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La Chronique des Bridgerton
#103 : L'art de la pâmoison

L'arrivée d'un prince, Friedrich de Prusse, neveu du roi George, en quête d'une épouse bien éduquée, met la cour en effervescence. Il semble remarquer Daphné qui, troublée, commence à ressentir des sentiments pour Simon. Elle ne s'aperçoit pas de l'attention princière et continue à se rapprocher de Simon.

Lady Featherington met Marina en demeure d'assister au prochain bal où elle devra se trouver un mari. Sa confidente, Pénélope, qui guette le facteur pour elle, lui apporte enfin une lettre de Sir George qui met fin à ses rêves et espoirs.

Lady Danbury met Simon au pied du mur. Ne pouvant priver Daphné de la perspective d'un extraordinaire mariage, il donne des ordres à son personnel pour quitter Londres le plus rapidement possible. Vexée, Daphné décide d'accepter l'attention du Prince, sous les yeux envieux et jaloux des autres prétendantes. Blessé, Simon décide de quitter la soirée malgré Lady Danbury qui le traite d'imbécile.

 

Popularité


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Titre VO
Art of the Swoon

Titre VF
L'art de la pâmoison

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

Marina (Ruby Barker) est courtisée par un prétendant

Marina (Ruby Barker) est courtisée par un prétendant

Lady Cowper (Joanna Bobin) & Cressida Cowper (Jessica Madsen)

Lady Cowper (Joanna Bobin) & Cressida Cowper (Jessica Madsen)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie)

Plus de détails

Ecrit par : Leila Cohan-Miccio
Réalisé par : Tom Verica

 

Lorraine Ashbourne ... Madame Varley
Jason Barnett … Jeffries
Sabrina Bartlett … Siena Rosso
Joanna Bobin … Lady Cowper
Anan Desai-Barochia … Lord Hardy
Kathryn Drysdale … Geneviève Delacroix
Paul Hunter … Lord Middlethorpe
George Kemp … Lord Weaver
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Jessica Madsen … Cressida Cowper
Molly McGlynn … Rose
Julian Ovenden … Sir Henry Granville
Hugh Sachs … Brimsley
Nicholas Shaw … Lord Tompkins
Freddie Stroma … Prince Friedrich

1.03 – L’art de la pâmoison

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Très chers et nobles lecteurs,

On dit souvent que ceux qui se marient en hâte s’en repentiront à loisir. Un sentiment que partage sans nul doute Miss Daphné Bridgerton qui, apparemment, a rejeté non pas une ni deux, mais trois demandes en mariage déjà, cette semaine. D’aucuns diront qu’elle fait preuve d’une admirable clairvoyance dans ses décisions mais je me risquerai à une conjecture différente, à savoir qu’elle attend toujours, comme votre dévouée chroniqueuse, le seul prétendant digne d’intérêt. …
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Daphné se réveille en sursaut. Elle vient de rêver qu’elle dansait avec Simon. Sa main caressait son bras puis son dos et leurs bouches se frôlaient.

Plus tard, elle prend le thé avec Simon. Encore troublée par son rêve, elle trouve chacun de ses gestes sensuels. Très vite elle se reprend et rappelle son objectif à Simon : trouver un mari et avoir des enfants. Il la fait rire en lui assurant qu’il est son fidèle général, de surcroit bel homme, dans cette bataille.

Chez les Featherington, Pénélope surveille l’arrivée du courrier et se précipite au-devant du facteur. Aucune lettre pour Marina. Prudence apprend à Philippa qu’un prince est attendu à Londres. Portia entre dans la chambre de Marina pour l’informer qu’elle va retourner dans le monde et se trouver immédiatement un mari.

Les préoccupations sont différentes chez les Bridgerton, qui tournent autour des cavaliers de Daphné au bal du soir. Lord Hardy, un tantinet vantard, semble être tout de même un bon choix de même que Lord Weaver excellent danseur.

Simon rejoint Daphné au bal et la conduit vers la salle de danse. Lord Weaver demande la permission de s’inscrire sur son carnet de bal qu’elle lui tend avec grâce. Elle danse ensuite avec Lord Hardy, puis Lord Tomkins, surveillée de loin par Simon. Lady Dandury et Violet pensent que Daphné et Simon forment le plus beau couple. Violet rappelle que Simon n’a toujours pas fait sa demande, ce qui n’inquiète pas Lady Dandury, certaine que son protégé la fera. Daphné est déçue des conversations de ces prétendants, loin d’égaler ses échanges avec Simon.

La Reine fait son entrée au bras du Prince Friedrich. Lady Cowper pousse sa fille Cressida, minaudant, devant le prince qui les salue courtoisement. La Reine entraine le prince pour lui présenter Daphné, le diamant de la saison. Le Prince est sensé trouver exquises, chacune des toilettes des prétendantes qui lui sont présentées. Comme elle s’y attendait, le prince lui fait un compliment sur sa toilette et elle ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Irritée, la Reine entraine son neveu vers une autre jeune femme.

Madame Delacroix ferme sa boutique ; un bruit dans l’arrière-salle l’inquiète. Elle se saisit d’un ciseau mais découvre Siena Rosso, cantatrice et ex-maitresse d’Anthony, entrée par la porte arrière. Autour d’un verre, les deux amies rient de la frayeur de Genevière Delacroix. Siena évoque ses difficultés financières mais ne désespère pas de retrouver rapidement un autre arrangement avec un beau gentleman riche qui pourra l’entretenir dans le luxe. Pour réaliser son vœu, elle se glisse dans un groupe de jeunes femmes avec les mêmes espoirs et entre au White, Club réservé aux Messieurs de la haute Société qui se réunissent pour parler politique, jouer, boire un verre et fumer un bon cigare.

Simon discute avec Anthony ; il pense que son ami joue avec sa sœur, puisqu’il n’est toujours pas décidé à se marier. Simon, qui ne peut lui révéler le marché passé avec Daphné, affirme que ses intentions sont respectables. Anthony aperçoit Siena dans le groupe de jeunes femmes qui entrent et fronce les sourcils en la voyant s’approcher de Simon. Après quelques échanges polis, Siena l’invite à venir l’écouter se produire à l’Opéra. Simon ne répond pas.

Daphné n’arrive pas à trouver le sommeil et descend à la cuisine pour prendre un verre de lait. Anthony la rejoint. Perplexes devant la cuisinière que ni l’un ni l’autre ne sait allumer, ils décident de boire leur lait froid. Daphné demande à son frère s’il connait la raison pour laquelle Simon est opposé au mariage. Les seules choses qu’il sait à son sujet ne sont pas pour les oreilles de sa sœur. Cependant, il peut lui dire que le Duc a grandi différemment qu’eux : il a très peu connu son père et sa mère est morte en le mettant au monde. C’est un solitaire qui ne mentionne jamais sa famille. Pensant à lui même, il ajoute que certaines personnes ne sont pas faites pour vivre ensemble.

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… J’ai toujours pensé que le gout des arts était ce qui nous élevait au-dessus du rang de simples amis. Il attise les passions et guide l’esprit. Et votre chroniqueuse l’espère, il inspire la pratique d’activités dignes d’intérêt. On doit inaugurer une nouvelle aile à Sommerset House aujourd’hui où l’on pourra voir plusieurs attractions comme la ravissante Marina Thompson récemment guérie de sa mystérieuse maladie et dont on attend enfin le retour dans la saison mondaine …
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Chez Genevière Delacroix, Lady Featherington supervise la finition de la toilette portée par Marina ce soir. Madame Delacroix pense s’être trompée en prenant les mesures mais rassurée par Portia qui reproche à sa cousine son penchant pour les gâteaux.

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… Et naturellement, aujourd’hui, il y a également l’attraction royale, le Prince Friedrich de Prusse. Son Altesse est venue sur nos rives avec le désir de trouver une Fräulein raffinée. Serait-ce pour cette raison qu’un certain précepteur de langues étrangères a été vu en visite à la Maison Cowper toute la semaine ?  ...
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Le cabriolet du Prince est assailli par une armée de jeunes femmes jouant des coudes pour être aperçues mais c’est Cressida Cowper qui, poussant et marchant sur certains pieds, s’incline devant le Prince.

La famille Bridgerton entre dans la galerie où sont exposés les nouveaux tableaux. Pénélope et Eloïse sont en arrêt devant l’un d’eux. Là où Pénélope ressent une jolie scène familière Eloïse discerne un peintre pour qui les femmes ne sont que de jolis objets, comme … des vases humains termine Pénélope tout en regardant passer Marina traïnée par Portia. Pénélope se hâte de les rejoindre. Portia vient de présenter Marina à un vieux Lord intéressé mais aidée de Pénélope, elle l’éconduit. Lady Dandury s’approche de Benedict devant un tableau qu’il trouve très froid et sans âme. Ironique, Lady Dandury lui présente le peintre, Sir Henry Granville, qui a entendu la remarque de Benedict, gêné. Sir Granville s’échappe pendant que Benedict la juge diabolique, alors que Lady Dandury, hilare, s’amuse de la situation.

Daphné cherche Simon, le Prince l’intercepte. Apercevant Simon, elle abrège leur conversation et va le rejoindre dans la salle voisine, alors qu’il regarde un tableau. Elle est satisfaite de leur plan puisque même Lady Whistledown est convaincue qu’ils sont totalement fous l’un de l’autre. Simon trouve qu’ils sont terriblement rusés. Elle se rend compte que le tableau fait partie des œuvres dont il a fait don à la galerie. Elle est étonnée de le trouver si différent des autres. Aux dires de Lady Dandury ce tableau était le préféré de la mère de Simon, les autres étant au gout de son père. Daphné trouve le tableau magnifique ; il lui rappelle les réveils à la campagne, quand tout est serein dehors, elle se sent tranquille, paisible ; elle a l’impression d’être la dernière personne vivante sur terre et pourtant elle ne se sent pas seule. Le regard perdu dans le tableau, leurs mains se cherchent et se nouent. Ils se séparent en entendant une exclamation dans l’autre salle. Cressida Cowper est par terre, le Prince la tient contre son bras et l’évente de l’autre main. Devant la mise en scène évidente, Daphné ne peut s’empêcher de rire à nouveau.

Simon avait projeté d’aller à l’opéra mais au moment de monter dans sa voiture, il demande à son laquais de rentrer directement. A l’opéra, Siena Rosso s’attarde dans sa loge. Le concierge vient l’avertir qu’il doit fermer et qu’il n’y a plus personne.

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… De nos jours, la jeune femme moderne doit déployer des trésors de talents divers dans sa quête d’un prétendant. Elle doit avoir une conversation spirituelle, être une musicienne accomplie et être experte dans l’art de l’évanouissement car réussir à perdre connaissance en se froissant à peine un jupon, est un talent des plus recherchés. Naturellement, tout le monde n’a pas succombé à la fièvre royale qui sévit dans toute la cité londonienne. Un diamant en particulier semble tout à fait immunisé, ce qui conduit votre chroniqueuse à s’interroger ; la couronne aurait-elle perdu de son éclat ?
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La Reine ferme rageusement la gazette en avertissant le Prince que la jeune Bridgerton est l’incomparable de la saison, ce qui signifie qu’il n’y a pas meilleur parti pour un Prince. Il reconnait que Miss Bridgerton est une délicieuse jeune fille mais à en croire la gazette son cœur est déjà pris. Son cœur n’a aucune importance pour la Reine tant qu’elle n’a pas accordé sa main. Puisqu’il est Prince, qu’il soit charmant !

Dans le salon des Bridgerton, Benedicte fait des esquisses au fusain, Eloïse lit et Daphné essaie de composer une mélodie au piano. Exaspéré, Bénédict déchire ses dessins, Eloïse finit par demander à sa sœur d’arrêter. Commence une dispute entre les deux sœurs. Daphné lui conseille de se joindre à elle, qui devra bientôt maitriser le piano forte. Ce n’est pas l’intention d’Eloïse. Si lire ne lui fera pas gagner un mari, elle laisse Daphné suivre son cœur. Quant à elle, elle aspire à nourrir son esprit. Chacune reprend ses occupations.

Lady Featherington amène Marina dans les quartiers populaires. Les rues sont sales, des rats s’y promènent. Marina ne comprend pas ce qu’elles font là. Portia veut lui donner une vision claire de son avenir au cas où elle refuserait de suivre ses instructions. Marina répond qu’il était inutile de l’amener devant ces pauvres gens qui travaillent dur. Le père de son enfant est informé de son état. Portia sait qu’il n’a pas répondu. Comme beaucoup d’hommes, rares sont ceux qui restent sincères après avoir obtenu ce qu’ils voulaient. Marina ne veut pas en écouter davantage et remonte en voiture pour rentrer.

Lady Dandury et Violet se promènent dans le parc royal, suivies de Daphné et Simon. En passant près de la tente royale, Lady Dandury surprend le Prince qui suit Daphné des yeux. Cressida Cowper est pourtant installée près de lui, sous le regard fier de Lady Cowper. Simon fait rire Daphné en racontant quelques anecdotes sur les années d’études passées avec Anthony. Redevenant grave, elle se souvient que Violet lui a dit un jour qu’on devrait épouser son ami le plus cher. Elle se demande si le mariage se résume à l’amitié ; elle pense qu’il y a d’autres choses physiques ou même intangibles, qui rapprochent vraiment un couple. Simon rit de la trouver aussi ignorante et reproche aux mères de laisser leurs filles dans cet état. Elle le presse d’en dire plus mais il refuse, ce serait déplacé. Daphné insiste : s’il la courtisait, ce serait le cas, mais à part lui personne d’autre n’acceptera de lui dire quoi que ce soit. Simon alors lui conseille, lorsqu’elle est seule dans sa chambre, de se caresser et d’explorer son corps. Devant les yeux de Daphné, remplis d’incompréhension, Simon se reprend et l’entraîne à la suite de leurs chaperons.

Plus tard, dans la voiture de Lady Dandury, Simon reçoit un coup de canne et elle le somme de lui dire où doit le conduire tout ce temps passé avec Miss Bridgerton. Frottant sa cuisse douloureuse il répond qu’il s’agit simplement du temps passé plaisamment. Il est évident que Daphné a retenu l’attention du Prince Friedrich et ce temps plaisant pourrait lui faire perdre une occasion d’un extraordinaire mariage. Lady Dandury ne lui pardonnerait jamais alors, sa stupide négligence, car ils savent tous les deux qu’elle l’a mieux éduqué que cela.

Le soir, dans le jardin des Bridgerton, Benedict vient rejoindre Eloïse. En s’asseyant sur la balançoire, à côté d’elle, il lui emprunte sa cigarette. Elle a trouvé ses dessins dans la cheminée. Elle lui conseille, s’il manque de pratique, de pratiquer, engager un professeur. Elle lui demande de sortir et de viser le ciel, tout le monde ne possède pas cette chance. Elle prend l’exemple de Lady Whistledown qui possède un immense talent d’écrivain et pourtant obligée de se cacher pour publier sous un faux nom. C’est une femme, en conséquence elle n’a rien et pourtant elle trouve le moyen d’écrire. Benedict est un homme donc il a tout, il peut faire ce qu’il veut. Alors qu’il n’ait pas peur de le faire ainsi elle vivra par procuration à travers lui. Benedict la soupçonne d’être la célèbre chroniqueuse, auquel cas elle a son admiration et son soutien, ce qui la fait rire. Elle lui demande si honnêtement il pense qu’elle l’admettrait ?

Daphné ferme la porte de sa chambre à clé, pose la rose du jardin offerte par Simon l’après-midi à côté d’elle en s’allongeant sur son lit. Elle repense à leurs mains qui se sont étreintes en secret et met à exécution ses conseils.

Le lendemain matin, dans le salon, Daphné tout heureuse, finit de composer la mélodie qu’elle avait en tête, sous les félicitations de sa famille.

Accompagnée par Rose, Daphné rejoint Simon qui présente un air très grave. Refusant sa proposition de promenade ; Simon explique qu’il ne se joindra à elle ni aujourd’hui ni aucun autre jour désormais. Sans la regarder, il précise que les mères et leurs filles se désintéressent de lui et elle a une meute de prétendants à ses pieds. Preuve que leur arrangement a porté ses fruits et il est temps d’y mettre un terme. Elle n’était qu’un atout, une diversion et rien de plus. Elle formera un beau couple avec le Prince, quant à lui il va passer à autre chose. Il la laisse, désemparée, devant le salon de thé où ils ont passé beaucoup de temps.

Il pousse sa porte d’entrée et aboie des ordres pour qu’il puisse quitter Londres au plus vite. Daphné monte l’escalier en pleurant pour s’enfermer dans sa chambre, au grand désarroi de Rose qui ne comprend pas ce qu’il est arrivé.

Le soir devant la salle de l’opéra comble, Siena Rosso chante. Lorsqu’elle se retrouve dans sa loge, le concierge vient l’avertir qu’elle a une visite. Elle pense que c’est Simon, pleine d’espoir elle s’apprête à l’accueillir mais c’est Anthony qui entre. Elle imagine qu’elle doit cette visite à un bal qui l’ennuie ou une obligation familiale à laquelle il voudrait échapper. Mais elle a des projets qu’elle doit honorer et se prépare à partir. Il la retient et la prend dans ses bras en lui disant qu’elle lui manque. Elle le repousse en lui signifiant que sa position comme la sienne demeure inchangée. C’est un Vicomte, sa position et son titre l’obligent à se marier et engendrer un héritier. Elle sera toujours la femme dans l’ombre et jamais dans la lumière. Elle le laisse seul dans sa loge.

Pénélope se précipite vers le valet qui apporte le courrier. Elle s’empare d’une lettre qui vient d’Espagne et toute joyeuse se précipite chez Marina. Malheureusement, Sir Georges prétend qu’il ne s’est rien passé entre eux et rejette la paternité de son bébé. Il souhaite ne plus entendre parler d’elle et de sa situation.

De sa chambre, Portia entend les cris de désespoir de Marina et se félicite avec Madame Wilson, d’avoir pu échanger les lettres à temps. Madame Wilson a écrit et signé cette lettre de rupture mais montre quelque remords.

Chez Madame Delacroix, Daphné essaie sa robe pour le prochain bal. Lady Cowper et Cressida attendent leur tour. Lady Cowper vient féliciter Violet de l’intérêt porté par Daphné au Duc de Hastings. Cressida n’aurait aucune chance auprès du Prince si Daphné s’intéressait à lui. Ces mots mettent Daphné à la torture mais elle se reprend très vite et sourit. Dans sa chambre elle donne ses consignes pour sa coiffure et sa toilette à Rose pour le bal du soir. Rose la trouve parfaite, elle répond que c’est ce qu’on attend d’elle.

Avant de partir, Violet donne à Anthony une liste de 14 jeunes filles à marier, toutes d’excellentes familles. Anthony promet de l’étudier et lui faire savoir qui lui présenter.

Au bal, Cressida danse avec le Prince sous les regards, ennuyé pour la Reine, fier pour Lady Cowper. Les Featherington arrivent dans la salle de bal, Marina est aussitôt invitée par Lord Hardy, elle accepte avec plaisir.

Simon est là avec Lady Dandury. Elle le trouve réservé. Il s’excuse en lui apprenant qu’il va quitter l’Angleterre au plus tôt.

Lorsqu’en magnifique robe blanche pailletée, coiffée d’un diadème discret de plumes et diamants les cheveux en arrière qui tombent en boucles dans le dos, Daphné se présente, suivie de Violet, les conversations s’arrêtent, toutes les têtes se tournent vers elles. Cachant à moitié son visage d’un éventail en plumes blanches, souriant des yeux au Prince, elle descend lentement l’escalier, laissant à ce dernier le loisir de venir l’accueillir sur la dernière marche. Il lui demande sa première danse, elle s’en montre honorée et négligemment, laisse tomber son éventail à terre. Le Prince met un genou à terre devant elle pour le ramasser et le lui tendre.

Pénélope et les Featherington assistent à cette scène d’un air incrédule, la Reine a un air satisfait tandis que les dames Cowper affichent un air jaloux et des regards haineux. Lady Dandury dit un seul mot à Simon ; imbécile !

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… Cela est-il possible, Daphné Bridgerton, le diamant de la saison serait-elle une pierre encore plus précieuse et plus rare que l’on n’imaginait ? Car il s’avère que ce trésor s’apprête à rejoindre les joyaux de la couronne, ceux-là même que la Reine a toujours tant chéri. Le Duc de Hastings, à ce que l’on m’a dit, est resté muet presque toute la soirée, alors que Miss Bridgerton semble s’être finalement lassée d’attendre qu’il lui pose la fameuse question fatidique. Ou bien peut être que la jeune demoiselle a simplement eu envie de viser plus haut. Surprenant ? Assez ! Déraisonnable ? Certes pas. Après tout, pourquoi se contenter d’un Duc lorsque l’on peut avoir un Prince ?
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Simon a observé Daphné pendant qu’elle descendait l’escalier d’un air fier, maintenant, il regarde le Prince et Daphné danser les yeux dans les yeux. Elle a l’air heureuse et souriante. Il ne tient plus, sans un mot il s’en va non sans leur jeter un dernier regard avant de sortir de la salle de bal.

mamynicky

1.03 – L’art de la pâmoison

 

Daphné se réveille en sursaut. Elle vient de rêver qu’elle dansait avec Simon. Sa main caressait son bras puis son dos et leurs bouches se frôlaient.

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Lady Whistledown : Très chers et nobles lecteurs,

On dit souvent que ceux qui se marient en hâte s’en repentiront à loisir. Un sentiment que partage sans nul doute Miss Daphné Bridgerton qui, apparemment, a rejeté non pas une ni deux, mais trois demandes en mariage déjà, cette semaine. D’aucuns diront qu’elle fait preuve d’une admirable clairvoyance dans ses décisions mais je me risquerai à une conjecture différente, à savoir qu’elle attend toujours, comme votre dévouée chroniqueuse, le seul prétendant digne d’intérêt. 

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Chez Gunter’s Tes Shop

Serveuse : Voici.
Daphné : Notre plan a fonctionné jusqu'ici, mais nous devons continuer notre ruse le temps que je trouve un mari.
Simon : Dans la grande bataille de la saison, je suis votre général manœuvrant les troupes.
Daphné : Wellington ne peut qu'espérer un soldat aussi brave.
Simon : Et bel homme, ne l'oubliez pas.

Chez les Featherington

valet de pied : Le courrier !
Prudence : Un prince doit venir à Londres.
Philippa : Je mettrai ma robe la plus éblouissante.
Prudence : Il faudra bien que quelque chose retienne son attention, à défaut de ta conversation.
Marina : Du courrier ? Combien de temps faut-il à une lettre pour arriver d'Espagne ?
Pénélope : Sir George se bat au front. C'est terriblement difficile d'envoyer du courrier, soyez patiente. Si votre amour est aussi grand que vous le dites dans vos premières lettres, nul doute, il vous répondra bientôt, ou peut-être même mieux, il est déjà en chemin pour venir ici et vous emmener dans son domaine.
Portia : Pénélope Featherington ! Je vous ai déjà dit de ne pas venir divertir la future mère !
Pénélope : Marina est ici depuis des siècles.
Portia : Sortez. Allons. Dehors !
Marina : Vous ne pourrez me cacher éternellement.
Portia : Bien sûr que non, je le sais, c'est pourquoi vous allez reparaître en société et vous trouver un mari.
Marina : Je ne veux pas…
Portia : Ce que vous voulez ou pas m'est indifférent. Vous vous marierez, et ce le plus tôt possible. On vous montera une nouvelle garde-robe. Il est plus que temps de vous habiller aux couleurs de la famille.

Chez les Bridgerton

Violet : Daphné, avez-vous réfléchi au cavalier avec qui vous souhaitez danser au bal ce soir ?
Daphné : J'ai quelques idées. Lord Weaver est un bon danseur.
Anthony : Lord Hardy s'est enquis de toi, au White, hier soir.
Violet : Lord Hardy ? Mais qu'en est-il du duc ?
Daphné : Le duc n'a pas fait sa demande, maman. Je réfléchis à ma meilleure option.
Anthony : Voilà qui est sage.
Daphné : Et lord Hardy est un bon choix. Sauf qu'il est un tantinet vantard.
Violet : Ma chère, pourquoi vous compliquer ainsi la vie ? Épousez simplement l'homme que vous considérez comme votre meilleur ami.
Daphné : Oh, vraiment, maman ? Oui, comme c'est simple, en effet !
Violet : Oui, tout à fait.

Au bal

Daphné : Et Mon général est-il prêt à la bataille ?
Simon : Depuis ma naissance.
Daphné : Si c'était vrai, vous n'auriez pas besoin d'être protégé contre nos hordes bien-aimées d'ambitieuses mamans.
Simon : Vous m'appelez Général, mais c'est vous qui tirez et faites mouche.
Lord Weaver : Miss Bridgerton.
Daphné : Lord Weaver.
Lord Weaver : Je me demandais si vous me feriez l'honneur d'une danse, ce soir ?
Simon : Dois-je partager votre attention avec chaque dandy à l'oeil énamouré, miss Bridgerton ?
Daphné : Seulement avec les plus charmants, Votre Grâce.
(elle chuchote) ; Le parfait prétendant jaloux. Bien joué ! Il semble que quelqu'un cherche à monter en grade.

Daphné : Alors, dites-moi, monsieur, préférez-vous la ville ou la campagne ?
Lord Weaver : Je suppose n'y avoir jamais songé.
Daphné : J'ai un penchant pour la campagne, mais je trouve des avantages aux deux, bien sûr. Où pensez-vous vous installer ?
Lord Weaver : Voilà encore une excellente question.
Lord Hardy : Vous êtes ensorcelante ce soir, miss Bridgerton.
Daphné : J'espère que vous n'êtes pas trop envoûté pour parler, lord Hardy.
Lord Hardy : J'ai acheté mon premier landau quand j'ai quitté Oxford. J'en ai acquis deux autres depuis, ils sont dans le domaine ancestral. Ma demeure familiale est très vaste. Plus vaste que la plupart de ses voisines.
Daphné : C'est fascinant.
Lord Tompkins : Ma famille et moi sommes extrêmement proches.
Daphné : C'est merveilleux, lord Tompkins. Je suis extrêmement liée à la mienne. 
Lord Tompkins : Dès que je me marierai, ma mère s'installera chez moi avec mon épouse.
Daphné : Votre père n'y verra pas d'inconvénient ?
Lord Tompkins : Non, aucun, l'idée vient de lui.
Violet : Pas très bien assortis.
Lady Danbury : Non, en effet. Le duc et elle sont des âmes sœurs.
Violet : Certes, toutefois, il faut rappeler au duc de faire sa demande.
Lady Danbury : Il n'y a pas lieu de vous inquiéter, lady Bridgerton, voyez-les ensemble. Il est clair qu'ils sont liés.
Simon : Et comment avez-vous trouvé nos candidats au mariage ?
Daphné : Je dois bien l'avouer, j'ai ressenti plus de frissons pendant mes essayages chez la modiste.
Prudence : Le prince vient de Prusse et j'ose dire qu'il m'a dévisagée.
Philippa : J'adore les Russes, à m'en pâmer.
Daphné : Elles ne le connaissent pas.
Simon : Pas besoin.
Daphné : Il suffit de savoir que c'est un prince.
Simon : Cela ne doit guère vous surprendre. Vous savez comment ça fonctionne. N'êtes-vous pas l'auteure du fameux livre sur le sujet ?
Daphné : Regardez comme miss Cowper baisse les yeux. Quelle modestie ! Puis elle va promptement les relever vers lui, et balayera lentement son éventail sur sa poitrine, avant de rabaisser les yeux vers le sol car l'on est bien trop pudique pour soutenir le regard perçant de Son Altesse, pensez donc ! Maintenant, il va lui baiser la main.
Simon : À jamais charmé par sa soumission.
Daphné : Précisément. Si j'avais besoin d'aide pour rédiger un supplément à mon ouvrage, je saurais à qui m'adresser.
Simon : Il vient de dire à miss Cowper que sa toilette est exquise.
Daphné : Vraiment ? Vous croyez ?
Simon : Il est censé dire la même chose à toutes les dames.
Reine Charlotte : Prince Friedrich, voici la jeune fille dont je vous ai parlé. Le diamant de la saison.
Prince Friedrich : Je suis ravi de vous connaître, miss Bridgerton. Votre toilette est exquise.
Daphné : (en riant) Veuillez m'excuser.
Friedrich : Il n'y a pas lieu de vous excuser.
Charlotte : Un peu, tout de même.
Daphné : C'était votre faute.
Simon : Comment peut-on émettre un son aussi inconvenant en riant ?
Daphné : Avec vous, cela paraît facile.
Un prétendant : Miss Bridgerton, m'accorderez-vous cette danse ?

La boutique de Geneviève Delacroix

Geneviève : Bonsoir, merci.

Geneviève : Il y a quelqu'un ? La boutique est fermée. Bonté divine, j'ai failli mourir de peur !
Siena : Je suis entrée par-derrière comme tu l'as demandé. Dieu te préserve si on découvre que tu fréquentes la plus célèbre chanteuse d'opéra de tout Londres.
Geneviève : Tu n'es que troisième sur la liste. Tu es toujours la bienvenue ici. Je sais que tu es habituée à un confort raffiné, mais reste autant que tu voudras.
Siena : Tu es une excellente amie, mais je trouverai bientôt un arrangement avec un autre beau monsieur. Espérons qu'il sera moins crétin que le dernier.
Geneviève : Je sais, nous n'en parlerons pas.
Siena : Voilà un beau travail !
Geneviève : C’est pour la fille Cowper. Non que ça l'aidera à avoir une offre. Même mes plus jolies soies ne pourront compenser son rictus. Je coudrais bien quelque chose pour toi dans le même tissu. Pour ta représentation du mois prochain.
Siena : Je trouve que ce serait un choix de couleur inapproprié. Je ne suis pas une innocente débutante.
Geneviève : Tant mieux, c'est une chance pour toi. Préférerais-tu passer ton temps à minauder sur ton ouvrage de couture ou je ne sais quelle tâche elles exécutent pour tromper l'ennui ? Toi et moi, nous traçons notre propre chemin dans le monde.
Siena : Mais oui, tu as raison. Voilà pourquoi je vais me trouver un gentleman sensé et riche pour m'entretenir dans le luxe. Qui ne manquera jamais à sa parole.
Geneviève : Et t'empêchera d'accumuler d'immenses dettes chez ta modiste bien-aimée.
Siena : Et ne courra pas dès que sa mère et ses sœurs réclameront son aide.
Geneviève : Où comptes-tu trouver un tel parangon de déshonneur ?

Le White.

Anthony : C'est encore moi.
Lord Featherington : En effet. Cela m'incline à rechercher la provenance de dés aussi chanceux.
Simon : Vous les avez lancés avec moins de réussite, Featherington. Le maillon faible, c'est peut-être vous. Faites donc preuve de retenue.
Anthony : La retenue ne fait guère partie des qualités de Featherington. Ni le jeu, apparemment.
Simon : J'ai fini par y arriver, mon vieux.
Anthony : À quoi ?
Simon : À prouver que vous êtes capable de rire en ma présence.
Anthony : Vous ne pouvez me blâmer de douter de vos intentions.
Simon : Si, au contraire. Après toutes les sottises que j'ai faites, je ne me moquerais pas d'une dame, et encore moins de votre sœur.
Anthony : Je ne vous comprends pas, vous êtes respectueux, pourtant vous n'avez pas l'intention de vous marier. Cela a-t-il changé ?
Simon : Je ne pourrai le prétendre.
Anthony : Alors, quelles sont vos intentions ?
Simon : Respectables, on peut en rester là ?

Des dames entrent. Anthony reconnait Siena.

Anthony : Veuillez m'excuser.
Siena : Excusez-moi. Votre visage m'est extrêmement familier, monsieur. Ou devrais-je dire "Votre Grâce" ?
Simon : Votre Grâce, je le crains.
Siena : Vous aurais-je vu à l'opéra ? Je m'y produis.
Simon : Tiens donc ? une artiste pendant qu'elle chante.
Siena : Parfois, je pense aux mots que je chante. D'autres fois, je pense aux tâches que je n'ai pas accomplies durant la journée. Parfois encore, je médite sur ce que je vais faire après mon spectacle. Pourrais-je vous inciter à assister à une de mes représentations ? Demain soir, peut-être ?

Anthony : Daphné ? Que fais-tu ?
Daphné : Je n'arrive pas à dormir. J'espérais qu'un verre de lait chaud pourrait m'y aider.
Anthony : Veux-tu que je sonne une servante ?
Daphné : Non. Ne les réveille pas. Voudrais-tu te joindre à moi ? Il faudrait l'allumer.
Anthony : Excellente idée.
Daphné : Eh bien… vas-y.
Anthony : Qui, moi ?
Daphné : Je ne sais comment on s'y prend !
Anthony : Crois-tu que je sache ?
Daphné : Du lait froid, alors.
Anthony : C'est plus rafraîchissant par cette chaleur.
Daphné : Grand frère, puis-je te poser une question ?
Anthony : Tant que cela n'a rien à voir avec le fonctionnement de cette chose.
Daphné : C'est une question sur le duc.
Anthony : Que veux-tu savoir ?
Daphné : Sais-tu pourquoi il est aussi opposé au mariage ?
Anthony : Daphné…
Daphné : C'est ton meilleur ami. Tu dois forcément savoir des choses.
Anthony : Les choses que je sais ne sont pas pour tes oreilles.
Daphné : C'est stupide de ma part sans doute, de m'interroger sur de telles choses.
Anthony : Il a à peine connu son père. Il n'a pas connu sa mère. Il est fils unique. Le duc a grandi très différemment de nous, Daphné. Depuis vingt ans que je le fréquente, il n'a pas mentionné sa famille une seule fois. Il a passé sa vie entière en solitaire.
Daphné : Comme c'est triste.
Anthony : C'est sa vie. Ne te soucie pas de ses problèmes, sache seulement… que certaines personnes ne sont pas faites pour être ensemble. Qu'importe notre immense désir qu'il en fût autrement.
Daphné : Oui, je vois
Anthony : À la nôtre.
Daphné : Merci, grand frère, pour le lait. Il faudra refaire cela une autre fois.

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Lady Whistledown :  J’ai toujours pensé que le gout des arts était ce qui nous élevait au-dessus du rang de simples amis. Il attise les passions et guide l’esprit. Et votre chroniqueuse l’espère, il inspire la pratique d’activités dignes d’intérêt. On doit inaugurer une nouvelle aile à Sommerset House aujourd’hui où l’on pourra voir plusieurs attractions comme la ravissante Marina Thompson récemment guérie de sa mystérieuse maladie et dont on attend enfin le retour dans la saison mondaine

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La boutique de Geneviève Delacroix

Geneviève : Mon Dieu ! J'ai dû me tromper en prenant les mesures.
Portia : Miss Thompson a un penchant pour les gâteaux. Une diète fera des merveilles, j'en suis sûre.
Geneviève : Oui, madame.

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Lady Whistledown :  Et naturellement, aujourd’hui, il y a également l’attraction royale, le Prince Friedrich de Prusse. Son Altesse est venue sur nos rives avec le désir de trouver une Fräulein raffinée. Serait-ce pour cette raison qu’un certain précepteur de langues étrangères a été vu en visite à la Maison Cowper toute la semaine ?

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Sommerset House

Violet : Miss Anna Waugh. Je me suis laissée dire qu'elle parle plusieurs langues. Miss Mary Egglesfield, il paraît que c'est une lectrice accomplie.
Anthony : Si je voulais la liste des débutantes et de leurs hypothétiques qualités, je serais à la maison, à lire le Whistledown.
Violet : En voilà assez.
Benedict : Non, non, non !
Violet : Colin.
Eloïse : Plutôt terne, non ?
Pénélope : Je trouve ça terriblement familier et je suis sûre de le voir pour la première fois.
Eloïse : Cela, parce que comme tous ces tableaux, ils sont d'un peintre qui ne voit les femmes que comme de jolis objets. Elles sont comme…
Pénélope : Des vases humains. Je crois que maman m'appelle.
Eloïse : Elle est occupée avec miss Thompson.
Pénélope : Je reviens, attendez ici.

Portia : Lord Middlethorpe, vous devez à tout prix rencontrer miss Marina Thompson. Une cousine éloignée de mon mari.
Lord Middlethorpe : Miss, tout le plaisir est pour moi.
Marina : Sans aucun doute.
Pénélope : Marina.
Portia : Pénélope, je tiens à vous montrer certaines peintures de ce côté.
Pénélope : Je n'ai qu'une brève question.
Portia : Ce n'est guère le moment.
Marina : Le moment est très opportun.
Lord Middlethorpe : Miss Thompson ?
Marina : Ce n'est pas à vous que je m'adressais.
Lord Middlethorpe : Je ne crois pas avoir jamais rencontré de jeune fille aussi ravissante avec de si vilaines manières.
Portia : Vous, vous n'êtes qu'une petite fouineuse et vous, vous ne mesurez pas la gravité de votre situation. Cela va changer.

Benedict : C'est d'une froideur ! Rien ne transparaît de l'âme du sujet. Et la lumière. Vu sa qualité, on se demande pourquoi cette toile n'a pas été voilée avec les autres croûtes.
Lady Danbury : Nous devrions interroger l'artiste.
Benedict : Cela serait fort édifiant.
Lady Danbury : Monsieur Granville, pourquoi votre toile n'a-t-elle pas été voilée ?
Benedict : M. Granville… Veuillez m'excuser.
Granville : je dois retrouver ma femme.
Benedict : Vous… vous êtes diabolique… Mais enfin, vous auriez dû m'interrompre !
Lady Danbury : C'eut été dommage, monsieur Bridgerton, non ? C'était absolument hilarant, vous devez bien l'admettre.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton.
Daphné : Votre Altesse.
Friedrich : J'espérais bien vous voir.
Daphné : Vraiment ?
Friedrich : Oui. Il semble que les toiles ne soient pas les seules belles choses présentes ici.
Daphné : Appréciez-vous le temps que vous passez à Londres ?
Friedrich : Londres a toujours été ma ville préférée.
Daphné : Comme c'est agréable, surtout venant de quelqu'un qui a tellement voyagé.
Friedrich : Avez-vous voyagé ? Je suis certain que vous aimeriez la musique de Vienne. Miss Bridgerton ?
Daphné : Continuez votre visite, Votre Altesse. Il doit y avoir une ribambelle de jeunes filles qui attendent vos faveurs. Ravie de vous avoir vu.

Daphné : Que faites-vous caché dans ce recoin ?
Simon : Je me nourris d'un peu de culture.
Daphné : Vous êtes l'objet de critiques enflammées de Whistledown. Avez-vous vu ?
Simon : Je l'ai lu. Je devrais être comédien.
Daphné : Est-ce affreux de ma part d'y prendre goût ?
Simon : À ma rageuse jalousie ?
Daphné : Au fait de tromper Whistledown. Elle sait tout sur tout le monde, même sur la reine, et pourtant, la voilà convaincue que nous sommes fous l'un de l'autre.
Simon : Nous sommes terriblement rusés.
Daphné : Oui, je vous l'accorde.
Simon : L'orgueil vous sied à merveille, miss Bridgerton.
Daphné : L'orgueil est un péché.
Simon : L'un des moindres, mais ne craignez rien. Il faut bien commencer quelque part.
Daphné : Vous n'êtes pas aussi choquant que vous croyez l'être. Oh… C'est l'une de vos toiles.
Simon : Vous êtes surprise.
Daphné : J'admets que je le suis. Elle est si différente des autres dont vous avez fait don.
Simon : Certes, elle l'est. Les autres sont… conformes au goût de mon père. Si l'on en croit lady Danbury, c'était une des préférées de ma mère. Je n'ai jamais compris pourquoi.
Daphné : Je la trouve magnifique. Elle me rappelle mes réveils à la campagne. Au petit matin, au saut du lit, lorsque je suis seule, et n'ai pas encore parlé à âme qui vive. Je regarde par la fenêtre et tout est… serein. J'ai le sentiment d'être la dernière personne vivante sur terre. Je ne me sens pas seule, pourtant. Je suis tranquille, paisible. Les autres toiles sont certes grandioses et imposantes, mais cette oeuvre… cette oeuvre-ci est intime.

Daphné : Que s'est-il passé ?
Philippa : Cressida s'est évanouie.
Prudence : Le prince Friedrich l'a rattrapée.
Friedrich : De l'eau ?
Lady Cowper : De l'eau, je vous prie, merci.
Philippa : C'est la chose la plus romantique que j'ai jamais vue.
Cressida : Oui, je vous remercie.
Simon : Un faux évanouissement, le chapitre six, je suppose ? Suivons son exemple.

Valet de pied : Dois-je prendre la direction de l'opéra, Votre Grâce ? Nous devons nous hâter si vous projetez d'y aller ce soir.
Simon : Non, je préfère rentrer directement.

A l’opéra

Concierge : Je vais bientôt fermer, mademoiselle.
Siena : Aucun visiteur ne s'attarde dans la galerie ?

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Lady Whistledown : De nos jours, la jeune femme moderne doit déployer des trésors de talents divers dans sa quête d'un prétendant. Elle doit avoir une conversation spirituelle, être une musicienne accomplie, et être experte dans l'art de l'évanouissement. Car réussir à perdre connaissance en se froissant à peine un jupon est un talent des plus recherchés. Naturellement, tout le monde n'a pas succombé à la fièvre royale qui sévit dans toute la cité londonienne. Un diamant, en particulier, semble tout à fait immunisé… ce qui conduit votre chroniqueuse à penser : la couronne aurait-elle perdu de son éclat ?

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Reine Charlotte : Je sais ce qu'insinue cette femme insolente, et il est hors de question que je permette cela.
Friedrich : Est-ce qu'elle parle du roi ? Où diable l'a-t-on enfermé, au fait ?
Charlotte : La jeune Bridgerton est l'incomparable de la saison, ce qui signifie qu'il n'y a pas meilleur parti pour vous sur nos côtes.
Friedrich : Miss Bridgerton est une délicieuse jeune femme, à n'en pas douter. Mais si cette feuille à potins dit vrai, son cœur est déjà pris ailleurs.
Charlotte : Son cœur n'a aucune importance tant qu'elle n'a pas accordé sa main. Vous êtes un prince. Soyez charmant.

Eloïse : [agacée] Daphné, assez pour l'amour du ciel !
Daphné : Tu devrais te joindre à moi. Toi-même, tu devras maîtriser le piano-forte très bientôt. Cela te ferait du bien de t'entraîner.
Eloïse : À la réflexion, continue. Tu vas faire fuir le duc, le prince et tous les autres bons partis au-delà de la mer du Nord.
Daphné : Dois-je comprendre que c'est ce que tu me souhaiterais ?
Eloïse : Si cela accaparait l'attention de maman sur toi au lieu de moi, cela se pourrait.
Daphné : Tu n'as qu'à emporter ton livre dehors
Eloïse : Tu dis ça comme si lire était mauvais.
Daphné : Je n'ai jamais dit cela.
Eloïse : Mais ça ne me gagnera pas un mari…
Daphné : Éloïse…
Eloïse : Tu veux suivre ton cœur, et je veux nourrir mon esprit. Restons-en-là.
Daphné : Pourrais-tu au moins essayer de comprendre ? Tu ne vois jamais les choses de mon point de vue. Tu n'es pas la seule à avoir des problèmes. Tu n'as pas idée de ce que… Cela n'a pas d'importance.
Eloïse : C'est une oeuvre originale ?
Daphné : Quoi ?
Eloïse : Cette chanson, l'as-tu composée ?
Daphné : Je l'ai composée, pour ainsi dire.
Eloïse : Comment l'as-tu appelée ?
Daphné : Elle n'a pas de nom.
Eloïse : Chaque chanson a un nom.
Daphné : Ce ne sont que des notes, Éloïse.
Eloïse : S'il faut à tout prix t'entraîner, fais-le… Mais au moins, trouve-lui un nom.

Marina : Pourquoi sommes-nous là ?
Portia : Je voulais que vous ayez une vision claire de votre avenir au cas où vous refuseriez de suivre mes instructions. Écoutez-moi. C'est à cela que ressemblera votre vie si vous refusez qu'on vous marie.
Marina : Vous devez me confondre avec une de vos filles délicates, madame. C'est très présomptueux de votre part de croire qu'une visite dans ce quartier plein de braves gens qui travaillent dur et qui n'ont pas eu votre bonne fortune pourrait faire vaciller ma détermination.
Portia : Regardez ces enfants, regardez-les. Allons, que pensez-vous de la vie de ces miséreux ?
Marina : Je pense que c'est à vous de m'écouter. Je ne resterai pas les bras croisés pendant que vous arrangez le lamentable projet que vous avez manigancé. J'ai un homme amoureux de moi.
Portia : Ah oui, vraiment ? Mais où est-il, alors ? Pourquoi n'est-il pas là, à veiller sur vous ?
Marina : Il se bat en Espagne pour le roi…
Portia : Est-il au courant ?
Marina : Il l'est. Je lui ai écrit de belles lettres passionnées.
Portia : Et vous a-t-il répondu depuis qu'il est informé ? Ma chère enfant, beaucoup d'hommes font des déclarations d'amour lorsqu'ils veulent faire l'amour. Mais rares sont ceux dont l'amour reste sincère lorsque les conséquences de l'acte d'amour sont portées à leur attention.

Lady Danbury : Donc, miss Cowper a fini par trouver son âme sœur. Un couple fort mal assorti, tout à fait entre nous.
Violet : Je dirai, tant mieux pour la jeune dame. Peut-être n'aura-t-elle plus son horrible mère sur le dos.
Lady Danbury : Ou peut-être que si, après tout.

Daphné : Et donc, Anthony Bridgerton, jeune homme sérieux s'il en est, a lâché un animal de ferme dans votre dortoir ? Comment avez-vous toléré cette farce ?
Simon : Il était mon ami. À votre avis, qui a aidé votre frère à faire sortir l'animal ?
Daphné : Vous ! Ma mère m'a dit une chose étrange l'autre jour. Que l'on devrait épouser son ami le plus cher.
Simon : Suggérez-vous que j'épouse votre frère ?
Daphné : Non ! Mais je me demande s'il est vrai que le mariage se résume à cela ? À l'amitié ?
Simon : J'imagine que c'est un bon début, mais la plupart ressemblent à des champs de bataille.
Daphné : Même si le mariage ressemble à cela, il doit bien y avoir d'autres choses qui tiennent les troupes ensemble.
Simon : Ma parole, j'ai pensé que vous tentiez de monter une milice. Voilà un excellent groupe de recrues.
Daphné : Ce que je veux dire… c'est qu'il y a d'autres choses, physiques ou même intangibles, qui rapprochent vraiment un couple.
Simon : Eh bien oui, il y a un ciment dans un mariage, des choses physiques et intangibles. Les deux.
Daphné : Les deux ? Comment cela peut-il être à la fois physique et intangible, alors que c'est l'opposé ? Mais… Vous êtes démoniaque Oublions cela !
Simon : Je ne me moque pas de vous. Je ris de l'absurdité des mères qui en disent si peu à leurs filles.
Daphné : Elles ne disent rien.
Simon : Pas question que je vous en dise plus.
Daphné : Pourquoi donc ?
Simon : Parce que ce serait totalement déplacé.
Daphné : Si vous me courtisiez vraiment, oui, il serait scandaleux qu'un soupirant discute d'un tel sujet avec une dame. Mais vous n'êtes pas un vrai prétendant. Et personne d'autre n'acceptera de me dire quoi que ce soit. Comment trouver un époux convenable si je ne sais pas quoi chercher ?
Simon : Vous le saurez le moment venu.
Daphné : Qu'est-ce que cela veut dire ?
Simon : Je ne peux rien dire.
Daphné : Je nous croyais amis.
Simon : Daphné.
Daphné : Simon. Dites-moi. Je vous en prie.
Simon : Entendu ! Ce qu'il se passe entre un époux et sa femme, c'est la continuation naturelle de ce qu'il se passe la nuit.
Daphné : La nuit ? Que se passe-t-il la nuit ?
Simon : Lorsque vous êtes seule.
Daphné : Pendant mon sommeil ?
Simon : Non, pas quand vous dormez. Lorsque vous vous touchez. Vous vous touchez, n'est-ce pas ? Lorsque vous êtes seule, vous pouvez vous caresser. Sur tout le corps, partout où cela vous procure du plaisir. Mais en particulier… entre vos cuisses. Et lorsque vous ressentez une sensation qui vous plaît… continuez vos caresses… la sensation va s'amplifier, et vous finirez par atteindre… un paroxysme, une extase. Cela devrait vous aider. Venez.

Lady Danbury : J'exige de savoir. Tout le temps que vous passez avec elle conduit-il quelque part ?
Simon : Si c'était simplement du temps passé plaisamment ?
Lady Danbury : On peut faire une cour prolongée, mais il est devenu évident à quiconque possède des yeux que Daphné Bridgerton a retenu l'attention du prince Friedrich. Si vous avez des desseins pour elle et souhaitez l'épouser, alors Friedrich n'a qu'à disparaître si ça lui chante et devenir une délicieuse anecdote pour dîners mondains. Mais si vous jouez simplement avec elle, et si elle perdait ses chances de réaliser un si extraordinaire mariage, seulement parce qu'elle est trop absorbée par vos charmes… eh bien alors, elle serait bien stupide, et je ne vous pardonnerai jamais votre négligence.
Simon : Miss Bridgerton est loin d'être stupide.
Lady Danbury : Dans ce cas, vous êtes cruel. Et vous et moi savons que je vous ai mieux éduqué que cela.

Jardin des Bridgerton, la nuit

Eloïse : Oh ! J'ai trouvé ton carnet de croquis dans la cheminée.
Benedict : Tu m'espionnes, maintenant ?
Eloïse : Il faudrait que tu m'intéresses pour prendre la peine de t'espionner.
Benedict : Les dessins étaient abominables. Une torture à regarder.
Eloïse : Oui, c'est pour cela que cela s'appelle un carnet de croquis. Si j'écris mon journal, c'est différent de quand j'écris mon roman. Cela doit être difficile d'aspirer à une chose sans pouvoir l'obtenir. Si tu aimes et que tu manques de pratique, alors pratique. Engage un professeur, trouve une jeune dame qui ait l'air éblouie. Si tu désires le soleil et la lune, il te suffit de sortir et de viser le ciel. Tout le monde n'a pas cette chance. Ne serait-ce que lady Whistledown. Elle possède un immense talent d'écrivain et pourtant elle doit se cacher pour publier sous un faux nom. Parce que si on savait qui elle est, on la pendrait pour ses cancans.
Benedict : Non, ce n'est pas ça.
Eloïse : Pourtant, elle trouve le moyen d'écrire. Tu es un homme, donc tu as tout. Tu peux faire ce que tu veux. Alors, fais-le. N'aie pas peur. Ainsi, au moins, je vivrai par procuration à travers toi.
Benedict : Éloïse… es-tu lady Whistledown ? Tu es un écrivain accompli. Toujours à griffonner dans ton journal. Tu connais les petites affaires de tout le monde. Tu as plus d'opinions que la plupart des gens que je connais. Si c'était le cas, tu aurais mon soutien et mon admiration indéfectibles. Alors, est-ce toi ?
Eloïse : Non. Mais, si c'était le cas… crois-tu honnêtement que je l'admettrais ?

Violet : Vous l'avez achevée ! Comme c'est joli.
Eloïse : J'espère que tu lui as donné un nom, finalement.

Daphné : [A Rose] Attendez ici.
(A Simon) J'ai songé que nous pourrions faire quelque chose de différent. Je l'admets, les parfums des glaces sont divins, mais après tout…
Simon : Je ne me joindrai pas à vous, miss Bridgerton. Demain non plus, ni aucun autre jour désormais.
Daphné : Que voulez-vous dire ?
Simon : N'est-ce pas évident ?
Daphné : Il est manifeste que non si je demande des explications.
Simon : Vous avez une meute de prétendants à vos pieds, les mères et leurs filles se désintéressent de moi de sorte que je conduis mes affaires en paix durant mon séjour à Londres. Notre arrangement a réussi, miss Bridgerton.
Daphné : Cessez de m'appeler ainsi.
Simon : Ces mêmes circonstances…
Daphné : Je ne comprends pas.
Simon : …qui prouvent qu'il est nécessaire d'y mettre un terme.
Daphné : Ai-je fait quelque chose de mal ?
Simon : Non.
Daphné : Dites-moi pourquoi.
Simon : Vous avez les faveurs d'un prince, il est parfait pour vous.
Daphné : C'est à cause de notre conversation d'hier ?
Simon : Veuillez m'en excuser.
Daphné : Guère de raison de vous excuser.
Simon : Votre frère a vu juste, je suis et serai toujours un débauché. Il vaut mieux, avant que je ne vous corrompe encore…
Daphné : Je suis fort capable de décider des limites à ma propre bienséance. Je nous croyais amis.
Simon : Nous ne sommes pas amis. Rien n'est plus ridicule que l'idée que nous ayons jamais pu être amis. Une jeune fille à peine sortie de l'enfance comme vous. Vous étiez un atout. Une diversion, parfaite pour cela, mais rien de plus. Maintenant que j'ai réglé mes affaires, je vais passer à autre chose. Je vous suggère d'en faire autant. Vous ferez un beau couple avec votre prince, miss Bridgerton.

Maison des Hastings

Simon : Nous devons avancer nos plans pour quitter Londres dès que possible.
Jeffries : Votre Grâce, vous avez des affaires à conclure.
Simon : Je veux quitter cette ville. Faites ce qu'il faut pour les expédier.

Chez les Bridgerton

Rose : Il est arrivé quelque chose, miss ? Miss ? Miss ?
Daphné : Laissez-moi en paix, Rose.

L’opéra

Concierge : Un monsieur désire vous voir.
Siena : À quoi dois-je l'honneur de cette visite imprévue ?
Anthony : Je voulais vous voir.
Siena : Qu'est-ce donc cette fois ? Un bal qui vous ennuie ? Une obligation familiale à éviter ? À quoi, par hasard, est-ce que le vicomte Bridgerton cherche à échapper ce soir ? Aussi surprenant soit-il, je ne reste pas assise à attendre vos visites. J'ai des projets à honorer.
Anthony : Avec le duc ?
Siena : Mes affaires de cœur ne vous concernent plus, monsieur, comme vous me l'avez clairement laissé entendre.
Anthony : Si vous vous servez de Hastings pour me blesser, Siena…
Siena : C'est sans nul doute un très bel homme, de grande fortune et de haut rang, et tout ce dont une femme pourrait désirer…
Anthony : Votre désir de vengeance est visible.
Siena : Le duc n'est pas venu. Et je ne fraye avec aucun de vos amis, monsieur. Néanmoins, je dois dire que je ne suis guère surprise en l'occurrence de constater que vous n'êtes venu ici que parce que vous êtes jaloux.
Anthony : Je ne suis pas ici par…
Siena : Au revoir.
Anthony : Vous me manquez. Je n'arrive à songer à rien d'autre qu'à vous, Siena. Revenez-moi.
Siena : Votre position dans la vie reste inchangée. Ainsi que la mienne. Vous êtes le vicomte. Votre responsabilité envers votre titre sera toujours plus forte que tout. Vous vous marierez, engendrerez un héritier, veillerez sur votre famille, et moi, je serai toujours la femme que vous pouvez aimer dans l'ombre.
Anthony : Non.
Siena : Mais jamais dans la lumière. Vous m'avez fait des promesses auparavant et j'ai été assez folle pour les croire. Je n'aurai plus la force d'être dupe.

Facteur : Le courrier !
Pénélope : Marina, elle est arrivée, une lettre d'Espagne. Sûrement de Sir George, il vous a répondu. Eh bien, que dit-elle ? Eh bien ? Que se passe-t-il ? Marina, a-t-il été blessé ?
Marina : Il prétend qu'il ne s'est rien passé entre nous.
Pénélope : Comment ça ?
Marina : Il dit qu'il souhaite… ne plus entendre parler de moi, ni de notre… de ma situation. Dans laquelle il n'a pas joué le moindre rôle.

Portia : Il semblerait que nos efforts n'aient pas été vains.
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Portia : Cela me paraît…
Madame Varley : c'est fort ressemblant, madame.
Portia : Faites en sorte de remettre les lettres exactement où elles se trouvaient, sous l'oreiller de miss Thompson.
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Madame Varley : Que ferons-nous quand son soldat reviendra du front, madame ?
Portia : S'il devait rentrer, je vous le garantis, il ne viendra pas la chercher. Elle aurait fini par apprendre la vérité sur les hommes. Nous avons fait ce qu'il fallait et pour son bien, et maintenant, elle est protégée.
Alors, rabaissez l'arc de mes sourcils, sinon je vais avoir un air de constant étonnement sur le visage.

Boutique de Geneviève Delacroix

Violet : Magnifique, très chère.
Lady Cowper : Lady Bridgerton.
Violet : Lady Cowper.
Lady Cowper : Il faut en convenir, c'est une excellente chose que Daphné soit aussi attirée par le duc.
Violet : Merci.
Lady Cowper : Cressida n'aurait pas le moindre espoir avec le prince si votre Daphné s'intéressait à lui. Nous savons tous que ma chère enfant a la fortune, mais c'est votre Daphné qui a la beauté.

Daphné : Vous pouvez ranger cette robe, Rose.
Rose : Vous n'irez pas au bal ?
Daphné : Si, nous irons, mais je porterai la blanche et argent à la place. Mes cheveux, coiffez-les comme vous aimez, avec le diadème de pierres et les fleurs.
Rose : Très bien. Vous serez parfaite.
Daphné : Tant mieux, c'est ce qu'on attend de moi.
Violet : Vous joindrez-vous à nous au bal de ce soir ?
Anthony : Oui, mère, j'ai accepté l'invitation.
Violet : Dans ce cas, vous pourriez jeter un coup d'œil à cette liste.
Anthony : De quoi s'agit-il ?
Violet : Ce sont des noms. Quatorze pour être exacte. Les noms de 14 jeunes filles à marier. Toutes d'excellentes familles. L'aînée des demoiselles Leeworth…
Anthony : Je vais étudier vos suggestions, merci, mère. Autre chose, mère ?
Violet : Quelle heure avez-vous, Anthony ?
Anthony : Plaît-il ?

Violet : L'heure ? Il me semble que vous regardiez la montre de votre père quand je suis entrée. C'est un trésor de famille.
Anthony : Il est moins le quart, mère.
Violet : Grand Dieu, il se fait tard. Dans tous les cas, faites-moi savoir à qui je dois vous présenter. Le temps presse, mais je sais que je ne vous apprends rien.

Le bal. Cressida danse avec le Prince.

Lady Cowper : Princesse Cressida. Cela sonne bien à l'oreille, vous ne trouvez pas ?
Lord Hardy : Miss Thompson, ravi de vous revoir parmi nous. Puis-je avoir votre prochaine danse ?
Marina : Avec grand plaisir, monsieur.
Lady Danbury : Vous avez semblé assez réservé toute la soirée, Votre Grâce.
Simon : J'ai décidé de quitter l'Angleterre plus tôt que prévu. Mille excuses, lady Danbury, mais il est temps que je prenne congé.
Lady Danbury : Imbécile.
Violet : Vous sentez-vous bien, ma chérie ?
Daphné : On ne peut mieux.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton, vous devez m'accorder votre première danse.
Daphné : J'en serai fort honorée, Votre Altesse.

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Lady Whistledown : Cela est-il possible ? Daphné Bridgerton, le diamant de la saison serait-elle une pierre plus précieuse et plus rare que l'on imaginait ? Car il s'avère que ce trésor s'apprête à rejoindre les joyaux de la couronne, ceux-là mêmes que la reine a toujours tant chéris ! Le duc de Hastings, à ce que l'on m'a dit, est resté muet presque toute la soirée, alors que miss Bridgerton semble s'être finalement lassée d'attendre qu'il lui pose la fameuse question fatidique. Ou bien, peut-être que la jeune demoiselle a simplement eu envie de viser plus haut. Surprenant ? Assez. Déraisonnable ? Certes pas. Après tout, pourquoi se contenter d'un duc… lorsqu'on peut avoir un prince ?

mamynicky

1.03 – L’art de la pâmoison

Lady Whistledown : Dearest gentle reader, it is often said, that those who marry in haste must repent at leisure a sentiment that is clearly shared by Miss Daphne Bridgerton, who has apparently rejected not one, not two, but three proposals already this week. Some believe she is showing admirable forethought in her deliberations, but I would venture a different conjecture, that she, like this author, is still waiting on the only suitor of note.

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Gunter’s Tea Shop

Waitress: Her ewe are
Daphné : Our plan has worked thus far, but we must continue our ruse until I have found my match.  
Simon : In the grand battle of the season, I am your trusted general, marshaling the troops.
Daphné : Wellington could only hope for a soldier so brave.
Simon : And handsome. You must not forget that..

Featherington House

Postman : Post has arrived !
Prudence : Some prince is coming to London.
Philippa : Then I shall wear my most brilliant dress of all.
Prudence : Something must hold his interest, as it will certainly not be your conversation.
Marina : Anything ? How long does it take for a letter to arrive from Spain ?
Pénélope : Sir George is with the front line. It must be difficult to get letters in and out. You must be patient. If your love is as great as your previous letters state, surely he will write back to you soon. Or perhaps, even better, he’s already making his way back to you here to come and take you home.
Portia : Pénélope Featherington ! What did I tell you about cavorting with the expectant ?
Pénélope : Marina has been in here for ages, Mama !
Portia : Out. Out. Out !
Marina : You cannot hide me away forever.
Portia : No, I cannot, which is why you are to reenter society at once and find yourself a husband.
Marina : I do not want…
Portia : What you want became immaterial long ago. You shall wed, and you shall do it as soon as possible. You are to be fitted for a new wardrobe. It’s about time you dressed in the family colors anyway.

Bridgerton House

Violet : Daphne, have you thought about with whom you would like to dance at tonight’s ball ?
Daphné : I have some ideas. Lord Weaver is a fine dancer.
Anthony : Lord Hardy was asking about you at White’s last night.
Violet : Lord Hardy ? What about the duke ?
Daphné : The duke has not proposed, Mama. I am still considering my best course.
Anthony : Wise girl.
Daphné : And lord Hardy is a fine option. Although, he is rather boastful.
Violet : My dear, why ever do you complicate matters so ? You must simply marry the man who feels like your dearest friend.
Daphné : Is that it, Mama ? Well, how very simple indeed !
Violet : Yes, quite.

Au bal

Daphné : Is my general ready for battle ?
Simon : I was born ready.
Daphné : Were that true, I suspect you would need less protection from our beloved packs of ambitious mamas..
Simon : You call me the general, yet you are the first to draw blood.
Lord Weaver : Miss Bridgerton.
Daphné : Lord Weaver.
Lord Weaver : I was wondering if you might do me the honor of a dance tonight.  
Simon : Must I share your attention with every moon-eyed dandy, miss Bridgerton ?
Daphné : Only the charming ones, Your Grace.  (she whispers) The perfect jealous suitor. Well done !.Someone is angling for a promotion in rank.

Daphné : So, tell me, my lord, do you prefer the city or the country ?
Lord Weaver : I suppose I’ve never thought of it..
Daphné : I am partial to the country, but there are certainly advantages to both ? Where do you see yourself settling ?
Lord Weaver : Another excellent question.
Lord Hardy : You look bewitching tonight, miss Bridgerton.
Daphné : Well, I do hope you are not too spellbound to chat, lord Hardy.
Lord Hardy : Did you know I purchased my first landau when I left Oxford ? I have acquired two more since. I keep them at my ancestral home. My ancestral home is really quite large, much larger than most others in the area.
Daphné : Fascinating.
Lord Tompkins : My family and I are exceptionally close.
Daphné : How wonderful, lord Tompkins. I am quite the same with my own.
Lord Tompkins : After I marry, in fact, my mother will reside with me and my new bride.
Daphné : And does your father have anything to say about that ?
Lord Tompkins : I should think so. It was his idea.
Violet : Not much of a pair.
Lady Danbury : I should think not. She and the duke are a love match.
Violet : Nonetheless, you must remind the duke to actually propose.
Lady Danbury : I would not worry, Lady Bridgerton. Look at them. They are clearly attached.
Simon : And how did you find our eligible bachelors ?
Daphné : I must confess, I have felt more chemistry when being fitted at the modiste.
Prudence : Le prince vient de Prusse et j'ose dire qu'il m'a dévisagée.
Man 1 : Your Majesty
Man 2 : Your Majesty
Philippa : The prince is from Prussia, and I dare say that I just caught his eye. I love Prussia. I could swoon.
Daphné : They do not even know him..
Simon : They do not need to.
Daphné : Besides the fac the is a prince.
Simon : Surely you cannot be surprised. You know how this works. Was it not you who wrote the book on the very subject ?
Daphné : Watch as Miss Cowper lowers her eyes. Oh, so demure. Now she will look up at him, ever so quickly, and then allow her fan to slowly sweep across her bosom before casting her eyes back upon the ground, for one is much too timid to ever meet His Royal Highness’s piercing gaze, of course. Oh, now he will kiss her hand.
Simon : Forever charmed by her submission..
Daphné : Precisely. Should I ever need assistance drafting an addendum to my book, I shall know who to ask.
Simon : I do believe he just told Miss Cowper that her gown is exquisite.
Daphné : Do you think so ?
Simon : He is here to tell every lady the very same thing..
Reine Charlotte : Prince Friedrich, this is the young lady I was telling you about, the season’s diamond.
Prince Friedrich : So lovely to meet you, miss Bridgerton. Your gown, it is ewquisite..
Daphné : (laughs, snorts) My apologies.
Friedrich : No apologies necessary.
Charlotte : Perhaps a small one..
Daphné : That was entirely your fault.
Simon : How does one manage to make such an unbecoming sound while laughing ?
Daphné :. Now you are making it look easy.
Un prétendant : Miss Bridgerton, might I have this dance ?

Geneviève Delacroix shop

Geneviève : Bonsoir, thank you.

Geneviève : Hello ? The shop has closed. Bloody hell, Si ! You half scared me out of my wits !
Siena : What ? I used the back entrance, as you asked. Heaven forbid someone discover you consort with the most notorious opera singer in all of London.
Geneviève : Yiyu are but third on that list. You know, you are always welcome here. I know you are used to finer comforts, but stay as long as you need.
Siena : You are a dear friend, but I shall find an arrangement with another gentleman soon enough. Hopefully someone less of an ass than your last.
Geneviève : I know. We will not think of him.
Siena : This is beautiful work.
Geneviève : For Lady Cowper’s girl. Not that  it will help her get an offer. Not even my finest silks will compensate for that sneer. I could make you something out of the same fabric. Perhaps for your,performance next month.
Siena : I should think it an odd choice of color for me. I am no innocent debutante. And more’s your good fortune. Would you prefer to sit around simpering over your needlework or whatsoever it is these debutantes must do to pass the time ?
Geneviève : Tant mieux, c'est une chance pour toi. Préférerais-tu passer ton temps à minauder sur ton ouvrage de couture ou je ne sais quelle tâche elles exécutent pour tromper l'ennui ? Toi et moi, nous traçons notre propre chemin dans le monde. You and I make our own way in the world.
Siena : That we do. Which is why I shall find myself a wealthy, sensible gentleman to keep,me in high fashion, one who will never break his word.
Geneviève : Or prevent you from running up vast accounts at your beloved modiste.  
Siena : Or run home every time his mother or sisters have need.
Geneviève : And where might you find such a paragon of dishonor ?

White.

Anthony : Here we go. Come on. Me again.
Lord Featherington : Indeed. I am inclined to investigate the provenance of such lucky dice. They did not land the same way when you were casting.
Simon : Perhaps the common element is you. Might it be best to show some restraint ?
Anthony : Restraint is not among Lord Featherington’s skills. Well, then, neither is gambling.
Simon : I seem to have done it, Bridgerton.
Anthony : Done what ?
Simon : Proved you remain capable of laughing again in my presence.
Anthony : You cannot fault me for being doubtful of your intentions.  
Simon : Indeed, I can. For all the mischief you(ve witnessed me make,  You’d also know I would never make a fool of a lady, and certainly not one such as your sister.
Anthony : You confound me. You are respectful, and yet I know you have no intention of marriage.
Simon : Has that changed  ?
Anthony : Then what could your intentions be ?
Simon : Respectful. Might we leave it there ?

Ladies enter. Anthony recognizes Siena.

Anthony : If you will excuse me.
Siena : Excuse me. You look exceedingly familiar to me, my lord. Or is it « Your Grace » ?
Simon : I am afraid it is.
Siena : Might I have seen you at the opera ? I perform there.
Simon : Do you ? I have often wondered what plays in one’s mind when an aria is performed.
Siena : Sometimes I think on the meaning of the words I sing. At other times, I think of all the tasks I have failed to accomplish during my day. And sometimes I ponder my plans for after my performance. Might I entice you to take in one of my performances sometime soon ? Perhaps tomorrow night ?

Bridgerton House

Anthony : Sister ? Whatever are you doing ?
Daphné : I could not sleep. I thought a bit of warm milk might help matters.
Anthony : Should I ring for a servant ?
Daphné : No. No, do not wake them. Would you like to join me ? We should light it.
Anthony : Excellent idea.
Daphné : Well, go on.
Anthony : Me ?
Daphné : I should not know how to do it.
Anthony : And you believe I should ?
Daphné : Cold milk, then.
Anthony : Most refreshing, given the heat.
Daphné : Can I ask you a question, Brother ?
Anthony : So long as it has nothing to do with the inner workings of that thing.
Daphné : It is about the duke.
Anthony : What about the duke ?
Daphné : Well … Do you know the reason he is so opposed to marriage ?
Anthony : Daph …
Daphné : He is your closest friend. Surely you must know things.
Anthony : The things I know are certainly not for your ears.
Daphné : How foolish of me to ever even wonder about such things.
Anthony : He barely knew his father. Never knew his mother. Not one sibling. The duke grew up … quite differently than us, Daph. In all the 20 years I have known him, he has not mentioned his so-called family even once. He has spent his entire life alone.
Daphné : How very sad.
Anthony : He prefers it that way. You must not concern yourself with his troubles. You must simply know some people are not meant to be together … no matter how much we might wish otherwise.
Daphné : I see.
Anthony : Very well.  
Daphné : Thenk you, Brother, for the milk. We will have to do this again sometime.

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Lady Whistledown :  I have always thought that an appreciation of the arts is what lifts us beyond mère animals. It stirs the passions and moves the spirit, and, this author hopes, inspires more newsworthy pursuits. A new wing at Somerset House is to be opened today, where several attractions will be on display … like the lovely Miss Marina Thompson, newly recovered from her mysterious illness and expected to finally rejoin the season.

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Geneviève Delacroix shop

Geneviève : Mon Dieu ! Perhaps I took your measurements wrong.
Portia : Miss Thompson has a fondness for cake. A reducing diet will work wonders for her, I’m sure.
Geneviève : Oui, madame.

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Lady Whistledown :  Of course, there is today’s royal attraction as well, Prince Friedrich of Prussia. His Highness has come to our shores in want of a fine Fräulein. Could this be the reason a certain language tutor has been seen visiting Cowper House all week ?

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Sommerset House

Violet : Miss Anna Vaughn. Speaks several languages, I hear. Miss Mary Egglesfield, She’s meant to be quite the reader.
Anthony : Were I looking for a list of debutantes and their dubious accomplishments, I could have stayed home and read Lady Whistledown.
Violet : That’s enough from you.
Benedict : No, no, no.
Violet : Colin.
Eloïse : Quite dull, would you not agree ?
Pénélope : It is terribly familiar, yet I am sure this is the first time I have seen it.
Eloïse : That is because, like all of these paintings, it was done by a man who sees a woman as a decorative object. They are like …
Pénélope : Human vases.
Marina : Help me :
Pénélope : I think my mama is calling me.
Eloïse : She is busy with  miss Thompson.
Pénélope : I will return shortly. Wait here.

Portia : Lord Middlethorpe, you simply must meet Miss Marina Thompson, a distant cousin of my husband’s.
Lord Middlethorpe : Miss Thompson, the pleasure is mine.
Marina : Entirely.
Pénélope : Marina…
Portia : Pénélope, allow us to view some of the paintings over here.
Pénélope : I had a brief question to ask Marina.
Portia : Now is not the time, Penelope.
Marina : I believe now to be the perfect time.
Lord Middlethorpe : Miss Thompson ?
Marina : I certainly was not addressing you.
Lord Middlethorpe : I do not believe that I have ever met such a lovely girl with such an ugly countenance.
Portia : You are a meddlesome little wench, and you clearly do not understand the gravity of your situation. That will need to change.

Benedict : It’s much too cold. Where’s any sense of the subject’s spirit ? And the light ! Given his quality I do wonder why the piece was not skyed with the other daubs.
Lady Danbury : Perhaps we should ask the artist.
Benedict : That would be something, Lady Danbury.
Lady Danbury : Monsieur Granville, Why was your piece not skyed ?
Benedict : M. Granville… I
Granville : If you will excuse me, I must find my wife..
Benedict : You diabolical … How could you let me rattle on like that ?
Lady Danbury : How could I not, my dear Mr. Bridgerton ? It was riotously funny, you must admit.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton.
Daphné : Your Highness..
Friedrich : I was hoping to see you today.
Daphné : Were you ?
Friedrich : Yes. It seems the art is not the only beautiful thing on display at present.
Daphné : Are you enjoying your time here in London ?
Friedrich : It’s always been one of my favorite cities.
Daphné : How lovely to hear from someonewho has traveled so widely.
Friedrich : Have you traveled much ? I think you would love the music of Vienna.  Miss Bridgerton ?
Daphné : You should make your rounds, Your Highness. I believe there is a gaggle of young ladies waiting for your favor. Delightful to see you.

Daphné : What are you doing, hiding away in here ?
Simon : Enjoying some culture.
Daphné : You are receiving glowing reviews from Whistledown. Did you see ?
Simon : I did. I ought to take to the stage..
Daphné : Is it awful that I’m enjoying it ?
Simon : My wild jealousy ?
Daphné : Fooling Lady Whistledown. She knows everything about everyone, even the queen, and yet we have her utterly convinced that we are mad for each other.
Simon : We are awfully clever.
Daphné : Indeed, we are.
Simon : Excessive pride suits you, miss Bridgerton.
Daphné : Pride is a sin, Your Grace.
Simon : One of the lesser sins. But do not worry. We must all start somewhere.
Daphné : You are not half as shocking as you think you are. This is one is yours too.
Simon : You sound surprised
Daphné : I suppose I am. It is not at all like the others you donated, is it ?
Simon : It is not. The others are … Well, they were to my father’s tastes. If Lady Danbury is to be believed, this one was a favorite of my mother’s. I have never understood why.
Daphné : It is very beautiful. It reminds me of waking up in the country. First thing in the morning.when I am all alone, and I have not yet spoken to a soul … I look outside the window, and it is … serene. As if I could be the only person left in the world, and yet …. Somehow I am not lonely. I am comforted, at peace. The others are certainly very grand and impressive, but this one … This one is intimate.

Daphné : What has happened ?
Philippa : Cressida swooned.
Prudence : And prince Friedrich caught her.
Friedrich : Water ?
Lady Cowper : Yes, water, please. Thank you.
Philippa : I dare say itw as the most romantic thing I’ve ever seen..
Cressida : Yes, thank you
Simon : A feigned swoon. Chapter six, I believe ?.We ought to up our game.
Cressida : Thank you.
Friedrich : Okay.

Guests applaud lightly.

Valet de pied : Shall I set course for the opera, Your Grace ? We need to make haste if you still plan to attend this evening.
Simon : No. It will be straight home tonight, instead.

Opéra

Concierge : I shall be locking up now, miss.
Siena : Are you sure there are no gentlemen lingering about the gallery ?

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Lady Whistledown : These days, the modern young lady must display a miscellany of talents in her quest for a suitor. She must be a witty conversationalist, an accomplished musician, and an expert in the art of the swoon. For managing to faint with nary a petticoat out of place is a most coveted talent indeed. Of course, not everyone has fallen victim to the royal fever sweeping through London Town. One diamond in particular seems quite immune… making this author wonder if the crown has lost its luster

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Reine Charlotte : I know what this insolent woman insinuates, and I shall certainly not make allowances for it.
Friedrich :Does she mean the king? Where on earth do they keep him anyway ?
Charlotte : The Bridgerton girl is the incomparable of the season, which means there is no more suitable a match for you on English shores.
Friedrich : Miss Bridgerton is a delightful young lady, to be sure. But if this gossip sheet is correct, then her heart is already spoken for.
Charlotte : Her heart is no matter, as long as her hand remains free. You are a prince. Charm her.

Bridgerton House. (slow, repetitive piano playing)

Eloïse : Oh ! Enough ! I beg of you.
Daphné : Perhaps you should join me. You will need to be proficient on the pianoforte soon enough. You could use the practive, I’m sure.
Eloïse : On second thought, continue. You will frighten away the duke, the prince, and any other eligible suitor clear across the North Sea.  
Daphné : And you would wish that upon me, would you, Sister ?
Eloïse : If it kept Mama’s attentions focused on you instead of me, I might.
Daphné : You can take your reading outside.
Eloïse : You say that as if reading were a bad thing.
Daphné : I meant no such thing.
Eloïse : But it won’t gain me a husband ? That what you meant ?
Daphné : Éloïse…
Eloïse : You wish to follow your heart, and I wish to nurture my mind. Let us leave it there.
Daphné : Can you at least try to understand ? You never see things from my perspective. You are not the only one with troubles, Eloise. You have no idea what it … It does not matter.
Eloïse : Is it an original ?
Daphné : What ?
Eloïse : That song, did you compose it yourself ?
Daphné : In a manner of speaking.
Eloïse : What is the name of it  ?
Daphné : It does not have a name.
Eloïse : Every song has a name.
Daphné : It is just a song, Éloïse.
Eloïse : If you need to practice, then do so. Just … come up with a name for it, at least.

(Townsfolk chattering)

Marina : Why have you brought me here ?
Portia : Because I wanted you to see your future firsthand, should you refuse to follow my instructions. Heed me. This is what your life will be if you do not agree to be married.
Marina : You must have me mistaken for one of your soft-handed daughters, ma’am. It is terribly presumptuous of you to think that a visit to this neighborhood full of good, hardworking people who happen to be less fortunate than yourself would ever sway me to change my mind.
Portia : Look at the children, then. Go on. What, my dear, might you have to say about them ?
Marina : I believe it is you who should heed me. I will not stand silently by while you cut a sham with this miserable prospect you have cooked up in your head. I have a man who loves me.
Portia : Is that so ? Well, where is he, then ? Why is he not here, tending to you ?
Marina :
Because he’s fighting in Spain for king and country.
Portia : Is he aware of your condition ?
Marina : He is. I have written to him, beautiful love letters.
Portia : And has he written back to you, ever since informing him ? Sweet child, many men make déclarations of love when they want to make love. But rare is the man whose love remains true when the consequences of lovemaking are brought to his attention.

Park

Lady Danbury : So, Miss Cowper has finally found her match. A highly unlikely pairing, if I may say so.
Violet : I say good for the young lady. Perhaps it will keep that  horrid mother of hers off her back.
Lady Danbury : Or perhaps not.

Daphné : And so Anthony Bridgerton, serious man that he is … let a farm animal into your dormitory ? Why ever would you put up with such pranks ?
Simon : He was my friend. Who do you think helped your brother get the animal back out ?
Daphné : Of course it was you. My mother told me something curious the other day. That one should marry one’s dearest friend.
Simon : Are you suggesting I marry your brother ?
Daphné : No. But I do wonder, is that truly what marriage is all about, then ? Friendship ?
Simon : Well, I imagine it a good start. Though most marriages are more like battlefields.
Daphné : Even if it is a battlefield, there must be other things that hold the troop together.
Simon : My word ! I might have thought you were trying to organize a militia. Now, there is a fine group of recruits.
Daphné : What I mean is there are other things … physical … or perhaps intangible … that bring a couple together.  
Simon : Well, yes, of course there’s more to a marriage, physical and intangible. Both.
Daphné : Both ? But how can something be both physical and intangible when they are quite the opposite ? You are beastly ! Never mind.
Simon : No. I’m not laughing at you. I’m laughing at the absurdity of how little mothers tell their daughters.
Daphné : They tell us nothing.
Simon : Well, I certainly cannot tell you.
Daphné : Why not ?
Simon : Because it is not my place.
Daphné : In any real courtship, yes, it would be scandalous for her suitor to discuss such things with a lady. But you are not a real suitor, are you ? And besides, no one else will tell me anything. So, how am I to find a proper husband if I do not even know what I am to be searching for ?
Simon : You will know when you know.
Daphné : What does that even mean ?
Simon : I cannot tell you.
Daphné : I thought we were friends.
Simon : Daphné.
Daphné : Simon. Tell me. Tell me !
Simon : All right ! All right ! What happens between a husband and a wife … Well, it is a natural continuation of what happens at night.  
Daphné : At night ? What happens at night ?
Simon : When you are alone.
Daphné : When I am sleeping ?
Simon : Not when you are sleeping. When you touch yourself. You do touch yourself ? When you are alone, you can touch yourself … anywhere on your body, anywhere that gives you pleasure, but especially … between your legs. And when you find a feeling you particularly enjoy .. you can carry on with that … until the feeling grows, and eventually you reach … a pinnacle, a release. And that should help you … Come.

In Lady Danbury's carriage

Lady Danbury : I demand to know. Is all this time you are spending with Miss Bridgerton leading anywhere ?
Simon : Could it not merely be time well spent ?
Lady Danbury : A prolonged courtship is one thing, but now it is very clear to anyone with eyes that Daphne Bridgerton has caught the attention of Prince Friedrich. If you have designs upon the girl and wish to marry her, then Friedrich can disappear, for all I care, and become a delicious dinner party anecdote. But if you are merely dallying with her, ans if she loses her chance of such an extraordinary match, simply because she is too wrapped up in your charms … well, then she would be a fool, and I would never forgive you your carelessness.
Simon : Miss Bridgerton is far from a fool.
Lady Danbury : Then you are just being cruel, and we both  know I taught you better than that.

Bridgertons garden, at night. Eloise smokes.

Eloïse : Oh ! I found bits of your sketchbook in the fireplace.
Benedict : Are you spying on me now ?
Eloïse : You’d actually have to be interesting for me to bother spying on you.
Benedict : The drawings in that sketchbook were abominable. I could not stand to look at them.
Eloïse : I believe that is why they call it a sketchbook. I write in my diary, which is not the same as writing in my novel. It must be very difficult to want something and not be able to get it. If you enjoy drawing but need practice, then practice. Hire a drawing master. Find a young lady to act impressed. If you desire the sun and the moon, all you have to do is go out and shoot at the sky. Some of us cannot. Look no further than Lady Whistledown. She possesses a huge talent for writing, and yet she must hide away and publish under a false name.
Benedict : Yes, because if anyone knew who Whistledown  truly was, she’d be strung up for what she said.
Eloïse : That is not my point. Whistledown is a woman, therefore she has nothing, and still she writes. You’re a man, therefore you have everything. You are able to do whatever you want. So do it. Be bold. At least that way I can live vicariously through you.
Benedict : Éloïse… are you Lady Whistledown ? You’re an accomplished writer, always scribbling in that diary of yours. You cartainly know everyone else’s business. You have more opinions than anyone else I know in London. You would have my full support and admiration either way, sister. So … is it you ?
Eloïse : No. Though if it were … do you honestly think that I’d admit it ?

Violet : You finished. How lovely !
Eloïse : I do hope you have finally given it a name.

In front of Gunter's tea shop

Daphné : [A Rose] Wait here.
(A Simon) So, I was thinking about us doing something different. The ice flavors here are divine, yes, but, well, perhaps the two of us ..
Simon : I shall not be joining you today, Miss Bridgerton. Nor tomorrow, nor any longer, for that matter.
Daphné : What can you mean ?
Simon : Is it not obvious ?
Daphné : Apparently not, if I require your further élaboration.
Simon : You now have a bevy of suitors at your disposal, and I’ve been afforded relief from mamas and daughters alike in order to conduct my affairs in peace whilst remaining in London. Thus our arrangement has succeeded, miss Bridgerton.
Daphné : Stop calling me that.
Simon : These very circumstances prove…
Daphné : What are you doing ?
Simon : …our ruse should hereby need to end.
Daphné : Have I done something wrong ?
Simon : No.
Daphné : Then tell me why.
Simon : You have the attentions of a prince. He is perfect for you.
Daphné : This is about our conversation yesterday.
Simon : I apologize for that.
Daphné : There is no need to apologize.
Simon : Your brother was correct. I am and always will be a rake. But I corrupt you any further…
Daphné : Corrupt me ? I assure you, I am quite capable of deciding the bounds of my own propriety. I thought you and I were friends.
Simon : We were never friends. I do not believe there could be a more ridiculous notion than that of us ever being friends. A young lady, barely out of her leading strings, you … You were a convenience … a diversion, a pretty one at that, but nothing more. Now that I’ve concluded my business in town, I shall be moving on. I suggest you do the same. You will be very happy with your prince, Miss Bridgerton.

Hastings House

Simon : We must bring forward our plans to vacate England as soon as possible.
Jeffries : But, Your Grace, you still have some business to conclude.
Simon : I wish to leave. Do what you must to expedite matters.

Bridgerton House

Rose : Did something happen, miss ? Miss ? Miss ?
Daphné : Leave me be, Rose.

Opéra

Concierge : A gentleman is here for you.
Siena : To what do I owe this unexpected visit?
Anthony : I wanted to see you.
Siena : What is it this time ? A ball you wish not to attend ? A family obligation you prefer to avoid ? What, perchance, is the Viscount Bridgerton seeking to escape tonight ? Surprising as it may be to you, I do not sit here merely waiting for your visits. I have plans of my own to attend.
Anthony : With the duke ?
Siena : My affairs are no longer your concern, sir, as you have already made abundantly clear.
Anthony : If you are using Hastings in some scheme to vex me, Siena…
Siena : Well, he is certainly a handsome man of great wealth and high rank, everything a woman in my position might want.
Anthony : Your vindictiveness is noted.
Siena : The duke has not called on me. And I am not consorting with any friend of yours. Though I must say, it is not surprising in the least to know that you are only here because you are jealous.
Anthony : I’m not here because I’m jealous.
Siena : Goodbye, my lord.
Anthony : I am here because I miss you ! I cannot think of anything else, Siena. Come back to me.
Siena : Your position in life remains unchanged. And so, too, does mine. You are the viscount. Your responsibility will always be to that title, above all else. You shall marry, sire an heir, and guard your family. And I … I shall always be the woman you may love in darkness …
Anthony : No.
Siena : … but never in the light of day. You have made me promises before, and I, like a fool, believed them. I cannot be your fool again.

Featherington House.

Facteur : Post has arrived !
Pénélope : Marina, it is here. A letter from Spain. It must be from Sir George. He has written back to you. Well, what does he say ? Well ? What has happened ? Marina, has he been wounded ?
Marina : He pretends there was nothing between us..
Pénélope : How do you mean ?
Marina : He says he desires … nothing more to do with me, or our … my situation. That he had no part in it.

Marina wails.

Portia : So … it would seem our efforts were not in vain.
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Madame Varley : I believe … Oh, it is quite exact, ma’am.
Portia : Make certain you place the letters just the way we found them beneath miss Thompson’s pillow.
----------
Madame Varley : What do we do when her soldier arrives home, ma’am ? ?
Portia : If he should return, I can say with certainly, he will not be coming to collect her. She was going to learn the truth about men one way or another. We have done what is right and what is best, and now she is protected. Now, draw my arches lower. Otherwise, I’ll have a look of constant astonishment on my face all day.

Geneviève Delacroix Shop

Violet : Beautiful, dearest.
Lady Cowper : Ah, Lady Bridgerton.
Violet : Lady Cowper.
Lady Cowper : I must say, it is a good thing Daphne is so taken by the duke.
Violet : Uh … Well, thank ..
Lady Cowper : Cressida would never have a hope with the prince if your Daphne went for him. We all know my darling might have the fortune, but it is your Daphne who has the face.

Bridgerton House

Daphné : You can put that dress away, Rose.
Rose : Are we not attending the ball this evening ?
Daphné : No, we are, but I shall wear the white and silver instead. And will you do my hair just the way you like with the circlet of jewels and flowers ?
Rose : Of course. You will look perfect.
Daphné : Good. That is what they want.

Violet : Will you be joining us at tonight’s ball, Anthony ?
Anthony : I have accepted the invitation.
Violet : Perhaps you might cast your eye over this list before the event, then.
Anthony : What is this ?
Violet : These are names. Fourteen, to be exact. Fourteen single, eligible young ladies, all from excellent families. Lady Leeworth’s eldest miss is …
Anthony : I shall consider your suggestions. Thank you. Was there something else ?
Violet : What time do you have ?
Anthony : What ?
Violet : The time. You were just checking your father’s old watch when I caught you, yes ? It is a lovely heirloom.
Anthony : It is quarter till, Mother.
Violet : It’s quite late, indeed. At any rate, do let me know who I should introduce you to, my dear. Time, as we both know, is certainly of the essence.

The ball. Cressida dances with the Prince.

Lady Cowper : Prinzessin Cressida. It rolls right off the tongue, does it not ?
Lord Hardy : Miss Thompson, how lovely to see you back with us. Might I have your next dance ?
Marina : I would be delighted, my lord.
Lady Danbury : You have been rather reserved all evening, Your Grace.
Simon : I have decided to leave England earlier than expected. Apologies, Lady Danbury, but I believe it is time for me to go.
Lady Danbury : You are foolish.
Violet : Are you feeling all right, dearest ?
Daphné : Exceptionally.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton, I simply must have your first dance..
Daphné : It would be an honor, Your Highness.

------------

Lady Whistledown : Could it be true ? The season’s diamond even more precious and rare a stone than previously thought ? For it now appears this treasure is set to join the likes of the queen’s ever-so-cherished crown jewels themselves. The Duke of Hastings, I hear, was left looking rather tongue-tied last night, as Miss Bridgerton seems to have finally grown tired of waiting for him to pose that all-important question. Or, perhaps, the young miss has simply traded up. Surprising ? Quite. Unreasonable ? Of course not. After all, why settle for a duke when one can have a prince ?

 

Rédigé par Mamynicky

 

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catgir2  (03.02.2023 à 21:20)

Anthony est l'aîné de la famille et la place d'aîné est toujours "délicate" car il doit s'occuper

des "petits", les accompagnés, parfois remplacer les parents et en plus aimer ses frères et

soeurs alors parfois l'aîné exagère mais il reste le frère aimant des ses frères et soeurs de

Benedict à la petite Hyacinthe qu'il fait danser dans la saison 2.

 

mamynicky  (03.02.2023 à 20:27)

Moi j'avais bien aimé la complicité de Daphné et Simon pour se moquer de Cressida. J'ai aussi aimé lorsque le frère et la sur regardent la cuisinière qu'ils ne savent pas allumer pour faire chauffer leur lait. A l'époque, les cuisinières étaient à bois ou à charbon, c'était mal parti pour eux qui n'allument jamais leur feu dans la cheminée de leur chambre.

J'ai adoré l'attitude de Daphné pour descendre l'escalier de la salle de bal, sa toilette, sa coiffure, tout était parfait.

jptruelove  (03.02.2023 à 09:43)

Anthony, j'aime en découvrir plus sur lui et voir ses tiraillements. Il essaie au moins d'endosser le rôle de chef de famille et il voudrait vivre une belle histoire avec sa chanteuse.

On voit bien que c'est une autre époque, pour Anthony et sa chanteuse, pour les filles, pour Marina qui doit absolument trouver un mari pour éviter le déshonneur. 

Le prince, il me plait encore bien, mais je préfère le duc, comme Daphné... 

parenthese  (21.08.2022 à 20:13)

Le titre de l'épisode convient parfaitement à Catgir quand elle parle du personnage d'Anthony et de son interprête Jonathan B !!!!

catgir2  (03.06.2022 à 11:31)

Ah Anthony ! ....

cinto  (03.06.2022 à 10:19)

@labelette : Ce serait bien si l'intrigue me surprend. Chouette pour loa saison 2 avec Anthony: j'aime bien les persos tiraillés et loin d'être lisses...

labelette  (01.06.2022 à 20:00)

Anthony c'est le personnage principal de la saison 2 ! Tu sera servie ;-) mais pas tout de suite.

Je pense que j'avais senti les choses comme toi dès le 1er episode aussi (mais à mon avis c'est fait exprès).

cinto  (01.06.2022 à 19:50)

Donc, l'arrangement Daphné/Simon n'aboutit pas et finit dans l'incompréhension. Mais bon, le joli prince ne fera pas l'affaire pour Daphné à mon avis; je pense qu'on va direct vers ce que j'ai perçu dans le 1er épisode, et j'aime bien être surprise; pour l'instant, raté! 

La machination de la femme (me rappelle plus son nom compliqué) qui s'occupe de Marine fonctionne et elle pousse Marina vers n'importe qui, pourvu qu'elle échappe au déshonneur.

Ah! anthony! j'aime bien ce personnage tiraillé entre son devoir de responsable de la famille et son attirance pour la jolie chanteuse; je pense qu'il peut être intéressant...

 

labelette  (30.12.2020 à 22:38)

Je pense que pour l'instant, c'est le meilleur des épisodes.

La complicité entre Daphné et Simon grandit et on les voit pris de fous rires tous les 2, notamment à cause du prince. Mais ce serait trop simple s'ils se rapprochaient trop (on n'est qu'au début de la saison !!). Du coup Simon décide de partir....

Les seconds rôles sont toujours aussi bien : les frères de Daphné (Anthony et Benedict je crois), Eloïse, Penelope, Marina (quel ordure la mère de Penelope de lui faire croire que son copain ne veut pas du bébé... tout ça pour qu'elle se marie. On est vraiment à une autre époque !)...

Contributeurs

Merci aux 5 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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mamynicky 
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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !