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La Chronique des Bridgerton
#105 : Le Duc et Moi

Au bal des Trowbridge, Violet a un peu trop bu en essayant de comprendre ses enfants. Anthony et sa maitresse, la cantatrice se produisait avec l'orchestre, Daphné qui choisit un mariage princier plutôt que par amour et Colin qui tourne autour de Marina.

Le lendemain est donc un peu difficile mais les maux de tête disparaissent dès qu'elle apprend que Daphné est fiancée avec le duc de Hastings. 

L'autorisation spéciale de mariage est refusée par l'archevêque. Il va falloir demander à la reine d'intercéder en leur faveur. Simon se montre sincère lorsqu'il exprime son amour pour Daphné. La reine accorde l'autorisation.

L'effervescence règne dans la maison des Bridgerton qui n'ont que trois jours pour préparer le mariage.

Eloïse continue son enquête, Pénélope essaye d'avertir Colin mais il ne tient pas compte de l'avis de son amie, Daphné s'inquiète pour sa nuit de noces.

mamynicky

Popularité


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Titre VO
The Duke and I

Titre VF
Le Duc et Moi

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) à l'écoute !

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Philipa Featherington (Harriet Cains) & Prudence Featherington (Bessie Carter)

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Plus de détails

Ecrit par : Joy C. Mitchell
Réalisé parSheree Folkson

 

Martins Imhangbe ... Will Mondrich
Geraldine Alexander ... Mrs. Wilson
Jason Barnett ... Jeffries
Joanna Bobin ... Lady Cowper
James Bryan ... Nicky Mondrich
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
James Fleet ... King George III
Simon Ludders ... Humboldt
Jessica Madsen ... Cressida Cowper
Molly McGlynn ... Rose
Emma Naomi ... Alice Mondrich
Julian Ovenden ... Sir Henry Granville
Ned Porteous ... Lord Wetherby
Hugh Sachs ... Brimsley
Sandra Teles ... Lucy Granville
Raul Fernandes ... Cook
Joanne Henry ... Judgy Mama

1.05 – Le Duc et moi

Au petit matin, de retour du duel, Daphné enlève avec précipitation ses vêtements et se jette dans son lit juste au moment où Rose frappe à la porte et entre dans la chambre. Pendant qu’elle ouvre les rideaux, Daphné fait semblant de se réveiller.

Elle se rend ensuite chez Violet qui accuse sa soirée trop bien arrosée. Elle ne veut pas l’admettre en affirmant que ce n’est qu’un manque de sommeil. Madame Wilson va lui préparer une mixture convenant à ces lendemains difficiles. Daphné lui apprend qu’elle s’est fiancée, non pas au Prince, mais au Duc. Impatiente, elle avoue qu’elle souhaiterait se marier dans la semaine. Violet comprend et lui conseille de ne rien regretter, quoi qu’il ait pu se passer entre eux deux. Le remède de Madame Wilson ne sera pas nécessaire, Violet se sent beaucoup mieux et il y a un mariage à organiser en trois jours. Elle félicite sa fille qui, comme elle le souhaitait, va se marier par amour.

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D'aucuns diront que la modestie est une vertu, mais votre dévouée chroniqueuse n'est guère une femme vertueuse. En conséquence, j'ai le grand plaisir d'annoncer la nouvelle que d'autres n'ont pas pressentie, mais dont je n'ai jamais douté. Ce sera le mariage le plus grandiose de l'année…
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De son côté, la Reine Charlotte commence à organiser le mariage du Prince Friedrich avec Daphné. Elle commande des tulipes pour emplir la salle de bal et les soies les plus fines. Le dernier Whistledown arrive, elle en prend connaissance en hâte.

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… Le diamant de la saison a trouvé son âme sœur, elle s'est officiellement fiancée au duc de Hastings. La fiancée est sans nul doute prise de vertige à la perspective de ses noces imminentes ?
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Le Prince Friedrich arrive à ce moment et comprend de suite que quelque chose a contrarié la Reine.

Pendant ce temps, Daphné, agitée, pense à tout ce qu’il faudra faire pour le mariage et a peur d’oublier des choses. Rose la rassure, elle veillera à tout, tout sera prêt.

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Un évènement qui, apparemment, arrivera plus tôt que prévu. Bien entendu, il n'y a que deux raisons pour se procurer une autorisation spéciale de mariage et se hâter à l'autel : un amour sincère ou le désir d'étouffer un scandale
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Hyacinthe demande à Daphné ce qu’elle ressent en étant amoureuse. Eloïse est sceptique et compare cet état à sauter d’une falaise. Daphné n’est pas d’accord, mais le prince Friedrich se fait annoncer.

Daphné est navrée pour le Prince mais celui-ci répond qu’elle n’a rien à se reprocher, car aucune promesse n’a été échangée. Il pense qu’il a mal interprété ses intentions, il y a vu plus que de la politesse. Daphné le détrompe, il a raison. Mais quand le duc et elle ont compris leur amour, rien ne pouvait plus les séparer, pas même l’attention d’un homme loyal et bon tel que lui. Le Prince lui souhaite une vie heureuse et se retire. Elle découvre Hyacinthe, cachée derrière la porte, qui a assisté à leur entretien. Hyacinthe espère que la demande en mariage du duc a été aussi romantique. Daphné ne répond rien mais affiche une mine triste.

Au parc, Lady Danbury, Violet et Daphné attendent Simon, en retard à leur rendez-vous. Lady Danbury le rabroue lorsqu’il arrive et se rend compte qu’il a bu. Daphné attire Simon en promenade. Des connaissances s’approchent pour les féliciter. Simon ne répond pas, il a l’air de mauvaise humeur ; C’est Daphné qui remercie en lui prenant la main, qu’il retire aussitôt. Ils reprennent leur promenade, silencieux.

Anthony se rend chez Geneviève Delacroix pour voir Siena et lui assurer qu’il veut assurer son avenir comme promis. Madame Delacroix lui répond que c’est trop tard, Siena a quitté Londres.

D’un pas énergique, Portia s’approche de son mari. Elle a appris par Madame Varley que Madame Delacroix refuse de donner une seule toilette tant que les factures ne sont pas payées. Lord Featherington réplique que leurs filles ont pléthore de toilettes et qu’elles peuvent les porter une seconde fois. Furieuse, elle lui arrache sa pipe en rétorquant qu’il peut se passer de son tabac. Colin se fait annoncer, il vient voir Marina à qui il offre un bouquet de fleurs. Pénélope voit d’un mauvais œil les mimiques de Marina pour séduire le jeune homme. Elle fait remarquer à Portia que Colin est jeune et que le temps manque cruellement à Marina. Dans l’office des Bridgerton, l’effervescence est à son comble. Cuisinier, pâtissier, fleuriste assaillent Madame Wilson de questions. Elle fait remarquer à Rose, qui essaie de noter toutes ses consignes, qu’elle devra seconder Daphné dans son nouveau rôle et prendre toutes sortes de décisions pour anticiper ses besoins.

Daphné essaie sa robe chez Madame Delacroix. Violet complète le trousseau de sa fille avec des commandes de chemises. Cressida Cowper s’approche et espère que la robe de mariée sera prête à temps. Daphné l’attire devant des coupons de tissu et Cressida lui fait comprendre qu’elle a vu ce qu’il se passait dans le jardin, de la terrasse. Elle ajoute qu’elle n’aurait jamais imaginé qu’une Bridgerton rende jaloux le duc avec le prince puis l’attire dans les jardins pour l’obliger à l’épouser. Daphné lui conseille de mieux surveiller ses paroles. Ce n’est qu’une question de jours avant qu’elle devienne duchesse et Cressida demeurera célibataire et sans titre. Alors elle pourrait être l’amie d’une duchesse ou son ennemie. Cressida répond méchamment qu’un homme tel que le duc ne se laissera pas forcer la main sans réagir.

Le prince Friedrich vient faire ses adieux à la reine. Il rentre dans son pays. Charlotte voudrait que son neveu se batte pour Daphné. Il est prince, Simon n’est qu’un duc. Friedrich ne veut pas la forcer et n’en éprouve pas le besoin. Il se réjouit pour eux, comme tout le monde, ce qui est écrit dans le Whistledown qu’elle est en train de lire. Elle lui dit «Auf wiedersehen» et puisqu’il semble accepter la défaite, il faut qu’il sache que ce n’est pas son approche des choses.

A l’église, Anthony attend Simon et l’archevêque. Simon arrive et Anthony souhaite discuter la question de la dot. Simon la refuse. Il trouve cette coutume humiliante. Il lui demande de placer cette somme en fiducie. Quant à lui, il compte assumer le bien être de son épouse, ce qu’il prend très au sérieux. Anthony veut lui faire des excuses pour lui avoir tiré dessus, mais Simon rétorque que le contraire aurait été déshonorant. De plus Anthony est mauvais tireur. L’archevêque arrive enfin mais leur apprend que l’autorisation spéciale a été rejetée.

Chez les Bridgerton, Anthony et Simon apprennent à Daphné et Violet que l’autorisation n’a pas été donnée et sans fournir d’explication. Lady Danbury, qui était invitée, arrive et comprend que ce contretemps vient de la reine. Soit elle se venge du rejet de son neveu, soit elle s’ennuie. Il va falloir faire appel à sa magnanimité, elle ne se laissera pas attendrir. Il faut rester simple, lui dire qu’ils sont amoureux. C’est clair et vrai. Et maintenant, elle veut passer à table pour le festin qu’on lui a promis.

Benedict se rend à une invitation d’une fête chez Sir Henry Granville. C’est lui-même qui lui ouvre la porte. Il lui dit de faire comme chez lui, son devoir d’hôte l’appelle. La fête bat son plein, beaucoup de femmes sont présentes pour le plaisir de ces messieurs.

L’une d’elles l’aborde, reconnaissant un Bridgerton. Un jeu de séduction s’installe entre eux. Elle lui conseille de rentrer chez lui auprès de son frère mais Benedict reste pour l’accueil qu’il reçoit. Des couples sont enlacés un peu partout, elle l’attire vers une chambre. Celle-ci est occupée par Granville et un autre homme. Elle le conduit donc sur un canapé dans le salon, sur lequel une autre jeune femme les attend.

Mondrich rentre chez lui et trouve Simon, éméché, assis sur le trottoir devant le restaurant Horse & Hop, qui vante ses tourtes au mouton et ses venaisons. Simon fredonne une chanson d’amour et Mondrich comprend qu’il a été mis dehors. Il le ramène chez lui. Simon lui dit que Daphné doit se battre pour un mariage dont elle ne veut pas.

Marina se prépare pour se coucher, Portia entre pour lui annoncer que Lord Rutledge est invité à diner samedi soir. Elle compte que Marina saura montrer l’enthousiasme approprié à sa demande en mariage. Marina lui demande de lui laisser jusqu’à samedi pour obtenir une demande en mariage de Colin, elle fera ce qu’il faut pour que le mariage soit rapide. Portia comprend que Marina veut aller jusqu’à le séduire et elle lui laisse jusqu’à samedi. Pénélope entend cette conversation, derrière la porte de la chambre de Marina.

Le roi George III se sent mieux et dîne dans la salle à manger. Charlotte vient lui rendre visite. Il est heureux de la voir et lui demande de s’asseoir près de lui. Ils parlent des jardins où ils avaient coutume de se promener. Elle lui propose d’y aller flâner comme avant, son diner terminé. Puis il réclame leur fille Emilie ; il demande qu’on la lui amène. Charlotte est obligée de lui rappeler qu’Emilie est tombée malade il y a plusieurs années. Il ne veut pas y croire, car elle est venue les voir dans leur chambre il y a 15 jours. Charlotte ajoute qu’elle est morte. George III devient fou, d’un revers de pain, il balaie la vaisselle sur la table et se met à crier en lui demandant ce qu’elle a fait. Des serviteurs et le médecin le retiennent, Charlotte sort en pleurs, sous les cris du roi qui la traite de sorcière et l’accuse d’avoir tué son enfant.

Ne pouvant s’endormir Daphné descend dans le jardin et y croise Rose qui travaille à son mariage. Rose la rassure, elle s’occupe de tout, tout sera fin prêt. Daphné lui fait confiance mais elle a peur que le duc n’aille pas jusqu’au mariage. Rose la rassure à nouveau, il sera un bon époux et un bon père. Daphné lui avoue qu’il ne peut pas avoir d’enfant et craint qu’il en souffre. Rose lui donne en exemple une tante dont le mariage n’a pas été béni par un enfant. Pourtant après dix ans, ils sont toujours très unis. C’est un couple heureux. Daphné sait que l’amour les unit, au moins sa tante possède cela.

Simon se réveille nez à nez avec un petit garçon, qui lui crie qu’il sent mauvais. Il se fait gronder par sa mère, Alice Mondrich. Simon se lève, Alice lui sert une assiette de poisson grillé. Simon trouve qu’il y a trop de lumière, Will lui apprend que cela s’appelle le jour. Simon leur demande d’être présents tous deux à son mariage, Will accepte cet honneur. Alice parle du projet de Will d’une série de matchs d’exhibition. Will lui demande de se taire mais elle insiste, Will recherche des investisseurs et Simon et son futur beau frère pourraient être intéressés par l’entreprise. Anthony lui a tiré dessus, il a une dette envers lui. Will lui demande à nouveau de se taire, elle continue. Il faut que Simon comprenne les principes du mariage. Tout ce que Will sait, elle le sait, tout ce qu’elle sait, Will finit par l’apprendre. Will conclut en lui conseillant de faire comme lui, ne pas l’écouter.

Lady Danbury, Violet, Simon et Daphné sont devant la reine. Sachant que l’autorisation demandée pour leur mariage a été refusée, Charlotte ne voit pas ce qu’elle pourrait faire. Simon ne prend pas la parole, c’est Daphné qui se lance pour plaider leur cause. Bien qu’elle ait été profondément flattée de l’attention du prince Friedrich, Daphné assure à la reine, qu'il lui a été impossible d’ignorer l’affection de longue date qu’elle porte au duc, ce fut un coup de foudre entre eux. Simon prend fermement la parole et pour lui, cela n’a pas été le cas. Pas de coup de foudre entre eux, de l’attirance de sa part mais Daphné le trouvait présomptueux, arrogant, insincère et c’était justifié. De son coté elle était pour lui une jeune fille prude à peine sortie de l'enfance, par ailleurs, sœur de son meilleur ami ; une romance entre eux était totalement exclue. Ils ont construit un lien d’amitié bien plus fort et ont abusé tout Mayfair en faisant croire qu’il la courtisait. Ils ont pris tant de plaisir en la compagnie l’un de l’autre qu’ils ne pouvaient rester séparés. Son rire lui réchauffe le cœur. Trouver une belle femme est une chose mais trouver en sa meilleure amie la plus belle des femmes est une grâce exceptionnelle. Il implore la reine de ne pas les faire attendre, il veut épouser cette femme. La reine pense que l’amitié est la meilleure fondation pour un mariage. Elle laisse le choix à Daphné, émue par les paroles de Simon et qui n'arrive plus à parler.

L’archevêque procède à la cérémonie du mariage. Simon et Daphné n’entendent rien de son discours. Quand il lui enlève son gant pour lui passer l’alliance, ils ressentent tous les deux l’attirance qu’ils ont l’un pour l’autre.

A la réception chez les Bridgerton, Simon et Daphné se regardent de loin mais ne se parlent pas. Cressida vient la féliciter et lui rappeler qu’elle a gardé son secret. Pénélope essaie de convaincre Marina de choisir un autre homme pour le séduire. Colin est son ami, un homme bien et elle ne veut pas qu’il soit dupé. Marina n’est pas d’accord, Colin sera un bon mari et un bon père, bien qu’il soit bien aimé de Pénélope. Portia arrive à ce moment là pour lui apprendre que Lord Rutledge n’est plus libre, il s’est fiancé le matin même. Donc il vaudrait mieux pour elle que sa stratégie concernant Colin fonctionne. Marina se précipite vers Colin.

Pénélope, qui surveille Marina et Eloïse qui furète pour son enquête ne se voient pas et se bousculent. Chacune s’excuse mais toujours fâchées se séparent. Marina demande à Colin de l’emmener dans un endroit où elle pourrait prendre un peu l’air car elle ne se sent pas très bien. Il l’accompagne dans un salon et elle lui demande de fermer la porte à cause du bruit. Elle s’approche de lui et tout en faisant remarquer qu’ils ne devraient pas être seuls, elle rapproche ses lèvres des siennes. Colin est tenté mais se reprend. Il ne veut pas compromettre son honneur ni le sien. Devant son air déçu il s’enflamme et lui demande de l’épouser. Elle est enchantée d’accepter mais Colin envisage le mariage à la fin de la saison ce qui n’arrange pas Marina.

Eloïse questionne Lady Dansbury qui comprend qu’elle la pense être Lady Whistledown. Elle la détrompe mais la reine a entendu et demande à Eloïse de lui donner ses indices. Eloïse pense qu’il s’agit d’une veuve qui a les moyens. Colin rencontre Sir Granville qui voudrait lui parler de ce qu’il a vu l’autre soir mais Colin répond qu’il ne se souvient de rien. Il lui présente sa femme, Lucy Granville qui n’est autre que la femme qui l’attendait sur le canapé chez Granville. Colin boit pour ne pas avoir à parler et se donner une contenance.

Anthony apprend à Daphné que Simon ne veut pas de dot et qu’elle aura cet argent en fiducie, qu’elle pourra employer comme bon lui semblera pour elle ou ses enfants. C’est trop d’émotion pour Daphné qui s’enfuit dans sa chambre. Violet l’y rejoint aussitôt. Elle comprend qu’il soit difficile pour Daphné de quitter la maison familiale, mais elle va se construire de nouveaux souvenirs avec son époux. Devant l’air effaré de sa fille, elle s’assied auprès d’elle pour avoir une conversation qu’elle estime avoir reportée assez longtemps. Elle se souvient qu’elle-même était angoissée à l’idée de sa nuit de noces. Elle essaie, en s’embrouillant, d’expliquer l’acte conjugal. Puis elle prend l’exemple des deux chiens de chasse qu’ils avaient dans leur maison de campagne. Daphné se souvient. Violet continue : personne ne leur a expliqué comment s’y prendre et ils ont eu des chiots. Daphné est plutôt inquiète du fait que le duc ne puisse pas avoir d’enfant, ce qui pourrait les empêcher d’accomplir l’acte conjugal. Violet la rassure, ils sont complètement épris l’un de l’autre, c’est tout ce qui compte.

Rose vient signaler que la voiture est prête, il est temps de partir. Daphné fait ses adieux devant la voiture. Elle laisse sa chambre à Eloïse qui, elle en est certaine, fera son chemin dans ce monde. Elle les embrasse l’un après l’autre avec un mot à chacun. Puis c’est le départ.

Dans la voiture, Simon lui parle de l’auberge où ils passeront la nuit. Clyvedon ne peut s’atteindre d’une traite. Les chemins ne sont pas sûrs et ils devront se reposer. Daphné comprend qu’ils passeront leur nuit de noces dans cette auberge. Simon a réservé des chambres séparées. Gênés, ils se retirent chacun dans leur chambre. Ils y font les 100 pas tous les deux. Au moment où Daphné se décide à aller le retrouver, il est devant sa porte prêt à frapper. Il lui propose de descendre dîner. Elle refuse, cela fait trois jours qu’elle voulait se retrouver seule avec lui, pour lui parler, essayer de savoir. Elle comprend qu’il ne souhaite pas la voir et qu’il préfère loger dans une chambre séparée plutôt que d’endurer un repas silencieux. Simon la détrompe, ce n’est pas ce qu’il veut, elle se méprend. Elle lui reproche d’avoir évité sa présence, il explique qu'il voulait lui laisser sa liberté ; il lui a à peine adressé la parole, il répond que c'était pour ne pas risquer d’avoir des mots maladroits et il n’a même pas osé croiser son regard pour ne pas être témoin du malheur qu’il lui a causé. Elle souhaitait un mariage d’amour, fonder une famille. Tout ce qu’il a dit à la reine était vrai : il ne peut s’empêcher de penser à elle du matin qu’elle égaie aux soirées qu’elle apaise. Il est à elle depuis toujours. S’il l’a suivie dans ces jardins, c’est parce qu’il brûle d’amour pour elle. Daphné répond que s’il avait posé les yeux sur elle il aurait pu voir que c’était lui qu’elle ne pouvait sacrifier puisqu’elle mourait d’amour pour lui.

Il l’enlace et commence à la déshabiller. Puis il se déshabille et s’allonge près d’elle. Doucement il lui demande si elle s’est touchée comme il le lui a expliqué et de lui montrer. Elle prend sa main et l’attire sur elle. Puis il se rapproche, la prévient qu’elle peut avoir mal. Elle l’attire plus près. Dans un souffle elle lui confie que c’est toujours à lui qu’elle pense lorsqu’elle se caresse.

Après l’amour, il s’est retiré pour libérer sa semence dans un coin des draps et lui demande comment elle se sent. Elle répond bien, très bien.

mamynicky

1.05 – Le Duc et moi

De retour du duel, Daphne se déshabille en hâte, cache ses vêtements et a tout juste le temps de se jeter dans son lit, Rose frappe à la porte et entre.

Rose : Bonjour, miss.
Daphné : Rose. Est-ce que ma mère est déjà réveillée ?

Violet : Non, je n'ai pas abusé de la boisson. Vraiment, c'est seulement le manque de sommeil.
Madame Wilson : Je vais vous chercher une mixture d'œufs crus et d'ail, madame. Ça devrait vous faire du bien.
Violet : Vous sentez-vous mieux, ma chérie ? J'ai dû attraper le mal qui vous a forcée à rentrer plus tôt de la réception. J'ai une terrible migraine, figurez-vous. Qu'y a-t-il ?
Daphné : Je suis fiancée.
Violet : Eh bien, voilà une merveilleuse nouvelle. Et donc, vous allez devenir princesse, n'est-ce pas ?
Daphné : Non, ce ne sera pas le cas. Maman, je me suis fiancée au duc. Le duc a demandé ma main et je l'ai accepté.
Violet : Vous ne semblez guère ravie, s'est-il passé quelque chose ?
Daphné : Non, non, il ne s'est rien passé. Seulement, c'est arrivé de façon… si soudaine. Je n'ai pas eu un moment pour le réaliser. Mais je suis folle de joie, mère, je vous assure.
Violet : Naturellement que vous l'êtes. Vous allez devenir duchesse ! Oh, ma chérie ! Je savais bien qu'il y avait quelque chose entre vous, subterfuge ou non ! Racontez-moi, je veux tout savoir ! Comment vous sentez-vous ?
Daphné : Tellement amoureuse ! Je ne sais pas comment je pourrai attendre tout un mois avant de l'épouser. Ne pourrions-nous obtenir l'autorisation de nous marier cette semaine ? Je ne tiens pas à vous mentir, mais le duc et moi…
Violet : Il n'est pas nécessaire de me le dire. Quoiqu'il ait pu se passer entre vous deux, ne regrettez rien. Je sais que la bonne société fait beaucoup de tapage sur ces choses. Mais quand on aime, ces choses arrivent plus fréquemment qu'on ne le pense. Et même votre père et moi avions du mal à maîtriser notre passion.
Madame Wilson : Votre remède, madame.
Violet : Ce ne sera pas nécessaire, Wilson. Je me sens mille fois mieux. Nous avons un mariage à organiser en trois jours. Ma très chère fille, vous avez obtenu ce dont vous rêviez, vous allez vous marier par amour.

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Lady Whistledown : D'aucuns diront que la modestie est une vertu, mais votre dévouée chroniqueuse n'est guère une femme vertueuse. En conséquence, j'ai le grand plaisir d'annoncer la nouvelle que d'autres n'ont pas pressentie, mais dont je n'ai jamais douté. Ce sera le mariage le plus grandiose de l'année.
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Charlotte : Des tulipes, de quoi emplir la salle et les soies les plus fines. Ce qu'il y a de mieux pour miss Bridgerton et mon neveu.

Le dernier Whistledown ? Comment parle-t-elle de mon triomphe ?

Lady Whistledown :Le diamant de la saison a trouvé son âme sœur, elle s'est officiellement fiancée au duc de Hastings.

Prince Friedrich : Il est arrivé un malheur ?

Lady Whistledown : La fiancée est sans nul doute prise de vertige à la perspective de ses noces imminentes ?

Daphné : Il me faudra des essayages pour la robe et pour mon trousseau et… Rose, j'oublie certainement des choses.
Rose : Je veillerai à tout, rassurez-vous. Songez-y, samedi vous deviendrez duchesse.

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Lady Whistledown : Un évènement qui, apparemment, arrivera plus tôt que prévu. Bien entendu, il n'y a que deux raisons pour se procurer une autorisation spéciale de mariage et se hâter à l'autel : un amour sincère ou le désir d'étouffer un scandale.
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Hyacinthe : Cela fait quoi, Daphné, d'être amoureuse ?
Eloïse : Imagine-toi sauter d'une falaise et t'écraser sur le sol. L'analogie est juste ?
Daphné : Je crains de ne pouvoir trouver les bons mots, chère Hyacinthe. Quant à toi, Éloïse, je suis persuadée que tu connaîtras l'amour la saison prochaine.
Eloïse : Crois-tu vraiment que je vais suivre tes pas ? Y a-t-il plus affreuse destinée ?
Daphné : Te rends-tu compte que j'instaure la norme pour vos futurs partis, chère sœur ? Tu devrais me remercier.
Eloïse : Je remercie le ciel de ne pas être toi. Je ne le serai jamais.
Humboldt : Miss Daphné, son Altesse Royale, le prince Friedrich, désire vous voir.

Daphné : Je suis navrée.
Prince Friedrich : Vous n'avez rien à vous reprocher. Aucune promesse n'a été faite. Quoique j'avais cru que nous partagions une vision commune de l'avenir. Mais j'ai mal interprété vos attentions, j'y ai vu plus que de la politesse.
Daphné : Non, vous n'avez pas mal interprété.
Friedrich : Alors pourquoi… Cet engagement est consenti librement, n'est-ce pas ? Parce que si le duc vous y a forcée…
Daphné : Me forcer ? Mon Dieu, non, si contrainte il y avait, elle viendrait de moi. Ce que je veux vous dire… c'est que l'amour est sans conteste la plus grande force de toutes. Une fois que le duc et moi avons compris que nous étions épris l'un de l'autre, rien ne pouvait nous séparer. Pas même, je regrette de le dire, les attentions d'un homme loyal et bon, tel que vous.
Friedrich : Dans ce cas, je ne peux que vous souhaiter une vie heureuse auprès de votre époux. Ce fut un plaisir de vous connaître.

Daphné : Hyacinthe…
Hyacinthe : Je n'ai pu m'en empêcher, grande sœur. Et permets-moi de le dire, je te souhaite que la demande en mariage du duc ait été aussi romantique que cela.

Lady Danbury : N'avions-nous pas rendez-vous à 10 h ?
Daphné : Oui, en effet.
Violet : Ah, le voilà !
Lady Danbury : Ne vous hâtez pas, n'ayez crainte de nous faire attendre.
Violet : Nos félicitations les plus chaleureuses, Votre Grâce. Je suis impatiente que vous fassiez partie de la famille.
Simon : Et moi donc !
Lady Danbury : Avez-vous apporté le bar avec vous, mon garçon ?
Daphné : Peut-être pourrions-nous nous promener ?
Simon : Daphné, je…
Daphné : Avez-vous… J'allais… J'allais vous demander si vous aviez essayé les œufs crus et l'ail. C'est censé faire des merveilles pour se débarrasser des effets persistants de… Qu'alliez-vous dire ?
Simon : Pardon ?
Daphné : Vous commenciez à dire quelque chose juste avant.
Simon : Je ne sais plus.
Daphné : Simon, regardez-moi.
Un promeneur : Voyez donc, voilà le couple dont on parle le plus dans tout Londres. Un duo parfaitement harmonieux. Vous fonderez une bien jolie famille, j'en suis persuadé.
Daphné : Merci. Nous sommes comblés. Plus qu'on ne peut le dire.
Violet : Je me rappelle ce sentiment. La nervosité de l'amour tout neuf.
Lady Danbury : Ou quelque chose dans ce goût-là.

Anthony : Madame Delacroix, bonjour…
Geneviève : Elle n'est pas là.
Anthony : Je ne demande que quelques minutes. Rien ne l'oblige à m'accorder de son temps je le sais, elle ne me doit rien. Je veux assurer son avenir quoi qu'il en soit, comme promis. Je pourvoirai à tous vos besoins. Vous lui transmettrez ?
Geneviève : Trop tard, Siena est partie.
Anthony : Partie ? Comment ça, elle a quitté Londres ?
Geneviève : Certainement. Comme vous voyez, elle n'a guère besoin de votre fortune. Ni de quoi que ce soit de votre part au demeurant.
Anthony : Dites-moi où elle se trouve.
Geneviève : Je vous dis de laisser Siena en paix. Vous l'avez faite assez souffrir.

Portia : J'ai appris que madame Varley a eu des problèmes chez la modiste ce matin. Madame Delacroix refuse de lui donner une seule toilette tant que les dernières factures ne sont pas payées.
Lord Featherington : Les jeunes filles ont pléthore de toilettes. Elles pourraient les remettre une seconde fois.
Portia : Et il me semble que vous pourriez vous passer de votre tabac !
Un valet : Monsieur Colin Bridgerton pour miss Thompson.
Marina : Monsieur Bridgerton, elles sont magnifiques.
Colin : Je vous applaudis, j'apporte un bouquet à chacune de mes visites, et pourtant, à chaque fois, vous réagissez avec une surprise admirable. Il faudra que j'apporte quelque chose d'inattendu. Un boisseau de tomates, par exemple…
Pénélope : Elle déteste ça.
Marina : Non, c'est faux. J'adore les tomates.
Pénélope : Colin, savez-vous où l'on peut trouver d'excellentes tomates ? En Grèce. Vous pourriez peut-être rapporter un plant de tomates en souvenir à miss Thompson en rentrant de votre voyage annuel.
Colin : Je ne suis pas certain de voyager pour le moment.
Pénélope : Vous aviez tellement envie de partir.
Colin : C'est juste, mais si je devais partir, il y a sûrement des choses qui me manqueraient plus que de voir le monde.
Portia : Du thé, monsieur Bridgerton ?
Colin : Volontiers.
Pénélope : Maman ? Croyez-vous que cela soit sage ?
Portia : Que voulez-vous dire ?
Pénélope : Colin est jeune, trop jeune pour penser au mariage et je déteste l'idée que Marina va perdre son temps, un temps dont elle manque cruellement. Voilà tout.

Madame Wilson : Votre maîtresse ne connaîtra pas le personnel de la maison du duc, aussi ce sera votre affaire d'anticiper ses besoins et de faciliter son arrivée, son bonheur sera votre préoccupation majeure. Non, non, non ! Le glaçage doit être aussi blanc qu'une fleur de lys. C'est une famille convenable.
Le pâtissier : Une cargaison de sucre fin a sombré en mer. Il n'y a plus moyen d'en avoir même pour tout l’or du monde.
Servante : Miss Daphné veut des roses ou bien des lilas pour la cérémonie ?
Le pâtissier : Votre maîtresse veut qu'on arrose son gâteau avec du rhum ou du cognac ?
Cuisinier : Ce sera langue ou jambon ?
Rose : Je vais me renseigner.
Madame Wilson : Rose, vous êtes la femme de chambre de la future duchesse. Vous devez savoir ce genre de choses.

Geneviève Delacroix : Votre robe de mariée est loin d'être finie, miss Bridgerton, mais vous ne serez pas déçue, je vous le promets.
Violet : Il lui faudra une nouvelle pelisse, aussi. Et puis, des tenues plus intimes. Quatre chemises de nuit, peut-être ? Ou cinq ?
Daphné : Que pourrais-je bien faire de cinq nouvelles chemises de nuit ?
Geneviève : Elles ne sont pas pour vous, ma chère, mais pour votre amoureux. À quoi d'autre servirait la lune de miel ?
Violet : C'est un moment inoubliable, ma chère. Oui, cinq chemises de nuit feront bien l'affaire.
Cressida : Daphné ! Quel plaisir de vous rencontrer. Votre robe de mariée sera prête à temps, j'espère ! Madame Delacroix va devoir faire des miracles.
Daphné : Mère, voulez-vous m'accorder un moment ? J'aimerais que Cressida me conseille sur l'étoffe d'une pelisse. Elle a des goûts très sûrs.
Violet : Bien sûr, ma chère.
Daphné : Je veux une nouvelle pelisse pour la lune de miel, alors… Que pensez-vous de cette couleur ? Doublée de fourrure peut-être ?
Cressida : Quoi ? En cette saison ? Je suppose que cela dépend de combien de temps le duc et vous passerez dehors. Vous êtes friande de promenades dans le jardin à minuit, me semble-t-il.
Daphné : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Cressida : Je suis persuadée de vous avoir vus tous les deux dans le jardin au bal de Trowbridge. Sans chaperon aux alentours.
Daphné : Comme c'est étrange. Je ne me souviens pas avoir quitté la salle de bal. Et j'ajouterai qu'il devait être difficile de voir les jardins dans l'obscurité de la nuit… à moins de vous y être trouvée vous-même.
Cressida : Ma vue du jardin était parfaitement claire de l'abri de la terrasse, Daphné. Vous avez badiné avec le prince pour provoquer la jalousie du duc, puis vous avez entraîné le duc dans ces jardins pour l'obliger au mariage. Je n'aurais jamais imaginé qu'une Bridgerton puisse se rabaisser à une telle infamie.
Daphné : Je vous conseille de mieux surveiller vos paroles, Cressida. Ce n'est qu'une question de jours avant que je devienne duchesse et vous, vous demeurerez ce que vous êtes maintenant : célibataire et sans titre. Alors, vous pourrez être l'amie d'une duchesse ou son ennemie, cela ne dépend que de vous.
Cressida : Avant, voyons si vous réussirez vraiment à le traîner à l'autel. Car j'imagine qu'un homme tel que le duc ne se laissera pas forcer sans réagir.

Friedrich : Je viens vous faire mes adieux, ma tante, je vais partir, je rentre en Prusse cet après-midi.
Charlotte : Dois-je comprendre que vous vous languissez de vos cornichons et de la choucroute ? Battez-vous pour cette fille. Hastings est seulement un duc. Vous êtes un prince.
Friedrich : Je ne vois pas l'intérêt de brandir mon titre devant elle, ni n'en éprouve le besoin. Je me réjouis pour eux. Tout le monde se réjouit ma tante, c'est écrit dans votre cher Whistledown.
Charlotte : Que voulez-vous, vous ?
Médecin : C'est le roi, Votre Majesté.
Charlotte : Mort ?
Médecin : Lucide.
Charlotte : Auf wiedersehen, si vous devez partir. Et puisque vous semblez vous contenter d'accepter la défaite… sachez que ce n'est certainement pas mon approche des choses.

Simon : Pardonnez mon retard.
Anthony : Tout va bien, l'archevêque n'est pas arrivé. Nous devons discuter de la question de la dot.
Simon : Il n'y a rien à discuter, je ne compte pas en accepter.
Anthony : Pardon ?
Simon : Je ne veux pas être payé pour l'épouser. Je trouve ça terriblement insultant comme coutume. Vous pouvez placez la somme en fiducie. Mais vous ne devez pas douter de mon intention d'entretenir votre sœur. Désormais, son bien-être m'incombe entièrement, et c'est un devoir que je prends très au sérieux.
Anthony : Je dois vous faire des excuses pour… eh bien…
Simon : Avoir tiré sur moi ?
Anthony : Oui.
Simon : Le contraire aurait été déshonorant. Puis, vous avez toujours été un piètre tireur. Vous auriez eu plus de chance de m'atteindre en tirant en l'air.
Anthony : Votre Seigneurie, puis-je vous exprimer ma gratitude pour l'autorisation spéciale de mariage ?  
Archevêque : Je crains, monsieur, qu'elle ne soit injustifiée.

Daphné : Rejetée ? Pourquoi, grands dieux ?
Anthony : Curieusement, l'archevêque de Canterbury n'a pas cru devoir fournir d'explication.
Daphné : Si nous attendons des semaines, cela donne à Cressida Cowper, sans parler de Whistledown et de n'importe qui d'autre, bien trop de temps pour révéler la vérité sur ce qui s'est passé dans le jardin. Simon…
Humboldt : Lady Danbury.
Violet : Bienvenue ! Bienvenue ! Tout le monde est-il aussi affamé que moi ?
Lady Danbury : Voyons, je vois trop de mines sombres pour la célébration que j'escomptais. Que diable se passe-t-il ?
Violet : Anthony ?
Anthony : Notre demande d'autorisation de mariage a été rejetée.
Violet : Quoi ?
Simon : L'archevêque ne l'a pas jugée nécessaire.
Lady Danbury : Ça ne vient pas de l'archevêque, c'est la reine. Peut-être a-t-elle pris à cœur le rejet de son neveu, ou bien elle s'ennuie, comme souvent. De toute manière, cela n'augure rien de bon pour l'avenir social de votre fille ni pour l'avenir d'aucun des Bridgerton.
Violet : Nous devons pouvoir y remédier.
Lady Danbury : Donnez-lui ce qu'elle demande : de l'attention. Présentez-vous devant elle et faites appel à sa magnanimité. Elle ne se laissera pas attendrir par des prières et elle flaire le moindre soupçon d'insincérité, alors soyez simple, évitez d'en rajouter. Dites-lui que vous êtes amoureux. C'est clair, simple et vrai. Vous êtes capables de faire cela, je suppose ? Bien. Alors, où est le festin que l'on m'avait promis ?

Benedict se rend chez Granville, il a été invité à une fête.

Granville : Bridgerton ! Ravi que vous soyez venu.
Benedict : Je n'aurais pas manqué ça.
Granville : Entrez, je vous en prie. Faites comme chez vous. Je vous ferais bien visiter, mais mon devoir d'hôte m'appelle.
Une femme : Que faites-vous ici, vous ?
Benedict : Avons-nous été présentés ?
La femme : Pas besoin d'avoir été présentés. Vous êtes un Bridgerton, non ?
Benedict : Je vois que ma réputation me précède.
La femme : Pas du tout à votre avantage.
Benedict : À mon avis, tout ce qui me vaut votre attention est une bonne chose
La femme : Vous devriez rentrer chez vous et rester auprès de votre frère.
Benedict : Mais non, pas question, je reçois un accueil bien trop chaleureux.

Il y a beaucoup de monde, des couples enlacés … La femme l’entraine vers une chambre. Elle est déjà occupée par Granville et un autre homme. Elle l’attire vers le salon sur le canapé où une jeune femme vient les rejoindre.

Mondrich rentre chez lui, il trouve Simon assis sur le trottoir devant le Horse & Hop, en train de fredonner.

Mondrich : Bridgerton. Vous êtes sûr de l'air ?
Simon : C'est une maudite chanson d'amour.
Mondrich : Ravi de voir que vous adoptez le genre.
Simon : Où est ma bouteille ?
Mondrich : Ils vous ont jeté dehors ? Mon Dieu, ils vous ont jeté dehors. C'est un si grand malheur d'épouser cette fille ? Je sais qu’elle vous est chère
Simon : Les sentiments sont hors de propos même s'ils sont responsables de cette folie. Je les ai laissés prendre le dessus et maintenant, elle doit se battre pour un mariage dont elle ne veut pas. Il existe peut-être une chanson sur ce thème, qui sait ? celle de la femme piégée !
Mondrich : Je vous ramène chez vous.

Portia : J'ai invité lord Rutledge à dîner samedi. Vous avez jusque-là pour vous composer l'enthousiasme approprié à sa demande en mariage.
Marina : Je pourrais avoir jusqu'au jugement dernier, je n'esquisserai pas un sourire pour ce misérable destin.
Portia : Malgré les obstacles, je me suis débrouillée pour vous trouver un mari qui est prêt à fermer les yeux sur votre état et vous offre la sécurité. Vous devriez me témoigner votre gratitude, et pourtant, vous restez là à bouder. Ce ne serait pas à cause de monsieur Bridgerton ?
Marina : Je sais que je lui plais. Il va me faire sa demande, j'en suis certaine.
Portia : Ce garçon sort juste de l'enfance. Il a deux frères plus âgés qui refusent toujours de se faire passer la corde au cou. Rompez immédiatement avec lui ou je vous enferme ici jusqu'au jour où lord Rutledge fera de vous sa femme.
Marina : Lady Featherington, attendez. Vous avez raison. Vous avez été bonne pour moi. Et je souhaiterais vous prouver ma reconnaissance. Si je devais épouser monsieur Bridgerton, vous-même seriez liée, de ce fait, à ce qu'il est convenu d'appeler une famille très puissante. Songez aux avantages pour vos filles. Donnez-moi jusqu'à samedi. Si je n'ai pas obtenu une demande de monsieur Bridgerton à ce moment-là, je me résoudrai à accepter lord Rutledge avec un beau sourire sur le visage.
Portia : Ma fille, vous n'êtes qu'à six mois de la maternité. Sept, avec un peu de chance. Et même si par miracle Colin Bridgerton faisait sa demande demain, le mariage aurait lieu dans des semaines.
Marina : Ce serait vrai seulement si nous attendions la nuit de noces pour consommer l'union.
Portia : Vous comptez séduire cet homme ?
Marina : Je ferai ce que je dois faire.
Portia : Bien, vous avez jusqu'à samedi.

Devant la porte de la chambre, Pénélope a entendu la conversation.

Au palais, Le Roi George III se sent mieux, Charlotte lui rend visite dans la salle à manger.

Charlotte : Mon roi.
George III : Évitons les salamalecs, Lottie. Venez près de moi. Comment va le petit George ?
Charlotte : Eh bien, il n'est plus si petit que vous pensez. Il devient plus costaud de jour en jour
George III : Je n'en doute pas un instant.
Charlotte : Mon cher, vous manquez à vos sujets. Vous me manquez.
George III : Mais je suis là, Lottie. Je venais de repenser aux campanules et à la première fois où vous les aviez vues. Vous aviez l'impression que nous marchions dans les nuages.
Charlotte : Vous aviez fait remplir l'enclos de kangourous. Les affreuses créatures !
George III : Les jardins sont beaux, en ce moment ?
Charlotte : Ils sont en pleine floraison. Après le repas, nous pourrions y flâner ensemble, comme avant.
George III : Et comment va Émilie ? Pouvez-vous me l'amener ?
Charlotte : George… Émilie est tombée malade… il y a plusieurs années.
George III : Elle est venue dans ma chambre il y a 15 jours, vous l'y avez croisée.
Charlotte : Elle est morte, George.
George III : Que dites-vous là, mais… Avez-vous fait quelque chose ? Qu'avez-vous fait ? Qu'a fait cette femme à mon enfant ?
Charlotte : George…
George III :  [criant] Qu'avez-vous fait ? [hurlant] Non ! Qu'avez-vous fait ? Non, revenez immédiatement ! Elle a tué mon enfant ! [hurlant] Sorcière ! Sorcière !

Ne trouvant pas le sommeil, Daphné est descendue dans le jardin.

Rose : Miss ?
Daphné : Rose !
Rose : Vous vous sentez bien ?
Daphné : Je ne peux pas dormir. Et vous, que faites-vous debout aussi tard ?
Rose : Il reste beaucoup à faire. Si c’est le mariage qui vous inquiète, inutile de vous tourmenter. Je vous l'assure, je m'occupe de tout. Tout sera fin prêt. J'en suis persuadée.
Daphné : Je ne m'inquiète pas à cause de vous. C'est le duc.
Rose : A-t-il essayé de se dérober ?
Daphné : Non. Il est possible qu'il y songe.
Rose : Tous les hommes doutent la veille de leur mariage, c'est naturel. Mais ça ne veut rien dire. Il fera un bon époux pour vous et un bon père. Miss ?
Daphné : Il ne peut pas avoir d'enfants. Je ne prétends pas comprendre la nature de son incapacité, mais j'imagine qu'elle est source de grande souffrance pour le duc.
Rose : J'ai une tante. Elle habite à Greenwich avec son mari. Ils sont mariés depuis dix ans maintenant et n'ont jamais été bénis d'un enfant, mais ils sont toujours unis comme mari et femme. C'est un couple heureux. Parce que leur amour est réciproque.
Daphné : Au moins, votre tante a cela. Je ne vous retiens pas plus, Rose. Vous avez des centaines de choses à faire.
Rose : Bien, miss, bonne nuit.

Nicky : Vous sentez mauvais !
Alice Mondrich : Nicky ! Cesse de l'embêter !
Simon : Pourquoi la lumière est-elle aussi vive ?
Mondrich : Cela s'appelle le jour, voilà pourquoi.
Alice : Charbon et graisse absorberont tout dans vos tripes. Mangez.
Simon : Si jamais je devais vraiment me marier… j'aimerais que tous deux, vous soyez présents.
Alice : "Si jamais" ? Il semble penser avoir moyen d'y échapper.
Mondrich : Évidemment, nous serons honorés d'être là.
Simon : Tant mieux.
Alice : Lui as-tu parlé de ton projet de matchs exhibition ?
Mondrich : Alice !
Alice : Will recherche plusieurs investisseurs pour une série de matchs. Peut-être, Votre Grâce, vous et votre futur beau-frère seriez-vous intéressés par l'entreprise ? Le vicomte a une dette envers vous après vous avoir tiré dessus.
Mondrich : Alice !
Alice : Quoi ? Je suis sûre que Sa Grâce comprend les principes du mariage. Ou alors, il les apprendra. Tout ce que tu sais, je le sais. Et tout ce que je sais, tu finis par réussir à l'apprendre.
Mondrich : Ne l'écoutez pas. Faites comme moi. Hé !
Alice : Viens, mon trésor, allez, on y va.

Charlotte : C'est le plus bas que vous pouvez descendre, lady Danbury ?
Lady Danbury : Avec ces genoux oui, Votre Majesté.
Charlotte : Bon, très bien. Que votre jeune couple s'avance. D'après la rumeur, l'autorisation spéciale requise pour vous marier vous a été refusée. Je ne vois pas ce que vous imaginez que je puisse y faire. Eh bien, allez-y, plaidez votre cause.
Daphné : Votre Majesté, je tiens à vous assurer que rien de fâcheux n'est arrivé. La seule raison est que nous sommes extrêmement amoureux. Bien que j'aie été profondément flattée par l'attention de votre neveu le prince, je… je n'ai pu ignorer l'affection de longue date que je porte au duc. Car voyez-vous, Majesté, entre nous, ce fut un coup de foudre.
Simon : Ça n'a pas été le cas, Votre Majesté. La jeune dame me flatte. Nous n'avons pas eu de coup de foudre. Ni l'un ni l'autre. Certes, il y a eu de l'attirance, de ma part en tout cas. Mais Miss Bridgerton me trouvait présomptueux, arrogant, insincère. Jugement justifié. Et je la voyais comme une jeune fille prude à peine sortie de l'enfance. Étant la sœur de mon meilleur ami, une romance entre nous était totalement exclue. L'amour étant interdit, nous avons trouvé un lien bien plus fort. Nous sommes devenus amis. Miss Bridgerton et moi avons abusé le Tout-Mayfair pendant un bon moment. Nous avons fait croire que je la courtisais. Quand en réalité, tout ce temps, nous prenions tant de plaisir que nous ne pouvions rester séparés. Je n'ai jamais beaucoup aimé badiner, bavarder, ou même parler. Mais avec Daphné… miss Bridgerton, converser a toujours été facile. Son rire me réchauffe le cœur. Trouver une belle femme est une chose, mais trouver en votre meilleure amie la plus belle des femmes est une grâce exceptionnelle, et… je l'avoue avec mes humbles excuses, il a fallu la présence du prince pour que je réalise que je ne voulais pas que miss Bridgerton soit juste mon amie, je voulais qu'elle devienne ma femme. Je veux qu'elle devienne ma femme. Aussi, je vous implore de ne pas nous faire attendre.
Daphné : Simon...
Charlotte : Vous êtes sage… ou inhabituellement chanceux de comprendre que l'amitié est la meilleure fondation possible pour un mariage. Même si cette fondation peut s'effondrer aussi vite qu'elle fût bâtie. Il me plaît de vous offrir le choix, miss Bridgerton. Souhaitez-vous épouser cet homme ?

Archevêque : Mes bien chers frères et sœurs, nous sommes rassemblés ici pour unir cet homme et cette femme par les liens sacrés du mariage. On dit que le mariage a en lui moins de beauté, mais plus de sécurité que la vie de célibataire…  … Au nom du père, du fils, et du Saint-Esprit, amen. Je vous déclare mari et femme.

Cressida : Je suppose que les félicitations sont de mise. Nous sommes amies après tout. J'ai fait preuve de bienveillance en gardant vos secrets. J'espère que vous ne serez pas ingrate. Appréciez votre triomphe, Votre Grâce.
Pénélope : Et cet homme en bleu ? Il semble… aimable. Ou lui, là. Il a le regard tendre. Il fera un excellent mari, je crois.
Marina : Je ne connais pas et n'ai pas de temps à consacrer à ces messieurs. Où peut être Colin ?
Pénélope : Ne séduisez pas Colin. Il est mon ami, Marina, je le connais depuis toujours. Et je ne veux pas qu'il soit dupé et se retrouve piégé dans un engagement à vie. C'est mal de faire ça à un homme bien.
Marina : Vous auriez préféré que je piège un mauvais homme ? Peut-être trouveriez-vous acceptable que je passe ma vie avec un homme qui me traite comme une bête ?
Pénélope : Non, je ne vous dis pas…
Marina : Que dois-je faire ? Je serai une bonne épouse pour Colin et lui, un bon époux et un bon père, bien qu'il soit jeune et bien aimé de vous.
Portia : Miss Thompson, vous serez ravie d'apprendre que lord Rutledge n'est plus disponible. Il est fiancé. Il s'est engagé ce matin.
Marina : J'en suis si… Que c'est regrettable.
Portia : Il vaut mieux que vos projets avec monsieur Bridgerton fonctionnent. Il est votre dernier espoir.
Eloïse : Je vous prie…
Pénélope : Moi aussi…
Marina : J'ai l'impression que je vais me trouver mal. Connaissez-vous un lieu moins bondé où je pourrais… prendre un peu d'air ?
Colin : Mais certainement, permettez…
Marina : Merci, cette pièce est bien plus reposante. Quoique le bruit soit encore trop fort.
Colin : (en fermant la porte) Naturellement.
Marina : Nous ne devrions pas être seuls ici.
Colin : Non, en effet.

Elle s’approche pour l’embrasser, Colin s’arrête au dernier moment.

Colin : J'ai du mal à m'entendre dire cela, mais nous ne pouvons aller plus loin. Vous êtes une dame et je ne peux compromettre votre honneur ni le mien, même si la… tentation est très grande. Vous ai-je offensée ?
Marina : Non. Vous avez raison. Je suis une dame et je ne suis pas mariée. Et vous… vous êtes un… un gentleman.
Colin : Alors, épousez-moi. Je sais, nous ne nous connaissons pas depuis longtemps, mais… voulez-vous m'épouser, miss Thompson ?
Marina : Je serais absolument enchantée de vous épouser !
Colin : Alors qu'attendons-nous ?
Marina : Je me le demandais.
Colin : Faisons ça à la fin de la saison.
Marina : Ce seront des fiançailles bien longues.
Colin : Simplement romantiques. Vous méritez un grand mariage. Il faut du temps pour planifier. Ce sera merveilleux, je vous le promets. Mais gardons pour nous notre projet. C'est la journée de ma sœur.
Marina : Mais bien sûr.
Daphné : Votre Majesté. Je dois dire que je suis honorée et fort reconnaissante de votre présence.
Charlotte : Et moi, j'espère que vous avez fait le bon choix. Enfin, de toute manière, je suppose qu'au moins, vous apprécierez votre nuit de noces.
Eloïse : Mais vous aimez sans doute répandre des secrets, n'est-ce pas ?
Lady Danbury : Avez-vous perdu l'esprit ? Tout le monde raffole des secrets. Sinon, pourquoi lady Whistledown aurait-elle pareil succès ? Je suis flattée par votre accusation, mais ce n'est simplement pas la vérité. Cela dit, quand vous démasquerez l'écrivain, faites-le-moi savoir.
Charlotte : Vous pensez que Whistledown est lady Danbury ?
Eloïse : Votre Majesté.
Charlotte : Quels indices avez-vous trouvés ?
Eloïse : Vous voudriez savoir quels indices j'ai trouvé dans mon enquête sur lady Whistledown ?
Charlotte : Voudriez-vous que votre reine répète la question ? Dites-moi ce que vous savez.
Eloïse : Eh bien, je pense qu'elle est veuve. Il est visible qu'elle a les moyens financiers…

Granville : Une réception des plus plaisantes.
Benedict : En effet.
Granville : Bridgerton… L'autre soir…
Benedict : Que s'est-il passé l'autre soir ? Je ne me rappelle rien de particulier.
Granville : Bien, c'est très bien. Oh, très chère, vous connaissez monsieur Bridgerton. Permettez. Ma femme, madame Lucy Granville.

Benedict reconnait la femme qui l’a rencontrée chez Granville, sur le canapé du salon.

Lucy Granville : C'est un plaisir, monsieur Bridgerton.

Anthony : J'ai parlé au duc.
Daphné : Je ne peux pas en dire autant.
Anthony : Il a refusé ta dot.
Daphné : C'est ta manière de me remonter le moral ?
Anthony : Il a refusé pour ton entier bénéfice. L'argent sera déposé en fiducie pour en faire ce qu'il te plaira. Pour tes enfants, par exemple. Nul doute que vous aurez une progéniture à faire pâlir maman d'envie. Tu ne te sens pas bien ?
Daphné : Je suis… Je suis… Il y a trop de… j'ai besoin d'un moment, excuse-moi.

Elle monte dans sa chambre. Violet la suit.

Violet : Il doit être difficile pour toi de quitter cette maison
Daphné : Oui, j'y ai beaucoup de souvenirs.
Violet : Et tu vas t'en créer de nouveaux avec ton époux.
Daphné : Mon époux. Il me semble si étrange de pouvoir dire mon époux, finalement.
Violet : Je crois avoir reporté cette conversation depuis assez longtemps. Le jour de mon mariage… j'exigeais qu'on serve encore et encore de la nourriture, en partie parce que je ne voulais pas que la fête se termine, mais… aussi, je dois bien l'avouer, j'avais beaucoup d'appréhension pour… pour ma nuit de noces. En vérité, j'avais trop mangé avant d'arriver à Aubrey Hall, d'ailleurs, je ne recommande pas cela.
Daphné : Mais… que recommandez-vous, chère mère ?
Violet : Je sais que le duc et vous… enfin, quoiqu'il se soit passé entre vous deux… j'imagine que vous devez déjà savoir des choses.
Daphné : Non, je ne sais rien, je peux vous l'assurer.
Violet : Eh bien, il vous faut savoir certaines choses, des choses précises qui vont se produire qui vous impliquent vous et votre mari, le duc… bien sûr. Eh bien, voyez-vous, l'acte conjugal que vous… maintenant que vous êtes mariée, vous pouvez accomplir…
Daphné : S'il est si difficile d'en discuter, ça doit être bien pire de le faire ?
Violet : Non, du tout ma chérie, rien n'est plus naturel. De la même façon que la pluie inonde un champ en automne et qu'au printemps des fleurs y poussent. Quand vous étiez petite, rappelez-vous, nous avions deux chiens de chasse à la campagne.
Daphné : Des bassets, en fait.
Violet : C'est exact. Personne ne leur a expliqué comment s'y prendre, mais ils ont eu des chiots.
Daphné : Je vois, alors… Cet acte, c'est pour avoir des enfants ?
Violet : Oui !
Daphné : Mais… si jamais le duc et moi ne pouvons avoir d'enfants ? Est-ce que cela nous empêche de le faire, d'accomplir l'acte conjugal ? Ou même d'avoir une nuit de noces ?
Violet : Oh ma chère, c'est cela qui vous inquiète ? Daphné, vous êtes profondément épris l'un de l'autre. Au final, croyez-moi, c'est tout ce qui compte. Il n'y a pas de raison de vous inquiéter.
Daphné : J'ai encore tellement de questions, mère…
Rose : La voiture est avancée.
Violet : Il est l'heure.

Gregory : Je pourrais venir. J'ai toujours voulu vivre dans un château.
Hyacinthe : Si Daphné doit emmener quelqu'un, Gregory, ce sera moi.
Colin : Vous deux, vous restez ici jusqu'à ce qu'elle nous autorise à lui rendre visite.
Anthony : SI elle nous autorise à lui rendre visite. Je suis sûr que tu vas apprécier le calme et la quiétude.
Daphné : Vous allez tous me manquer terriblement.
Anthony : Même moi ?
Daphné : Même toi.
Daphné : J'ai un cadeau pour toi. Il est au premier étage, fait de
quatre murs et d'un lit très confortable.
Eloïse : La lumière dans ta chambre doit être plaisante.
Daphné : Toi et moi, nous sommes différentes, mais nous avons une chose en commun : la certitude que tu feras ton chemin dans ce monde. Ça, j'en suis sûre.
Violet : Écrivez-moi dès que vous serez arrivée.
Daphné : Oui, bien sûr, chère mère.
Violet : Vous ferez une merveilleuse duchesse.

Simon : On atteindra l'auberge avant la nuit.
Daphné : L'auberge ?
Simon : Clyvedon ne se fait pas d'une traite et les routes ne sont pas sûres la nuit. Il faudra nous reposer avant de reprendre le voyage.
Daphné : Alors c'est à l'auberge que nous passerons notre nuit de noces ?
Simon : Eh bien… J'aurais dû vous le dire.
Daphné : Pas du tout.
Aubergiste : J'espère que tout est à votre convenance. Si vous avez besoin de quelque chose, faites-le-moi savoir. Et voilà… Votre chambre est juste en face, Votre Grâce.
Simon : J'ai demandé des chambres séparées.
Daphné : Oui.
Simon : Devrais-je…
Daphné : Oui.
Simon : Oui.

Simon : Daphné ? Avez-vous faim ? La cuisine est excellente… La dernière fois que je suis…
Daphné : Je ne veux pas aller dîner ! J'ai passé ces trois derniers jours à vouloir me retrouver seule avec vous, à vouloir vous parler, à vouloir essayer de savoir… Je comprends que vous ne souhaitiez pas me voir, que vous préfériez loger dans votre chambre séparée, et endurer un dîner silencieux pour notre nuit de noces…
Simon : Ce n'est pas ce que je préfère.
Daphné : Simon…
Simon : Vous vous méprenez.
Daphné : Vous avez évité ma présence.
Simon : Pour vous laisser votre liberté.
Daphné : Vous m'avez à peine adressé la parole !
Simon : Pour ne pas risquer d'avoir des mots maladroits.
Daphné : Vous n'avez même pas croisé mon regard.
Simon : Pour ne pas être témoin du malheur que je vous ai causé.
Daphné : Non, c'est faux… C'est moi qui vous ai piégé et obligé à ce mariage.
Simon : C'est moi qui vous y ai forcée. J'ai passé ces trois derniers jours fou de détresse. Incapable de vous parler, de me retrouver seul avec vous, parce que je ne savais que trop que vous ne vouliez avoir aucun lien avec moi. Quoi de plus naturel, moi qui vous avais forcée à un sacrifice inconcevable. Vous désiriez des enfants, une famille. Une vie auprès d'un homme que vous connaîtriez, vous vouliez… une union d'amour et cependant…
Daphné : Cependant… notre union ne correspond à rien de tout cela. C'est ce que vous alliez me dire ? Je vais me joindre à vous pour le dîner.
Simon : Tout ce que j'ai dit à la reine était vrai. Je ne peux m'empêcher de penser à vous. Des matins que vous égayez aux soirées que vous apaisez, jusqu'aux rêves que vous habitez… toutes mes pensées vont vers vous. Je suis à vous, Daphné. Je suis à vous depuis toujours.
Daphné : Je… ne comprends pas.
Simon : Comment être plus clair ?
Daphné : Ne vous mettez pas en colère.
Simon : Je ne suis pas en…
Daphné : Vous semblez en colère et bouleversé, regardez-vous, vous êtes rouge.
Simon : C'est ce qui arrive. Quand on est en… Quand on brûle d'amour pour quelqu'un qui ne partage pas sa flamme.
Daphné : Vous brûlez d'amour pour moi ?
Simon : Pourquoi, selon vous, vous ai-je suivie dans ces jardins ?
Daphné : Pourquoi, selon vous, y suis-je allée ? Si vous aviez levé les yeux sur moi cette semaine plus de quelques secondes, vous auriez pu voir… que c'est vous que je ne peux pas sacrifier. Je brûle d'amour pour vous.

Il l’enlace et commence à la déshabiller

Daphné : Que faites-vous ? Simon ?
Simon : Voulez-vous que je m'arrête ? Préférez-vous que je m'arrête ? Je veux vous montrer plus.
Daphné : Plus ?
Simon : Vous êtes-vous touchée ? Comme je vous l'ai expliqué ? Montrez-moi
Daphné : Je… Je n'oserais pas.
Simon : Dites-moi à quoi vous pensiez en vous caressant.
Daphné : Je n'arrêtais pas de penser… Simon, venez plus près.
Simon : Cela peut vous faire mal.
Daphné : C'est à vous que je pense quand je me caresse je pense toujours à vous.
Simon : Comment te sens-tu ?
Daphné : Je me sens… Je me sens… très bien.

mamynicky

1.05 – Le Duc et moi

Returning from the duel, Daphne hastily undresses, hides her clothes and just has time to throw herself into bed, Rose knocks on the door and enters.

Rose : Good morning, miss.
Daphné : Rose. Has my mother yet awakened ?

Violet : I did not overindulge. Tryly, it was just a poor night of sleep.
Madame Wilson : I shall fetch a glass of raw eggs and garlic, ma’am. Should be just the thing.
Violet : Are you feeling better, dearest ? Perhaps I, too, caught whatever it was that sent you home early from the party. I have a terrible headache, indeed. What is it ?
Daphné : I am engaged.
Violet : Oh, Well, that is wonderful news. So, you will be a princess.
Daphné : No. No, I will not. Mama, I am engaged to the duke. The duke asked for my hand, and I accepted.  
Violet : You do not seem pleased. Whatever is wrong ?
Daphné : Oh no. No. Nothing is wrong. It simply happened so quickly. I’ve not had a moment to take it in. But I am overjoyed, Mama, truly.
Violet : Of course you are. You are to be a duchess ! Oh, darling ! I knew there was something between you … ruse or not ! Well, tell me. Tell me everything ! How do you feel ?
Daphné : So in love. I’m unsure how I can be expected to wait an entire month to marry. Could we not obtain a special license to marry this week ? I do not wish to lie to you … But the duke ans I …
Violet : You do not need to tell me anything. Whatever happened between the two of you, it is all right. I know good society makes quite a fuss about such things … but when it comes to love, such things happen more frequently than one might expect. Even your father and I, we had trouble controlling our passions as well.
Madame Wilson : Your drink, ma’am.
Violet : Will not be necessary, Wilson. I am feeling much improved. We have a wedding to plan in three days. My darling girl, you are getting what you always wanted. You are marrying for love.

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Lady Whistledown : One may say modesty is a virtue, is hardly a virtuous woman. It is therefore my great pleasure to announce the news others questioned, but I never doubted. It will be the grandest wedding of the year..
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Charlotte :. Tulips enough to fill the great room and the finest silks. Only the best for Miss Bridgerton and my nephew – The latest Whistledown ? How does she report my triumph ?

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Lady Whistledown :The diamond of the season has made her match, officially betrothed to the Duke of Hastings.
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Prince Friedrich : Has something happened ?

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Lady Whistledown : The bride, undoubtedly, is giddy with anticipation over the impending nuptials …
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Daphné : I shall need fittings for the dress and my trousseau. And, oh … I am forgetting something, surely.
Rose : I shall take care of everything. Just think, you shall be the duchess by Saturday.

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Lady Whistledown : An even that will apparently take place sooner rather than later. Of course, there are only two reasons to procure a special license and race to the altar : true love, or concealing a scandal.
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Bridgerton House.

Hyacinthe : How does it feel, sister, to be in love ?
Eloïse : Imagine leaping off a cliff and shattering on the ground. A fair analogy ?
Daphné : I am afraid I cannot find the words, dear Hyacinth. Though, Eloise, I believe you will know what love feels like soon enough next season.
Eloïse : You think I am to follow in your footsteps ? Can there be a more dreadful fate ?
Daphné : You do know that I am setting the standard for your future matches, yes ? You should be grateful.  
Eloïse : The only thing I am grateful for is that I am not you, nor will I ever be.
Humboldt : Miss Daphné, His Royal Highness Prince Friedrich is here for you.

Daphné : I am sorry.
Prince Friedrich : You have nothing to be sorry for. No … No promises were made. Although, I thought we shared an understanding with our discussions of the future. But, uh … the fault is mine for misreading your polite attentions as something more.
Daphné : No. You did not misread me.
Friedrich : Then why … This engagement is of your own free will, is it not ? If the duke is forcing your hand …  
Daphné : Forcing me ? My goodness ! if anything, I am the one forcing him. What I mean to say is that love is surely the greatest force of all. Once the duke and I realized we were completely enamored with each other, nothing could stand between us. Not even, I’m sorry to say, the attentions of a good and kind man such as yourself.
Friedrich : Then I can only wish you a lifetime of contentment with your new husband. It was a pleasure to know you, Miss Bridgerton.

Daphné : Hyacinth…
Hyacinthe : I could not help it, sister. Though, I must say, I certainly hope the duke’s proposal was at least half as romantic as that.

At the park.

Lady Danbury : Did we not say ten o’clock ?
Daphné : We did.
Violet : There he is.
Lady Danbury : Well, do not make haste on our account.
Violet : A most heartfelt congratulations, Your Grace. I look forward to counting you as part of our family.
Simon : As do.I.
Lady Danbury : Did you bring the bar with you, boy ?
Daphné : Perhaps we should promenade ?
Simon : Daphné, I should …
Daphné : Have you … I was … I was going to ask if you had tried drinking raw eggs and garlic. I hear it works wonders to rid yourself of the lingering effects of … What were you going to say ?
Simon : What ?
Daphné : Before, you started to say something.
Simon : Oh, I … I do not recall.
Daphné : Simon, look at me.
Lady Wetherby : Well, if it isn’t the most talked-about couple in the ton. Such a perfect-looking pair. Indeed. The two of you will make a fine family, I am sure of it.
Daphné : Thank you. We are so happy.
Simon : Very much so
Violet : I remember that feeling, the nerves of new love.
Lady Danbury : Or something like it.

Siena House.

Anthony : Madame Delacroix, good day. May I…
Geneviève : She is not here.
Anthony : I only beg a moment of her time. She does not owe me her time, I know that. She does not owe me anything. But I wish to provide for her regardless, as I promised. She will be taken care of. Will you tell her ?
Geneviève : You are too late. Siena’s gone.
Anthony : Gone ? You mean, she’s left town ?
Geneviève : Indeed. As it transpires, my lord, she does not need your money, nor anything else from you, for that matter.
Anthony : Tell me where she is ?
Geneviève : Leave the young lady alone. Have you not done enough ?

Feathering House.

Portia : It seems Mrs. Varley hard some trouble at the modiste this morning. Madame Delacroix is refusing to give her any of the dresses until the last few months’ bills are paid.
Lord Featherington : The young ladies have plenty of dresses. Perhaps it is possible for them to wear them all again.
Portia : And perhaps it is possible for you to do without your tobacco as well !
Valet : Mr. Colin Bridgerton for miss Thompson.
Marina : Oh, Mr. Bridgerton, these are beautiful.
Colin : I applaud you, Miss Thompson. I bring you flowers on each of my visits, and yet you react with admirable surprise every time. I shall need to bring you something unexpected. A bushel of tomatoes, perhaps.
Pénélope : Oh ! Marina hates tomatoes.
Marina : That is untrue. I love tomatoes.
Pénélope : Colin, you know where I have heard you can get excellent tomatoes ? Greece. Perhaps you could bring back a tomato plant for Miss Thompson as a souvenir when you return from your travels this year.
Colin : I am uncertain of my travels at the moment, Pen.
Pénélope : But you were so keen to travel.
Colin : It is true. But were I to go, there may be things in London. I should miss even more than seeing the world.
Portia : Some tea, Mr.  Bridgerton ?
Colin : They would be lovely.
Pénélope : Mama ? Do you think this is wise ?
Portia : Whatever do you mean ?
Pénélope : Colin is young, years from seriously thinking about marriage. I would hate to think Marina is simply wasting her time, time she simply does not have, of course. That is all.

Bridgerton House.

Madame Wilson : Your mistress will not know the household staff at the duke’s country home, so it will be your business to attend to her needs and ease her arrival. Her happiness is your greatest concern. Oh no. No, no, no ! The icing must be as white as lilies. This is a proper family.
Pastry chef : A shipment of fine sugar went down at sea. There is no more in London, for love nor money.
Maid : Does Miss Daphné wish for roses or lilacs for the ceremony ?
Pastry chef : Does your mistress wish the cake to be soaked in rum or brandy ?
To cook : Will it be tongue or ham with eggs for the reception ?
Rose : I am not sure. I shall ask.
Madame Wilson : Rose, you are the future duchess’s lady’s maid. You must know these things.

Madame Delacroix's boutique

Geneviève Delacroix : Your wedding gown is a long way from being finished, Miss Bridgerton. I promise you will not be disappointed.
Violet : She will need a new pelisse too, and then the more intimate items. Four nightdresses, perhaps ? Or five ?
Daphné : What could I possibly need with five new nightdresses ?
Geneviève : They are not for you, ma chère, but for your amoureux.
Violet : What else do you think a honeymoon is for ? It will be a most special time, dear. Yes, five. Five nightdresses will do nicelly.
Cressida : Daphné ! How lovely to see you. Oh, I do hope your wedding dress will be ready in time. Madam Delacroix must be working so fast.
Daphné : Mama, might you spare me a moment ? I must have Cressida’s opinion on some fabric. Her taste is impeccable.
Violet : Of course, dear.
Daphné : I am to have a new pelisse for my honeymoon. What about this color ? Trimmed with fur, perhaps.
Cressida : Fur, at this time of year ? Well I suppose it depends on how much time you and the duke spend outdoors. But you are fond of a midnight garden stroll, I believe.
Daphné : I do not know what you mean.
Cressida : I am almost certain I saw the two of you in the gardens at the Trowbridge ball. No chaperone in sight.
Daphné : How strange. I do not recall leaving the ballroom. Though I dare say it would have been difficult to see the gardens with any real clarity at night, unless you were actually out in them yourself.
Cressida : My view of the garden was perfectly clear from the safety of the terrace, Daphne. You dallied with the prince purely to rouse the duke’s jealousy, and then you lured him into those gardens to trap him into marriage. I never would have imagined that a Bridgerton would ever come to know such shame.
Daphné : You should consider your words more carefully, Cressida. In a matter of days, I am to be a duchess, and you shall be just as you are now, unmarried and untitled. So you can either be a duchess’s friend or her enemy. It is entirely up to you.
Cressida : First, let us see if you actually manage to drag him down that aisle at all. I would imagine a man like the duke does not take kindly to being forced into anything.

Buckingham House.

Friedrich : I bid you farewell, Tante. I shall be returning to Prussia this afternoon.
Charlotte : Am I to believe you truly long for sweet pickles and sauerkraut ? Fight for the girl ! Hastings is merely a duke. You are a prince.
Friedrich : I have no interest in brandishing my title before the young lady, nor do I need to. I am happy for them. Everyone is happy for them. You have read of what your dear Whistledown writes.
Charlotte : What do you want ?
Médecin : It is the king, Yout Majesty.
Charlotte : Dead ?
Médecin : Lucid.
Charlotte : Auf wiedersehen, if you must go. While you may be content to accept defeat … It is certainly not how I approach things.

St James’s Church.

Simon : Apologies for my tardiness.
Anthony : Not at all. The archbishop is yet to arrive. We should discuss Daphne’s dowry.
Simon : There is nothing to discuss. I will not accept one.
Anthony : I beg your pardon ?
Simon : I need not be paid to marry Daphne. It is an insulting custom in my judgment. You may place the money in trust for her, but you need not harbor any doubts of my intention to support your sister. Her well-being is my responsibility now. I take that duty with the ulmost seriousness.
Anthony : I must aôlogize for, uh …
Simon : Shooting at me ?
Anthony : Indeed.
Simon : I would have thought you dishonorable had you not. Besides, you have always been a terrible shot. You’d have stood a greater chance of wounding me if you had simply fired straight up in the air.
Anthony : Your Grace. May I express my gratitude for your granting of this special license ? 
Archbishop : Perhaps, my lord, you should not.

Bridgerton House.

Daphné : Denied ? What on earth for ?
Anthony : The archbishop of Canterburty did not think he owed me an explanation.
Daphné : If we are to wait weeks for this weddingt, it gives Cressida Cowper, not to mention Whistledown and anyone else, far too much time to uncover the truth of what happened in that garden. Simon ..
Humboldt : Lady Danbury.
Violet : Welcome ! Welcome ! Is everyone as famished as I ?
Lady Danbury : Now, this is far too grim a mood for the celebration I was counting on. What on earth is the matter ?
Violet : Anthony ?
Anthony : We have been denied our request for a special license.  
Violet : What?
Simon : The archbishop did not see a need.
Lady Danbury : It is not the archbishop. It is the queen. Perhaps she has taken your rejection of her nephew to heart, or perhaps she is simply bored. Either way, it does not bode well for your daughter’s social future, not any of the Bridgertons, for that matter.
Violet : Surely we must be able to do something ?
Lady Danbury : Give her what she wants. Attention. Appear before her yourselves and make a personal appeal. But she will not respond to begging, and she can sniff out even the faintest whiff of insincerity, so do not lay it on thick. Tell her you are in love, plain and simple and true. You can do that, can you not ? Good, now, where is the dinner I was promised ?

Granville House

Granville : Bridgerton ! I am so glad you came.
Benedict : I dare not miss it.
Granville : Please, come in. Make yourself at home. I would show you around, but host duty calls.
Geneviève Delacroix : What are you doing here ?
Benedict : Apologies. Have we met ?
Geneviève: We do not need to have met. You are a Bridgerton, yes ?
Benedict : I see my reputation precedes me.
Geneviève: Not exactly a virtue.
Benedict : Anything that gets me your attention is a good thing, I rather think.
Geneviève : You should go, home to your brother, perhaps.
Benedict : But I’m receiving far too warm a welcome here.

Upon returning home, Mondrich found Simon sitting on the sidewalk in front of the Horse & Hop. Simon singing indistinctly.

Mondrich : Is that how the tune goes ?
Simon : It’s a bloody love song, I think.
Mondrich : Happy to hear you’re embracing the genre.
Simon : Where is my drink ?
Mondrich : Did they kick you out ? My God, they kicked you out … Will marrying the girl truly be so bad ? I know you care for her.
Simon : Feelings are irrelevant. Indeed, they’re responsile for this mess. I let them get the better of me. Now she has to fight for a wedding she doesn’t even want. You think someone wrote a love song about that ? Hey, tell him to play the one about the trapped wife !
Mondrich : All right, friend, time to get you out of here.

Featherington House.

Portia : I’ve invited Lord Rutledge to dine with us Saturday. You have until then to muster appropriate enthusiasm for his proposal.
Marina : I could have until Judgment Day and still not manage a smile for that wretched fate.
Portia : Despite all obstacles, I have managed to find a man who will overlook your current circumstance and offer you some security. You should be lavishing me with gratitude, and yet you merely sit here and sulk. Is this about Mr. Bridgerton ?
Marina : He likes me. He’ll propose to me, I am sure of it.
Portia : That boy is barely out of leading strings. He has two older brothers still running from the yoke. You are to cut Colin Bridgerton immediately, or I will lock you in this room till the day Lord Rutledge makes you his wife.
Marina : Lady Featherington, wait. You are right. You have been kind to me. And I should like ro repay you for that kindness. If I were to marry Mr. Bridgerton, you would be connected to what I gather is a very powerful family, indeed. Think what that could do for your girls. Give me until Saturday. If I have not secured a proposal from Mr. Bridgerton by then, I shall accept Lord Rutledge with a smile on my face.
Portia : My girl, you are six months away from motherhood, seven if you’re lucky. And even if a miracle were to occur, and Colin Bridgerton proposed tomorrow, the wedding wouldn’t be for weeks.
Marina : That is only assuming we wait until the wedding night to consummate the union.
Portia : You will seduce him ?
Marina : I will do what I must.
Portia : Very well. You have until Saturday..

In the hallway, Penelope heard the conversation.

Buckingham House.

Charlotte : My king.
George III : No need for the formality, Lottie. Sit with me. How is little George ?
Charlotte : Well, he is not so little anymore. Grows plumper by the day, in fact.
George III : I am quite sure he does.
Charlotte : Your subjects miss you, my dear. I miss you.
George III : I’m right here, Lottie. I was just remembering the bluebells in the cottage garden. Do you recall when you first saw them ? You said it was as if we were walking in the clouds.
Charlotte : You had just filled the paddock with kangaroos, of all things. Dreadful creatures.
George III : How are the gardens coming along ?
Charlotte : Oh, they are in full bloom. After your meal, perhaps we could take a walk, like we used to do.
George III : And how is dear Emily ? Can you bring her to me ?
Charlotte : George… Amelia was ill … several years ago.  
George III : She come to my room but a fortnight ago. Did you not see her ?
Charlotte : She is gone, George.
George III : What did you .. ? Have you done something ? What have you done ? What has this woman done to my child ?
Charlotte : George…
George III :  No ! What have you done ? What have youd one ? No, you come back here ! She has killed my child ! You bitch ! You bich !

Bridgerton House

Rose : Miss ?
Daphné : Rose !
Rose : Is everything all right ? ?
Daphné : I cannot sleep. It is quite late for you to be up, too, is it not ?
Rose : There is much to be done. If you’re nervous about the wedding, you need not worry. I assure you, I am managing everything. I will be ready.
Daphné : I know you will. You are not who I worry about. The duke.
Rose : Has he asked to beg off, miss ? ?
Daphné : No. But he may wish to.
Rose : Every man entertains doubt before the day, I rather think, but it does not signify. He will be a good husband to you. A good father as well.
Daphné : He cannot have children. I shall not pretend to understand the extent of his physical impediment, but I imagine it is a source of great pain for the duke, indeed.
Rose : I have an aunt. She lives in Greenwich with her husband. They have been married for ten years now and never blessed with children. But they still are to each other as husband and wife. Theirs is a happy union.
Daphné : Because they love each other. At least your aunt has that. I shall not keep you, Rose. You must have a hundred things to do.
Rose : Of course, miss. Good night.

Simon wakes up at the Mondrichs' house.

Nicky : You smell bad.
Alice Mondrich : Nicky ! Stop pestering him.
Simon : Why must everything be so bright ?
Mondrich : It is called « day » for a reason.
Alice : Charcoal and oil will soak up everything in your gut. Eat.
Simon : If I am, in fact, to marry … I would like the both of you to be present.
Alice : « If » ? He seems to believe there is a way out of this.
Mondrich : We would be honored to attend.
Simon : Good.
Alice : Have you told the duke about your exhibition series business ?
Mondrich : Alice !
Alice : Will is seeking more investors for a series of matches. Perhaps, Your Grace, you and your future brother-in-law might be interested in investing ? The viscount certainly owes you something after shooting at you.
Mondrich : Alice !
Alice : What ? I amsure His Grace understands the basic tenets of marriage, or at least he will. Everything you know, I know. And everything I know … Well, you eventually catch up..
Mondrich : Pay her no mind. That’s what I do.
Alice : Right, dears, come on. Out you go.

Buckingham House.

Charlotte : As low as you can go, lady Danbury ?
Lady Danbury : With these knees, yes, Your Majesty.
Charlotte : Very well. Let your young people come forward. I have heard a rumor that the special license you seek to marry has been denied. I am not quite sure what you believe I am to do about it. Well, plead your case.
Daphné : Your Majesty, I assure you nothing untoward has occurred. It is only that we love each other so very much. While I was deeply flattered by the attention of your nephew, the prince, I simply could not ignore my long-standing affection for the duke. You see, Your Majesty, it was love at first sight.
Simon : It was not, Your Majesty, The young lady flatters me, but it was not love at first sight for either of us. There was attraction, certainly, at least on my part. But Miss Bridgerton thought me presumptuous, arrogant, insencere. All fair, really. And I thought her a prim young lady barely out of leading strings. Not to mention the sister of my best friend, and so romance was entirely out of the question for both of us. But in so removing it, we found something far greater. We found friendship. You see, Miss Bridgerton and I have been fooling all of Mayfair for some time. We have fooled them into thinking we are courting … when really, all along, we simply enjoyed each other’s company so much we could not stay away from one another. I have never been a man that much enjoyed flirting, or chatting, or, indeed, talking at all. But with Daphne … Miss Bridgerton,… conversation has always been easy. Her laughter brings me joy. To meet a beautiful woman is one thing, but to meet your best friend in the most beautiful of women is something entirely apart. And it is with my sincerest apologies, I must say it took the prince coming along for me to realize I did not want Miss Bridgerton to only be my friend. I wanted her to be my wife. I want her to be my wife. And so I plead with you … not to make us wait.
Daphné : Simon...
Charlotte : You are wise, or perhaps unusually lucky to understand friendship to be the best possible foundation a marriage can have. Even if that foundation should crumble as quickly as it was built. I shall like to offer you the choice, Miss Bridgerton. Do you wish to marry this man ?

St James’s Church.

Archevêque : Dearly beloved, we are gathered to join together this man and this woman in holy matrimony. It is said that marriage hath in it less of beauty but more of safety than the single life. …  [music play]  . in the name of the Father, of the Son, and of the Holy Ghost. Amen. I now pronounce you man and wife.

Reception at the Bridgerton house

Woman 1 : It was such a beautiful wedding. Thank you for having us.
Woman 1 : Your Grace
Cressida :
I suppose congratulations are in order. We being friends, after all. I do hope you will remember my kindness in keeping secrets and repay me someday. Enjoy your triumph, Your Grace.
Pénélope : What about him ? He seems … pleasant. Or him. Kind eyes. A fine enough husband, I think.
Marina : Pen, I neither know nor have time for any of these men. Now, where is Colin ?
Pénélope : You can choose anyone but him. He is my friend, Marina. I have known him forever. And I do not want him to be tricked and deceived into a lifelong commitment. You must not do this to a good man.
Marina : Well, should I perhaps entrap a bad man, then ? Perhaps you would find it acceptable for me to live my life with a man who treats me like a mere beast ?
Pénélope : No, I only mean …
Marina : What am I to do, Penelope ? I will be a good wife to Colin, and he a good husband and father … however young and well-liked by you he may be.
Portia : Miss Thompson, you will be delighted to know that Lord Rutledge is no longer available. He is engaged as of this morning.
Marina : That is … How terrible.
Portia : Best hope that whatever you have planned for Mr. Bridgerton actually works. It is your last hope ;
Eloïse : I should…
Pénélope : As should I.

Marina : I am beginning to feel a bit faint. Perhaps you know of a more private place where I might catch my breath ?
Colin : Certainly, Miss Thompson. Please.
Marina : This is much more comfortable. Thank you. Though it is still quite loud.
Colin : Oh, of course. (He closes the door)
Marina : We should not be alone in here.
Colin : No, we should not.

She approaches to kiss him, Colin steps back at the last moment.

Colin : I can hardly believe I am saying this, but we cannot go further. You are a lady, and I must maintain your honor and mine, no matter how … tempting otherwise. Have I offended you ?
Marina : No. You are right. I am a lady. I am unmarried. And you, you are … a gentleman.
Colin : Then marry me. I know we have only known each other a short while, but … Well, would you want to marry me, Miss Thompson ?
Marina : I would be delighted to marry you !  
Colin : What are we waiting for ? ?
Marina : My thoughts exactly.
Colin : We will marry by the end of the season.
Marina : It’s a rather long engagement.
Colin : Or simply romantic. You deserve a grand wedding. Our families will need time to plan. It will be wonderful, I promise you. But let us not say anything now. It is my sister’s day.
Marina : Of course.

Daphné : Your Majesty. I must say, I am honored and most grateful for your presence.
Charlotte : And I must say, I hope you made the right choice. Well, either way, I suppose you will enjoy your wedding night, at the very least.

Eloïse : Yes, you certainly enjoy spreading secrets, do you not ?  
Lady Danbury : Dear child, have you lost your wits ? Everyone enjoys secrets. Otherwise, why would Lady Whistledown’s paper be so successful ? I am flattered by your accusation, but it is simply not true. Though, when you unmask the writer, do let me know.
Charlotte : You believe Whistledown is lady Danbury ?
Eloïse : Your Majesty.
Charlotte : What evidence have you gathered ?
Eloïse : You would like to know … what evidence I have gathered in my investigation of Lady Whistledown ?
Charlotte : Are you requiring your queen to ask again ?. Tell me what you know.
Eloïse : Well, I believe her a widow. She obviously has the financial means …

Granville : A most enjoyable party.
Benedict : Indeed.
Granville : Bridgerton… Um … The other night …
Benedict : What happened the other night ? I do not believe anything happened at all.
Granville : Ah ? very well. Ah, dearest … I believe you know Mr. Bridgerton. My wife, Mrs. Lucy Granville.
Lucy Granville : It is a pleasure, Mr. Bridgerton.

Anthony : I spoke to the duke.
Daphné : That makes one of us.
Anthony : He refused your dowry.
Daphné : Is this your attempt to raise my spirits ?
Anthony : He refused for your benefit, sister. I shall put the money in trust, so you may use it how you see fit. For your children, perhaps. Certainly, you two will have a brood large enough to put Mother’s to shame. What ? Is something wrong ?
Daphné : I am … This is all… I must take a moment. Excuse me.

Violet joins Daphne in her room..

Violet : I know it must be difficult to be leaving this house.
Daphné : I have many memories here.
Violet : And you will make new ones with your husband.
Daphné : Ah, my husband. Seems so strange to finally be able to say that.
Violet : I suppose I have put this conversation off for as long as I can. On my wedding day, I insisted Cook bring out round after round of food, in part because I did not want the celebration to end, but … if I must confess, I was also quite apprehensive … of my wedding night. In fact, I was quite full by the time we got to Aubrey Hall. I certainly do not recommend that.
Daphné : Well, what do you recommend, Mama ?
Violet : I know you and the duke … Well, whatever took place between the two of you … You may very well know some things already.
Daphné : I know nothing, I assure you. 
Violet : Well, there are some things you ought to know. Some things that will happen that involve you and your husband… The duke, obviously. Well, he … You see … the marital act, which, now that you are married, you may perform …
Daphné : If it is this difficult to discuss, how difficult must it be to perform ?
Violet : It is not, dearest. It is most natural. Much in the way that rain soaks a field in autumn, and in spring, flowers grow. When you were younger, do you remember, we had two hounds in the country ?
Daphné : Bassets, in fact.
Violet : That is right. Well, no one explained it to them … but there were puppies.
Daphné : I see. So … So, this act, it is performed to have children ?
Violet : Yes !
Daphné : But … what if the duke and I cannot have children ? Does that prevent us from performing this act at all, from even having a wedding night at all ?
Violet : Dear, is this your concern ? Daphne, the two of you care for each other deeply. When all is said and done, nothing else matters. There is no reason to be concerned.
Daphné : I still have so many questions Mama.
Rose : They are bringing the carriages around.
Violet : It is time.

Gregory : Perhaps I can come with you. I’ve always wanted to live in a castle.
Hyacinthe : If Daphne is going to take anyone with her, Gregory, it will be me.
Colin : The two of you are staying here until our dear sister allows us a visit.
Anthony : You mean if she allows us a visit. I’m sure you’ll enjoy the peace and quiet.
Daphné : I am going to miss all of you terribly.
Anthony : Even me ?
Daphné : Even you.  [to Eloise] I have a present for you. It is upstairs, made of four walls and a very comfortable bed.
Eloïse : I suppose the light in your room is quite pleasant.
Daphné : I know we could not be any more different, but there is one thing we do share, the certainly that you will make your own way in this world. I am sure of it, Eloise.
Violet : Write to me as soon as you arrive.
Daphné : Of course, Mama.
Violet : You are going to be a wonderful duchess.

During the trip.

Simon : We should reach the inn before nightfall.
Daphné : The inn ?
Simon : Clyvedon is much too far a journey, and the roads are not safe after dusk. We need to rest before continuing on in the morning.
Daphné : So we will be spending our wedding night at the inn ?
Simon : Well … I should have told you.
Daphné : Not at all.
Aubergiste : I do hope everything is to your liking. Should you require anything else at all, please let me know. Ah, here we are. Your room, Your Grace, is just over here.
Simon : I requested a separate room.
Daphné : Yes
Simon : Should I…
Daphné : Yes.
Simon : Yes.

Simon : We should go down to dinner. Daphne ? I … Are you not hungry ? The food is excellent here, I assure you. The last time I visited …
Daphné : I do not want any dinner ! I have spent the last three days wanting to be alone with you, wanting to talk to you, wanting to know. I understand that you do not wish to see me, that you would prefer to stay in your separate room and endure a wordless dinner together on our wedding night, but I …
Simon : That is not what I would prefer.
Daphné : Simon…
Simon : You are mistaken..
Daphné : You have avoided my presence.
Simon : In order to allow you your liberty.
Daphné : You have said all but a few words to me.
Simon : In order to keep myself from saying the wrong things.
Daphné : You’ve barely been able to look me in the eye.
Simon : I could not bear witness to the misery I have caused you.
Daphné : You did not … I am the one who trapped you into this marriage.
Simon : I trapped you. I have spent the last three days in agony … unable to talk to you, unable to be alone with you, because I knew you wanted nothing to do with me. And understandably so, after forcing you to make an unimaginable sacrifice. You wanted a life with children, a family. You wanted a life with a man you truly knew. You wanted a love match, and yet …
Daphné : And yet … this could not be any more different. Is that what you hoped to say ? I shall join you for dinner momentarily.
Simon : Everything I told the queen was true. I cannot stop thinking of you. From the mornings you ease, to the evenings you quiet, to the dreams you inhabit … my thoughts of you never end. I am yours Daphne. I have always been yours.
Daphné : I … I do not understand.
Simon : I do not know how to be any more clear.
Daphné : Do not get angry.
Simon : I am not angry. I …
Daphné : You look angry and bothered. Look at you, you are downright flushed.
Simon : Yes, that is what happens.
Daphné : When one is angry.
Simon : When one burns for someone who does not feel the same !
Daphné : You burn for me ?
Simon : Why do you think I followed you into that garden ?
Daphné : Why do you think I went into that garden ? If you would have only looked at me this week for longer than two seconds, you would have seen. It is you I cannot sacrifice. I burn for you.

Simon walks up and kisses her

Daphné : What are you … ? Simon ?
Simon : Do you want me to stop ? I want to show you more.
Daphné : More ?
Simon : Did you touch yourself … like we talked about ? Show me.
Daphné : I … I cannot.
Simon : Tell me what you thought about when you were alone.
Daphné : I thought about … Simon, I need you closer.
Simon : This may hurt a moment.
Daphné : I thought about you. When I touch myself, I always think about you.  
Simon : How do you feel ?
Daphné : I feel … I feel … wonderful.

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

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mounia 
25.06.2023 vers 13h

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27.06.2022 vers 23h

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jptruelove  (03.02.2023 à 22:16)

Même si c'est surprenant que les jeunes femmes sachent si peu de choses, c'était peut-être le cas à l'époque. L'innocence des filles apporte un plus à la série car elle permet des scènes qui me font rire. 

J'ai beaucoup aimé le discours de Simon quand ils sont face à la reine.

J'ai été surprise qu''ils soient si peu dans l'église lors du mariage. 

J'ai du mal pour la pauvre Pénélope...

J'ai adoré la nuit de noce des jeunes mariés... C'est chaud et cela donne envie de vivre un moment aussi tendre et sensuel à la fois (je vais vite rejoindre mon homme...). 

catgir2  (13.08.2022 à 18:47)

Oh, les filles !

Bridgerton est une "oeuvre" cinématographique, ce n'est pas un documentaire sur les moeurs du 19 ème siècle  alors il faut peut être la regarder comme un divertissement sans faire de comparaisons avec notre vie actuelle.

Profitons du talent des acteurs (Jonathan Bailey, en particulier),  des magnifiques costumes, des sompteux décors, des excellents mises en scène et des scénarios qui permettent de nous prouver que, nous les femmes, nous avons bien de la chance, malgré tout de ne pas vivre comme à cette époque-là.

mamynicky  (13.08.2022 à 18:08)

Je vous comprend toutes les deux, cinto et parenthèse.

Je crois qu'en ce moment j'ai besoin de légèreté et de ne pas me poser de questions, même si je trouve certaines incohérences. J'admire leurs toilettes, bijoux et diadèmes tout en sachant que c'est de la pacotille  ;D

Pour tout vous dire, j'ai regardé trois fois la fin de l'épisode 1.02, lorsque Daphne descend cet escalier, et sourit à Friedrich, sous le regard de Simon. Je l'ai trouvé tellement belle cette scène  !

cinto  (13.08.2022 à 17:28)

La description de la haute bourgeoisie anglaise (et européenne, je suppose) de l'époque me fait quand même un peu penser aux talibans d'aujourd'hui (ou presque).

Ceci dit, je trouve une certaine liberté laissée aux filles dans la série mais bein sûr les moeurs de l'époque et surtout du qu'en dira t-on dans ce microcosme qu'est l'aristocratie , ont certainement freiné un certain "apprentissage". 

Par contre, les décors, les belles robes et la musique ne me suffiront jamais à apprécier une série si l'histoire n'est pas à la hauteur...Je parle en général.

mamynicky  (12.08.2022 à 23:11)

Tu as raison, mais à cette époque, les filles de la bonne société étaient préservées. Même si leurs pères ou leurs frères faisaient ce qu'ils voulaient, la fille qui tombait enceinte était reniée ou cachée, le batard envoyé dans une ferme à la campagne ou remis à l'adoption.

Elles ne pouvaient jamais sortir sans chaperon : pas question de divorce, et elles étaient obligées de prendre le mari qu'on leur choisissait parce qu'une alliance entre deux familles était nécessaire par politique ou par besoin et il y avait un échange : un nom contre une fortune récente... entre autres...

Après tu dis qu'elle est censée avoir 21 ans, j'aurais pensé 18 je ne me souviens plus si je l'ai lu quelque part. 

A côté, tu as les Granville, qui ont une vie je dirais "dissolue" pour l'époque et qui pourtant, sont toujours invités dans les bals de la haute société.

En lisant le premier livre, j'ai abandonné après, j'avais l'impression de lire Barbara Cartland, que je lisais très jeune. Je crois qu'il ne faut pas se poser autant de questions, profiter des décors, de la musique et des costumes en sachant qu'il y aura toujours une fin heureuse et ils auront beaucoup d'enfants, à la fin.

parenthese  (11.08.2022 à 15:49)

Tu parles du collège, mais Daphné est censée avoir 21 ans , Simon 30 ans, je trouve quand même incroyable qu'à cet âge , elle ne se soit posé aucun question et quelle n'ait pas eu d'envies " personnelles" .

mamynicky  (11.08.2022 à 10:22)

On était encore nunuches en 1950   :D  Ce n'est qu'à partir du Collège, qu'en parlant avec des filles qui avaient des frères qu'on est arrivées à savoir.

Dans beaucoup de famille, les règles, les enfants, la nuit de noces, c'était encore tabou. De la pudeur ? Je ne sais pas.

cinto  (11.06.2022 à 19:56)

Mais qu'ils sont empotés tous les deux! Simon et Daphné!  Il y a des malentendus certes mais des nunuches quand même! Bon, ça s'arrange le jour du mariage et ils se confient leurs vrais sentiments.

C'est époustouflant que la jeune fille était totalement ignorante jusqu'aux noces! et le mère qui s'embrouille dans ses explications avec les animaux! super! 

J'ai toujours de la peine pour Pénélope mais Marina veut se placer. quand on pense que tout ça vient de la combine de sa cousine !!

 

labelette  (01.01.2021 à 19:01)

C'était sûr que l'ambiance ne serait pas au beau fixe entre Daphné et Simon... Elle l'a quand même contraint à l'épouser ! Mais il ne lui en veut pas et s'en veut à lui.

Heureusement en fin d'épisode ils arrivent à se dire ce qu'ils ont sur le coeur et tout va bien.

Marina qui cherche à tout prix à se faire épouser, c'est assez flippant... Mais l'époque était différente de maintenant.

Contributeurs

Merci aux 6 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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clark77 
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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !