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La Chronique des Bridgerton
#203 : Piqués au vif

Lady Danbury est invitée à la résidence de campagne des Bridgerton avec les dames Sharma. Une partie de croquet familiale traditionnelle entraine les jeunes gens dans une partie impitoyable.

A Aubrey Hall, Anthony revit la perte de son père et la douleur de sa mère après les obsèques. Il ne veut pas mêler amour et devoir. Il a déjà souffert par la perte d'un amour et le souvenir des absences de sa mère, désespérée après le départ de l'être cher. 

Portia essaie de mettre en avant les charmes de Prudence mais Jack Featherington se montre attiré par Cressida Cowper. Pénélope souhaite passer un accord avec Madame Delacroix, qui l'aiderait à conserver encore son anonymat.

Une abeille révèle une attirance irrésistible entre Kate et Anthony. De la haine à l'amour ...

Popularité


4.75 - 12 votes

Titre VO
A Bee in Your Bonnet

Titre VF
Piqués au vif

Première diffusion
25.03.2022

Première diffusion en France
25.03.2022

Photos promo

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie), Colin Bridgerton (Luke Newton), Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie), Colin Bridgerton (Luke Newton), Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie) et Colin Bridgerton (Luke Newton)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie) et Colin Bridgerton (Luke Newton)

Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale) et Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale) et Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale)

Genevieve Delacroix (Kathryn Drysdale)

Daphne Basset (Phoebe Dynevor)

Daphne Basset (Phoebe Dynevor)

Kate Sharma (Simone Ashley), Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey) et Edwina Sharma (Charithra Chandran)

Kate Sharma (Simone Ashley), Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey) et Edwina Sharma (Charithra Chandran)

Kate (Simone Ashley), Edwina (Charithra Chandran), Anthony (Jonathan Bailey), Colin (Luke Newton), Benedict (Luke Thompson), Eloise (Claudia Jessie) et Daphne (Phoebe Dynevor)

Kate (Simone Ashley), Edwina (Charithra Chandran), Anthony (Jonathan Bailey), Colin (Luke Newton), Benedict (Luke Thompson), Eloise (Claudia Jessie) et Daphne (Phoebe Dynevor)

Daphne Basset (Phoebe Dynevor) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Daphne Basset (Phoebe Dynevor) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Kate Sharma (Simone Ashley)

Kate Sharma (Simone Ashley)

Plus de détails

Ecrit par : Sarah L. Thompson
Réalisé par : Alex Pillai

Adjoa Andoh ... Lady Danbury
Lorraine Ashbourne ... Mrs. Varley
Simone Ashley ... Kate Sharma
Jonathan Bailey ... Lord Anthony Bridgerton
Bessie Carter ... Prudence Featherington
Charithra Chandran ... Edwina Sharma
Shelley Conn ... Lady Mary Sharma
Nicola Coughlan ... Penelope Featherington
Phoebe Dynevor ... Daphne Basset
Ruth Gemmell ... Lady Violet Bridgerton
Florence Hunt ... Hyacinthe Bridgerton
Claudia Jessie ... Eloise Bridgerton
Luke Newton ... Colin Bridgerton
Luke Thompson ... Benedict Bridgerton
Will Tilston ... Gregory Bridgerton
Polly Walker ... Lady Portia Featherington
Rupert Young ... Lord Jack Featherington
Julie Andrews ... Lady Whistledown (voix)

  Ruby Stokes ... Francesca Bridgerton
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Jessica Madsen ... Cressida Cowper
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
Ian Attard ... Nelson
Rupert Evans ... Lord Edmund Bridgerton
Geraldine Alexander ... Mrs. Wilson
Edward Jones ... Serviteur Aubrey Hall 
John Mackay ... Doctor Walker
Andromeda Godfrey ... première cliente
Lucy Vandi ... seconde cliente
Dominic Coleman ... Lord Cowper
Tedroy Newell ... Doctor Lewis
Joanne Henry ... Lady médisante
Kaja Chan ... Miss Weston
Emilia Danks-Smith ... Jeune Daphne
Seren Benbow-Hart ... Jeune Eloise
Bailee Carroll ... Jeune Colin
Olivia Suggett ... Jeune Francesca

 

2.03 – Piqués au vif

Aubrey Hall – mai 1803

Edmund et Anthony sont à la chasse. Edmund conseille son fils. Anthony, concentré, vise un cerf, tire et rate sa cible. En colère, Anthony est réconforté par Edmund qui lui promet qu’il aura d’autres occasions.

Plus tard, C’est au tour d’Edmund de viser et tuer un cerf à la grande joie d’Anthony. Anthony, qui admire ce père voudrait apprendre beaucoup plus de lui. Il lui semble que tout lui est facile, rien ne le désarçonne. Mais Edmund répond que sa mère aurait bien des choses à dire : on ne peut montrer à quelqu’un ce qu’on a de meilleur, sans lui dévoiler ce qu’on a de pire.

Avant d’arriver à la maison, Edmund cueille quelques jacinthes pour Violet mais une abeille pique Edmund. Ce dernier fait une réaction allergique et meurt dans les bras de Violet, alertée par Anthony.

Aubrey Hall – 1814

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Nous savons tous jusqu'où une jeune fille serait prête à aller pour recevoir une demande en mariage. Apparemment, jusqu'aux confins de la campagne anglaise. Lord Anthony Bridgerton semble être à deux doigts de choisir sa vicomtesse, et a, dans ce but, convié notre diamant à se joindre à lui pour un séjour dans sa demeure ancestrale : Aubrey Hall.
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En route pour Aubrey Hall, une voiture conduit Lady Danbury accompagnée de Lady Mary et ses filles, invitées pour quelques jours par Anthony. Ce petit séjour précèdera le week end de réception auquel ont été conviés les membres de la haute société. Chacun s‘attend à ce que les fiançailles d’Anthony et Edwina soient annoncées au bal qui clôturera les festivités.

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… L'air de la campagne, il est vrai, éclaircit l'esprit et revigore le corps. Y soufflera-t-il enfin la bourrasque qui fera vaciller le vicomte au-dessus du précipice de la demande en mariage ?
Naturellement, les malheureux restés en ville devront se trouver de nouvelles distractions en l'absence de leur joyau le plus précieux

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Portia Featherington est inquiète, le nouveau lord finira par épouser une personne qui pourrait les chasser de leur maison. En réfléchissant avec Madame Varley pour trouver une solution, Portia pense que Jack Featherington ferait un époux très convenable pour Prudence ce qui résoudrait leur problème.


Photo 1

Daphné et son bébé Augie rejoignent la famille. Le bébé est aussitôt entouré par ses tantes et oncles, laissant Eloïse totalement désintéressée. Anthony demande l’aide de sa famille pour conquérir les sœurs Sharma, dont l’ainée, très agaçante, s’est décrétée la gardienne de la plus jeune, convoitée par le Vicomte.

La famille sort pour accueillir les invitées. Kate admire le domaine mais son sourire s’efface en voyant Anthony se diriger vers elle. Il lui promet que son opinion sur lui sera grandement améliorée avant la fin du séjour.

Sa décision étant clairement arrêtée, Anthony demande sa bague à Violet, qui lui conseille de ne pas précipiter un événement aussi décisif et de mieux faire connaissance des Sharma. Devant le portrait d’Edmund, Violet rappelle à Anthony qu’ils ont vécu à Aubrey Hall d’excellents comme de très mauvais souvenirs et qu’elle souhaite qu’il soit sûr de lui avant de se déclarer.

Anthony revoit ces moments où toute la maisonnée comptait sur le nouveau vicomte pour prendre des décisions concernant les obsèques, le cercueil, les faire part de décès et gérer Violet folle de douleur. Sans compter le majordome de son père qui souhaitait déménager Violet de ses appartements, devenus les siens.

Daphné installe les derniers arceaux du jeu de croquet, devenu une tradition chez les enfants Bridgerton. Elle explique à Kate et Edwina qu’il n’y a pas de règles, juste un but à atteindre en faisant passer sa boule sous chaque arceau, le gagnant est le premier joueur à faire passer sa boule sous le dernier. Kate pense qu’Anthony est un joueur féroce mais Daphné ajoute qu’avec le sens de l’honneur, il est aussi fairplay. Ce qui est noté avec plaisir par Edwina.

Chez Madame Delacroix, Portia demande que les robes de Prudence soient plus décolletées. Insatisfaite, Portia décide d’emmener ses filles chez la nouvelle modiste qui vient tout droit de Vienne. Gênée, Pénélope lui explique qu’elle a dû emprunter un costume à une domestique, ayant déchiré son corsage. En bonne commerçante, Geneviève confirme qu’elle ne se souvient pas l’avoir vue et pense que les affaires d’une dame ne regardent qu’elle. Un livreur apporte des rouleaux de soieries que Geneviève va ranger.

Le jeu peut commencer, mais les enfants Bridgerton se disputent pour le choix des maillets, chacun voulant le meilleur. Ils décident de laisser choisir les sœurs Sharma qui joueront les premières. Edwina choisit le bleu, Kate prend le noir. Apparemment appelé le « maillet de la mort » il semble être le maillet fétiche d’Anthony mais il s’en défend. Ils se précipitent ensuite sur leur maillet préféré laissant à Anthony, trop lent, le mal-aimé. Kate se révèle bonne joueuse et nargue Anthony, énervé.

Bénédicte apprend à Colin qu’il a postulé pour devenir étudiant en droit aux écoles de l’Académie Royale. Violet et Mary discutent et parlent de leur douloureux souvenir à la perte de leur époux. Mary n’était pas revenue sur le sol anglais après l’avoir quitté pour s’enfuir avec lord Sharma.


Photo 2

Lady Danbury et Violet se félicitent du succès de leurs efforts d’entremetteuses de la saison précédente. Violet pense qu’elles vont peut-être pouvoir le renouveler. Les boules de Kate et d’Anthony sont cote à cote. Kate nargue à nouveau Anthony qui décide de rester stoïque. Edwina qui perd se retire du jeu et demande à Anthony de continuer à jouer. Colin envoie d’un seul coup les boules de Kate et Anthony dans les fourrés. Il leur propose de déclarer forfait, mais l’un comme l’autre affirme que cela est absolument exclu. Ils partent chercher leurs boules pour découvrir qu’elles sont tombées dans une flaque de boue. Kate propose de les déplacer mais Anthony refuse. Il hésite à entrer dans la boue mais Kate avance résolument. A sa suite, Anthony va taper sa boule. En voulant sortir de la boue, Kate a le pied coincé et demande de l’aide à Anthony. Il essaie de la tirer, mais elle l’entraine et ils tombent à la renverse dans la flaque de boue. En se relevant, ils se regardent et partent en fou rire.


Photo 3

Anthony la prie d’oublier ses rancœurs passées et de lui permettre de lui prouver qu’il peut offrir à Edwina tout le bonheur et la sécurité qu’elle souhaite. Trêve ou pas, elle ne veut pas s’avouer vaincue et frappe leurs balles. Celle d’Anthony rebondit sur un arbre et tombe près d’un banc. Anthony se fige, Daphné crie qu’elle a gagné. Kate lui demande s’il y a un problème, il se détourne en répondant sèchement que la partie est finie. Kate va chercher les boules et découvre une stèle érigée à la mémoire du 8ème Vicomte Bridgerton.

En retournant vers la maison pour se changer, un orage éclate, ce qui renvoie Anthony à cette soirée où Hyacinthe est venue au monde.

Daphné chante en tenant Francesca dans ses bras, pour ne pas entendre leur mère hurler de douleur. Anthony est désemparé, il ne sait pas quoi faire devant cette agitation. Un chirurgien et leur médecin sont là. Le médecin le harcèle pour savoir qui sauver en premier : la mère ou le bébé, Violet crie qu’elle ne veut pas que son fils, trop jeune, prenne cette décision. Ce devrait être le choix d’Edmund, elle veut qu’on laisse Anthony tranquille, c’est à elle qu’on doit s’adresser. Violet sait que cette naissance ne se passe pas bien et Anthony ne peut pas faire ce qu’on lui demande, elle ne le permettra pas. Anthony qui ne supporte plus de voir sa mère souffrir s’enfuit en disant qu’on fasse ce qu’elle demande. Le chirurgien promet de faire de son mieux pour les sauver tous les deux

Anthony est debout dans le bureau, devant le portrait de son père.

Portia apprend à Prudence à agiter son éventail de façon à attirer l’attention sur son large décolleté sous l’œil ironique de Pénélope. Jack entre et prend son journal. Prudence essaie de mettre en pratique les conseils de sa mère mais Jack ne la regarde pas. Il part en les informant que les Cowper sont invités à diner le soir même et il invite Portia à prendre les dispositions nécessaires.

Chaperonnés par Lady Danbury et Violet, Anthony et Edwina discutent au salon. Elle veut savoir s’il compte s’établir à Aubrey Hall. Il peut l’envisager mais il est tout à fait possible que ses affaires le séparent de ses enfants et de sa femme pendant certaines périodes. Elle est impatiente de soutenir son époux dans tous ses projets, quel qu’ils soient. Lady Danbury et Violet échangent des coups d’œil et des sourires, elles sont satisfaites du déroulement de la conversation.

Edwina est enchantée de leur conversation et fait le compte rendu à Kate. Lady Danbury a l’oreille collée à la porte de leur chambre, Violet de même à la porte du bureau d’Anthony où Daphné vient d’entrer. Ils parlent du jeu et d’Edwina qui, pour Anthony, n’avait pas besoin de le gagner pour gagner son cœur. Agréablement surprise, Daphné ne reconnait pas son frère et se montre très heureuse pour lui s’il ressent ces sentiments lorsqu’on est près de l’être qu’on désire. Pas vraiment convaincu, Anthony confirme.

Chez les Featherington, au cours du diner avec les Cowper, Portia et Lady Cowper rivalisent pour mettre leur fille en avant. Mais Jack n’a d’yeux que pour miss Cowper et l’invite pour une promenade le jeudi suivant. Lady Cowper et Cressida triomphent.

Le lendemain, à Aubrey Hall, Colon trouve que Bénédict est stressé en attendant le résultat de sa demande d’admission après de l’académie royale. Pour l’aider, Colin lui propose une poudre qu’il a ramenée de son voyage pour l’aider à fuir les pensées qui le tourmentent, les doutes et les questions qui l’assaillent. Lui-même en Grèce, s’est retrouvé à méditer pendant des heures devant un simple brin d’herbe. Il suffit d'une petite dose pour en ressentir les effets. Impatient Bénédict verse le sachet entier dans son thé et l’avale d’un trait malgré le désarroi de Colin.

Kate boit son thé sur la terrasse. Eloïse la rejoint avec un livre. Kate pense avoir contrarié Anthony au cours de la partie. Eloïse comprend qu’ils se trouvaient près de la tombe de leur père. Kate n’y est pour rien dans son changement d’humeur, il ne s’y rend que très rarement. De son côté, Eloïse voudrait savoir si Kate est restée célibataire par choix, car elle paraît satisfaite de sa situation. Kate répond qu’elle est loin d’être parfaite, le monde étant peu accueillant pour les femmes sans mari qui de ce fait n’ont pas de place dans la société. Pour Eloïse c’est la faute de la société et non des femmes.

Anthony est retourné à la stèle de son père. Il repense à sa mère qui s’est isolée après le décès de son père, assise seule dans un coin du salon avec une broderie qu’elle oubliait sur ses genoux. Tout ce qu’elle aurait souhaité était d’être morte en couches pour rejoindre son mari. Triste et sans force incapable même de rejoindre ses enfants à la table du diner. Anthony est rappelé à la réalité par Violet qui vient comme chaque jour porter un bouquet de fleurs fraiches sur la tombe d’Edmund. Elle n’aime pas le voir triste alors qu’envisager une demande en mariage, choisir la personne avec laquelle il passera le reste de sa vie devrait lui apporter des moments de joie. Il remplit ses devoirs envers sa famille mais il pourrait accorder un peu de place à l’amour. Après la mort de son père, elle l’a vu ériger une muraille autour de lui, comme si l’amour était devenu une faiblesse au lieu d’une grande force. Elle voudrait pour son fils la promesse d’un engagement sacré et d’un amour sacré aussi, comme lorsque son mari lui a passé cette bague au doigt. Anthony rejette l’idée de l’amour dans son mariage, il veut une partenaire avec qui partager une vie agréable loin des peines de l’amour et des ravages du chagrin. Il ne peut oublier l’accablement de sa mère et son absence. Il se refuse d’être la cause d’un tel désespoir.

Le soir, au dîner, Bénédict sous l’effet de la poudre de Colin, tient des propos incohérents. Colin fait de son mieux pour le couvrir, aidé par Lady Danbury qui souligne qu’il est temps de porter un toast. L’assemblée regarde Anthony suggérant le moment de sa déclaration. Kate veut quitter la table avec sa sœur, mais Anthony ne l’écoute pas et lève son verre. Aux Sharma pour s’être jointes à eux et particulièrement Edwina avec qui il a pu faire plus ample connaissance. Il commence à lui demander si elle accepterait … mais il hésite et se reprend, si elle accepterait de ne révéler à personne sa défaite de la veille au criquet. Seuls, Lady Danbury et Bénédict lèvent leur verre aux beaux jours à venir. Kate seule est soulagée, mais la déception se lit sur tous les visages.

Dans leur chambre, Edwina est déçue et se reproche d’avoir laissé passer sa chance en ne se renseignant pas mieux sur les Bridgerton et n’avoir pas été à la hauteur. Kate la rassure, elle est le diamant de la saison, il n’y a aucun jeune célibataire à Londres qui ne souhaiterait pas l’épouser. Elle aura l’embarras du choix.


Photo 4

Bénédict, toujours euphorique, reconnait que la poudre de Colin a chassé tous ses doutes. Colin lui recommande de se laver le lendemain matin avant de rencontrer leur mère. Eloïse apporte une lettre de Londres arrivée pour Bénédict. Après avoir lu la lettre qui lui octroie une place à l’académie, Bénédict laisse éclater sa joie et crie même par la fenêtre que le monde entier sera témoin de son talent. Colin demande à Eloïse si elle a des nouvelles de miss Thompson. Elle répond que lady Crane n’habite pas très loin. Bénédict continuant dans ses délires, Eloïse demande à Colin si son état va durer encore longtemps, mais vu la dose qu’il a prise, Colin n’en sait rien.

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… Un artiste doit être libre de suivre sa muse. Mais il semble que la bonne société ait succombé à la versatilité de la mode. Car sinon, comment expliquer la robe de mauvais goût, oserais-je dire vulgaire, portée dernièrement par miss Cressida Cowper ? La toute nouvelle modiste de Mayfair n'a qu'une seule et unique chose pour elle. Sa nouveauté. Madame Delacroix n'est peut-être plus toute jeune, mais elle est au moins compétente ...
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Après les louanges de lady Whistledown pour Madame Delacroix, la boutique de la modiste ne désemplit pas. Pénélope attire Geneviève à part pour lui proposer de s’entraider. Elle ne peut plus continuer seule, elle risque d’être reconnue par quelqu’un qui n’aura pas la discrétion de Geneviève. Cette dernière regrette qu’elle ait cru bon de mentionner qu’elle n’était plus toute jeune, mais lady Whistledown devait pondérer ses louanges pour que ses propos fonctionnent.

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… Naturellement, tout le monde ne peut pas toujours arranger aussi bien les choses. J'imagine que pour certains, il est peut-être trop tard pour changer de cap et réparer ses torts…
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Anthony attend Kate au retour de sa chevauchée matinale. Il lui explique qu’il a toujours l’intention de faire sa demande à Edwina. Il n’est pas arrivé à le faire la veille, tous les regards des convives braqués sur lui et l’attitude surprenante de Bénédict l’ont empêché de parler. Comme à leur habitude, ils finissent par se disputer mais une abeille vient piquer Kate. Affolé, Anthony lui demande si elle va bien et se montre paniqué et suffoque. Elle prend sa main et la pose sur son cœur pour le calmer et le rassurer. Leurs visages se rapprochent, leurs yeux se cherchent, ils sont sur le point d’unir leurs lèvres quand le hennissement d’un cheval les rappelle à la réalité. Ils se séparent et partent hâtivement chacun de leur côté, troublés par ce qui vient de leur arriver.

2.03 – Piqués au vif

-- Dix ans plus tôt  --

Edmund et Anthony sont à la chasse.
Edmund : Doucement. Prenez votre temps.
Anthony : Il est vraiment énorme.
Edmund : Il ne fait pas le poids face à une balle. Il vous suffit d'un seul tir en plein cœur pour abattre même la plus imposante des bêtes.
Anthony : C'est impossible.
Edmund : Allons, vous aurez bien d'autres occasions.
Anthony : J'ai échoué à chaque fois. J'entends déjà ce que va dire Benedict. Colin aussi.
Edmund : Raison de plus pour ne pas renoncer.
Anthony : Ils seront insupportables.
Edmund : Chut.
Anthony : Vous devez me montrer comment faire ça !
Edmund : En temps utile. C'est davantage une question de confiance en soi. Vous avez décrété ce cerf trop grand avant même d'avoir effleuré la détente. Vous apprendrez. Avec le temps, vous apprendrez.
Anthony : À vous entendre, ça paraît facile. Rien ne vous désarçonne jamais ?
Edmund : Votre mère aurait bien des choses à dire à ce sujet. Vous ne pouvez montrer à quelqu'un ce que vous avez de meilleur sans aussi lui dévoiler ce que vous avez de pire. En parlant de votre mère, elle adore les jacinthes. Elles sont ravissantes, non ?
Anthony : Daphné sera jalouse si on ne lui rapporte rien.
Edmund : Cette saleté de… Ah.
Anthony : Père ?
Edmund : Cette sale bête m'a piqué.
Anthony : Vous pensez que… Père ? Qu'y a-t-il ? Père ! Père !
Edmund : De l'air…
Anthony : S'il vous plaît, venez m'aider ! Au secours ! Aidez-moi ! Père ! Au secours ! Quelqu'un !
Violet : Que s'est-il passé ?
Anthony : Je ne sais pas ! Je ne sais pas ! Une abeille, je crois.
Violet : Edmund, Edmund ! Edmund ! Il faut que vous respiriez. Non, non, non… Je vous en supplie, ne me quittez pas. Edmund ! Ne me quittez pas !
Violet : Vos frères et sœurs. Ils ne doivent surtout pas le voir comme ça. Anthony ! Allez-y !
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Lady Whistledown : Nous savons tous jusqu'où une jeune fille serait prête à aller pour recevoir une demande en mariage. Apparemment, jusqu'aux confins de la campagne anglaise. Lord Anthony Bridgerton semble être à deux doigts de choisir sa vicomtesse, et a, dans ce but, convié notre diamant à se joindre à lui pour un séjour dans sa demeure ancestrale : Aubrey Hall.
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Dans la voiture de Lady Danbury.

Edwina : Je pourrais mettre ma robe de soie rose au dîner ce soir. Penses-tu que Lord Bridgerton l'appréciera ?
Kate : Naturellement.
Lady Danbury : Je doute que vous ayez encore à gagner les faveurs du vicomte, Miss Edwina. Il est de très bon augure qu'il nous ait invitées à passer quelques jours avec sa famille avant que le reste de l'aristocratie ne nous rejoigne pour les vraies festivités.
Lady Mary : Peut-être aurons-nous alors des fiançailles à annoncer.
Edwina : Il me jugera, je le sais. Il évaluera ma capacité à tenir le rôle de vicomtesse.
Kate : Et il ne devrait pas être seul à juger. Toi aussi, tu évalueras si lord Bridgerton a toutes les qualités que tu attends d'un mari.
Lady Danbury : Absolument. Nous devrons garder toutes et tous l'esprit ouvert cette semaine.
Kate : Je serai l'image même de l'amabilité.
Edwina : Fort bien. Je serai en rose ce soir.
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L'air de la campagne, il est vrai, éclaircit l'esprit et revigore le corps. Y soufflera-t-il enfin la bourrasque qui fera vaciller le vicomte au-dessus du précipice de la demande en mariage ?
Naturellement, les malheureux restés en ville devront se trouver de nouvelles distractions en l'absence de leur joyau le plus précieux

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Portia : Au nom du ciel, Pénélope, cessez d'arpenter la pièce, je vais avoir une indigestion.
Pénélope : Toutes mes excuses, maman.
Portia : Nous avons tant à faire avant de rejoindre les Bridgerton à la campagne dans quelques jours. Nous passerons chez la modiste après le petit-déjeuner.
Pénélope : La modiste ? Aujourd'hui ?
Portia : Oh, vous partez saluer des connaissances, monsieur ? Une personne en particulier ?
Jack : Je pensais faire un tour au White.
Portia : Excellente idée. Je suis sûre que vous trouverez ces messieurs de très bonne compagnie.
Jack : Bonne journée, Mesdames.
Portia : Je devrais sans doute me réjouir qu'il ne courtise pas déjà sa future épouse. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne ramène à la maison une jeune beauté qui nous chassera d'ici pour nous jeter à la rue.
Madame Varley : Ce sera peut-être miss Uxbridge. Elle a un bien charmant minois, je dois dire.
Portia : Varley. Je vous en prie. Il faudrait que nous trouvions une jeune personne… malléable. Une oie blanche assez stupide et ignorante pour ne rien savoir sur rien et surtout pas comment tenir une maison. Ce serait vraiment dans notre meilleur intérêt. La question, c'est… Où est-elle ?
Madame Varley : Hmm.
Prudence : Je veux la chambre de Philippa. C'est injuste, elle a toujours eu la plus grande. Quoi ?
Portia : Nous nous disions quel excellent mari ferait lord Featherington.
Prudence : Pour qui ?
Portia : Pour vous !
Pénélope : Mais c'est notre cousin.
Portia : Pénélope.
Pénélope : Mais c'est notre cousin.
Portia : Et alors, depuis quand est-ce un obstacle ? Ça n'a rien d'étrange d'épouser son cousin. C'est régalien. Regardez la famille royale. Et puis, c'est un cousin au quatrième degré. Ne voulez-vous pas être la maîtresse de cette maison, Prudence ? Organisant des dîners, des bals au grand dam de toutes vos amies.
Prudence : J’en aurai le pouvoir ?
Portia : Si c'est ce que vous souhaitez. Vous allez le charmer avec un peu d'aide. Il vous faudra une ou deux nouvelles robes pour paraître un peu plus tentante.
Prudence : Tentante pour quoi ?
Portia : Aucune importance. En route pour la modiste, allez !

Aubrey Hall

Francesca : Daphné !
Violet : Je suis si heureuse que vous ayez pu venir.
Daphné : Comme si j'allais laisser ce cher Augie manquer le spectacle de sa mère remportant le tournoi familial traditionnel pour la deuxième année consécutive.
Benedict : Charmantes paroles de la part d'une duchesse.
Daphné : Une duchesse qui reste une Bridgerton.
Francesca : Viens voir le bébé, Éloïse.
Eloïse : Pourquoi ? Il a changé depuis la dernière fois ?
Daphné : Il a grandi d'au moins 3 cm, n'est-ce pas ?
Violet : Oui ! Qui est-ce ? Mon trésor d'amour. Oui, oui.
Daphné : Oui.
Violet : Allons la voir. La voilà.
Eloïse : Non.
Colin : Ne fais pas attention à ta tante Éloïse. Trop occupée à lire pour remarquer quoi que ce soit, comme d'habitude.
Eloïse : N’est-ce pas l’heure de la sieste ? Ton oncle pourrait t'endormir avec le récit de ses si nombreux voyages.
Colin : Oui. Il est vrai que la quiétude des îles grecques me manque déjà.
Daphné : Alors, Anthony, tu profites d'un bref répit des assauts de hordes de jeunes filles prêtes à tout pour t'épouser ?
Anthony : Bien au contraire. J'ai invité une jeune fille de cette catégorie et sa famille à se joindre à nous.
Daphné : Anthony a invité une jeune fille à Aubrey Hall ?
Violet : Oui, et elle est tout à fait charmante.
Daphné : Voyez-vous cela ! J'ai hâte de rencontrer la femme qui a fait prisonnier ton cœur. Dis-moi, comment est-elle ?
Anthony : Miss Edwina est l'image de la grâce, de la beauté et du charme. Elle est malheureusement flanquée d'une sœur très agaçante qui s’est décrétée sa gardienne. Je crains que vous ne deviez tous m'aider à conquérir les deux sœurs si je veux trouver une épouse.
Daphné : Et tu en appelles à ta famille. Tu dois être diablement épris de cette demoiselle.
Benedict : Ou alors la sœur représente un obstacle redoutable.
Daphné : N'aie crainte Anthony. Compte tenu de ton aide que tu m’as apportée la saison dernière, il ne serait que justice que je te rende la pareille.
Anthony : C’est une promesse ou une menace ?
Daphné : Hmm.

Lady Danbury : Nous y voilà. La seule raison d'endurer un tel voyage, c'est de voir mon filleul chéri ! Coucou !
Daphné : C'est également une joie de vous voir, lady Danbury.
Lady Danbury : Votre Grâce.
Violet : Lady Mary. Je me réjouis de cette visite.
Lady Mary : Merci de l'invitation. Voici ma fille, Edwina.
Violet : Le diamant de la saison ! Je suis si heureuse de vous voir.
Mary : Ma fille aînée.
Violet : Bienvenue ! J'espère que la route a été bonne.
Mary : Il a vos yeux.
Daphné : Vous trouvez ?
Anthony : Ah ! Vous souriez. Mon plan pour conquérir votre famille fonctionne déjà.
Kate : Si je souriais, c'est à la vue que vous me cachez maintenant.
Anthony : Vous avez amené votre chien.
Kate : Oui. Newton est un excellent juge de caractère. Oh ! Vous voyez ?
Anthony : Veuillez me croire, miss Sharma. D'ici la fin de votre séjour, votre opinion sur moi se sera grandement améliorée. La sienne aussi.
Kate : Je ne vous croyais pas aussi optimiste. Votre intention de me manipuler étant maintenant affichée, on peut effectivement parler d'une amélioration.
Daphné : Et vous devez être miss Edwina.
Anthony : Non. C'est sa sœur. Miss Kate Sharma.
Daphné : Oh, pardonnez-moi, miss Sharma.
Kate : Je suis très flattée, Votre Grâce. Je vais vous présenter ma sœur, miss Edwina.
Edwina : C'est un honneur, Votre Grâce.
Anthony : Miss Edwina, j'ai le plaisir de vous accueillir à Aubrey Hall.
Edwina : C'est une magnifique demeure. Merci de nous avoir invitées. Je suis impatiente de passer du temps avec vous et votre famille.
Violet : Vous devez être épuisées de votre voyage. Madame Wilson. Montrez leurs chambres à nos invitées, qu'elles puissent se rafraîchir.
Eloïse : Et se préparer pour la bataille.
Daphné : En effet.
Kate : Quelle bataille ?
Eloïse : Oh.
Violet : Ne faites pas attention à Éloïse. Elle est toujours exaltée à la campagne.
Kate : Alors, nous avons cela en commun.
Anthony : Mère ?
Violet : Hmm ?
Anthony : Je vais avoir besoin de quelque chose.
Violet : Donc votre décision est bien arrêtée ?
Anthony : Mes intentions sont claires.
Violet : Il est inutile de précipiter un moment aussi décisif. Les Sharma arrivent à peine. Vous devriez d'abord essayer de mieux les connaître.
Anthony : Inutile. Miss Edwina fera une parfaite vicomtesse, c'est sûr.
Violet : Cette maison renvoie à bien des souvenirs, bons et mauvais. J'espère que vous agissez avec clairvoyance.
Anthony : Vous voulez que je me marie depuis des années. Maintenant, je devrais attendre ?
Violet : Je n'ai pas dit ça. Je veux seulement que vous soyez sûr.

Anthony repense au décès de son père.
Valet : Monsieur ? Monsieur. Des dispositions doivent être prises. Le pasteur doit être prévenu
Un autre : J'ai des questions sur la dépouille. La fais-je enlever de ses appartements ?
Un autre : Il y a les courriers.
Anthony : Les courriers ?
Valet : Les faire-part de décès. Pas seulement pour la famille, mais pour le village.
Madame Wilson : Il faut faire venir le médecin. Elle est toujours hystérique.
Valet : Je dois aussi vous demander, avez-vous les clés du bureau de votre père ? Nous les avons cherchées.
Madame Wilson : C'est mauvais pour le bébé.
Valet : Je m'occupe des effets de votre mère. Dans quelle chambre souhaitez-vous qu'elle s'installe ?
Anthony : Pourquoi déménagerait-elle ?
Valet : Ses appartements sont dorénavant les vôtres, monsieur. Vous êtes le nouveau vicomte.

Daphné : Ça servira de leçon à Colin. L'an dernier, il a mis un arceau derrière la bergerie.
Kate : Et les règles du jeu ?
Daphné : Au jeu de mail, les règles comptent moins que le but à atteindre. Passer la boule sous chaque arceau. Le premier à passer sa boule sous le dernier arceau a gagné. Simple comme bonjour. Mais si vous vous sentez d'humeur diabolique, vous pouvez envoyer la boule d'un adversaire bien loin de son prochain arceau.
Edwina : Pourquoi faire ça si le but est de passer sa boule sous l'arceau ?
Kate : Pour irriter son adversaire.
Daphné : Précisément. Les piètres joueurs jouent le jeu et les joueurs avisés se jouent de leur adversaire.
Kate : Je vais beaucoup m'amuser.
Daphné : Bien. Benedict est un joueur adroit, mais il évite les conflits. Colin est retors. Il frappera quand vous vous y attendrez le moins. Ne baissez jamais la garde. Éloïse n'a qu'une idée en tête : battre ses frères aînés. Espérons que son obsession la pousse à vous oublier. Moi, je suis une énigme et ne divulguerai aucun de mes secrets. Et enfin, il y a Anthony.
Kate : Laissez-moi deviner. Un joueur féroce et sans pitié.
Daphné : Je vois que vous avez déjà fait sa connaissance. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'a pas le sens de l'honneur. Il est généralement très fair-play. Sauf sur ce terrain.
Edwina : Je suis sûre que le vicomte est un joueur hors pair. Nous allons passer un après-midi très agréable.

Chez Madame Delacroix

Portia : Non, ça devrait être plus décolleté. Tirons le meilleur parti de sa silhouette. Plus décolleté.
Geneviève : Madame, je me dois de protester.
Portia : Je ne vous paie pas pour protester. Je vous paie pour faire des robes comme je l'entends. En y réfléchissant, je me dis que c'est le tissu, peut-être. Il y a une nouvelle modiste de l'autre côté de la rue, arrivée de Vienne. Peut-être aura-t-elle quelque chose qui mettra mieux en avant vos atouts, Prudence. Bon, allons-y !
Pénélope : Je la trouvais très jolie, cette robe.
Geneviève : Merci beaucoup, miss Pénélope.
Pénélope : Je suis toujours d'une telle maladresse avec mes toilettes, c'est incroyable. Figurez-vous que l'autre jour, j'ai déchiré mon corsage. J'ai dû emprunter une robe à ma domestique. Je crois que vous m'avez vue.
Geneviève : Je ne m'en souviens pas.
Pénélope : Allez-vous souvent de ce côté de la ville ? J'ai l'impression que c'est assez loin des beaux quartiers, non ?
Geneviève : Je pourrais vous demander la même chose. Mais je ne le ferai pas. Les affaires d'une dame ne regardent qu'elle. Vous n'êtes pas d'accord ?
Pénélope : Si. Parfaitement d'accord.
Un livreur : Votre commande de soieries, madame.
Geneviève : Laissez-la dans l'arrière-boutique. En espérant que j'en aurai l'usage finalement.

Colin : Pile ou face ?
Eloïse : Le plus jeune devait choisir en premier.
Anthony : Chacun son tour par ordre alphabétique.
Benedict : On fait toujours ça.
Edwina : C'est un simple jeu.
Daphné : Écoutez-moi. La seule chose raisonnable à faire est de laisser nos invitées choisir leurs maillets et frapper les premières.
Anthony : Allez-y. À vous l'honneur, miss Edwina.
Edwina : Hmm.
Anthony : Un excellent choix.

Kate choisit le sien.

Daphné : Le maillet de la mort.
Benedict : Tu as vu ça, mon frère ?
Kate : Est-ce le vôtre ?
Anthony : Pas du tout. Je vous en prie.
Colin : Tu as failli en venir aux mains, l'an dernier.
Anthony : Tu exagères.
Kate : Superstitieux ? Certains sont démunis sans leur équipement habituel. Tel un enfant sans sa couverture.
Anthony : N'importe quel maillet conviendra.
Kate : Bonne chance.
Eloïse : On va délibérer toute la journée ou on joue ?
Benedict : Non !
Daphné : Sur le champ de bataille ! C'est parti.
Benedict : Ooh. Bien joué ! Un manque d'entraînement, cher frère ?
Kate : Si vous le permettez.
Edwina : Bravo !
Colin : Éloïse, arrête de tricher.
Benedict : Va-t-il jouer ?
Eloïse : Tu comptes te décider un jour ? Pas de chance.
Benedict : Très joli !
Daphné : Les attentes de cette journée affectent-elles ton jeu, mon cher frère ?
Anthony : Jamais de la vie. Miss Edwina, c'est à vous, je crois. Je ne voulais pas que ma boule vous gêne. J'ai laissé de l'espace pour que vous envoyiez la vôtre.
Edwina : C'est très gentil à vous, monsieur.
Daphné : Elle y était presque. Quel dommage.
Colin : Allez, Benedict. Tu as la tête ailleurs, visiblement. Sinon, tu ne m'aurais pas laissé l'occasion d'un coup si facile.
Benedict : Excellent. J'admets que je n'ai pas l'esprit au jeu. J'ai postulé pour devenir étudiant en art. Aux écoles de l'Académie royale.
Colin : Félicitations.
Benedict : Ne me félicite pas trop tôt. J'attends des nouvelles de mon admission. La sélection est draconienne.
Colin : Jolie perspective, malgré tout.
Benedict : On est loin du prestige d'un grand tour d'Europe comme tu l'as fait, mais oui… il est vrai que j'espère me distinguer aussi.
Lady Danbury : Attention, Éloïse. Oui, allez-y. Frappez ! Frappez !
Colin : Formidable !
Violet : Je dois vous complimenter sur vos filles, lady Mary. Elles vous font honneur.
Mary : Elles sont mon plus grand bonheur.
Violet : Et peut-être votre plus grand défi aussi. Du moins, pendant la course aux fiançailles.
Mary : Oui, la saison peut être assez féroce.
Violet : Vous n'étiez pas revenue sur le sol anglais depuis longtemps.
Mary : Pas depuis que je l'ai quitté avec mon défunt mari. Toute une vie, me semble-t-il.
Violet : Je comprends tout à fait. Aubrey Hall ranime des souvenirs de cet ordre pour moi aussi.
Lady Danbury : Le démarrage est très lent, mais je garde espoir que le sang finisse par couler.
Violet : Lady Danbury plaisante. Mes enfants sont féroces, mais nous n'avons jamais eu de blessés à déplorer.
Lady Danbury : La maternité semble très bien réussir à la duchesse.
Violet : Oui, c'est exact.
Lady Danbury : Nos efforts d'entremetteuses de la saison dernière ont été couronnés de succès, lady Bridgerton.
Violet : Oui. Peut-être cela se reproduira-t-il, lady Danbury.
Kate : Je n'ose vous donner des conseils.
Lady Danbury : S'ils réussissent d'une certaine manière à tenir la distance.
Violet : Oui !
Benedict : Bravo, Éloïse.
Anthony : Attention ! Admirez le maître !
Benedict : Excellent ! Tu as vu ça, mon frère ?
Anthony : Oui !
Eloïse : Vous avez une chance de le battre.
Benedict : Ce ne serait pas fair-play.
Kate : On m'a expliqué qu'être fair-play n'était pas indispensable pour ce jeu.
Daphné : Vous apprenez vite, miss Sharma.
Kate : Qu'en dites-vous, monsieur ? Êtes-vous d'humeur à perdre ?
Anthony : Mon humeur demeurera inchangée, quel que soit votre choix.
Kate : Vraiment ? Vous supporterez bravement l'humiliation de la défaite ?
Edwina : Pas de méchant coup, Didi.
Anthony : Rassurez-vous. En comparaison avec les tactiques de mes frères et sœurs, miss Sharma se conduit avec beaucoup d'élégance.
Kate : Ah. Alors vous me pardonnerez ceci.
Daphné : Bien joué !
Eloïse : Je suis conquise.
Benedict : Miss Edwina. C'est à vous.
Edwina : Je suis battue, à ce que je vois.
Daphné : Vous pouvez récupérer votre boule pour continuer.
Edwina : Je vais m'arrêter là, je crois.
Anthony : Je… Je vais me joindre à vous, si vous voulez.
Edwina : Inutile de gâcher votre plaisir pour moi. Je vais prendre un rafraîchissement avec nos mères.
Benedict : Oh, raté.
Anthony : Quel tir, mon frère !
Benedict : Oui ! Quel dommage. Vous feriez mieux d'aller les chercher. Sauf si vous voulez tous deux déclarer forfait.
Kate : Absolument exclu.
Anthony : Après vous. Pourvu que votre manœuvre ne fasse pas gagner mes frères. Sinon, on va en entendre parler.
Kate : Alors que vous seriez bon prince si vous l'emportiez, j'en suis sûre.
Anthony : Oh ! Quelle guigne.
Kate : Déplaçons-les de la boue. Personne n'en saura jamais rien.
Anthony : Moi, je le saurai.
Kate : Donc, c'est vrai. Vous avez le sens de l'honneur, quand vous jouez.
Anthony : Oui et la quasi-certitude que vous me dénoncerez si je triche.
Kate : Et vice versa. Pas de tricherie, donc. C'est à vous, monsieur. À moins que vous ne craigniez de salir vos bottes ?
Anthony : Ne vous souciez pas de mes bottes.
Kate : Aidez-moi.
Anthony : Allez, sortez de là.
Kate : J'ai le pied coincé. Rien à faire. Oh !
Anthony : Vous voulez mon aide, oui ou non ?

Ils tombent tous les deux à la renverse dans la boue.

Anthony : Ça n'a rien d'amusant
Kate : Je n'ai pas dit que ça l'était. Je ne peux pas…
Anthony : Je vous ai… sous-estimée, miss Sharma.
Kate : N'est-ce pas le thème de nos rencontres ?
Anthony : Nous n'en sommes plus aux formalités. Dites-moi franchement. Comment gagner votre approbation ?
Kate : Je ne cherche nullement à vous blesser, monsieur. Je veux seulement guider ma sœur vers le plus grand bonheur possible. Vous devez comprendre mon point de vue étant donné que vous aussi avez des sœurs à protéger.
Anthony : C'est mon devoir de tuteur.
Kate : Je tiens le même rôle avec Edwina sur tous les points qui importent.
Anthony : Alors oublions nos rancœurs passées. Permettez-moi de prouver que je peux offrir à votre sœur le bonheur et la sécurité que vous souhaitez. Me ferez-vous cette faveur ?
Kate : Trêve ou pas, je ne m'avouerai jamais vaincue sur ce terrain-ci. C'est à vous, monsieur. Y a-t-il un problème ?
Daphné : J'ai gagné !
Kate : Daphné sera de fort bonne compagnie pour le dîner. Lord Bridgerton, ne souhaitez-vous pas…
Anthony : La partie est finie.

Anthony s’en va, Kate va voir ce que regardait Anthony.

À LA MÉMOIRE DU 8E VICOMTE EDMUND BRIDGETON.
MORT EN MAI 1803
C'EST SA FAMILLE AIMANTE QUI A PLACÉ CE MÉMORIAL ICI

En retournant vers la maison, Anthony revoit ce soir d’orage où Hyacinthe est venue au monde et où sa mère a failli perdre la vie.

Violet : Vous ne pouvez pas faire ça. Faites-le revenir immédiatement.
Dr Lewis : Monsieur. Vous devez venir.
Anthony : Moi ?
Dr Lewis : C'est impératif.
Dr Lewis : (à Violet) Tout va bien. Ne restez pas debout.
Violet : Tout ne va pas bien. Je l'ai fait à sept reprises. Je sais quand tout va bien. Ce n'est pas le cas. Il ne peut pas faire ça. Je ne le permettrai pas. Vous devez l'en empêcher.
Dr Lewis : L'enfant n'est pas en position.
Anthony : Quoi ?
Dr Lewis : Il s'est retourné. Que voulez-vous faire ?
Anthony : De quoi diable…
Dr Lewis : Je ferai au mieux… Mais il se peut qu'un choix doive être fait. Qui Votre Seigneurie préfère-t-elle ?
Anthony : Quoi ?
Violet : Que lui dites-vous ? Je ne vous permets pas de lui parler. Adressez-vous à moi.
Dr Lewis : Cette conversation concerne Sa Seigneurie.
Violet : Sa Seigneurie est un enfant ! C'est mon enfant. Il est né ici même dans cette chambre, de mon corps. Cela ne le concerne en rien.
Dr Lewis : Allons parler dans le couloir.
Violet : Non, Anthony. Ne quittez pas cette pièce.
Anthony : Je vous en prie, mère, allongez-vous. N'ayez crainte. Je vais voir ce qu'il attend de moi et je reviens.
Violet : Il attend de vous de décider lequel de nous deux doit vivre. Moi ou l'enfant. Si vous sacrifiez l'enfant, vous sauvez la mère. Si vous sacrifiez la mère, vous sauvez l'enfant.
Dr Lewis : Ce choix ne vous revient pas.
Violet : C'est le mien.
Dr Lewis : C'est à sa Seigneurie.
Violet : Sa Seigneurie, c'est Edmund ! Le choix lui appartient. Il ne peut appartenir qu'à Edmund parce qu'il m'aimait. Il m'aimait tellement que cette discussion n'aurait pas eu lieu d'être. Parce que cette sorte d'amour fait que la réponse, le choix sont une évidence. Je ne devrais pas avoir à l'expliquer à qui que ce soit ! Edmund devrait être ici !
Anthony : Faites ce qu'elle veut.
Dr Lewis : Avec tout le respect…
Anthony : Suivez son choix.
Dr Lewis : Je ferai de mon mieux pour les sauver tous les deux.
Violet : Ne me quitte pas !
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Chez les Featherington

Portia : Agitez-le de façon à attirer l'attention sur votre poitrine. Voilà. Et pensez à rire de ses plaisanteries. Tous les hommes se targuent d'être spirituels.
Jack : Bonjour
Portia : C'est en effet une excellente journée. Chaude néanmoins. N'est-ce pas, Prudence ?
Prudence : Oui, il fait très chaud. Trop chaud pour la saison.
Pénélope : Maman, puis-je retourner chez la modiste ? J'ai besoin de rubans.
Portia : Pas maintenant. Prudence s'interrogeait justement sur les Amériques. N'est-ce pas, Prudence ?
Prudence : Euh… Oui.
Jack : Vous vous intéressez aux voyages ?
Prudence : J'adore ça. Disons plutôt que j'adorerais voyager. Je ne suis jamais allée plus loin que le Sussex. Maman dit qu'au-delà du Hampshire, il n'y a plus rien de civilisé.
Portia : Quelle drôlerie. Notre chère Prudence a tant d'esprit.
Jack : Les Amériques se trouvent bien au-delà du Hampshire. Au fait, j'ai invité les Cowper à dîner ce soir.
Portia : Les Cowper ? Cela aurait-il à voir avec le collier que vous avez offert à miss Cowper ?
Jack : Me faut-il une raison pour apprécier leur compagnie ? Vous prendrez les dispositions. Du chevreuil, peut-être ?
Prudence : Oh… ça n'a pas marché. Le cousin Jack n'a pas regardé une fois ma poitrine.
Portia : Arrêtez de l'appeler comme ça. Et arrêtez ça.

Aubrey Hall

Anthony : Cet après-midi n'a pas été trop éprouvante ?
Edwina : Pas du tout, monsieur.
Anthony : Mes frères et sœurs peuvent être assez fatigants.
Edwina : À vrai dire, il m'est impossible de me sentir fatiguée au bon air de la campagne.
Anthony : C'est une vision très positive. Qui vous sera utile si vous passez plus de temps avec les Bridgerton.
Edwina : Croyez-vous pouvoir envisager d'élever votre famille ici, à la campagne ?
Anthony : Il y a des chances que mes responsabilités m'obligent à me déplacer souvent. Il est tout à fait possible qu'il y ait certaines périodes où je sois séparé de mes enfants et de ma femme.
Edwina : Je suis très impatiente de soutenir mon époux dans tous ses projets, quels qu'ils soient.
Anthony : Vous vous exprimez de façon si agréable, miss Edwina. C'est rafraîchissant. Et rare, je dois dire.
Edwina : Mais en toute franchise, monsieur, cela ne signifie pas que je n'ai pas des idées à moi. J'ai remarqué qu'il est facile de demeurer agréable quand on a aussi des ressources intérieures. J'ai moi-même eu la chance de me découvrir un amour pour la littérature, mais j'adore aussi apprendre. C'est pourquoi je suis… satisfaite dans les circonstances les plus variées. Comblée même, dans tous mes centres d'intérêt et toutes mes occupations.
Anthony : Je me dois de vous l'avouer. Les seuls livres que j'ai lus cette année sont les registres de comptes du domaine. Et ils sont d'un ennui mortel.
Edwina : C'est parfait, dans ce cas. Vous êtes trop occupé pour lire et j'ai besoin d'une oreille pour écouter mes histoires. J'adore parler des livres.
Anthony : Je vous écoute.
Edwina : Avez-vous lu Ghalib ?
Anthony : Jamais.
Edwina : Tant mieux. C'est un immense poète.

Edwina : Il est assez amusant.
Kate : Une bonne chose.
Edwina : Intelligent aussi.
Kate : Je ne me serais pas attendue à moins.
Edwina : Et la conversation, aucun silence pesant. Vraiment. Pas un seul instant gênant.
Kate : De quoi… avez-vous parlé ?
Edwina : De sa famille, pour commencer.
Kate : Tout a tourné autour de lui ? Si la conversation était à sens unique…
Edwina : Non, pas du tout. J'étais sûre que ma piètre performance au jeu de mail avait rendu le vicomte indifférent à mon égard. Mais il m'a posé des questions personnelles, sur notre famille. Il s'est intéressé à tout ce que j'avais à lui dire. Aux livres que j'ai lus et que je n'ai pas lus !
Kate : Bien. J'espère seulement que ses intentions sont sincères. Et rien de moins.
Edwina : Je crois vraiment que cela débouchera sur quelque chose. Une demande en mariage, Didi. Je le sens.

Daphné : Alors, tout se passe bien ?
Anthony : On ne peut mieux.
Daphné : Miss Edwina a parlé du jeu de mail ? Elle n'a pas semblé beaucoup s'amuser.
Anthony : Comment l'aurait-elle pu alors que vous vous battiez comme des gladiateurs.
Daphné : Ce jeu ne peut se jouer autrement.
Anthony : J'ai été surpris qu'elle tienne si longtemps. Aucune importance. Elle n'avait pas besoin de gagner un jeu idiot pour gagner mon cœur.
Daphné : Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon frère ?
Anthony : Daphné.
Daphné : A-t-elle vraiment conquis ton cœur ?
Anthony : Tu l'as rencontrée. Ainsi que sa famille. Elle est charmante, Elle est même sage. Quelles sont tes objections ?
Daphné : Je suppose que je n'en ai aucune. Si tu dis que miss Edwina est celle qu'il te faut, que dès que tu te retrouves en sa présence, tu n'es plus capable de réfléchir ni même de respirer… Si tu dis que tu éprouves cette sensation…
Anthony : Une sensation ? Quelle sensation ?
Daphné : Celle qui fait qu'il te devient impossible de la lâcher du regard, ne serait-ce qu'un seul instant. Que… ton être tout entier menace de partir en flammes dès que vous êtes près l'un de l'autre. Et que tout ce que tu es capable de faire en sa présence, c'est de lutter contre le désir ardent de t'avancer et de toucher ses lèvres avec les tiennes. Si c'est ce que tu ressens quand tu es avec miss Edwina, je suis très heureuse pour toi, Anthony.
Anthony : Je n'aurais pas su mieux le décrire.
Daphné : Oh.

Eloïse : Ai-je envie de savoir ? Surtout, ne répondez pas.

Portia : Quel plaisir que vous ayez pu vous joindre à nous ce soir. On vous a prévenus si tard.
Lady Cowper : C'est une joie, lady Featherington. Comment aurions-nous osé décliner une invitation de l'homme du moment ? À ce qu'on dit.
Portia : Oui, le nouveau lord Featherington a fait sensation à Londres. N'est-ce pas, Prudence ?
Cressida : Lord Featherington, j'aimerais que vous nous parliez encore de votre mine de pierres précieuses aux Amériques. Elles font les plus exquis colliers qui soient.
Jack : Pourquoi évoquer des rubis de l'autre côté de l'océan quand il y a tant à découvrir ici ? Dites-moi, miss Cowper, avez-vous des frères ?
Cressida : Hélas, je suis fille unique. Mais je me considère comme très maternelle.
Portia : Pardon.
Lady Cowper : Vous disiez, ma chérie ?
Cressida : Loin de moi l'idée de me vanter, mais on m'a toujours dit que j'avais un tempérament affectueux.
Jack : Vous faites honneur à votre sexe.
Lord Cowper : Featherington, je parie qu'on ne trouve pas de chevreuil comme ça aux Amériques.
Jack : Rien ne vaut la cuisine anglaise.
Lady Cowper : Vous devez venir dîner chez nous. Ma cuisinière est réputée pour son trifle.
Portia : Est-ce la cuisinière que vous avez volée aux Evans ?
Lady Cowper : Je suis curieuse, monsieur. Au cours de tous vos voyages, vous n'avez jamais eu la tentation de vous marier ?
Jack : Je souhaitais d'abord m'établir dans le monde. Mais aujourd'hui, je suis lord Featherington. Il arrive un moment dans la vie où on a besoin d'une partenaire. Quelqu'un qui vous voit tel que vous êtes vraiment. Et qui vous soulage des fardeaux de la journée.
Pénélope : Hmm. Une nouvelle robe, Cressida ?
Lady Cowper : Ravissante, non ? La nouvelle modiste est extrêmement talentueuse. Madame Delacroix fait des robes plutôt quelconques en comparaison.
Portia : Cessez vos interruptions.
Pénélope : Je posais juste la question.
Portia : Prudence, on vous a coupée ?
Prudence : Oui, en effet. En fait, je me demandais si, après le dîner, je pourrais vous faire profiter de ma voix de soprano.
Portia : Dieu du ciel.
Lady Cowper : Ma Cressida maîtrise aussi bien le chant que le pianoforte.
Prudence : Je ne pourrais jamais faire ça.
Jack : Miss Cowper, seriez-vous libre jeudi ? Puis-je avoir l'honneur de votre compagnie pour une promenade ? Rotten Row, peut-être ?
Cressida : J'en serais tout simplement enchantée, monsieur.
Prudence : J'aimerais vraiment chanter.
Portia : Ça suffit !

Aubrey Hall

Colin : Si tu recherches la lucidité, je peux peut-être t'aider. Les voyageurs utilisent cela comme un moyen de s'ouvrir l'esprit et de transcender leurs angoisses ordinaires.
Benedict : On ne peut pas dire que ça sente bon.
Colin : Il suffit d'une petite dose pour en ressentir les effets.
Benedict : À quoi bon ? Un thé ne pourra pas me distraire de la décision capitale que l'Académie royale prend en ce moment même.
Colin : Peut-être cela te permettra-t-il de fuir les pensées qui te tourmentent. Les doutes, les questions qui semblent t'assaillir malgré tes efforts pour y échapper.
Benedict : Tu te sens bien ?
Colin : Tu verras. Ce thé est un élixir. Une fois, à Paxos, je me suis retrouvé à méditer pendant des heures devant un simple brin d'herbe. Euh… Enfer et damnation.
Benedict : C'est infect.

Eloïse : Oh. Ne vous laissez surtout pas abattre par notre jeu. L'antagonisme, j'en ai peur, y est de mise.
Kate : Puis-je vous poser une question, miss Éloïse ?
Eloïse : Ai-je délibérément rétréci la largeur du troisième arceau ? Oui. Je vous écoute.
Kate : Je crains d'avoir contrarié le vicomte au cours de la partie.
Eloïse : Ah. Près de la tombe de notre père ? Son humeur n'a rien à voir avec vous. Il y va rarement s'il peut l'éviter. Puis-je à mon tour vous poser une question ? Est-ce par choix que vous êtes célibataire ? Mes frères me reprochent d'être beaucoup trop directe. Mais tout le monde me dit que c'est un sort pire que la mort que de rester vieille fille. Pourtant, vous paraissez tout à fait satisfaite de votre situation.
Kate : À vrai dire, elle est loin d'être idéale. Le monde n'est pas accueillant pour les femmes sans mari. Nous n'avons pas de place dans la société si ce n'est à la marge des choses.
Eloïse : Ça me paraît être la faute de la société, pas des femmes.
Kate : C'est exact.

Devant la stèle d’Edmund, Anthony se souvient des premiers jours après la disparition de son père.

Anthony : Mère. Vous êtes là.
Violet : Je suis là.
Anthony : Vous avez meilleure mine.
Violet : J'ai dormi. J'ai pris un bain. Je suis allée marcher un peu. J'ai vu les enfants. Je suis allée à la chapelle. J'essaie à présent de me rendre… utile en faisant de la broderie.
Anthony : Dînez avec nous. Je sais que c'est difficile. Il vous manque.
Violet : Je vous en prie…
Anthony : Il nous manque aussi. Et je crois…
Violet : Anthony, je ne peux pas faire plus. C'est le mieux que je puisse faire. Chaque jour, je me lève, je m'habille, je tente de me nourrir, je fais des efforts pour inspirer et expirer. Je me force à m'arrêter chaque matin à la nursery. Et là, tout ce que je me dis, c'est que je suis si triste pour la petite Hyacinthe parce qu'elle ne connaîtra jamais le rire d'Edmund, ma chère enfant. Ni son odeur ni la sensation d'être serrée dans ses bras. Je suis encore plus triste pour moi-même. Presque constamment, je pense au fait que cette petite fille n'a pas eu la bonté hélas de me tuer pour que je puisse aller retrouver mon cher mari. Edmund était l'air que je respirais. Il n'y a plus d'air aujourd'hui. Alors, ne me demandez pas de vous rejoindre pour le dîner. Je fais du mieux que je peux.

Violet :
Anthony ? Anthony ?
Anthony : Je m'en vais, si vous voulez.
Violet : Non. Restez. Je vous en prie. Le lilas était sa fleur préférée. Cher fils. Je déteste vous voir ainsi. À ce point accablé. Faire sa cour, envisager une demande en mariage, choisir la personne avec qui vous passerez le reste de votre vie. Pas de quoi se morfondre. Ce devraient être des moments de joie.
Anthony : Je suis satisfait. Je remplis mon devoir envers cette famille, mère. C'est ce qui compte par-dessus tout.
Violet : Vous pouvez être dévoué à cette famille tout en accordant un peu de place à l'amour, Anthony. Votre père prenait son rôle de vicomte très au sérieux, mais il savait aussi aimer intensément. Je sais que vous le voulez aussi. Je sais qu'au fond de vous, vous l'avez toujours désiré.
Anthony : Vous pensez bien me connaître.
Violet : Vous étiez si tendre et sincère quand vous étiez petit. Vous aviez toujours un mot gentil ou drôle à nous dire. Après la mort de votre père, une muraille s'est érigée en vous, comme si l'amour était devenu… une faiblesse au lieu de votre plus grande force. Et je ne vous reconnais plus. Vous méritez d'éprouver ce que j'ai ressenti quand votre père a glissé cette bague à mon doigt. C'était la promesse de notre engagement sacré et d'un amour sacré aussi.
Anthony : Pas d'amour dans mon mariage.
Violet : Vous n'êtes pas sérieux.
Anthony : Je cherche une aimable partenaire. Avec qui partager une vie agréable loin des peines de l'amour et des ravages du chagrin. C'est à peine si vous étiez là… après son décès. Et je suis néanmoins voué à me souvenir sans répit de vos trop rares instants de présence. Je ne serai… jamais la cause d'un tel désespoir, aussi cruel et insensible qu'on puisse me juger pour ça.

Benedict : Cette pièce est exceptionnellement bien éclairée. Tu as remarqué, Colin ? Le scintillement des chandelles, c'est comme si… on était au milieu des étoiles.
Eloïse : Qu'as-tu ?
Colin : Je racontais à Benedict combien les étoiles brillaient en Grèce.
Daphné : Vous appréciez votre séjour, miss Edwina ?
Edwina : Beaucoup. L'effervescence de la ville est exaltante, mais la tranquillité de la campagne a ses avantages.
Anthony : En effet. Quoique la tranquillité est mise à mal quand toute ma famille est là.
Edwina : Certes. Je comprends, monsieur. Je ne peux pas comparer ma famille à vos sept frères et sœurs, mais… ma sœur et moi étions de vrais petits diables, enfants.
Anthony : J'imagine.
Edwina : Kate a toujours eu à cœur de veiller sur mes intérêts. Elle porte une lourde responsabilité pour notre famille.
Daphné : Étonnamment similaire à toi, Anthony. Tu as beaucoup de responsabilités familiales.
Colin : Ce fut une révélation magnifiée par la pensée que je puisse être le seul Britannique à voir ça en des décennies.
Violet : Benedict, très cher, vous alarmez nos invitées.
Kate : Tout va bien.
Lady Danbury : Peut-être… est-il temps de porter un toast.
Violet : Bonne idée. Pour honorer nos invitées.
Lady Danbury : Ou pour aborder d'autres questions particulièrement pressantes.
Kate : Je crois que ma sœur et moi sommes épuisées.
Anthony : Un toast. Oui. Ma sincère gratitude aux Sharma pour s'être jointes à nous. Cela a vraiment été merveilleux de vous accueillir pour assister de vos yeux à ma seconde défaite annuelle au jeu de mail. Cela ne se reproduira pas, je vous l'assure. Et je remercie tout particulièrement miss Edwina. Ce fut un grand privilège de faire plus ample connaissance avec vous. D'ailleurs, je pense qu'il y a quelque chose que j'aimerais vous demander. Accepteriez-vous… Accepteriez-vous, je vous prie, de ne parler à personne à Londres de ma défaite d'hier ? Je crains que l'atteinte à ma réputation ne soit irréparable. Euh… Aux beaux jours à venir.
Lady Danbury : Aux beaux jours à venir.
Benedict : Santé.

Kate : Tu n'as rien fait de mal.
Edwina : J'ai dû faire quelque chose. Le reste de la bonne société va venir nous rejoindre à la campagne. Si le vicomte avait dû se déclarer, il l'aurait fait avant leur arrivée. Et si j'avais laissé passer ma chance ?
Kate : Edwina.
Edwina : J'aurais dû mieux me renseigner sur les Bridgerton. J'aurais dû en savoir plus sur eux. J'aurais dû faire mieux ! Je n'ai pas été à la hauteur. Je me sens idiote maintenant.
Kate : Je t'interdis de dire ça. Je savais qu'il finirait par te faire du mal. Viens là. J'ai horreur de te voir dans cet état.
Edwina : Je croyais que je lui plaisais.
Kate : Tu es le diamant de la saison. Il n'y a guère de jeune célibataire à Londres qui ne souhaite t'épouser. Tu as l'embarras du choix. Tout finira bien, en dépit de la déception que t'a causé le vicomte, promis.

Colin : Tu es encore debout ? Tu ferais bien de te laver avant de voir mère, demain matin.
Benedict : C'est magique, cher frère. Tu avais raison. J'ai laissé les doutes me ronger. L'Académie royale n'est pas l'arbitre du goût. Le monde juge !
Colin : Tu sens atrocement mauvais
Eloïse : Benedict, ceci est apparemment arrivé pour toi. Une lettre de Londres.
Benedict : "Cher monsieur Benedict Bridgerton, "nous avons l'honneur et le privilège…" J'ai une place. Les écoles royales m'ont accepté en leur sein. Je suis reçu !
Colin : Je croyais qu'ils n'étaient pas les arbitres du goût ?
Benedict : Ils doivent me trouver très prometteur. Oh, mon Dieu ! Vous serez tous témoins de mon talent !
Colin : Chut ! On est en pleine nuit.
Eloïse : Il va devenir aussi insupportable que toi.
Colin : Moi ?
Eloïse : Si tu tiens à me parler encore de tes aventures en Grèce, pourquoi, si c'était si bien, as-tu jugé bon de rentrer à la maison ?
Colin : Euh… Tu as des nouvelles d'elle ? De miss Thompson ? Les jeunes filles s'écrivent beaucoup, non ?
Eloïse : Tes voyages n'ont-ils pas banni miss Thompson, lady Crane, en fait, à tout jamais de ton esprit ?
Colin : La distance ne fait pas le poids face aux souvenirs.
Eloïse : Elle n’habite pas loin d'ici.

Benedict : "Je suis honoré d'accepter "votre acceptation."
Eloïse : Tu crois que ça va durer longtemps ?
Colin : Je n'en sais diable rien.
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… Un artiste doit être libre de suivre sa muse. Mais il semble que la bonne société ait succombé à la versatilité de la mode. Car sinon, comment expliquer la robe de mauvais goût, oserais-je dire vulgaire, portée dernièrement par miss Cressida Cowper ? La toute nouvelle modiste de Mayfair n'a qu'une seule et unique chose pour elle. Sa nouveauté. Madame Delacroix n'est peut-être plus toute jeune, mais elle est au moins compétente ...
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Geneviève : Vous pouvez laisser les soieries là. Miss Pénélope !
Pénélope : C'est votre métier d'être observatrice, non ? De cacher les secrets de vos clientes sous un merveilleux drapé ou un ruban savamment noué. Tout comme je me cache derrière ma plume.
Geneviève : Je n'ai aucun intérêt à révéler votre identité.
Pénélope : Je ne suis pas là pour ça. Je peux vous faire confiance, je pense, Mme Delacroix. Dans un monde d'hommes, vous avez bâti une affaire florissante, un peu comme moi. Nous pouvons nous être mutuellement utiles. Mon entreprise devient plus difficile à faire fonctionner par moi seule. Si vous m'avez repérée si facilement, je risque d'être reconnue par quelqu'un qui n'aura peut-être pas votre discrétion. Je vous ai prouvé l'aide que je pouvais vous apporter. Je voudrais que vous m'aidiez à votre tour.
Geneviève : Deviez-vous dire que je ne suis plus toute jeune ?
Pénélope : Il fallait que je pondère un peu mes louanges. Mais cela fonctionne.
Une cliente : Madame Delacroix ? J'aurais besoin de vos conseils avisés.
Une seconde cliente : Il me semble que j'étais là avant.

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… Naturellement, tout le monde ne peut pas toujours arranger aussi bien les choses. J'imagine que pour certains, il est peut-être trop tard pour changer de cap et réparer ses torts…
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Kate : Monsieur.
Anthony : Miss Sharma. Votre sœur est-elle…
Kate : Elle est dans sa chambre. Elle ne se sent pas très bien ce matin.
Anthony : Je ne voulais pas la décevoir hier soir. En ne me déclarant pas.
Kate : Je vous remercie de…
Anthony : Elle ne sera pas déçue longtemps. Je compte toujours lui faire ma demande. La soirée d'hier était une mauvaise farce, mes frères étaient agités et… Avec tous ces convives, les regards braqués sur moi… les sentiments m'ont empêché de parler.
Kate : Vos sentiments sont donc trop forts pour vous maintenant ?
Anthony : Miss Sharma…
Kate : Non. Vous ne faites que jouer avec les émotions d'une impressionnable jeune fille.
Anthony : Miss Edwina me semble capable de se forger ses opinions. Si vous l'ignorez…
Kate : Vous prétendez connaître ma sœur mieux que moi ?
Anthony : Je sais qu'elle désire être heureuse.
Kate : C'est justement ce que je lui souhaite. Et sachez que le bonheur n'est pas ce que vous inspirez le plus. L'exaspération, peut-être. L'indignation, cela va sans dire. Le seul sentiment que vous êtes réellement capable de susciter, c'est le mécontentement.
Anthony : Ne bougez pas !
Kate : Ne me dites pas ce que je dois faire !
Anthony : Non, laissez.
Kate : Ce n'est qu'une abeille. Aïe !
Anthony : Vous allez bien ?
Kate : Quoi ?
Anthony : Vous respirez ?
Kate : Oui. Ce n'est qu'une piqûre.
Anthony : Vous en êtes sûre ?
Kate : Monsieur.
Anthony : Non. Il ne faut pas…
Kate : Monsieur ?
Anthony : Il ne faut pas…
Kate : Elle ne m’a fait aucun mal. Ce n’était rien qu’une abeille. Une simple abeille.

Rédigé par Mamynicky

 

2.03 – Piqués au vif

-- Ten years ago --

Edmund and Anthony are hunting.

Edmund : All right, take your time.
Anthony : He’s bloody huge.
Edmund : Yet no match for a bullet. Now, all it takes is one clean shot to the heart to fell even the greatest of beasts.
Anthony : It’s impossible.
Edmund : Now, now. There’ll be plenty of other opportunities.
Anthony : I’ve failed each and every time. I can just hear what Benedict will have to say about this. Colin too.
Edmund : All the more reason to keep trying.
Anthony : They’ll be insufferable.
Edmund : Shh. Shh, shh.
Anthony : Whoo ! You have to show me how to do that !
Edmund : Come along. It’s more about confidence than anything else. You decided that stag was too large to shoot before you even touched the trigger, I’m afraid. But you’ll learn. You’ll learn in time.
Anthony : You make it sound so easy. Nothing ever rattles you, does it ?
Edmund : Oh, I believe your mother would have quite a few things to say about that. You do know that you cannot show someone your best without allowing them to see your worst. Speaking of which, she would adore those. They’re quite lovely, are they not ?
Anthony : Daphné will be jealous if we return with nothing for her.
Edmund : Ugh, this bloody …Ah.
Anthony : Father ?
Edmund : The damn thing stung me.
Anthony : Whatever … Father ? What is it ? Father ! Wha … What ?
Edmund : I can’t…
Anthony : Help us, someone ! Someone, please ! Help ! Father ! Help !
Violet : What happened ?
Anthony : I don’t know ! I don’t know ! I don’t know ! Was it a bee ? A bee, I think.
Violet : Edmund, Edmund ! Edmund ! You must breathe. No, no. No, no, no, no, no. Please don’t. Do not leave me. No, Ed … Edmund ! Do not leave me !
Anthony : Oh, God !
Violet : The other children. They cannot … They cannot see him. Anthony ! Go !
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Lady Whistledown : We all know th great lengths a young lady will go in pursuit of a proposal. And apparently, she will travel great distances too. Lord Anthony Bridgerton appears to be inching ever so closer to selecting his viscountess, and to that end has invited our diamond to join him for an excursion at his ancestral home, Aubrey Hall.
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In Lady Danbury's carriage.

Edwina : Perhaps I’ll wear the pink silks at dinner tonight. Do you think Lord Bridgerton will like it ?
Kate : Of course he will, Bon.
Lady Danbury : You need not worry about the viscount’s favor, Miss Edwina. It is an exceedingly good sign that he has invited us to spend a few days with the family, before the rest of the ton arrives for the real party.
Lady Mary : Perhaps by then, you will have an engagement to announce. 
Edwina : He will be assessing me, I know. Considering how I might perform as viscountess..
Kate : And he should not be the only one. You too must consider if Lord Bridgerton is everything you want in a match as well.
Lady Danbury : Indeed. We shall all pass the week with open minds.
Kate : I shall be the very picture of amability.
Edwina : Very well. Pink it is for dinner..
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Lady Whistledown : Country air indeed clears the mind and invigorates the body. Might this be the final gust that pushes the viscount over the precipice of a proposal ? Of course, the luckless souls remaining in town will have to find new diversions in the absence of their most precious of stones.
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Portia : For goodness’sake, Penelope. Stop your pacing before you give me indigestion.
Pénélope : Apologies, Mama.
Portia : We have much to do before joining the Bridgertons in a few days. We will head to the modiste after breakfast.
Pénélope : The modist ? Today ?
Portia : Oh. Are you off to make calls this morning, my lord ? Anyone in particular ?
Jack : I thought to pay a visit to White’s.
Portia : Excellent idea. I’m sure you’ll find the gentlemen there very good company.
Jack : Good day, ladies.
Portia : I suppose I should be glad that he’s not already out courting his future bride. It’s only a matter of time before he brings home some young beauty to oust us out onto the streets.
Madame Varley : Perhaps it will be Miss Uxbridge. Now, there’s a chickabiddy if ever I saw one.
Portia : Varley. Not helping. What we need to find is someone malleable. Someone stupid enough not to know any better, and certainly not to know how to take on and manage a household. That would be in our best interest. The question is … where ?
Madame Varley : Hmm.
Prudence : I want to move into Philippa’s room. Why she always got the bigger one has never been fair. What ?
Portia : We were just saying what an eligible match Lord Featherington would make.
Prudence : For whom ?
Portia : You.
Pénélope : But he’s our cousin.
Portia : Pénélope.
Pénélope : But he is our cousin.
Portia : And since when has that ever created an issue ? It is not odd to marry one’s cousin. It is regal. Just look at the royal family. Besides, he’s your fourth cousin, nonetheless. Do you not wish to be lady of this household, Prudence ? Hosting dinners and balls, the envy of all your friends ?
Prudence : Would I have such authority ?
Portia : If that is what you wish. You will charm him with some assistance. You will need a new dress or two, to appear rather more tempting.
Prudence : Tempting for what ?
Portia : Never you mind. Off to the modiste, indeed !

Aubrey Hall

Francesca : Sister !
Violet : Oh, I am so pleased you were able to come.
Daphné : As if I would allow dear Augie to miss out on watching his mother win this little family tradition. Second year in a row, if I might add.
Benedict : Charming words from a duchess.
Daphné : A duchess who is still a Bridgerton.
Francesca : Oh, come and see the baby, Éloïse.
Eloïse : Why ? Has he changed since I saw him last ? 
Daphné : He’s grown at least an inch, haven’t you ?
Violet : Who’s that, then ? Oh, my lovely. Her ewe go.
Daphné : Yes.
Violet : There we go. 
Eloïse : No.
Colin : Do not mind your Auntie Eloise. She’s too busy reading to notice anything else, as usual.
Eloïse : Is it not nap time ? Perhaps Uncle Colin will lull you to sleep with his many tales from his travels.
Colin : Yes. I seem to be missing the peace and solitude of the Greek isles already.
Daphné : Enjoying your brief respite from the ferocious packs of marriage-minded young ladies, Brother ?
Anthony : Quite the opposite, Sister. I have invited one such young lady and her family to join us today. 
Daphné : Anthony has invited a young lady to Aubrey Hall ?
Violet : Yes, and she is quite lovely.
Daphné : My word ! Well I cannot wait to meet the woman who has captured your heart. Tell me, what is she like ?
Anthony : Miss Edwina is the picture of grace, beauty, and charm. Unfortunately, she has a most annoying sister who has styled herself as spmething of a gatekeeper. I’m afraid you must all help me win over both sisters, if I am to find my bride.
Daphné : And now you appeal for help. My, you must be smitten by this miss.
Benedict : Or the sister is a formidable obstacle, indeed..
Daphné : Fear not, Anthony. Seeing as though you were such a help to me last season, it would only be fair of me to return the favor.
Anthony : Is that a promise or a threat ?
Daphné : Hmm.

 

Lady Danbury : Now, the only reason to endure such a journey is to see my great-godson. Hello.
Daphné : Well, it is a joy to see you as well, Lady Danbury..
Lady Danbury : Oh, Your Grace.
Violet : Lady Mary. So pleased to have you.
Lady Mary : Thank you for having us. This is my daughter Edwina, you remember.
Violet : Lovely to see you. I do.
Mary : And, of course, Kate, mu eldest.
Violet : Bienvenue ! J'espère que la route a été bonne.
Anthony : Ah ! You smiling ! I see my plan to win you over is already working. 
Kate : I was smiling at the view, which you are now blocking.
Anthony : Oh, you brought your dog.
Kate : Yes. Newton is an excellent judge of character. See.
Anthony : Mark my words, Miss Sharma. By the end of your stay, your opinion of me will be much improved. As will his.
Kate : I did not think you such an optimist. Soince your schemes to manipulate me are now out in the open, I suppose it would be an improvement, indeed.
Daphné : And you must be miss Edwina.
Anthony : No. This is her sister. Miss Kate Sharma.
Daphné : Ah. Forgive me, miss Sharma.
Kate : I’m entirely flattered, Your Grace. Allow me to introduce my sister, miss Edwina.
Edwina : It is an honor, Your Grace..
Anthony : Miss Edwina, I am pleased to introduce you to Aubrey Hall.
Edwina : It is a beautiful home. Thank you so much for inviting us. I very much look forward to spending time with you and your family.
Violet : Well, now, you must be weary from your travels, Mrs. Wilson. Please show our guests to their rooms so they might get refreshed.
Eloïse : And ready for battle.
Daphné : Mm, indeed.
Kate : What can you mean ?
Eloïse : Oh.
Violet : Do not mind Eloise. She’s always so spirited in the country.
Kate : Then we have that in common.
Anthony : Mother ?
Violet : Hmm ?
Anthony : I believe there is something I shall be needing now..

Violet : So you’re quite set on your decision, then, I take it  ?
Anthony : I made my intentions clear.
Violet : You must know there is no need to hurry such a momentous occasion. The Sharmas have barely unpacked their things. You should take the opportunity to get to know one another.
Anthony : Mm. Unnecessary. Miss Edwina will make the perfect viscountess, to be sure.
Violet : This house carries many memories, good and bad. I only hope you are acting with a clear mind.
Anthony : You have wanted me to marry for years. And now you suggest I wait ?
Violet : I did not say that. I only want you to be certain.

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Left alone, Anthony reflects on the death of his father.

Nelson : My lord ? My lord, might we begin with the arrangements ? The minister will need to be called, and the casket, of course. One will need to be built.
Valet : Forgive me, my lord. I have questions about the body. Should I move it from his chambers ? Also the business of the letters.
Anthony : The letters ?
Nelson : To give notice of the death. Not just to the other family, but to the village too.
Madame Wilson : We should send for the doctor. She’s still hysterical.
Nelson: I also must ask, my lord. Might you already have the keys to your father’s office ? We’ve been searching.
Madame Wilson : With the baby, this cannot be good.
Nelson: I’ll have your mother’s things arranged, but I’ll need to know which room you’d like her moved to.
Anthony : Why would Mother be moved ?
Valet : Because those rooms belong to you, my lord. You are the viscount now.
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Aubrey hall.

Daphné : This will teach Colin. Last time, he put a wicket behind the goat barn.
Kate : What exactly are the rules of this game ?
Daphné : Pall-mall is less about the rules, more about the goal. Which is, of course, to hit your ball through each wicket. The first player to send their ball through the last wicket wins. Simple enough. Though, if you are feeling devilish, you can use your turn to knock an opponent’s ball as far away from their next wicket as you would like.
Edwina : Why waste a turn if the point is to get one’s own ball through the wicket ?
Kate : To infuriate your opponent, I gather ?
Daphné : Precisely. It is a poor player who plays the game, and a wise one who plays their opponent.
Kate : I believe I shall rather enjoy this game.
Daphné : Right. Oh. Now, Benedict is a solid shot, but he avoids conflict. Colin is crafty. He will strike when he thinks you are least suspecting it, so always be suspecting it. Eloise concentrates entirely on defeating her older brothers. The hope is that she gets so absorbed by them that she forgets about you. I, of course, am a complete enigma who will divulge none of my secrets. And well, then there is Anthony.
Kate : Let me guess. A most ruthless, cutthroat player.
Daphné : Why, you have made his acquaintance. That is not to say he has no honor. He’s usually the most genteel sportsman. Except as far as this field is concerned.
Edwina : I’m sure the viscount is an excellent player. We will all pass a very pleasant afternoon.

Madame Delacroix shop.

Portia : No, it should be lower in the bust. We must make the most of the young lady’s figure. Lower.
Geneviève : Madame, I must protest.
Portia : I don’t pay you to protest. I pay you to fashion the dresses as I see fit. On second thought, perhaps it is this fabric. I hear there’s a new modiste across the street, just arrived from Vienna. Perhaps she’ll have something that will display your assets to their better advantage, Prudence. Let’s get you dressed.
Pénélope : I quite liked your design.
Geneviève : Merci beaucoup, miss Pénélope.
Pénélope : I am always so clumsy with my dresses, it seems. Well, just the other day, I ripped my bodice, and I had to borrow a dress from my maid to return home. I believe you might have seen me.
Geneviève : I do not recall.
Pénélope : Are you often in that part of town ? Seems it is rather far from the fashionable side, is it not .
Geneviève : Perhaps I might ask you the same thing. But I will not because I happen to believe a lady’s business is her own. Would you not agree ?
Pénélope : I … Yes. I most certainly would..
Man : The silks you ordered, ma’am.
Geneviève : Oh. You may leave them at the back. I only hope I may have use for them.

Aubrey Hall.

Eloïse : Last year, we promised to let the youngest pick first.
Anthony : We pick based on alphabetical order.
Benedict : On fait toujours ça.  That’s the precedent.
Edwina : It’s meant to be a game, is it not ?
Daphné : Everyone, please, now. The only fair thing to do is to let our invited guests choose their mallets and strike first.
Anthony : Please, take your pick, miss Edwina.
Edwina : Hmm.
Anthony : An excellent choice.

Kate chooses hers.

Daphné : The mallet of death.
Benedict : Would you look at that, Brother ?
Kate : Is this yours?
Anthony : Not at all. You’re welcome to it.
Colin : You threatened to beat me last time I touched ..
Anthony : You exaggerate.
Kate : Are you the superstitious sort ? I know some men cannot perform without their familiar tools. Like a child with a blanket.
Anthony : I can play perfectly well with any mallet..
Kate : I wish you the best of luck.
Eloïse : Are we to stand around deliberating all day, or shall we play ?
Benedict : No !
Daphné : To the field of combat !
Colin : Come on.
Benedict : Out of practice much, Brother ?
Kate : Here, allow me. Yes !
Daphné : What a shot ! Good start.
Edwina : Bravo !
Colin : Éloïse, stop cheating.
Eloïse : Would you take your shot ? Ha ! Rather unfortunate.
Daphné : Are the demands of the day affecting your game, Brother ?
Anthony : Not a chance. Miss Edwina, I believe you are next. I did not wish to leave my ball in your path, so I’ve left an open space so you can send yours.
Edwina : How very kind of you, my lord.
Lady Danbury : Just wide.
Mary : Very good, Edwina.
Anthony : Very good
Colin : Come on, Benedict. It was good. You’ll find it gets easier. You head is clearly elsewhere, Brother. Otherwise, you never would have given me such an easy shot.
Benedict : I will admit, my thoughts are far from the field. I have applied to become a student of art at the Royal Academy Schools.
Colin : Have you ? Congratulations.
Benedict : Well, do not celebrate yet. I await word of my acceptance. They only invite a select few to study there, it seems.
Colin : But still, it is an exciting prospect.
Benedict : Well, it’s hardly a grand tour, as you had with your travels. But, yes, I do hope to distinguish myself too.
Lady Danbury : Watch it, now, Eloise. Yes, then. Sen dit.
Colin : Brava !
Violet : Oh, I must compliment you on your daughters, Lady Mary. They are a credit to you.
Mary : They are my greatest blessing indeed..
Violet : And perhaps our greatest challenge too. During the marriage mart, at least.
Mary : Yes, the season can be quite cutthroat.
Violet : It has been some time since you have been on English soil, has it not ?
Mary : Not since I left with my late husband. A lifetime ago, it seems.
Violet : I quite understand. Aubrey Hall holds many such memories for me as well. 
Lady Danbury : Well, they are off to a slow start, but I have hopes of bloodshet yet.
Violet : Lady Danbury jests. My children may be rivalrous, but we have yet to lose any limbs.
Lady Danbury : Motherhood seems to suit the duchess very well..
Violet : Yes, it does..
Lady Danbury : Our matchmaking efforts last season were quite wise indeed, Lady Bridgerton.
Violet : Yes. Perhaps we will have such success again, lady Danbury.
Kate : Your follow-through seems widely off-course.
Lady Danbury : If they can somehow stay the course..
Eloïse : Yes!
Anthony : Mark me, Brother !
Benedict : Cracking shot !
Anthony : Yes !
Eloïse : Oh, what luck !
Benedict : You have the chance to best him. 
Kate : That would not be very sportsmanlike would it ? I was told unsportsmanlike conduct was a requirement for this game.
Daphné : A fast learner you are indeed, miss Sharma.
Kate : What do you say, my lord ? Are you in a losing mood ?
Anthony : My mood shall remain unchanged, regardless of your choice.
Kate : Ah, is that so ? You would bravely bear the crushing shame of defeat ?
Edwina : Play pleasant, Didi.
Anthony : Not to worry, Miss Edwina. In light of my brothers’ and sisters’ tactics, Miss Sharma conducts herself with much grace indeed.
Kate : Uh. Then you shall not mind this.
Daphné : Well done !
Eloïse : I knew I liked her.
Benedict : Miss Edwina. It’s your turn.
Edwina : I am bested, I see.
Daphné : You could still retrieve your ball if you wish to stay in the game.
Edwina : I think I shall cut out.
Anthony : I sh … I shall, uh … join you if you like ?.
Edwina : There is no need to spoil your fun on my account. I shall enjoy some refreshments with our mamas. 
Benedict : Ugh. I missed it.
Eloïse : Colin, it’s your turn.
Anthony : Oh, what a shot, Brother !
Benedict : Yes ! What a shame. You two better go fetch them. Unless you would like to quit, here and now ?
Kate : Absolutely not.
Anthony : After you. You best hope your play does not hand victory to my brothers, or we shall never hear the end of it.
Kate : While you would be magnanimous in victory, I am sure.
Anthony : Oh ! Dash it !
Kate : We could pluck them out. No one would be any the wiser.
Anthony : But I would know..
Kate : So, you do have honor, then. At least as far as sport is concerned..
Anthony : That, and the fact I suspect you’d loudly advertise my cheating the moment I stepped out of line.
Kate : And vice versa. There’s nothing for it, then. Your play, my lord. Unless you do not wish to dirty those fine boots of yours ?
Anthony : Do not worry about my boots.
Kate : Help.
Anthony : Just pull.
Kate : I am trying. It is stuck. Ow !
Anthony : Do you want my help or not ?

They both fall backwards into the mud.

Anthony : It is not amusing.
Kate : I did not say it was. I can’t…
Anthony : I believe I … underestimated you, miss Sharma.
Kate : That seems to be the theme of our acquaintance, does it not ?
Anthony : Well, since we are long past formalities tell me frankly. What must I do to win your approval ?
Kate : I do not withhold it out of spite, my lord. I simply wish to steer my sister to the greatest possible happiness. I’d have thought you could understand my position, seeing as you too have sisters to protect.
Anthony : It’s different. It’s my duty as their …
Kate : I am the same for Edwina, in every way that matters.
Anthony : Then let us put our past acrimony behind us, and allow me to prove I can offer your sister all the happiness and security you seek. Could you … Could you do me that favor ?
Kate : Truce or not, I shall never surrender to you on the sporting field. Ha ! Your turn, my lord. Is something the matter ?
Daphné : I have won !
Kate : She will be amusing company at dinner. Lord Bridgerton, do you not wish to retrieve …
Anthony : The game is over.

Anthony leaves, Kate goes to see what Anthony was looking at.

IN LOVING MEMORY OF 8TH VISCOUNT EDMUND BRIDGERTON.
Who died in May 1803
This memorial is placed here by his loving family

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Returning towards the house, Anthony remembers that stormy evening when Hyacinthe came into the world and where his mother almost lost her life.

Violet (shrieking and sobbing) : You cannot do this. You get him back in here now.

(Young Daphne sings indiscriminately for little Eloise)

Dr Lewis : My lord. You must come in.
Anthony : Me ?
Dr Lewis : It is imperative.
Dr Lewis : (to Violet) All is well. Please. You must not be standing.
Violet : All is not well. I have done this seven times. I know what well is, and this is not well. He cannot do this. I will not allow it. You stop him.
Dr Lewis : The baby is not in position.
Anthony : What does that mean ?
Dr Lewis : It’s turned the wrong way. ?
Anthony : I need to know what you’d like us to do.
Dr Lewis : I’ll do my best. But there may need to be a choice made. Who would your lordship prefer ?
Anthony : What ?
Violet : What are you saying to him ? I told you, you may not speak to him. Speak to me !
Dr Lewis : It is a conversation for his lordship.
Violet : His lordship is a child ! He’s my child. He was born in this room, from this very body. It is no matter to him.
Dr Lewis : Let us speak in the hall.
Violet : No, Anthony. Do not leave this room.
Anthony : Mother, please. Lie down, still your mind. I will find out what he is asking of me and return immediately.
Violet : He is asking of you to decide which one of us should live. Me or the baby. You kill the baby. You save the mother. You cut the mother. You save the child.
Dr Lewis : It is not your choice to make.
Violet : It is mine.
Dr Lewis : It is his lordship’s choice..
Violet : Edmund is his lordship ! The choice is Edmund’s. It could only be Edmund’s because he loved me. He loved me so much. This wouldn’t even be a conversation. Because that kind of love, the answer, this choice, is obvious. I should not have to explain this to anyone ! Edmund should be here !
Anthony : Do what she wants.
Dr Lewis : Your lordship…
Anthony : Whatever she chooses.
Dr Lewis : I will do my best to save them both.
Violet (crying faintly) : Do not leave me !
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Featherington house

Portia : Flutter it so, to draw his eyes to your bosom. There. And remember to laugh at his jokes. Every man wishes to be thought a sharp wit.
Jack : Good afternoon.
Portia : It is a good day, indeed. It’s hot, thought. Is it not, Prudence ?
Prudence : Yes, it’s very hot. Unseasonably so.  
Pénélope : Mama, might I return to the modiste ? I need new ribbons.
Portia : Not now, Penelope. Uh… Prudence was just asking about the Americas. Were you not, Prudence ?
Prudence : I … Yes.
Jack : You have an interest in travel ?
Prudence : Adore it. I man to say, I would adore it. I … I have not been further than Sussex. Mama says everywhere beyond Hampshire is positively uncivilized.
Portia : How she jests. Dear Pru is … such a wit.
Jack : Well, the Americas are certainly further than Hampshire. Oh, I have invited the Cowpers to dinner this evening.
Portia : The Cowpers ? Uh, could this have anything to do with the necklace you gifted Miss Cowper, I believe it was ?
Jack : Do I need a reason to enjoy their company ? You’ll make the arrangements ? Venison, perhaps ?
Prudence : It did not work. Cousin Jack did not glance once at my bosom.
Portia : Stop calling him that. And stop that too.

Aubrey Hall

Anthony : I do hope the afternoon was not too taxing for you ?
Edwina : Not at all, my lord.
Anthony : My brothers and sisters, they can be wearying. 
Edwina : Oh. I find it is impossible for me to grow weary in the fresh country air.
Anthony : That is a happy outlook. You shall need it if you are to spend much more time with the Bridgertons.
Edwina : Do you imagine you should like to raise your family out here in the country, my lord ?
Anthony : It is likely my responsibilities will keep me moving around quite often.It is entirely possible that there will be stretches of time where I’ll be apart from my children. My wife too.
Edwina : I do look forward to supporting my husband in whatever his endeavors may be.
Anthony : You do express yourself so agreeably, Miss Edwina. It is refreshing and rare indeed.
Edwina : Thought, to be clear, my lord, that is not to say I do not have a mind of my own. I have found that one may easily remain agreeable when one also has inner resources. I myself am fortunate to have found a love of literature, but also of learning as well. It is why I am quite content in different circumstances. Fulfilled even, in all my varied interests and employments, you see.
Anthony : I must admit to you. The only books I have read this year are ledgers of the estate’s accounts. And, um, they’re all dreadfully boring.
Edwina : It is perfect, then. You are much too busy to read, and I am very much in need of someone to tell about my stories. I so enjoy talking of books.
Anthony : Go on, then.
Edwina : Have you read Ghalib ?
Anthony : Never.
Edwina : Good.

Edwina : He is quite funny.
Kate : A good thing, I suppose.
Edwina : Intelligent too.
Kate : I would have not expected otherwise.
Edwina : And the conversation, there were no awkward pauses. Really. No truly disastrous lulls.
Kate : What … What did you talk about ?
Edwina : His family, to begin with.
Kate : So it was all about him, then ? Bon, if the conversation felt one -sided-…
Edwina : Only, it did not. I was convinced my poor showing on the pall-mall field left the viscount feeling … indifferent. But he asked me questions about myself, about our family. He was interested in everything I had to say, Didi. In the books I have read, even in the books I have not.
Kate : Well, uh … I only hope his intentions were genuine and nothing less.
Edwina : I truly believe something will come of this. A proposal, Didi. I can feel it.

Daphné : So, it is all going well, then ?
Anthony : Extremely.
Daphné : And did Miss Edwina mention pall-mall ? She did not appear to be having much fun.
Anthony : Well, how could she have done, when the lot of you were downright gladiatorial out there ?
Daphné : As if the game can be played any other way.
Anthony : I was surprised she played for as long as she did. It is no matter. Miss Edwina did not need to win a silly game in order to win my heart.
Daphné : Who are you, and what have youd one with my brother ?
Anthony : Daph.
Daphné : Has this young lady truly won your heart ?
Anthony : You met her. You met her family. She is delightful, and pleasant, and interesting. Even wise. What exactly are your objections ?
Daphné : Well, I … I suppose I do not have any. If you say Miss Edwina is the one for you. If you say she is the one in whose presence you cannot properly think, or even … or even breathe. If you say you feel that feeling.
Anthony : Feeling ?
Daphné : The one that makes it impossible for you to look away from them at any given moment. When your body and soul feel as if they could burst into flames whenever the two of you are near. When all you are able to do in their presence is to fight the urge to lean forward and … and touch their lips with yours. If that is the feeling you have when you are with Miss Edwina, I am quite happy for you indeed.
Anthony : I could not have described it better myself.
Daphné : Oh.

Lady Danbury eavesdropped on Kate and Edwina's conversation behind the door, as Violet eavesdropped on Daphne and Anthony's. Eloise surprises them.

Eloïse : Do I really wish to know ? Do not answer that.

Featherington house.

Portia : How agreeable that you could all join us this evening, and on such little notice.
Lady Cowper : Of course, Lady Featherington. How dar ewe decline an invitation from the man of the hour ?
Portia : Apparently. Yes, the new lod Featherington has certainly made a splash in town. Has he not, Prudence ?
Cressida : Lord Featherington, I’m quite interested to hear more about your gemstone mines back in the Americas. They certainly do make for the most exquisite of necklaces, my lord.
Jack : Why talk of rubies across the ocean when there is so much to discover just here ? Tell me, Miss Cowper, do you have brothers, perchance ?
Cressida : Alas, I am an only child. But I consider myself particularly maternal..
Portia (chuckling): Pardon me.
Lady Cowper : You were saying, dearest ?
Cressida : Well, I would never dream of bragging … but I have always been told I have a warm, affectionate disposition.
Jack : You are a credit to your sex, indeed.
Lord Cowper : Featherington, I bet you could never find a venison like this in the Americas.
Jack : There is certainly nothing like English cooking.
Lady Cowper : Then you must be our guest. My cook is renowned for her trifle.
Portia : Is that the cook you stole from the Evans household ?
Lady Cowper : I am curious, my lord. All those years traveling, you have not been tempted to marry ?
Jack : I wished to establish myself in the world first. Uh, but now, as Lord Featherington, there comes a time in everyone’s life when one needs a partner. Someone who sees you as you truly are to help ease the burdens of the day.
Pénélope : Is that a new dress, Cressida ?
Lady Cowper : Is it not lovely ? That new modiste is most accomplished. Madame Delacroix’s designs seem rather tired by comparison.
Portia : Could you stop your interruptions ?
Pénélope : I was merely asking.
Portia : Prudence, did you say something ?
Prudence : I did, in fact. I was wondering if, perhaps after dinner, I might display my singing voice for everyone ? 
Portia : Oh. Dear Lord.
Lady Cowper : Have I mentioned my Cressida is accomplished in both song and the pianoforte ?
Prudence : Oh my God. I could never do that. Philippa …
Jack : Miss Cowper, are you occupied on Thursday ? Might I ask you for the honor of your company for a promenade ? Rotten Row, perhaps ?
Cressida : I would be simply delighted, my lord.
Prudence : I really would be happy to sing …
Portia : Enough, Prudence.

Aubrey Hall

Colin : If it is a clear mind you seek, Brother, I may know how to help. Worldly travelers use it as a way to open their minds and transcend ordinary anxieties.
Benedict : Smells rather foul, does it not ?
Colin : It only takes the smallest of doses to feel the effects.
Benedict : Whatever is the point ? I hardly think a tea will distract me from the momentous decision the proctors at the Royal Schools are making at this very moment.
Colin : Or perhaps it will allow you to escape the thoughts that’ve been plaguing your mind. The doubts, the questions that seem to linger, no matter how far you go to escape them.
Benedict : Are you quite well, Brother ?
Colin : You will see. This tea is quite the elixir. On one occasion, in Paxos, I found myself meditating for hours upon a single blade of grass. Hell and the devil. 
Benedict : That’s bad.

Eloïse : Oh. You must not let the game of pall-mall dismay you. Antagonism is, I’m afraid, what you must expect.
Kate : Can I ask you something, Miss Éloïse ?
Eloïse : Did I purposely make the third wicket two inches narrower than last year ? Yes. Anything.
Kate : I fear I may have upset the viscount during our game.
Eloïse : Ah. You were near our father’s grave ? Well, then his mood was not on your account. He rarely goes near if he can help it. Can I ask you something ? Was it your choice you never married ? My brothers tell me I have a habit of being rather direct. But everyone tells me it is fate worse than death to end up a spinster. But you seem perfectly content with your situation.
Kate : You must know, it is hardly ideal. The world is not exactly welcoming to an unmarried woman. There seems to be no place in society for us, except at the edge of things.
Eloïse : The rather seems to be society’s flaw, not a woman’s.
Kate : Indeed, it does.

--------------------------------------

In front of Edmund's stele, Anthony remembers the first days after his father's death.

Anthony : Mother. There you are.
Violet : Here I am.
Anthony : You look well.
Violet : I slept. I bathed. I went for a walk outdoors. I saw the children. I went to chapel. Now I’m making myself useful with embroidery.
Anthony : Perhaps join us for family dinner ? I know this is hard. I know you miss him.
Violet : Please…
Anthony : But we all miss him. And I think…
Violet : Anthony, this is it. This is my best. I am doing my best. Every day, I get up, I get dressed, I feed myself, I try to breathe in and out. I force myself to stop by the nursery. And I think about how sorry I feel for little baby Hyacinth because she will never know Edmund’s laugh. Or the way he smelled, or what it is to be hugged in his arms. I feel even sorrier for myself because, most of the time, all I am thinking is that this little baby did not do me the kindness of killing me so that I could be with my husband. Edmund was the air that I breathed. And now there is no air. So, do not ask me about family dinner. I am doing my best.

 ----------------------------------------

Violet : Anthony ? Anthony ?
Anthony : I can take my leave.
Violet : No. Stay. Please. Lilacs were his favorite. Dearest. I hate to see you like this. So weighed down. Courtship, the consideration of a proposal, choosing the person you wish to spend the rest of your life with. My darling boy, it should be a time full of joy.
Anthony : I am content. I’m fulfilling my duty to this family, Mother. That is what takes precedence above all else.
Violet : Just because you are dedicated to this family does not mean that there should be no room left for love, Anthony. Your father took his role as viscount seriously, but he also loved deeply. I know that is what you want too. I know that, deep down, it is what you have always wanted.
Anthony : You’re quite certain how well you know me.
Violet : I know how sweet and earnest you were as a boy. Always with a kind word and a joke. But then, after your father died, a wall went up inside you, as if love had become some … some weakness instead of your greatest strength. And that is not you. You deserve the feeling that I had the moment your father placed that ring on my finger. It was a promise, not just of the sacred commitment that we were making to one another, but a sacred love.
Anthony : Love shall have no place in my marriage..
Violet : You cannot mean that.
Anthony : I seek an aimable partner with whom I may share a pleasant life, untouched by heartbreak and the ravages of grief. You were barely even there … after he died. And yet, I, myself, am cursed to remember every waking moment. I could never be the cause of such pain, no matter how cruel and hard-hearted everyone else may find me to be.

In the evening, at dinner.

Benedict : This room is exceptionally well-lit. Have you noticed, Col ? The twinkle of the candles, it is as … It’s as if … we sit among the stars.
Eloïse : What is wrong with you ?
Colin : I was just telling Benedict how brilliant the stars were in Greece.
Daphné : Are you enjoying your time here, miss Edwina ?
Edwina : I am, very much. The buzz of the city is thrilling indeed, but I quite enjoy the peace of the country.
Anthony : As do it. Thought I dare say. It is not quite so peaceful with my entire family in residence.
Edwina : I understand, my lord. Certainly, I cannot compare my family with your seven brothers and sisters, but, my sister and I were known to be a handful growing up too.
Anthony : Mm. I can imagine.
Edwina : But Kate always has had my best interests at heart. She bears a heavy responsibility for our family.
Daphné : That sounds remarkably similar to you, Anthony. Much familial responsibility to bear, indeed.
Colin : It was a revelation. Made all the better by the knowledge that I may have been the only Briton to see it in decades.
Benedict : (moans) Mmm. Mmm !
Violet : Benedict, dear, you alarm our guests.
Kate : It’s all right, Lady Bridgerton.
Lady Danbury : Perhaps … it is time for a toast.
Violet : A good idea. To cheer our guests.
Lady Danbury : Or to tend to other pressing matters.
Kate : My … I believe my sister and I have grown rather weary.
Anthony : A toast. Yes. My sincere gratitude to the Sharmas for joining us. It has been splendid having you here to witness what is now my second annual loss at pall-mall. Not to be repeted, I assure you. And my special gratitude to Miss Edwina. It has certainly been a privilege to truly make your acquaintance these past days. In fact, I believe there is a question I would like to ask you. I should like to, uh … I should like to ask you to please refrain from telling anyone back in London about yesterday’s loss. I fear the harm to my reputation would simply be too great. … To the pleasant days ahead.
Lady Danbury : Uh, pleasant days.
Benedict : Hear ! Hear !
Colin : Days ahead.

In their room

Kate : You must know youd id nothing wrong.
Edwina : I must have done something. The rest of the ton are now set to join us in the country. Surely, if the viscount were to propose, he’d have done it by now. Yes ? What if I have missed my chance ?
Kate : Edwina.
Edwina : Perhaps I should’ve found out more about the Bridgertons. I should’ve known more about their interests. I should’ve been better. I have bungled this entire affair. And now I feel like a fool.
Kate : Never say such a thing, Bon. I knew he would only end up hurting you. Come here. I hate seeing you like this.
Edwina : I thought he liked me.
Kate : You are the diamond of the season. There is nary a gentleman back in London who does not wish for your hand. You have choices, Bon. All will be well, despite this disappointment with the viscount, I assure you.

Colin : Are you still up ? Ugh. You may wish to bathe before you see Mother in the morning.
Benedict : It’s magical, Brother. You were right. I’ve allowed my doubts to plague me for too long. The Royal Academy Schools are not the arbiters of taste. The world is !
Colin : You are a fatwit.
Eloïse : Benedict, something has apparently arrived for you. A letter from London.
Benedict : I have a place. The Royal Schools have accepted me as a student. I got in !
Colin : I thought they were not the arbiters of taste ?
Benedict : They must see great promise in my work. Oh my God ! You shall all bear witness to my talents !
Colin : Shh ! It’s the middle of the night !
Eloïse : He will be as insufferable now as you.
Colin : Me ?
Eloïse : If I must hear one more tale of your extraordinary adventures from Greece … Tell me, Brother, if you loved it there so much, why did you ever return home ?
Colin : Well … Do you ever hear from her ? Miss Thompson ? Are you ladies not always writing letters ?
Eloïse : I’d have thought your travels banished Miss Thompson … Lady Crane, rather, from your mind completely.
Colin : Funny how distance is no match for memory, is it not ?
Eloïse : She lives not far from here, you know.
Benedict : I am honored to accept your acceptance.
Eloïse : You think it will last much longer ?
Colin : Well, devil if I know.
----------
Lady Whistledown : … An artist must be free to follow their muse. But it appears the ton has fallen prey to the fickleness of fashion. For how else might one explain the tawdry, dare I say vulgar, gown sported lately by Miss Cressida Cowper ? Mayfair’s newest modiste has one thing, and one thing only, going for her. She is new. Whereas Madame Delacroix might be old, but at least she is capable....
----------

Geneviève : You may leave the silks there. … Miss Pénélope !
Pénélope : It is your job to be observant, is it not ? To hide your clients’ secrets with a well-draped piece of fabric or a cleverly embellished rosette, just as I too hide. Behind my pen.
Geneviève : I have no interest in revealing your identity.
Pénélope : That is not why I’m here. I believe I can trust you, Madame Delacroix. In a world of men, you have built a thriving business, much like myself. I think we can be of use to one another. My enterprise grows more difficult for me to maintain on my own. If I was spotted by you so easily, it is only so long before I get recognized by someone … less discreet. I have proved to you how I can help you in your business. Now I’d like you to help me with mine.
Geneviève : Did you have to call me old ?
Pénélope : I could not be so obvious with my flattery. But is it not working ?
Customer 1 : Madame Delacroix ? I require your expert knowledge.
Customer 2 : I believe I was first.

----------
Lady Whistledown : … Of course, not everyone can always get things so right.Though I suppose, for some, it may be simply too late to change course and undo any damage. …
----------

Kate : My Lord.
Anthony : Miss Sharma. Is your sister…
Kate : She is in her room. Not feeling her best this morning, it seems.
Anthony : I did not mean to disappoint her last night when I did not declare myself.
Kate : And I’d like to thank you for not ……
Anthony : She shall not be disappointed for long. Assure her, I still intend to propose. Last night was a lark, at best. My brothers were up to no good, and with everyone sitting there, staring back at me, well … my feelings would not allow me to speak.
Kate : So your feelings are too strong for you now ?
Anthony : Miss Sharma…
Kate : No. No. All you are doing, my lord, is toying with the émotions of an impressionable young lady.
Anthony : Miss Edwina seems perfectly capable of forming her own impressions. If you took notice …
Kate : So now you claim to know my sister better than me ?
Anthony : I know she wishes to be happy.
Kate : This is precisely what I wish for her. I can assure you, happiness is not your strength. Exasperation, perhaps. Fixation, most definitely. The only feeling you are, in fact, capable of engendering, my lord, is that of discontent.
Anthony : Do not move. Stand still, damn it !
Kate : Do not tell me what to do !
Anthony : No ! Do not ! Leave it !
Kate : It is only a bee. Ow !
Anthony : Are you hurt ?
Kate : What ?
Anthony : Can you breathe ?
Kate : It is only a sting. Of course.
Anthony : Are you certain ?
Kate : My lord ?
Anthony : No, no. Do not…
Kate : My lord ?
Anthony : Do not …
Kate : I am unharmed. I am unharmed. It was just a bee. It was a bee..

 

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

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belle26 
18.04.2023 vers 17h

vampire141 
26.03.2023 vers 23h

briseis88 
09.02.2023 vers 22h

jptruelove 
06.02.2023 vers 11h

agalia 
30.09.2022 vers 08h

ElevenStra 
29.07.2022 vers 00h

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vampire141  (23.03.2023 à 09:17)

Oh c'est dommage que personne n'apprecie Kate je l'aime tellment c'est vraie bouffaire d'air frais, sa soeur a coter elle est tarte pendant le jeu on dirait qu'elle a un balai dans le c..... c'est juste un jeu elle a peur de l'animosite entre les freres et soeurs et puis toutes ses phrases sont repeter sortie du manuel de la parfaite petite epouse Anthony n'a rien a faire avec elle sur le long terme mais bon comme Daphne lui dit 

j'avoue Anthony ma touchée et j'arrive a comprendre sa durcité pourquoi il se refuse a l'amour le deuil de sa mere la traumatiser ça se comprend je vais lui laisser une chance 

jptruelove  (06.02.2023 à 11:12)

Quel plaisir de voir toute la famille Bridgerton dans leur superbe maison de campagne. 

Super, les passages flashback, cela permet de comprendre beaucoup de choses. 

On sent enfin le vent tourner, avec les moments spéciaux entre Anthony et Kate dans le bois pour récupérer les balles de criquet et surtout apèrs la piqure d'abeille. Anthony me plait toujours autant et le comportement de Kate m'agasse... Elle est fatiguante ! 

C'est super pour Benedict, qui m'a bien faite rire lorsqu'il a reçu son courrier. 

cinto  (19.06.2022 à 19:54)

Ah! voilà donc l'explication sur la mort du vicomte de Bridgerton; Atnhony est traumatisé par les abeilles depuis cette triste histoire. J'aime bien Anthony, il se révèle plus profond que l'image du début.

Par contre, comme parenthèse, je trouve Kate franchement arrogante et impolie, plus hypocrite et froide. Heureusement mon jugement est modéré grâce à la fin de l'épisode.

Je suis contente que Benedict soit reçu à la fondation royale. Colin m'a semblé transparent dans cet épisode ainsi que Eloïse.

Penélope sait que la modiste sait et tente d'en faire une alliée; j'ai confiance; on verra...

parenthese  (05.04.2022 à 11:27)

on a l'explication de la petite abeille qui vole dans la saison1, une piqure de cet insecte a provoqué la mort du père de famille et a propulsé Anthony en chef de famille avec toutes les responsabilités qui vont avec.

Je trouve Miss sharma toujours aussi détestable , sa jalousie la rend insupportable et imbue de sa personne ,et je la trouve  bien moins jolie que sa soeur .

les robes restent somptueuses et j'aime ce jeu de couleurs pour chaque personnage féminin .

Les autres personnages de la famille prennent plus d'importance que dans la saison 1, et  Bénédict sous les effets de substances illicites est très drôle .

Daphné est beaucoup plus mature dans cette saison , il était temps .....Le bébé n'est pas le même que celui de l'accouchement , les scénaristes ont rectifié le tir si j'ose dire ......

Pénélope qui avoue qui est elle à la couturière, était ce nécessaire ????

labelette  (31.03.2022 à 20:21)

Intéressant de voir les flash-backs avec le père ! On découvre ainsi comment il est décédé. Pauvre Anthony, ça s'est pasé sous ses yeux ! Et après, il a fallu qu'il endosse le rôle de chef de famille.

Du coup, on comprend qu'il perde les pédales à la fin... avec en face de lui Miss Sharma ! 

J'ai bien aimé le retour de Daphné : elle trouve les mots pour parler à son frère, mais aussi aux soeurs Sharma.

Et une fois de plus, on voit les autres membres de la fratrie, dont bien évidemment Eloïse, Colin et Benedict (les plus jeunes moins).

La scène entre Penelope et la couturière était intéressante : l'identité de Lady Whistleltone est connue d'une personne maintenant, mais qui va pouvoir l'aider (et vice-versa). Enfin, si tout se passe bien entre elles !

Contributeurs

Merci aux 4 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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labelette 
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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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