ai jamais voulu que vous me trahissiez !
Simon : Daphné. Je...
Daphné : Je quoi ? Vous quoi ? Vous m'aimez ? Non. Il est évident que non, vous ne savez pas ce que c'est que d'aimer. On ne ment pas à celle qu'on aime. On ne berne pas, on n'humilie pas de la sorte celle qu'on aime. J'en sais peut-être bien peu, ainsi que vous l'avez à maintes reprises souligné, mais il y a une chose que je sais, c'est que ça, c'est tout sauf de l'amour.

----------
Lady Whistledown : Tous les coups sont permis, à l'amour comme à la guerre, mais certaines batailles ne laissent aucun vainqueur, seulement un sillage de cœurs brisés. De quoi se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle. Ceux que nous aimons ont le pouvoir de nous infliger les pires blessures. Car quoi de plus fragile qu’un cœur humain.
----------

Eloïse est dans le jardin des Bridgerton. Pénélope la rejoint en pleurant. Eloïse la prend dans ses bras.

Eloïse : Chut...

----------
Lady Whistledown : Le lien qui unit un homme et sa promise est intime, sacré, mais je me dois de vous le révéler. J'ai découvert qu'un grave abus de confiance se préparait.
----------

Colin descend avec son bagage. Violet l’attend et lui tend le dernier Whistledown.

Colin : Qu'y a-t-il ?

----------
Lady Whistledown : Comme si les Featherington n'avaient pas déjà assez de tracas, il s'avère que miss Marina Thompson attend un enfant. Et l'attendait déjà le jour où elle est arrivée dans notre belle ville. Les situations désespérées peuvent dicter des mesures tout aussi désespérées, mais je parierais que beaucoup considéreront ses actes comme inadmissibles. Peut-être a-t-elle jugé que c'était sa seule solution, à moins qu'elle ne soit sans vergogne. Mais je vous le demande, la fin peut-elle justifier des moyens aussi méprisables ?

mamynicky

1.06 – Frou-frou

Lady Whistledown : Dearest gentle reader, I must send félicitations to the new Duke and Duchess of Hastings. Congratulations and stamina as they embark on the most exhilarating time in a young couple’s life. I Am, of course, talking of the honeymoon. Is there a more romantic notion ? To retreat from society together … finally leaving watchful eyes behind.
------------

Madame Colson : Good morning. Welcome to Clyvedon, Your Grace. It has been so long since we have been blessed with your presence, but I trust you will find everything to your liking.
Simon : I do not doubt it, Mrs. Colson. I hope you have been well. May I introduce to you the Duchess of Hastings ?
Daphné : I am looking forward to making your acquaintance, Mrs. Colson.
Madame Colson : Thank you, Your Grace. I have planned everything to make you both comfortable. First, a light meal, served on the terrace. Then a tour to show you all the improvements I have made. Then …
Simon : I am sure it will be most diverting, but I am afraid it will have to wait. I have plans of my own for my new bride.

Simon : I want to show you the bedroom.
Daphné : Yours or mine ?
Simon : You truly believe we are to have separate rooms ?.I should think not.

He takes her in his arms to go upstairs.

Daphné : Stop ! They shall see ! Whatever will they think ?
Simon : Does it matter ?

------------
Lady Whistledown : While this author, along with the rest of the ton, will certainly miss its most-remarked-upon couple back in London, perhaps we might find solace in the promise of the duke and duchess returning to us bearing a surprise.
------------

At the park

Hyacinthe : I wonder what Daphne is doing at this very moment.
Violet : I am sure she has many new duties to attend to as duchess, things you should be learning for your début.
Eloïse : Making simpering conversation, pretending not to wince every time a man treads on my toes during a waltz ? I’m no good at those things .
Violet : If you devoted as much time to your deportment lessons as you did to writing in your journal, you might feel rather better. And on that subject, in preparation for your season, it is time we lowered your skirts to wear at home.
Eloïse : I have no time for a visit to the modiste. I am busy. The queen herself has charged me with discovering Whistledown’s identity. You would not have me cross Her Majesty, would you ?
Colin : May I have everyone’s attention ? I would like to make a small but important announcement. I have happy news to impart. I have asked Miss Marina Thompson to be my wife, and she has accepted.  
Woman : Congratulations !
Anthony : Did you know about this ?
Violet : People are looking, dear. Congratulate the happy couple.

Anthony’s office.

Anthony : You barely know the young lady. What were you thinking ?
Colin : I was thinking you’d respond like this and how little I would care to hear.
Anthony : Do you think this is a joke ? Poor Mother was beside herself.
Colin : Mother seems perfectly happy to me. She congratulated us.
Anthony : So, you compromised this young lady ?
Colin : Certainly not. I am a gentleman.
Anthony : Then why ever would you … Why does anyone marry, brother ?
Colin : For love, of course.
Anthony : Look, I know you are still rather green, and that is my fault. I should’ve taken you to brothels when you returned from Eton. Is this is a matter of wetting your wick …
Colin : You are an ass. Do you know that ?
Anthony : This is what comes of not sowing your wild oats. Proposing to the first chit you set your cap at.
Colin : Enough ! You insult me and my intented. It is not my fault, nor Marina’s, that you cannot fathom true attachment.
Anthony : You are still a child, Colin.
Colin : I’m older than Daphne. You were happy to marry her off.
Anthony : It is not the same.  
Colin : I know nothing of the sort.
Anthony : Then you betray your immaturity !
Colin : If I caused Mother discomfort today, I am sorry for it. I shall speak with her. The truth is, I do not require your permission to marry Miss Thompson … but I would very much prefer to have your blessing.
Anthony : Then I am afraid I must disappoint you.
Colin : You have … in more ways than one.

Clyvedon House.

Daphné : I believe I now know the reason why every mama of the ton keeps her daughter in total darkness about certain … diversions.
Simon :
Do you ?
Daphné : Should they have told us what it was truly like, however would we get anything else done at all ? I must go. If I am to be duchess of all of this, I must start learning the lie of the land.
Simon : You are already duchess of all this.
Daphné : And I look forward to exploring that particular land further … Later. Simon !
Simon : You said the duchy was most intimidating. Why not stay and lord it over this room ? You may find it a bit more titillating.
Daphné : I do not doubt it. But I suspect Mrs. Colson shall always resent me if I do not take her tour.
Simon : Then let her resent.
Daphné : I shall do nothing of the sort. My mother told me a lady is nothing without her housekeeper. I must make a good impression, or nothing in this house shall run smoothly.
Simon : Then I wish you well..
Daphné : Your Grace.
Simon : Your Grace..

Jeffries : I have prepared the study for you to work, Your Grace.
Simon : Jeffries, I am on my honeymoon.
Jeffries : The steward has left the records in some disarray. I cannot make head nor tail of the estate’s accounting, and there are several letters from farm tenants begging an audience with Your Grace.
Simon : Very well ! If I must.

Madame Colson : The castle was built in 1706 for Admiral Thomas, a gift from Her Majesty Queen Anne …
Daphné : For his military triumphs against the French, I believe. My younger sister Hyacinth is something of a student of history.
Madame Colson : Very well, Your Grace. Here we are. The morning room, where the former duchess preferred to take tea with visitors.
Daphné : My mama suggested I extend an invitation to the vicar first. I believe she is right.
Madame Colson : Of course, Your Grace
Daphné : . I look forward to hosting our first ball. But I believe it would be prudent to wait until after the close of the London season, yes ?
Madame Colson : Indeed, Your Grace.
Daphné : And I shall look at redecorating this room first.
Madame Colson : You wish to redecorate ? Certainly, Your Grace. There is to be a fair in the village this week. I offered it patronage on your behalf.
Daphné : Most thoughtful of you, Mrs. Colson. Perhaps we might give the servants some time off to attend as well.
Madame Colson : There is much to be done now that the duke and yourself are in residence.
Daphné : Ah. Well, even more reason to allow them some respite, then.

Daphné : Is that... ?
Madame Colson : The former duchess, yes.
Daphné : She was beautiful.
Madame Colson : Thoughtful, too. Most proper. A perfect duchess. And here is the nursery. Your Grace ?
Daphné : It is lovely. Shall we move on ? I am certain there is much left to see.
Madame Colson : Yes, of course. Let me show you your grounds.

Clyvedon Dining room.

Simon : My apologies. I … Are we expecting royalty ?
Butler : Begging your pardon, Your Grace. The late duke preferred a formal table. But if you prefer …
Simon : No. No, never mind.
Daphné : Mrs. Colson’s tour today was exceptional. The gardens are particularly lovely. I found myself in continual awe of their beauty. Is anything wrong ?
Simon : You … You are so far away..
Daphné : Well… Well, that is easily remedied. It is no trouble, truly. There, now. Much better, yes ? I thought perhaps to redecorate a few rooms but wished to talk to you first. I’d hate to change anything you’re particularly attached to.
Simon : Then you may change it all. In fact, please do.
Daphné : Now, do not jest. You must have fond memories. Or sentimental attachments. After all, this has been your home for many years.
Simon : Do what you will. Paper the drawing room in flamingo-pink tulle. I am sure I shall love it. You do know, you need not dress so formally here.
Daphné : Does this meet your approval ?
Simon : Oh, without question.
Daphné : Your Grace, should we … go upstairs ?
Simon : I have a better idea.
Daphné : Where are we going ?
Simon : Out.

Simon : Do you like this ? . Tell me what you want.
Daphné : I want … you.

Simon : What ?
Daphné : Does that hurt ? When you …
Simon : No. I feel as you feel absolutely wonderful..
Daphné : Wait ! Wait ! Come here.
Simon : Whatever will the staff think ?
Daphné : Does it matter ?

Daphne's Boudoir.

Rose : Ooh. . Apologies, Your Grace.
Daphné : Well, our activities are quite … spirited. I admit, I did not even know itw as possible. I believed his physical inability to have children would preclude him from …
Rose : … causing such difficult entanglements ?
Daphné : Yes. I am quite glad to say I was wrong.

Bridgerton House.

Benedict : He took your ribbon ? Did you take the ribbon ?
Gregory : Dunno what you’re talking ab…
Hyacinthe : I saw him do it.
Benedict : I saw it in your pocket.
Hyacinthe : It’s not fair. He does it every time.
Benedict : Just give it back.
Hyacinthe : Gregory, stop !
Colin : Good morning.
Benedict : Greg … , Morning, brother.
Hyacinthe : Colin, your engagement is in Whistledown.
Eloïse : Hyacinthe !
Hyacinthe : What ? It is !
Benedict : Very well. Everyone out, I think.
Violet : Yes
Colin : I did say I was sorry.
Violet : I suppose I ought to be relieved I found out before lady Whistledown.
Colin : Mother, I have been courting Miss Thompson all season. Perhaps you were so taken up by Daphne you failed to see it.
Violet : I knew you were flirting with her, but you flirt with plenty of young ladies. You always have, never in earnest.
Colin : Until now.
Violet : It is all happening so quickly. I am not sure I have ever seen you so solemn and serious.
Colin : No one ever takes me seriously, except Marina.
Violet : I was not prepared to let another of you fly the nest so soon.
Colin : Never fear, Mother. You will still have your hands full. Especially with Eloise. Good luck with that one.

Featherington House

Philippa : Do you think Colin will introduce us to his friends ?
Prudence : Some of them are quite strapping..
Marina : I am sure he will. I am sure all of our fortunes are about to change.
Pénélope : Especially Colin’s..
Marina : You look very lovely today, Pénélope.
Pénélope : Do not mock me..
Marina : It pains me you should think every compliment a mockery.
Pénélope : Do not pity me, either.
Marina : I do not pity you, Penelope. I respect you. You have been a true friend since I arrived here, and I rely on your continued friendship and sympathy.
Pénélope : My continued silence, you mean ?
Marina : You think so little of me, I cannot bear it. I never would have made my way through this awful tangle without your kindness. Please do not tell me you regret it.
Pénélope : I would never bring scandal on you or our family, if that is what you ask, but I cannot condone your actions.
Marina : I want you as my friend, Pen. Can you not try to understand and be a little pleased for me ?
Portia : Marina ? Time for the modiste. We must see to your trousseau.
Philippa : She is so lucky. A whole new wardrobe and a handsome husband. Between the two of them, they will make the most beautiful baby.
Prudence : He is not the father, you dunderhead !
Philippa : Oh, my goodness ! I clean forgot.
Pénélope : Do not laugh at him ! She makes a fool of him already.
Prudence : Ugh ! You are no fun anymore.
Pénélope : Was I ever ?

Mrs Delacroix's shop. 

Violet : See ? You will look so very lovely with it pinned up next season.
Eloïse : No. I will look like every other young lady, except less graceful and more bad-tempered.
Geneviève : Lady Bridgerton. Miss Éloïse. I understand we are here on the matter of dropping our hems ?
Violet : Precisely.
Portia : Lady Bridgerton ! There you are.
Violet : Lady Featherington. Miss Thompson.
Marina : It is lovely to see you, lady Bridgerton.
Violet : You must call me Violet now, I insist.
Portia : Is this not just delightful, to know now that our families will be joined forever ?
Violet : Yes, it certainly is something.  
Portia : You must join us tomorrow night, you, and dear Colin, and the viscount. We have so much to celebrate.
Violet : I will certainly ask the viscount.
Portia : Perfect. Now, I shall need to steal Madame Delacroix away for a moment.
Geneviève : I do apologize, Lady Featherington, but first there is the matter of your account. I was clear to your maid that your line of credit …
Portia : Allow me to stop you there. Our bills will be settled in full as soon as you have made Miss Thompson, soon-to-be Bridgerton, her gown and the other items for her trousseau.
Geneviève : I am afraid that is not possible. Perhaps you might find another tailoress more to your liking across town. Oui ?
Marina : Madame Delacroix, that reminds me. You have such a unique accent, and yet I have never asked where in France you’re from. My mother was French, you see, and I am not fooled by your little act. I would hate for the other ladies of the ton to learn they have been taken in as well. I believe Madame Delacroix will be somewhat more amenable to our requests now, Lady Featherington. Très bon ?
Geneviève : Très bon.

Clyvedon – Fair in the village.

Daphné : What is the prize for the winner ?
Un paysan : Why, slaughter, of course.
Daphné : As the duke has granted me the honor of opening our village fair with this contest, it is after careful consideration that I have decided … that all three pigs have tied ! I hereby decree every pig such a winner that none should be slaughtered.
Simon : They look lovely.
Daphné : Look a those. Why, these are delicious ! We must order some for Clyvedon.  
Un fermier : Does your patronage extend beyond pies, Your Grace ? The harvests on the farm have been poor, and with the rents being tripled, we are struggling to put food on the table.
Simon : The rents tripled ? My stewart did not inform me.
Le fermier : He hasn’t shown his face since your father passed, God rest His Grace’s soul. He always gave his tenants what they needed, unlike some.
Daphné : Then it is a good thing indeed that we are back at Clyvedon. I am sure we can find a solution to these difficulties, and I thank you for bringing them to our attention.
Le fermier : Your Grace.
Daphné : Oh, there, there, there, child. No need to cry. All is well. My ! You have a strong set of lungs. They shall hear you all the way in London.
Joanna : If not all the way to France. Oh, my goodness. I must apologize, Your Grace. Little Ada has just discovered her own voice and likes to use it as often and loudly as she can.
Daphné : Oh, please, stand. You should not be stooping in your condition. Well, itw as lovely to make your acquaintance. Ada.
Joanna : Oh, Your Grace.  
Daphné : What can we do about the farmer’s rent ? There must be something.
Simon : I should have returned sooner to see that things were in order. I did not realize my absence would be felt this way. Daphne …
Daphné : I hope that ...
Simon : Please.
Daphné : I only meant to say, I hope it did not pain you too much to see me with those children.
Simon : Pain, me ? Daphne, I thought only of you.
Daphné : You know, oddly enough, when I am actually in the presence of children, I forget all about my own concerns. They are the easiest company in the world.
Simon : You are natural with them.
Daphné : My younger sisters and brother. Each one a mischief. You know, my abundant family will be good for at least one thing in future. Eventually, they will all marry and have children of their own, and we will have more screaming infants in our lives than we know what to do with.
Simon : You will be a splendid aunt. It thrills me that you are satisfied with our married life as it is, just the two of us.
Daphné : I have all that I want just here.
Simon : How did I earn such luck ?
Daphné : That I do not know.

Featherington House

Portia : Turn, please. Profile. Swish. Swish ! Good. You have done well thus far, Miss Thompson. Tonight, I shall need to raise the matter of a swift wedding.
Pénélope : I am … very sorry. But this plan of yours, I find it wanting. Deceiving Colin is one thing, but being at close quarters with his mother, that is quite another. Lady Bridgerton is shrewd. She has had eight children. Trust she knows when she is being managed.

Featherington Dining Room.

Violet : What were your favorite pastimes in the country ?
Marina : I enjoyed riding above all else, my lady..
Violet : Please, you must call me Violet now.  
Portia : Miss Thompson is such a proper young lady, is she not ?
Violet : Have you traveled at all beyond England, Miss Thompson ? It has long been Colin’s greatest ambition to travel the world.
Marina : Never. Though it is now a great ambition of mine as well.
Portia : I am sensing a honeymoon in foreign parts. What think you, lord Bridgerton ?
Anthony : I would not like to speculate.
Portia : Yes, indeed. I believe a honeymoon in foreign parts would be just the thing. Mr. Bridgerton, you might even make the most of this fine weather we’ve been having if you choose to marry sooner rather than later.
Anthony : Colin is still very young. I believe a lengthier engagement would be prudent, excellent weather notwithstanding.
Colin : Mother, have I told you Miss Thompson is very accomplished at needlework ? She is quite brilliant. Puts my sisters to shame.
Marina : I can assure you, that is not true..
Colin : You have not seen my sister Daphne’s embroidery. In all honesty, it is like a battlefield.

Colin goes out, Penelope catches up with him in the corridor.

Pénélope : Colin ? Might I have a word ?
Colin : Pen, of course.
Pénélope : It … is a rather delicate matter. I wish I did not have cause to raise it, but I believe you deserve to know.
Colin : Is there something on my face ? Has it been there all evening ? It has, hasn’t it ?
Pénélope : Sorry. Um, go on. I have wanted to talk to you since the engagement was announced, but we’re always in company.
Colin : So, this is something about Marina ?
Pénélope : Her heart belongs to another. .
Colin : What ?
Pénélope : His name is Sir George Crane. He is a first son, a soldier. They grew up in neighboring properties in the country. I am sorry, but I have seen their love letters. I felt you should know before it was too late.
Colin : You really are very good. You know that ? Did you think that I would care that she had fond feelings for another before we met ? It would be rich of me, considering I have flirted with half the girls in London at one point.
Pénélope : You misunderstand. This was no mère flirtation. Marina loves this man. She loves him still.
Colin : And yet she is marrying me. Trust me, Pen, do not fret. I know my mind and Marina’s. We understand each other.
Marina : Oh. Have we moved the party to the corridor ?
Colin : You know, it is peculiar, but the further I get from that pianoforte, the more like a party it feels.
Marina : Pen, your mother’s asking for you.
Colin : Is anything wrong ? Is it my brother ? He … he was odious at dinner. I apologize.
Marina : I cannot stand it, Colin. My own father does not want me. Even the Featheringtons cannot wait to be rid of me. Fool that I am, I truly thought that with your family, I might finally find acceptance. But it is no use. Even your mother is just being polite.
Colin : That is not true, Marina. I am your family now. We shall make our own family, you and me.
Marina : It is all I want. It is all I want in all the world. I wish we could be married this very minute. Then we could be alone together always. I would never have to leave your arms.
Colin : What if I told you there was a way ?
Marina : Colin, what are...
Colin : Scotland. Gretna Green. I know it is mad, but we could be married within a matter of days. We just have to make it to the border. Anthony would be an ogre about it when we first return, of course, but by then, it would be too late. We would be married. We would be together. You hate the idea.
Marina : I love it. I love you.
Colin : Allow me a day. I shall arrange everything..

Clyvedon House. Simon's Office.

Daphné : Ah. Here you are.  
Simon : Oh, good morning, dearest.
Daphné : The steward’s books, I take it ?
Simon : I could not sleep.
Daphné : Not even after last night’s exertions ? Would you care to break your fast with me ?
Simon : I am sorry, my love. The farmer in the village was right. The estates have been neglected far too long. Wheat yields are down, yet nobody uses the fields for livestock grazing, or rotate to a more plentiful crop.
Daphné : Is that not the steward’s job ?
Simon : They’re my tenants, my people. The responsibility is mine. Please, excuse me. I have been staring at these figures all morning.
Daphné : Of course. I suppose I have a good deal to occupy myself with today too. You know, I mean to visit some of your tenants. I might deliver some gift baskets and …

Daphne and Rose pick bouquets of lavender.

Rose : Are you missing home, Your Grace ?
Daphné : Do you think we have enough for all the baskets ?
Rose : Um, I should think so.
Madame Colson : Your Grace ! Whatever are you … I will have someone gather those on your behalf. One of the kitchen maids or the gardener. Was no one available to assist you ?
Daphné : There is no need to trouble anyone, Mrs. Colson. We have it all in hand.
Madame Colson : Do you intend to collect honey from the hives in person as well ?
Daphné : Oh … That might be a little beyond me.
Madame Colson : If you simply tell me of your wants and needs, I will ensure everything is in order. I will ensure everything is done properly.
Daphné : I shall keep that in mind. Thank youj Mrs. Colson.
Daphné : Faith, she despises me.
Rose : She despises everybody. Do not give it another thought..

At the village. (Villagers chattering, laughing)

Daphné : Hello. Would you like a basket ? There is …  (villager clears throat)
Daphné : A basket from Clyvedon ? Oh ! A basket from Clyvedon ? There is … (villagers whisper, indistinct) Is something amiss ? Mama taught me it was tradition for the new duchess to visit with gifts.
Rose : Well, I believe it is proper.
Daphné : Should I have worn a different dress ? Or perhaps it signifies I am high in the instep.
Ada : Your Grace !
Daphné : Would you like a basket from Clyvedon ?  There is bread and honey for the children.
Joanna : Oh. You are too kind. I would gladly take one if I had means to carry it home.
Daphné : Then we are determined to walk with you.
Joanna : Oh, no. I didn’t…
Daphné : I insist. Perhaps I might ask your opinion on something ?
Joanna : Of course. Though, how I might advise a duchess, I am not sure.  ?
Daphné : I feel that I have done something to offend the village. I know I am new to the rôle, but I cannot imagine what I have done wrong so soon.
Joanna : It was the pigs. You said that all three pigs won.
Daphné : At the fair ? I thought it the best outcome for everyone.
Joanna : It is tradition that the winner is allowed to supply pork to Clyvedon for the next year. It’s a great number of pigs, indeed. When you could not choose a winner, no farmer won the contract, nor the income to go along with it. Simply speaking, you, um … You snubbed them.
Daphné : I will correct my mistake at once. I ... I had no idea.
Joanna : How could you have, Your Grace ?

Clyvedon house.

Daphné : What is all this ? Simon ? Steady … Is everything well ?
Simon :
Ah, Daphne. Yes. I’m setting up work in the east wing.
Daphné : What’s wrong with the study ?
Simon : Careful ! You shall have to excuse me.
Daphné : Mrs. Colson ? Do you have a moment ?

They have tea in the living room.

Daphné : I know I have made some missteps since I arrived. My mother taught me a great deal about being mistress of a household, but I am not sure either of us ever imagined a house as grand as this one. I am so very grateful for your guidance, Mrs. Colson. The truth is … I fear the duke might not be entirely at ease here at Clyvedon, which is of course no reflection of you or any of your staff.
Madame Colson : No. I … I quite understand.
Daphné : You do ?
Madame Colson : Master Simon … Eh… I beg your pardon. His Grace … His childwood was not always easy. After the death of my late mistress, the duke lived almost exclusively in London. .
Daphné : Do you mean to say that Simon grew up here on his own ?
Madame Colson : We did our best to take care of him to mind him as his mother would have wanted.
Daphné : Of course you did. The late duke must have loved his wife very much to have struggled so after her death. Was is not a happy marriage, then ?
Madame Colson : It was strained. He wanted an heir. She wanted a child. She kept trying long after the doctors warned her not to. Every month when her courses came, it broke my heart to see her.
Daphné : She was lucky to have you.
Madame Colson : Everyone talked as though it was her fault. But how could they know that ? It is not always the woman who is barren. Sometimes it is the man’s fault, of course. Oh dear. I am afraid I am speaking out of turn.
Daphné : No. Not at all, Mrs. Colson. You were saying ?
Madame Colson : Well, I said to the duchess what my mother said to me. A womb cannot quicken without strong, healthy seed. And then, just as she was finally blessed with Master Simon… we lost her.

Featherington house.

Portia : Why are you not dressed ? I told you we were dining with Lady Gartside this evening.
Pénélope : Sorry, Mama. I’m not feeling well.
Portia : I ought to make you come along to cough and splutter all evening. It would serve Lady Gartside right. She has been withholding a dinner invitation from me, and now look… Not a day after Miss Thompson’s announcement, and they all come crawling.
Pénélope : Enjoy your evening, Mama !.

Marina's bedroom.

Marina : Penelope, what are you … ? How dare you !
Pénélope : Look. Look at the signature on Sir George’s last letter, and this one from many months ago.
Marina : So ?
Pénélope : So, they are not the same. The slant of the lettering, it is all wrong.
Marina : Penelope, I’m tired. I haven’t …
Pénélope : This one. It was in a drawer on the back of Mama’s desk. She or even Mrs. Varley practiced George’s signature, but even they could not get it perfect. That last letter, the one where he broke your heart … It was a forgery, Marina. George never wrote those things to you. He never denied loving you. He never denied your child.
Marina : Perhaps.
Pénélope : Marina.
Marina : Even if you are correct …
Pénélope : I am correct. You cannot deny …
Marina : Even if it is true, George has still not replied to my letters. He has abandoned me, while Colin has embraced me.
Pénélope : I thought you loved him. George.
Marina : I was a fool. This changes nothing.
Pénélope : Why is your bag packed ? Tell me you are not going to Gretna Green ! Marina ! What will you do when Colin realizes the child is not his ? That day will come. He is not simple.
Marina : What I will do is live safe in the knowledge that my husband is a good and kind man. He would never turn me out on the street. He will care for us both, come that may.
Pénélope : But what of him ? What of Colin ?
Marina : You love him.
Pénélope : What ?
Marina : No, it makes sense now. Your objections, your meddling. You love Colin Bridgerton.
Pénélope : You know not of what you speak.
Marina : I believe I know so much more than you, Pen … of Colin, of the world. If I am to be the executioner of this childish infatuation, then so be it. Your love is an unreguited fantasy. Colin sees you as you are and regards you no differently than he does Eloise, or even little Hyacinth. He sees me as a wife, a woman. And as a woman, I must make these difficult choices for myself and for my child… even if they hurt your feelings.

Clyvedon House - Simon's Office.

Daphné : Working late, Your Grace ?
Simon : Curse it. What time is it ?
Daphné : These books seem to have taken possession of you.  
Simon : Those people rely on me to make a living, to feed their families. I should not have stayed away so long.
Daphné : Why did you ?
Simon : No particular reason. Business in London. But then I met this impertinent young lady with a right hook like an East End prizefighter.
Daphné : I am serious.
Simon : As am I.
Daphné : Simon.
Simon : Daphné. We ought to clean up for dinner.
Daphné : Yes. I’ll meet you in the dining room..

Servant : Your Grace ! These are the servants’ quarters !
Daphné : Where is Miss Nolan ?
Rose : Your Grace, what is wrong ? You should have rung for me.
Daphné : I need you to tell me something, Rose. How does a woman come to be with child ?
Rose : Your mother ...
Daphné : My mother told me nothing. Please. No embarrassment. Explain it to me, precisely.

Clyvedon.Dining room.

Simon : It was such a simple solution. We can increase the harvest if the farmers plant turnip. On my travels, I encountered farmers who tripled their income by no longer rotating crops, and instead, planting turnip, and then turning out sheep to graze and remove the weeds.

The next morning.

Farmer : Thank you, Your Grace ! And please send my great thanks to the duke ! He has purchased us several cattle for the farm so that we may rear livestock until the soil is fertile again. Our fortunes have been restored.
Groom : Your Grace ?
Daphné : You may return to the house. I wish to walk a while..

Le soir.

Simon : Are you ready for bed, my dear ?
Daphné : I believe I am.
Simon : Wait. Wait. Daphne … Daphne. Daphne ! What did you do ?
Daphné : I had hoped it was not true. I had hoped I was mistaken, but clearly, I was not.
Simon : How could you ?
Daphné : How could it ? How could I ? You lied to me.
Simon : I did not lie.
Daphné : I trusted you. I trusted you more than anyone in this world, and you took advantage. You seized an opportunity. And so I did the very same.
Simon : I told you I cannot give you children.
Daphné : Cannot and will not are two entirely different things. You chose this for yourself. You chose to lie to me.
Simon : I did not lie. I thought you were prepared. I thought you understood how a child came to be.
Daphné : You took my future from me, the one thing I wanted more than anything. You knew. You knew that becoming a mother, to have a family of my own one day, you knew that was all I ever wanted. .
Simon : I was prepared to die on that dueling field rather than marry you and take your dream away. I would have died for you. You were the one who insisted on this union. You told me I was enough.
Daphné : That was before I knew you. Do you know, I even felt pity for you ? Poor Simon, I thought. How it must pain him to never know what it is to be a father.  
Simon : I never asked for your pity.
Daphné : And I never asked for your betrayal !
Simon : Daphné. I...
Daphné : You what ? You what ? You love me ? No, you most certainly do not. You do not know the meaning of the word. You do not lie to the one you love. You do not trick the one you love. You do not humiliate the one you love. I may not know much, as you have made abundantly clear, but I do know one thing … I know that is not love.

----------
Lady Whistledown : All is fair in love and war, but some battles leave no victor, only a trail of broken hearts that makes us wonder if the price we pay is ever worth the fight. The ones we love have the power to inflict the greatest scars. For what thing is more fragile … than the human heart ? The bond between man and bride is private, sacred. But I must tell you, I have learned that a grave fraud is afoot.
----------

Bridgerton house.

Colin : Qu'y a-t-il ?

Violet hands the last Whistledown to Colin who drops his travel bag.

----------
Lady Whistledown : As if the Featheringtons did not have enough to be dealing with, Miss Marina Thompson is with child … and she has been from the very first day she arrived in our fair city. Desperate times may call for desperate measures, but I would wager many will think her actions beyond the pale. Perhaps she thought it her only option, or perhaps she knows no shame. But I ask you, can the ends ever justify such wretched means ?

 

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

Au total, 57 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

belle26 
14.03.2023 vers 16h

jptruelove 
03.02.2023 vers 22h

ElevenStra 
27.07.2022 vers 20h

Spyfafa 
18.07.2022 vers 23h

mamynicky 
27.06.2022 vers 23h

cinto 
14.06.2022 vers 19h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

jptruelove  (03.02.2023 à 22:23)

Simon a joué sur le mots et cela crée le quiproquo de fin d'épisode. Vu le serment, on peut dire qu'il ne peut pas ;-) Je comprends la colère de Daphné et j'espère qu'ils vont se réconcilier.

Sinon, c'était chaud bouillon entre eux pendant une bonne partie de l'épisode. Ils profitent bien de leur lune de miel... Les réactions du personnel et les discussions avec Rose l'ont bien fait rire.

Marina et Colin, cela va très vite (mais elle a besoin qie cela aille vite) et je suis triste pour l'effet que cela a sur Pénélope. Quand elle parle à Colin, j'ai du mal à savoir si c'est pour lui ou pour elle qu'elle le fait.

Par contre, je ne pense pas que cela soit Pénélope la Lady Whistledown. J'imagine plutot Eloise, si c'est une des filles. OU alors une des soeurs de Pénélope ? 

mamynicky  (15.08.2022 à 23:58)

Simon a un peu joué sur les mots. Comme le dit Daphné, vouloir et pouvoir sont deux choses différentes.

Cependant, s'il lui avait expliqué le serment qui le retient, elle aurait compris le mot "pouvoir".

cinto  (14.06.2022 à 19:28)

Comme labelette, je suis assez interloquée sur l'ignorance de Daphné quant aux activités sexuelles et à la procréation. C'est dir combien ces jeunes filles de la bourgeoisie vivaient dans un monde étroit et fermé! Bon, côté sexualité, c'est réglé; mais côté enfant, le bât blesse; il y a eu des malentendus et c'est vrai que Simon n'a pas été tout à fait honnête. Je comprends que Daphné soit en colère et vexée.

Colin surprend sa mère qui n'apprécie pas trop la demande en mariage; Pénélope n'a pas réussi à faire changer d'avis Marina, même en révélant  le subterfuge de sa mère; toutefois, au final, le pot aux roses  est découvert, le mariage tombe à l'eau... 

labelette  (01.01.2021 à 19:04)

Colin est assez naïf ! Et Daphné l'est aussi. C'est étrange qu'elle ne sache pas comment on fait les bébés. Mais c'est sûr que si personne ne le lui a dit... Heureusement qu'elle peut se confier à sa bonne et la questionner.

La Gossip Girl, ça ne serait pas Penelope ? Ca me paraît un peu étrange, mais comment a-t-elle pu apprendre pour Marina ? Je ne pense pas que ce soit Eloïse, ou alors elle cache bien son jeu...

Contributeurs

Merci aux 5 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

albi2302 
clark77 
Emilie1905 
mamynicky 
Xanaphia 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Un nouveau personnage chez les Bridgerton

Un nouveau personnage chez les Bridgerton
Poursuivant dans la voie de la diversité, La Chronique des Bridgerton intègre un nouveau personnage...

La bande-annonce officielle de la saison 3 est sortie !

La bande-annonce officielle de la saison 3 est sortie !
L'impatience des fans arrive bientôt à sa fin. Pour attendre le 16 mai, Netflix a publié une bande...

La reine Charlotte dans Doctor Who

La reine Charlotte dans Doctor Who
La nouvelle saison de Doctor Who débarque en Mai sur la BBC et Disney+ : de nouvelles informations...

Calam Lynch, après Bridgerton

Calam Lynch, après Bridgerton
Au casting de la saison deux du "Seigneur des Anneaux : les Anneaux du Pouvoir" bientôt...

Simone Ashley au casting d'une nouvelle comédie pour Prime Video.

Simone Ashley au casting d'une nouvelle comédie pour Prime Video.
Simone Ashley (Bridgerton), endosse le personnage de Pia dans la nouvelle comédie romantique de...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

HypnoRooms

choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !