Les femmes, dites "le sexe faible", ont depuis très longtemps, souhaité obtenir les mêmes droits que les hommes. Officialisation par l'ONU d'une journée internationale pour les femmes - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Dans de nombreux pays dans le monde, la revendication des «droits des femmes» porte sur le principe fondamental que les hommes et les femmes doivent être considérés égaux afin de parvenir à une société plus égalitaire. Le chemin en France a été long, mais dans certains pays, les femmes se battent toujours pour le droit à l'éducation, le droit à l'égalité entre les hommes et les femmes, le droit de liberté de choix et en meurent encore aujourd'hui malheureusement.
Il a fallu beaucoup d'opiniâtreté aux femmes françaises pour arriver à s'émanciper du joug patriarcal et gagner, outre le droit de vote, leur indépendance économique, grâce à des lois leur permettant de gérer leurs biens propres et de signer un contrat de travail sans le consentement de leur conjoint.
En sociologie, en France et dans le monde, la notion du patriarcat indique une forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes, à l'exclusion explicite des femmes. Désireuse d’obtenir une similitude des droits pour leur sexe, la vague féministe l’utilise pour dénoncer une conception sociale d’oppression des femmes par les hommes.
* En 1872, Alexandre Dumas fils emploie le mot féminisme ironiquement dans un pamphlet anti-féministe. Hubertine Auclert, journaliste, écrivaine et militante française se l’approprie en 1882 pour lui donner son sens actuel.
* Victor Hugo, Président honoraire de « la ligue française pour le droit des femmes » déclara : « il y a des citoyens , il n’y a pas de citoyennes ; C’est là un état violent, il faut qu’il cesse. »
* Simone de Beauvoir (1908-1986) est considérée, sur le plan littéraire, comme la référence du féminisme moderne et son ouvrage Le deuxième sexe, publié en 1949, la révèle comme une grande théoricienne du mouvement de libération de la femme.
L'obtention pour cette libération a été laborieuse ; il resort le nom de quelques femmes qui ont œuvré pour la reconnaissance féminine, en bravant les interdits et avec la volonté d'exprimer et diffuser leurs convictions pour faire passer leurs revendications féminines basées sur l'Egalité.
Nous femmes, nous voulons être ce que nous sommes, et ne point être ce qu’on nous fait. Maria Deraismes – 1869 |
Les manifestations féminines au début du XXème siècle sont à l'origine de la création de la Journée internationale des droits des femmes. Cette initiative a été officialisée par les Nations unies en 1977, après l’Année internationale de la femme de 1975.
Depuis, chaque année, le 8 mars est une journée de rassemblement, au cours de laquelle des associations de militantes en profitent pour célébrer les récents acquis et faire un bilan sur les avancées, comme pour mettre en lumière les revendications qui restent à l'ordre du jour, pour améliorer la situation des femmes et plus particulièrement réduire les inégalités par rapport aux hommes, dans la société civile et dans la sphère privée.
Un thème différent chaque année est choisi par les Nations Unies. Cette année, 2022, il s'agissait de "L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable" . Un thème, avait précisé l'Organisation des Nations Unies, "en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l'offensive quant à l'adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d'un avenir plus durable pour toutes les personnes."
Le code de l'éducation rappelle que :
" la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel".
Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l'égalité.