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La Chronique des Bridgerton
#104 : Une affaire d'honneur

Eloïse, bien décidée à démasquer Lady Whistledown, enquête auprès des domestiques.

Daphné et Violet sont invitées à la cour. le Prince lui offre un magnifique collier. Lorsqu'il le lui passe autour du cou, Daphné ne peut s'empêcher d'imaginer que c'est Simon qui frôle son cou.

Bénédict est invité dans l'atelier de Sir Henry Granville.

Portia Featherington découvre le secret de son mari : ils sont ruinés.

Au bal des Trowbridge, Portia Featherington jette Marina dans les bras d'un vieux Lord. Colin, intéressée par Marina, va la sauver et l'invite pour la prochaine danse. Daphné aperçoit Simon qui l'ignore. Elle s'enfuit dans le jardin. Simon est derrière elle. L'irréparable est commis. Surpris par Anthony, un duel est inévitable. Daphné prend une décision radicale.

mamynicky

Popularité


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Titre VO
An Affair of Honor

Titre VF
Une affaire d'honneur

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

Le prince Friedrich (Freddie Stroma) fait un présent à Daphne (Phoebe Dynevor)

Le prince Friedrich (Freddie Stroma) fait un présent à Daphne (Phoebe Dynevor)

Plus de détails

Ecrit par : Abby McDonald
Réalisé par : Sheree Folkson

 

Lorraine Ashbourne ... Mrs. Varley
Anand Desai-Barochia ... Lord Hardy
Martins Imhangbe ... Will Mondrich
Geraldine Alexander ... Mrs. Wilson
Jason Barnett ... Jeffries
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Michael Culkin ... Lord Rutledge
Amy Beth Hayes ... Lady Trowbridge
Simon Ludders ... Humboldt
Lorn Macdonald ... Albion Finch
Jessica Madsen ... Cressida Cowper
Molly McGlynn ... Rose
Emma Naomi ... Alice Mondrich
Julian Ovenden ... Sir Henry Granville
Hugh Sachs ... Brimsley
Freddie Stroma ... Prince Friedrich

1.04 – Une affaire d’honneur

Daphné, accompagnée de Violet, pénètre dans le grand salon du palais où la Cour est rassemblée. Elles le traversent en direction du buffet. Dans la foule des courtisans qui les regardent passer, des chuchotements leur parviennent sur les charmes et la grâce de Daphné.

Près du buffet, Violet qui a très faim, subtilise un gâteau, devant Daphné, outrée du geste inconvenant de sa mère.

La Reine Charlotte et son neveu, le prince Friedrich, sont annoncés par le majordome du palais. Violet et Daphné font une révérence devant leurs altesses, Friedrich s’étant approché d’elles dès son entrée. Il remercie Daphné d’avoir accepté son invitation. Charlotte le presse d’offrir le présent qu’il a apporté. Il s’agit d’un collier somptueux. Tandis qu’il le glisse sur son cou, Daphné s’imagine que Simon est près d’elle, elle sent son souffle sur son cou. Se tournant vivement, elle est face au prince et doit se ressaisir rapidement pour le remercier. Charlotte est satisfaite.

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Dans une ville qui regorge de mamans ambitieuses et de coureurs de dots, faire un mariage au-dessus de son rang relève de l'œuvre d'art. Mais le passage de miss Daphné Bridgerton de future duchesse à princesse éventuelle est un exploit que même une chroniqueuse un peu blasée se doit d'applaudir …
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De retour chez elle, Hyacinthe assaille Daphné de questions : va-t’elle devenir la sœur d’une princesse ? Devra t’elle porter une couronne ? Daphné va-t’elle habiter dans un château très lointain ? Daphné lui rappelle qu’elle n’est pas encore fiancée avec le prince.

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Bien que votre dévouée chroniqueuse ne puisse pas écarter la candidature du duc de Hastings aussi vite, il est fort possible qu'aujourd’hui, il ait laissé le diamant lui filer entre les doigts. Mais je parierais tout de même qu'il n'est pas le genre d'homme à fuir un combat…
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Dans la salle de boxe de Will Mondrich, Simon s’entraine avec rage sur un punching-ball. Lorsque Will et sa femme Alice entrent dans la salle, il leur apprend qu’il quitte l’Angleterre et ne pourra pas assister au match que Will doit disputer contre un favori, Billy Gillespie. Will lui demande comme une faveur de ne pas manquer le match car il compte sur sa présence pour que ses amis parient sur lui. Alice ajoute qu’il tient peut être à éviter de croiser Daphné Bridgerton et son prince.

Lord Rutledge s’est rendu chez les Featherington pour voir Marina. Cette dernière trouve Lord Rutledge plutôt repoussant d’autant qu’il se vante d’avoir pu acquérir pour une fortune des dents de soldats morts sur les champs de bataille pour remplacer les siennes. Portia lui donne rendez vous le soir même au bal des Trowbridge où il pourra se rendre compte de l’attitude de Marina en société. Marina refuse d’épouser le vieux Lord, plusieurs prétendants s’étant déjà manifestés. Portia lui répond que Lord Rutledge a besoin d’un héritier, il ne posera aucune question. Cela peut prendre des mois avant que les prétendants qui se sont présentés fassent leur demande. Marina court se réfugier dans sa chambre. Portia insiste encore une fois pour que son mari renvoie Marina chez son père. Lord Featherington ne veut pas en entendre parler.

Un nouveau prétendant, Albion Finch, se présente. Il souhaite saluer Philippa. Très heureuse, Philippa vient le recevoir.

Pénélope et Eloïse se promènent en ville. Eloïse redoute le moment où Daphné sera mariée car elle est la prochaine sur la liste. Eloïse voudrait trouver qui se cache derrière Lady Whistledown. Elle pourrait la rencontrer et lui demander ses secrets pour être comme elle, une femme libre qui sait mener ses affaires en se moquant de la haute société. Pénélope regrette de ne pouvoir l’aider, trop prise par ses engagements.

Daphné entre dans la salle de boxe au bras d’Anthony, qui l’abandonne pour la confier au prince Friedrich. Ce dernier se montre heureux de la revoir. Daphné aperçoit Simon dans le groupe qui entoure Mondrich. Featherington est en train de se renseigner sur la forme de Mondrich mais il leur apprend qu’il a parié sur Gillespie, le champion du prince.

Le combat commence, Simon regarde Daphné, souriante, s’installer sur les gradins auprès du prince. Leurs regards se croisent. Dans le coin de Mondrich Simon, Anthony et Benedict soutiennent leur champion, les supporters de Gillespie l’encouragent. Simon et Daphné se surveillent du coin de l’œil. Daphné joue de séduction auprès du prince et pendant que Simon pose sa veste et remonte ses manches, elle admire les muscles de ses bras. Mondrich porte le coup fatal à son adversaire et gagne le match. Featherington a perdu. Simon n’arrive pas à participer à la joie de Mondrich, son regard est attiré par le couple de Daphné et Friedrich.

Au White, Granville invite Benedict à passer à son atelier pour voir ses véritables travaux, ses pièces personnelles. Anthony et Simon discute de son prochain départ à une autre table, quand le prince se présente pour parler à Anthony.

Dans le salon des Bridgerton, Violet est contrariée qu’Anthony ait conduit sa sœur à un combat de boxe, qu’elle estime barbare et détestable. Hyacinthe demande si le duc était là, Daphné répond que s’il était présent, elle ne l’a pas vu. Puis Hyacinthe demande à Eloïse ce qu’elle écrit toute la journée. Anthony fait irruption dans le salon avec une grande nouvelle : le prince lui a demandé sa permission pour faire sa demande. Il n’a pu répondre pour elle et quelle que soit la décision de Daphné il la soutiendra. Violet lui conseille d’attendre un peu avant de donner sa réponse.

Plus tard, Violet se rend dans la chambre de Daphné, pensive devant sa coiffeuse. Violet pense que sa fille ne devrait pas porter le collier du prince au bal des Trowbridge, sinon qu’en penserait Simon ? Tant que Daphné n’a pas accepté la demande du prince, elle peut garder l’esprit ouvert. Elle a bien vu qu’il s’est passé quelque chose entre elle et le duc ; elle a vu la façon dont ils se regardaient. Daphné lui avoue que ce qu’elle a vu n’était qu’un leurre, une ruse montée avec le duc pour la rendre plus désirable. Une mise en scène qui a parfaitement fonctionné puisqu’elle a obtenu les faveurs d’un prince. Sa mère devrait en être fière.

Lady Danbury est venue saluer Simon avant son départ. Elle lui reproche d’avoir laissé Daphné lui filer entre les doigts. Après avoir ressenti tant de fierté à l’élever, elle s’attendait à plus de discernement, de compréhension. Elle lui rappelle que les sujets qu’il juge futiles, comme l’amour, l’affection et l’attachement ont permis à une nouvelle ère de voir le jour. Deux groupes de la société existaient, séparés par leur couleur jusqu’à ce qu’un roi tombe amoureux de l’une des leurs. Simon estime que l’amour qui surmonte tout reste à prouver. En choisissant sa reine, le roi les a élevés au rang de duc et de reine mais du jour au lendemain, sa santé fragile et défaillante peut tout changer. Il promet de lui écrire.

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Comme vous le savez tous, rien n'exalte davantage votre dévouée chroniqueuse que le parfum du scandale, et la fête de ce soir en promet plus qu'il n'est permis d'espérer, grâce à la toute jeune veuve, lady Trowbridge. D'aucuns pourraient considérer sa réception choquante et je ne saurai trop conseiller à toutes les jeunes filles d'éviter de se faire surprendre dans l'expression voluptueuse de leur nature. Un seul geste osé entre un couple non-marié, un frôlement inconvenant, ou Dieu nous en préserve, un baiser, conduirait n'importe quelle demoiselle de la haute société à sa propre perte …
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Au bal des Trowbridge, Portia se rapproche de Lord Rutledge pour qu’il puisse danser avec Marina tandis que Finch entraine Philippa vers la piste de danse. Elle se félicite car ils pourraient espérer deux mariages pour cette année. Lord Featherington en doute.

Cressida vient reprocher à Daphné de lui avoir volé une promesse de bonheur alors que Daphné n’avait que l’embarras du choix dans le nombre de gentlemen qui se sont pressés à lui rendre hommage. Daphné répond que le prince a fait son choix avant de le rejoindre. Violet voyant sa fille minauder devant le prince boit un peu plus de champagne que d’habitude.

Au milieu de ses malles ; Simon voit le tableau que Daphné avait admiré à Somerset House. Il se souvient que leurs mains s’étaient rapprochées avant que leurs doigts se nouent.

Benedict se rend à l’atelier de Granville. En rentrant, il se rend compte que deux modèles nues trônent au milieu de l’atelier, pendant que quelques peintres les entourent de leurs chevalets et font des essais de croquis. Granville lui montre le sien, que Benedict admire. Granville l’engage à prendre un chevalet libre et en profiter.

Chez les Trowbridge, Anthony se rend compte que Siena se produit avec l’orchestre. Violet vient lui présenter une jeune fille mais en suivant son regard reconnait la maitresse de son fils. Elle s’empare d’une nouvelle flute de champagne.

Prudence ramène Philippa en pleurs à sa mère. Elle a vu son père parler à Finch qui la fuit depuis. Elle est malheureuse car elle l’aimait. Portia demande ce qu’il s’est passé à Featherington. Il répond que leurs filles peuvent attendre la saison prochaine.

Chez les Bridgerton, Eloïse continue ses investigations et se fait surprendre par Madame Wilson à fouiller dans sa chambre. Eloïse la soupçonne d’être Lady Whistledown, ce qui fait rire Madame Wilson. Avec tout le travail qui incombe aux domestiques, elle n’aurait pas le temps de s’amuser. Et si elle avait les biens que Lady Whistledown doit posséder elle ne s’éreinterait pas à la tâche pour Eloïse dont elle s’est occupée quand elle était encore dans ses langes. Elle la met dehors.

Au bal, Lady Trowbridge s’est fait amener son fils qui n’est encore qu’un bébé. Colin ironise avec Pénélope. Ils pensent que Lady Trowbridge a eu de la chance de donner un héritier au vieux Comte avant qu’il ne décède. Pénélope fait remarquer que le bébé ressemble au valet de pied de la Comtesse. Colin se demande si Marina peut réellement s’intéresser au vieux Lord Rutledge mais Pénélope répond que Marina ne souhaite que d’être vaillamment secourue. Au grand désespoir de Pénélope, Colin se précipite avant que la prochaine danse ne commence pour enlever Marina reconnaissante.

Au moment où le prince s’apprête à faire sa demande, Daphné qui s’amusait jusque-là, voit Simon discuter dans un groupe de messieurs. Elle a l’impression d’étouffer. Elle demande au prince de lui donner un moment pour se rafraichir. Elle sort dans le jardin et arrache le collier. Simon est derrière elle. Il est venu lui faire ses adieux avant de quitter Londres. Elle pense que ce n’est pas nécessaire puisqu’ils ne sont pas amis. De plus elle va épouser le prince qui sait ce qu’il veut et elle sera heureuse. Simon en doute. Daphné attend qu’il dise ce qu’il pense, devant son silence elle s’enfonce dans le jardin, dans la nuit. Il lui demande d’arrêter et retourner à la réception, Il lui ordonne de s’arrêter, Elle n’écoute pas et lui répond de ne pas la suivre. Il pense que c’est dangereux, il lui saisit le bras et après un long regard l’embrasse. Il se ressaisit et présente ses excuses ; elle se jette dans ses bras et l’embrasse à son tour. Il la serre contre lui, Anthony qui cherche sa sœur les surprend. Il bouscule Simon qui se laisse faire et le frappe plusieurs fois. Anthony lui demande de l’épouser pour lui éviter l’humiliation. Simon répond qu’il ne peut pas. Anthony doit alors lui demander réparation, Simon est d’accord et prend rendez vous à l’aube. Daphné est blessée elle ne comprend pas qu’il préfère mourir plutôt que de l’épouser.

Anthony entraine sa sœur, ils doivent partir avant que quiconque les voit. Anthony demande à Colin de veiller sur leur mère car il doit ramener Daphné qui a une forte migraine. Cressida demande à Daphné si elle a pris froid dans le jardin, il lui semble que quelque chose ne va pas. Elle se laisse entrainer, hébétée, par Anthony.

De retour chez elle, Portia fouille le bureau de son mari pendant que Madame Varley fait le guet. Marina ne tarit pas d’éloges sur Colin devant une Pénélope effondrée. Marina est certaine qu’il va la demander en mariage et la sauver de Lord Rutledge. Pénélope qui a un penchant pour Colin se met au lit. Marina qui comprend qu’elle est fatiguée se retire enfin. C’est le moment qu’Eloïse choisit pour venir lui faire part de sa théorie sur Lady Whistledown. Pénélope essaie plusieurs fois d’arrêter le flot de paroles mais finit, impatiente, par lui dire que cela lui est égal. Elle a des problèmes plus réels et plus matures. Elle fait partie de la société et de ce fait a des sujets plus importants et sérieux à affronter comme … le mariage. Pénélope essaie de la retenir, mais blessée, Eloïse s’en va.

Anthony et Daphné sont de retour chez eux. Daphné lui dit que Simon n’est pas seul en cause, elle l’a voulu autant que lui. Elle lui demande de renoncer au duel, qui est illégal. Il pourrait aussi se faire tuer. Elle pourrait affronter la rumeur mais pas la mort de l’un d’eux. Benedict arrive. Anthony envoie Daphné se coucher et entraine son frère vers son bureau.

Anthony met Benedict au courant. S’il meurt, le titre et la propriété reviendront à Benedict, s’il tue Hastings, il devra quitter le pays et les décisions pour la famille reviendront à Benedict. Colin raccompagne Violet, un peu ivre. Quand il voit les deux frères qui ont passé la tête par la porte en entendant Violet, il comprend que quelque chose de grave est arrivé.

Simon est allé chez Mondrich pour lui demander d’être son témoin. Anthony est allé voir Siena pour lui demander, s’ils étaient dans un lieu où leur union serait acceptée, si elle voudrait de lui. Elle l’attire à l’intérieur et ils passent la nuit ensemble. Avant l’aube, il la quitte sans la réveiller.

En rentrant chez lui, Featherington trouve Portia dans son bureau, des documents étalés devant elle. Elle sait tout, les paris, les nombreuses dettes, leur fortune dépensée. Plus de dot pour leurs filles. Marina vit chez eux car il doit de l’argent à son père. Elle lui demande ce qu’il compte faire. Il s’écroule sur son épaule en pleurant. Il n’a pas de solution, il les a trahies.

C’est l’aube, Anthony et Bénédict, Simon et Mondrich sont au rendez-vous. Anthony demande à Bénédict une dernière chose : s’il meurt, il doit lui promettre de subvenir aux besoins de la personne dont le nom se trouve dans le tiroir de son bureau. Benedict promet.

Daphné demande à Colin de lui dire où se trouve le lieu du duel. Cressida Cowper les a vus dans le jardin, Il faut qu’elle le leur dise. Colin finit par accepter de l’accompagner.

Les deux hommes sont face à face, Anthony pointe son arme sur Simon, qui vise le ciel. Daphné arrive au moment où ils tirent, son cheval s’emballe et elle tombe à leurs pieds. Ils se précipitent inquiets, plus de peur que de mal. Elle demande à parler à Simon. Elle le supplie de ne pas la livrer à l’infamie, à l’opprobre, Cressida Cowper les a vus dans le jardin ; s’il ne l’épouse pas, sa réputation est ruinée. Simon avoue alors qu’il ne pourrait pas lui donner d’enfants. Son désir d’être mère est son rêve, Il ne peut pas lui offrir le même foyer que celui qu’elle a connu. Il lui demande de laisser Anthony aller jusqu’au bout.

Anthony leur demande de reprendre avant que quelqu’un arrive. Fermement, Daphne leur apprend qu’il n’y aura pas de duel, Simon et elle vont se marier.

mamynicky

1.04 – Une affaire d'honneur

Violet Bridgerton et Daphné sont invitées à la Cour.
Elles traversent la foule des courtisans d’où s’élèvent des chuchotements.
- C'est elle ?
- L'incomparable qui a capté l'attention du prince vient d'entrer.
- Une jolie jeune fille, pleine de grâce et de simplicité.

Violet : Chacun ici semble avoir son opinion. Combien de temps va-t-on attendre l'arrivée de la reine ? Je vais m'évanouir tellement la faim me tenaille.
Daphné : Maman ! Nous sommes à la cour !
Violet : Personne ne me regarde, ma chérie.
Daphné : Maman
Violet : Un vrai délice. Vous semblez bien fatiguée, mon enfant. Et depuis plusieurs jours déjà.
Daphné : Trop de choses me taraudent. - De toute évidence.

Majordome : Sa Majesté, la reine Charlotte et son neveu bien-aimé, le prince Friedrich de Prusse.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton. C'est pour moi une joie immense que vous ayez accepté mon invitation.
Daphné : Vous me flattez, Votre Altesse.
Friedrich : Vous êtes la perfection incarnée.
Reine Charlotte : Offrez-lui le présent.
Friedrich : Je vous ai apporté un cadeau. Miss, ça ne va pas ?
Daphné : Je vais on ne peut mieux. Cela va sans dire. Et ce collier est tout bonnement somptueux.
Charlotte : Elle fera une charmante princesse. Vous en convenez ?
Courtisan : Sans aucun doute, Votre Majesté.

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Lady Whistledown : Dans une ville qui regorge de mamans ambitieuses et de coureurs de dots, faire un mariage au-dessus de son rang relève de l'œuvre d'art. Mais le passage de miss Daphné Bridgerton de future duchesse à princesse éventuelle est un exploit que même une chroniqueuse un peu blasée se doit d'applaudir.
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Maison des Bridgerton

Hyacinthe : Est-ce vrai ? Je vais devenir la sœur d'une princesse ?
Daphné : Calme-toi, enfin, je ne suis pas encore fiancée au prince.
Hyacinthe : Devrons-nous porter une couronne ?
Daphné : C'est probable à certaines occasions, mais uniquement si je l'épouse.
Hyacinthe : Tu vas apprendre le prussien ?
Daphné : L'allemand. Et c'est probable, mais uniquement si j'épouse le prince.
Hyacinthe : Est-ce que tu vas devoir partir habiter dans un château très loin d'ici ?
Daphné : Tu ne devrais pas être quelque part avec ta préceptrice ?
Hyacinthe : Oui, je devrais, mais ma préceptrice se pose les mêmes questions que moi.

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Lady Whistledown : Bien que votre dévouée chroniqueuse ne puisse pas écarter la candidature du duc de Hastings aussi vite, il est fort possible qu'aujourd’hui, il ait laissé le diamant lui filer entre les doigts. Mais je parierais tout de même qu'il n'est pas le genre d'homme à fuir un combat.
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Will Mondrich : Ce sac de grains a un accent allemand ou est-ce mon imagination ?
Simon : Rappelez-moi, Will, vous participez à un match de boxe aujourd'hui, ou à une représentation théâtrale ?
Mondrich : Vous n'avez pas oublié.
Simon : Non, mais je crains que vous ne puissiez compter sur la présence de votre plus grand admirateur.
Mondrich : Alice sera présente.
Simon : Je quitte l'Angleterre. Mes affaires sont réglées.
Alice Mondrich : Pas celles de Will.
Mondrich : Ce sera le plus grand match de ma carrière, je ne suis pas le favori. Vos amis savent que vous fréquentez ma salle. Qui pariera sur moi si vous n'êtes pas présent ?
Simon : Je n'ai pas d'amis.
Alice : Que penses-tu, après avoir combattu l'Irlandais, de corriger ce défaut qu'a le duc de se plaindre ?
Mondrich : Je n'ai jamais demandé de faveur mais je vous supplie de ne pas le manquer.
Alice : S'il y a un spectacle que monsieur tient à éviter, c'est celui de la fille Bridgerton et son prince.
Mondrich : Tu as probablement raison.
Simon : Je ne fais que passer, vous le savez. Je n'ai pas autant de cœur que vous deux et lady Whistledown aimeraient le croire.
Alice : Ce qui nous tient le plus à cœur, c'est de pouvoir nourrir nos enfants. Voudrez-vous faire un effort aujourd'hui, Votre Grâce, en aidant l'organisateur à remplir sa bourse, ainsi que la nôtre ? Quoi ? - Tu m'aimes pour ma délicatesse.

Lord Rutledge est venu rendre visite à Marina chez les Featherington.

Portia : Elle brode divinement bien. Il va sans dire qu'elle chante et joue du piano-forte très joliment.
Lord Rutledge : Souriez pour voir.
Marina : Je vous demande pardon ?
Lord Rutledge : Vos dents, jeune fille, montrez-les-moi. Est-elle demeurée ?
Portia : Mon Dieu, non ! Oh, vous êtes drôle ! Miss Thompson, montrez à lord Rutledge votre charmant sourire. Miss Thompson ?
Lord Rutledge : Elles en disent long sur la bouche d'une personne. Des dents de soldats prélevées sur le champ de bataille. Elles m'ont coûté une fortune, laissez-moi vous le dire. J'aurai besoin de la sortir dans le monde. Afin de voir son attitude en société.
Portia : Naturellement. Nous sommes invitées au bal des Trowbridge ce soir, ce sera l'occasion. 
Lord Rutledge : Très bien, très bien. Bonne journée, Featherington.
Lord Featherington : Rutledge.
Marina : Vous n'êtes pas sérieuse ?
Portia : Comment osez-vous vous conduire de la sorte, petite effrontée ? Comprenez-vous à présent ce que j'endure chaque jour ?
Marina  Tous les matins, des prétendants m'ont réclamée cette semaine. Vous croyez que je vais épouser ce…
Portia : Ces prétendants vous font la cour, cela peut prendre plusieurs mois. Et même si l'un d'eux voulait bien vous épouser demain, comment croyez-vous qu'il réagira dans six mois quand votre rejeton viendra au monde plein de santé ? Lord Rutledge a besoin d'un héritier. Il ne posera strictement aucune question.
Philippa : Elle m'a poussée.
Prudence : Non, c'est moi.
Portia : Silence toutes les deux ! Je suis à bout.
Pénélope : Marina ! Voulez-vous que je reste ?
Portia : Pouvez-vous me dire pourquoi nous ne pouvons pas renvoyer miss Thompson chez son père ?
Lord Featherington : Ça ne se discute pas.
Un valet : Un gentleman est là. Monsieur Albion Finch.
Lord Featherington : Faites entrer.
Albion Finch : Bonjour. Les marguerites m'ont toujours fait éternuer.
Portia : Miss Thompson ne reçoit pas de visiteurs, monsieur Finch.
Finch : Ça ne devrait pas trop me déranger, je viens saluer miss Featherington.
Portia : Miss Philippa Featherington ?
Philippa : Merci, monsieur.

Eloïse : Je n'ai jamais compris la mode des plumes dans les cheveux. Comment les femmes peuvent penser attirer l'attention des messieurs en caquetant comme des oiseaux qui se pavanent ? C'est ridicule.
Pénélope : Pour quelle raison les regarder ?
Eloïse : Pour m'échapper de cette maison où chacun bat des ailes autour de Daphné, en gloussant sur ses beaux espoirs.
Pénélope : Le prince la courtise encore ? J'imagine que vous avez hâte.
Eloïse : Pénélope, une fois qu'elle sera casée, je serai la prochaine sur la liste. Je serais ravie qu'elle reste en plan.
Pénélope : Elle finira bien par se marier.
Eloïse : Pourquoi est-ce que nous n'avons le choix qu'entre glousser et nous marier, ou ne jamais partir ? Et si moi, j'avais envie de voler ? Savez-vous qui vole allègrement ? Lady Whistledown. Elle vole haut dans le ciel. Une femme qui sait mener ses affaires et moque la haute société en vidant leurs bourses. J'imagine la vie qu'elle doit mener. Son indépendance. Elle ne doit pas être tous les soirs à un bal en priant qu'un homme ait envie de l'enfermer dans les joies du mariage.
Pénélope : C'est une vie incroyable que vous lui prêtez.
Eloïse : Et si on la rencontrait ? Elle nous transmettrait ses secrets pour échapper à ce pitoyable et sinistre destin.
Pénélope : L'identité de lady Whistledown est assez protégée.
Eloïse : Qui sont les deux filles les plus futées ? Si quelqu'un peut la démasquer, c'est nous.
Pénélope : Si je pouvais me dérober à mes engagements, je vous aiderais volontiers.
Eloïse : Dites que vous êtes souffrante, dites que vous avez attrapé ce qu'a eu Marina. Comment va-t-elle, à ce propos ?
Pénélope : Elle se remet. Mais ce serait cruel de ne pas être à ses côtés à son retour dans le monde. Je vous encouragerai néanmoins dans votre tâche.
Eloïse : Je prends cette plume, il m'en faut une toute neuve pour lister les suspects. Merci.

La salle de boxe. Un combat va avoir lieu entre Will Mondrich et Billy Gillespie

Manager : Faites vos paris, la victoire pour Mondrich ou pour Gillespie ? Allons messieurs, tentez votre chance, je prends vos paris.
Daphné : Si maman savait que j'étais dans cet endroit…
Anthony : Elle me ferait davantage de réflexions à moi qu’à toi, fais moi confiance. Ah, j'aperçois votre prince. L'affaire étant bien engagée, je vais m'éclipser pour le coup final.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton, c'est un plaisir de vous rencontrer ainsi qu'une surprise. J'avais demandé à votre frère de vous amener, afin de passer un moment avec vous, mais je n'avais pas nourri beaucoup d'espoir. La majorité des femmes ne peuvent pas concilier leur sensibilité délicate avec la brutalité de ces combats.
Daphné : Vous ne devez pas avoir de sœurs, Votre Altesse, si pour vous nous ne sommes que douceur et bonté. Une visite chez la modiste quand la soie vient à manquer pourrait balayer à tout jamais ces impressions.
Friedrich : J'ai beaucoup de choses à apprendre alors. Et j'apprécierais de suivre l'enseignement. Si vous vous joigniez à moi. Miss Bridgerton ?
Daphné : Sans aucun doute, cela m'enchante.
Lord Featherington : Monsieur Mondrich, est-il vrai que vous vous entraînez avec monsieur le duc ?
Simon : N'exagérons pas mon rôle, je ne suis qu'un simple élève. Au mieux, une cible à atteindre.
Mondrich : Monsieur le duc est modeste, c'est l'un des moins mauvais élèves que j'aie eus. Vous feriez bien de le suivre et de parier sur moi. N'ai-je pas raison, Hastings ? Hastings ?
Simon : Bien sûr. Contre toute attente, monsieur Mondrich pourrait bien sortir victorieux.
Lord Featherington : Je viens de mettre quarante shillings sur Gillespie. Après tout, il est le choix du prince.

Manager : Mesdames et messieurs, veuillez gagner vos sièges. Le combat va commencer.
Friedrich : N'ayez crainte, mon favori a les reins solides. Encore !
Simon : Allez, Mondrich, restez concentré.
Daphné : Votre Altesse, votre patrie vous manque-t-elle ? Je ne suis jamais allée en Prusse mais j'ai beaucoup lu sur ses beautés.
Friedrich : Elle a ses attraits de toute évidence. Mais j'ai étudié ici en Angleterre, et je pense qu'il n'y avait pas de meilleur endroit où vivre ni pour construire une famille. Pardonnez-moi de parler sans détour, mais vous semblez très attachée à votre famille.
Daphné : C'est exact, ils sont ce que j'ai de plus cher au monde. Et vous ?
Friedrich : J'ai grandi avec bon nombre de cousins autour de moi, j'ai plaisir à souhaiter la même chose pour mes enfants. Si mon épouse s'y montrait disposée.
Featherington : Très bien, Billy !
Anthony : Allez Mondrich !
Simon : On se concentre, Mondrich ! Rassemblez vos forces !
Daphné : Allez-y, Gillespie ! Mettez-lui une raclée.
Friedrich : Très bien ! Continuez !
Simon : Bien joué, Mondrich !
Featherington : S'il vous plaît, n'ayez aucun doute. Je vous promets que vous recevrez vos paiements. Je vous demande un délai de deux jours pour réunir les montants.
Parieurs : Les excuses habituelles.

Le White

Granville : Qu'en pensez-vous Bridgerton ? Celui-ci est plus à votre goût ?
Benedict : Monsieur Granville.
Granville : Ils devraient peut-être l'apporter à Somerset House, afin de l'exposer… juste à côté du mien.
Benedict : Je vous dois des excuses, monsieur.
Granville : C'est inutile. J'ai apprécié la sincérité de votre critique. Alors…
Benedict : Un peu trop morose à mon goût. Une tragédie, le chien mérite mieux.
Granville : Où est le vôtre ?
Benedict : Mon ?
Granville : Votre travail. Est-ce à dire que vous n'êtes pas artiste ?
Benedict : Eh bien, il m'arrive parfois de… enfin comment dire, j'ai presque…
Granville : Je pense que "oui" et "merci" sont les mots que vous cherchez. Quoi qu'il en soit, vous devriez passer à mon atelier. Les pièces plus personnelles sont là, et vous verrez mes véritables travaux, qui sont tout sauf… comment avez-vous dit ? "Froids et rien ne transparaît de l'âme du sujet".
Benedict : Cela me poursuivra toujours !

Anthony : J'ai entendu que vous partiez ce soir.
Simon : Vous avez bien entendu.
Anthony : Je vous ai mal jugé. Je n'en étais pas certain, mais je sais que vos intentions envers Daphné étaient honorables. Elle a la chance d'avoir rencontré un prince et vous reprenez votre route. Peut-être qu'un jour, nous pourrons rire de tout cela ?
Simon : Peut-être. Donc vous regrettez que je parte ?
Anthony : Rien ne nous force à ces excès, n'est-ce pas ?
Friedrich : Lord Bridgerton.
Anthony : Votre Altesse.
Friedrich : On m'a informé que vous seriez là, puis-je vous parler ?
Anthony : Certainement.

Violet : Votre frère vous a emmenée où ?
Daphné : Il a constamment gardé un œil sur moi, maman.
Violet : Ça n'est pas le propos, un spectacle de boxe n'est pas la place d'une jeune fille.
Hyacinthe : En est-ce une pour un prince ? A-t-il assisté au combat lui aussi ?
Daphné : Il était bien présent.
Violet : Quel divertissement barbare, détestable.
Hyacinthe : Et le duc ?
Violet et Daphné : Quoi, le duc ?
Hyacinthe : Était-il également présent ?
Daphné : Je l'ignore. Si le duc était là, je ne l'ai pas vu.
Hyacinthe : Qu'est-ce que tu écris ?
Eloïse : Rien.
Hyacinthe : Tu passes la journée avec un crayon pour ne rien écrire.
Eloïse : Je raconte à Francesca que tu es une insupportable mouche du coche.
Anthony : Mère ! Daphné !
Violet : Est-il vrai que vous avez emmené…
Anthony : Arrêtez les réprimandes, j'ai des nouvelles. Le prince Friedrich m'a demandé la permission de faire sa demande.
Daphné : Aussi tôt ?
Violet : Mais quelle a été votre réponse ?
Anthony : Je ne saurais pas répondre pour elle. Je n'ai aucune objection. Les gens parlent en bien de lui. Quelle que soit ta décision, tu auras mon soutien.
Daphné : Je… Je…
Violet : Votre réponse peut attendre Vous le connaissez depuis si peu.
Anthony : Fais-moi connaître ta réponse et je la transmettrai.
Daphné : Entendu.

Violet : C'est un collier extraordinaire. Il vous plaît ?
Daphné : Il est somptueux.
Violet : Mais vous plaît-il ?
Daphné : Si vous avez quelque chose à me dire maman, je vous en prie, dites-le.
Violet : Je me demande simplement… Si vous portez ce collier au bal ce soir, que pensera le duc ? Tant que vous n'avez pas accepté la demande en mariage du prince, vous pouvez garder l'esprit ouvert.
Daphné : Maman, Je n'ai que faire des impressions du duc. Il est fort probable qu'il ne soit pas là.
Violet : Que s'est-il passé entre vous ?
Daphné : Il ne s'est rien passé. Il s'en va.
Violet : Ma fille, je sais qu'il ne s'est pas rien passé entre vous.
Daphné : Vous ne savez rien du tout. Vous ne savez absolument rien.
Violet : Daphné, je sais ce que j'ai vu.
Daphné : Ce que vous avez vu est un leurre.
Violet : Pardon ?
Daphné : Un mensonge. C'était une ruse. Le… Le duc et moi-même faisions semblant. Dans le but de m'attirer un prétendant de haut rang. L'idée étant de me rendre beaucoup plus désirable. C'était un arrangement. Une mise en scène qui a parfaitement fonctionné. Nous avons eu ce que nous voulions. J'ai les faveurs d'un prince. Vous devriez être fière.
Violet : Ce que je voulais avant tout, c'était que vous obteniez ce qu'il y a de mieux. Et je ne parle pas en termes de rang, mais d'amour. Et ce que j'ai vu entre vous…
Daphné : Cela n'était pas vrai, maman ! Rien de ce que vous avez vu n'avait une once de vérité. Et aujourd'hui c'est terminé. Je n'ai donc plus à feindre quoi que ce soit. Je suis désolée, maman. Je suis sincèrement désolée. C'est un magnifique collier. Je devrais l'aimer énormément.

Lady Danbury : Je pourrais vous dire avoir passé d'agréables moments avec vous, Votre Grace, mais j'ai tendance à réserver ces formules ronflantes aux autres représentants de la bonne société.
Simon : Vous me manquerez également.
Lady Danbury : Allez-vous me dire où vous vous rendez, quelle destination ?
Simon : J'hésite, mais je pourrais…
Lady Danbury : Cela n'a aucune importance, je ne doute pas que… vous partirez dans le coin le plus reculé pour continuer de faire ce que vous faites.
Simon : Et qu'est-ce donc Madame ?
Lady Danbury : Considérer tout ce que vous avez comme acquis. De la part du jeune homme que j'ai toujours eu tant de fierté à élever, je me serais attendue à mieux. À plus de discernement, de compréhension, plus de reconnaissance. Vous avez laissé cette jeune fille vous filer entre les doigts comme si elle ne représentait rien. Je conçois que vous considériez des sujets tels que l'amour et le dévouement, l'affection et l'attachement, d'une grande platitude, voire futiles, mais dois-je vous faire prendre conscience que ce sont bel et bien ces choses-là qui ont permis à une nouvelle ère de voir enfin le jour dans cette société ? Regardez notre reine. Regardez notre roi. Regardez leur mariage. Regardez ce que cette union nous a apporté. Elle nous a donné la possibilité d'exister. Nous étions deux groupes de la société séparés par notre couleur, jusqu'à ce qu'un roi tombe amoureux de l'une d'entre nous. Car l'amour, Votre Grâce… surmonte tout.
Simon : Je pense que cela reste encore à prouver. Le roi a pu choisir sa reine. Et a décidé de ne plus nous considérer comme de simples amusements en nous élevant au rang de duc et de reine, et du jour au lendemain, il peut aussi décider de changer d'état d'esprit. Un esprit dont la santé est on ne peut plus fragile et défaillante. Je suis désolé, mais nos avis divergent sur ce point. L'amour ne change rien à rien. Mon bateau lève l'ancre à 9h15. Je vous écrirai, je n'y manquerai pas.

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Lady Whistledown : Comme vous le savez, rien n'exalte davantage votre dévouée chroniqueuse que le parfum du scandale, et la fête de ce soir en promet plus qu'il n'est permis d'espérer, grâce à la toute jeune veuve, lady Trowbridge. D'aucuns pourraient considérer sa réception choquante et je ne saurai trop conseiller à toutes les jeunes filles d'éviter de se faire surprendre dans l'expression voluptueuse de leur nature. Un seul geste osé entre un couple non-marié, un frôlement inconvenant, ou Dieu nous en préserve, un baiser, conduirait n'importe quelle demoiselle de la haute société à sa propre perte.
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Bal à la Maison Trowbridge

Portia : Lord Rutledge. Miss Thompson a passé tout l'après-midi à nous dire l'impatience qu'elle avait à converser avec vous.
Lord Rutledge : Je n'ai guère besoin de sa conversation, je souhaite voir si elle tourne bien.
Philippa : Monsieur Finch.
Finch : Pardonnez-moi, miss Featherington. Sachez que votre robe est exquise. De la même teinte que le double Gloucester que votre mère a servi pour le thé. Ma passion pour le fromage est grande.
Philippa : Ah, moi aussi, monsieur Finch. Néanmoins, je dois dire que je préfère un Stilton à un Cheddar.
Portia : Peut-être pouvons-nous espérer deux mariages cette saison, mon ami.
Featherington : J'en doute, très chère.
Cressida : Daphné ! Vous êtes magnifique, comme toujours.
Daphné : Merci, Cressida.
Cressida : Vous aviez l'embarras du choix. Les gentlemen se pressent en nombre pour vous rendre hommage. Et pourtant vous n'avez pas hésité à voler ma promesse de bonheur. Je savais que le marché du mariage ferait de nous des rivales, mais je ne vous croyais pas mon ennemie.
Daphné : Le prince a fait son choix, Cressida. Comment aurais-je pu faire autrement ?
Friedrich : Miss Bridgerton, vous êtes resplendissante comme toujours.
Daphné : Merci, Votre Altesse.
Friedrich : J'espère qu'il reste de la place sur votre carnet de bal pour nous deux ?
Daphné : Il me semble bien, en effet.

Maison des Hastings

Simon : Jeffries !
Jeffries : Votre Grâce ?
Simon : Pourquoi ce tableau est ici et pas à Somerset House ?
Jeffries : Avez-vous oublié ? Vous avez demandé à ce qu'il vous soit retourné. Une entreprise pas facile à mener à bien, je ne vous le cache pas.

Chez Granville

Granville : Monsieur Bridgerton. Entrez. Entrez.
Benedict : Merci. Je ne sais pas à quoi je m'attendais en venant mais certainement pas à cela.
Granville : Un groupe de gens qui partagent les mêmes valeurs, voila tout. Venez, laissez-moi vous montrer mon travail.
Un peintre : Ils parlent de la guerre pour se détourner des injustices chez nous.
Un autre : Ils n'ont pas besoin d'une guerre, cette Whistledown distrait suffisamment leur regard des besoins véritables du peuple.
Granville : Qu'en pensez-vous ?
Benedict : Sans comparaison avec Somerset House, je dois l'admettre.
Granville : Je le prendrai comme un compliment.
Benedict : Et je dois dire que je suis très jaloux. Est-ce ainsi que vous vivez ?
Granville : Il y a des avantages à être le puîné. Les héritiers ont les responsabilités, les puînés le divertissement. Alors, pourquoi ne pas en profiter ?

Maison Trowbridge. Siena chante « La Barcarolle » d’Offenbach

Violet : Anthony ? Anthony ? Voici miss Addington, la nièce du comte De Lindsay.
Anthony : Enchanté.
Violet : Voilà, très chère…

Portia : Quelle belle fête, lady Trowbridge. Vous avez un talent et… un goût si singuliers.
Lady Trowbridge : Quel compliment, lady Featherington. Qui plus est venant de vous.
Portia : Philippa, ne devriez-vous pas être en train de danser avec monsieur Finch ? Séchez donc vos yeux.
Prudence : Elle n'arrive jamais à contenir ses émotions, maman.
Philippa : Monsieur Finch n'osera plus croiser mon regard. Papa lui a dit quelque chose et maintenant… Sauf que je l'aimais, moi.
Portia : Qu'avez-vous dit à monsieur Finch ? Ce n'est pas un lord mais il est parfaitement convenable et Philippa n'a pas de prétendants.
Featherington : Attendons la saison prochaine.
Portia : Avec les deux autres non mariées ?
Featherington : Elles peuvent toutes attendre la saison prochaine, selon moi. Avez-vous l'intention de me mettre dans l'embarras ce soir ? Je vous le déconseille.

Maison Bridgerton

Madame Wilson : Que faites-vous dans ma chambre ?
Eloïse : Oh… maman m'a demandé de récupérer les derniers Whistledown, elle voulait compter le nombre de fois où Daphné et le prince Friedrich étaient mentionnés.
Madame Wilson : La vicomtesse est au bal des Trowbridge. Elle n'a pas l'air tellement séduite par le prince Friedrich.
Eloïse : Pourquoi les gardez-vous, tous ces Whistledown ?
Madame Wilson : Dois-je me justifier auprès de vous ?
Eloïse : Oui. Vous le devez. Je suis une Bridgerton et par conséquent votre maîtresse.
Madame Wilson : C'est moi qui m'occupais de vous quand vous étiez encore dans vos langes et je n'apprécie pas votre ton. Je vous ai posé une question : que faites-vous dans ma chambre, Éloïse ?
Eloïse : Je me disais que peut-être que c'est vous, lady Whistledown. Ou si ce n'est pas vous, peut-être une autre domestique.
Madame Wilson : Et vous passiez pour être la plus intelligente ?
Eloïse : Je vous demande pardon ?
Madame Wilson : Vous pensez qu'une domestique aurait le temps de jouer les lady Whistledown, avec tout le travail que nous avons ? Vous pensez vraiment que je m'éreinterais à la tâche pour vous si j'avais autant de biens qu'elle doit en avoir ? Oh, quelle histoire ! Allez, dehors !

Colin : Notre hôte est grognon. Pensez-vous que s'il se couche, nous devrons partir ? Une chance qu'elle ait donné un héritier avant que le vieux comte ne casse sa pipe.
Pénélope : Une grande chance, oui. Ne trouvez-vous pas que ce bambin ressemble étonnamment au valet de pied de lady Trowbridge ?
Colin : Pénélope ! Quelle parole caustique ! J'ai tenté toute la soirée de me retrouver devant miss Thompson. Il n'est pas possible que Lord Rutledge l'intéresse, si ?
Pénélope : La seule chose que miss Thompson souhaiterait, c'est d'être vaillamment secourue.
Colin : Vous avez bien raison.
Pénélope : Colin, je ne pensais pas…
Lord Rutledge : Une autre ?
Marina : Il me semble qu'une troisième danse serait perçue comme inconvenante.
Lord Rutledge : C'est bien inutile de continuer à faire montre de vertu devant moi, ma belle. Il y a d'autres choses qu'un homme cherche en une épouse.
Colin : Miss Thompson, m'accordez-vous cette danse ? Vous allez mieux, miss Thompson ?
Marina : Oui, j'ai été bien éprouvée.
Colin : Et vous êtes tombée sur un mal bien sournois. Se manifestant comme une usine à postillons équipée d'un grand râtelier. Suis-je le seul à voir cela ?
Marina : Hélas, je le vois tout autant. Mais faites-moi virevolter et peut-être m'en remettrai-je

Friedrich : Ils s'amusent bien, visiblement.
Daphné : Oui. Mon frère Colin a l'art et la manière de rendre les choses mémorables.
Friedrich : Je suis peut-être à même d'en faire autant. Je sais que nous nous connaissons depuis peu, miss, mais dès le premier instant où je vous ai vue… - Ah, vous revoilà.
Daphné : Me revoilà, Votre Altesse.
Friedrich : Comme je le disais, certains en Prusse, pensent que je me suis enfui, mais en vérité j'ai quitté mon pays pour chercher quelqu'un avec qui partager mon existence, avec qui fonder une famille. Et je me retrouve aujourd'hui avec une question à poser. Miss…
Daphné : J'ai besoin d'un moment. Pour me rafraîchir, Votre Altesse.
Prudence : Alors miss Bridgerton, le prince a fait sa demande ?
Une Jeune fille : Il faut m'arranger un rendez-vous avec l'un des frères de Son Altesse.
Cressida : Mais regardez où vous allez, mon ange !

Daphné s’enfuit dans le jardin, sans voir que Simon l’a suivie.

Simon : Miss Bridgerton. Que faites-vous ici ?
Daphné : Je croyais que vous quittiez Londres.
Simon : En effet, c'est le cas. Je suis venu faire mes adieux.
Daphné : À qui ?
Simon : À vous.
Daphné : Vos adieux ne sont pas nécessaires. Nous ne sommes pas amis. Nous ne l'avons jamais été, comme vous l'avez dit.
Simon : Et je vous prie de m'en excuser.
Daphné : Ne vous donnez pas cette peine. Je ne vous laisserai plus me conduire sur ces chemins incertains. Vous êtes mon ami, vous n'êtes pas mon ami, vous êtes un débauché, vous n'en êtes pas un. Vous êtes navré.
Simon : Je suis navré.
Daphné : Eh bien parfait. Vous devriez savoir que vos excuses n'ont pas la moindre influence sur ma vie. Pas plus que votre départ de Londres. Je vais épouser le prince. Je serai la plus heureuse du monde, c'est certain.
Simon : Le serez-vous ? Heureuse ?
Daphné : Pourquoi pas ? Le prince Friedrich est gentil, très affectueux. Et il sait ce qu'il veut. C'est un homme bien et il fera un père merveilleux.
Simon : Et vous croyez vraiment qu'il est l'homme idéal pour vous ?
Daphné : Comment osez-vous contester mon choix ? C'est à moi d'en décider, pas à vous, monsieur. Je ne remets pas en question votre désir de courir l'aventure à travers le pays, muré dans votre solitude. Non seulement je n'ai pas d'explication à vous donner mais je ne vous dois rien. Il me convient parfaitement. Et il va faire de moi une princesse ! N'avez-vous donc rien à dire ? Alors allez-vous-en.
Simon : Très bien. Miss Bridgerton ! Miss Bridgerton. Miss Bridgerton! Retournez à la réception. Arrêtez de marcher !
Daphné : Et vous, arrêtez de me suivre.
Simon : C'est dangereux par là. Je vous interdis d'aller plus loin.
Daphné : Vous n'avez pas à me donner d'ordre.
Simon : Daphné. Allez-vous m'écouter ? Je vous présente mes excuses. Je… Je…

Ils s’embrassent. Anthony les surprend

Anthony : Sale porc !
Daphné : Anthony !
Anthony : Vous allez l'épouser.
Daphné : Pardon ?
Anthony : Sur-le-champ. Espérons que personne n'a vu ce qui s'est passé et qu'elle ne subira aucune humiliation. Je vous ordonne de vous marier avec elle.
Simon : Je ne peux pas.
Anthony : Vous refusez sa main alors que vous lui avez ravi son innocence ? Je savais que vous étiez un débauché, mais pas que vous étiez un vaurien !
Simon : Je ne peux pas l'épouser.
Anthony : Vous ne me laissez pas le choix. Je dois vous demander réparation.
Daphné : Un duel ? Anthony, qu'est-ce que tu…
Anthony : Il t'a déshonorée, Daphné. Et à travers toi, il m'a déshonoré, ainsi que le nom des Bridgerton. Je vous ai bien mal jugé. Nous sommes dupés, mais je refuse de voir ma sœur payer mon aveuglement. Nous réglerons ça en gentlemen.
Simon : Je comprends. Je vous retrouve à l'aube
Daphné : Je n'arrive pas à comprendre. Vous préférez mourir que de m'épouser ?
Anthony : Je suis sincèrement navré. Nous devons partir, avant que quiconque ne nous voie.

Dans la salle de bal, Violet est un peu ivre.

Violet : Dans champagne, il y a "champ" et "pagne". Rustique, pour une boisson aussi sophistiquée.
Anthony : Notre sœur a une forte migraine, je la raccompagne. Veille sur maman.
Cressida : Daphné, ça ne va pas ? Avez-vous pris froid dans le jardin ?

Le studio Granville

Granville : Vous avez des capacités.
Colin : Ça ne vaut rien.
Granville : Pour quelqu'un d'aussi critique, vous manquez de recul sur votre travail.
Colin : Ces lignes ne sont pas comme il faut.
Granville : Acceptez mon compliment, Bridgerton. Il n'y a pas d'attentes ni de jugement ici. Vous avez laissé ce poids à Mayfair. Vous êtes libre d'être enfin vous-même ici. Si c'est ce dont vous avez envie. C'est du moins ce qui se passe pour moi. Et je n'ai pas été déçu par le tracé de mes lignes depuis un certain temps.
Colin : Je suppose que j'ai fait bien pire.
Granville : Si vous le dites.
Colin : Je me suis suffisamment diverti. Il est temps que je rentre.
Granville : Comme vous voulez, mais revenez quand bon vous semble, pour la pratique du dessin ou même de la conversation. À bientôt.

Maison Featherington. Portia fouille le bureau de son mari.

Portia : Je trouvais curieuse son insistance à vouloir héberger miss Thompson mais ai-je discuté sa décision ? Non. J'ai fait ce qui m'a été demandé, de mon mieux. Mais faire fuir l'unique prétendant de ma chère Philippa, ça, à aucun prix. C'est odieux et je ne l'admets pas. Surveillez la porte.
Madame Varley : Qu'espérez-vous trouver, madame ?
Portia : Je ne le saurai, madame Varley, que lorsque j'aurai trouvé.

Marina : Pénélope, Il est gentil, il est drôle et chose surprenante, c'est un excellent danseur. Et ma foi, vous avez vu comme il se comporte avec les petits Bridgerton. Il sera forcément un père merveilleux.
Pénélope : Sans doute, même si Colin est un tantinet jeune pour le mariage. Il vous faut quelqu'un qui fasse sa demande vite.
Marina : Mais c'est en cela qu'il est parfait. Avez-vous vu comme il est venu à mon secours ce soir ? Il n'est pas comme les autres qui jouent un rôle et répriment leurs élans. Il est ardent. Pénélope, je pense qu'il va faire sa demande très bientôt. Je n'aurai pas à épouser Rutledge. Vous empêcherais-je de vous reposer ?
Pénélope : Oui, je sens le sommeil me gagner.
Marina : Pénélope… le plus beau, c'est qu'une fois mariée, je vais rester à Londres. Et vous êtes tellement proches avec Éloïse que nous serons comme deux sœurs.
Pénélope : J'imagine, oui.

Eloïse : J'ai une théorie.
Pénélope : Éloïse, il est un peu tard.
Eloïse : Une théorie sur lady Whistledown. Ça ne pouvait être une domestique, je me suis fourvoyée, parce que qui a le temps et les moyens d'être aussi extraordinaire ? Qui pourrait être invitée aux réceptions, être capable d'entendre ce qui échappe aux autres ?
Pénélope : Nous pouvons en parler…
Eloïse : C'est une personne libre qui ne s'embarrasse pas des autres, c'est une célibataire avec des moyens. Mieux encore, c'est une veuve qui pourrait être invitée aux événements sans attirer l'attention ? Alors pendant que tu t'amu…
Pénélope : Ça m'est égal ! Les gens ont des problèmes plus matures, plus importants. Des problèmes qui n'ont rien à voir avec l'identité secrète d'un écrivain.
Eloïse : Et d'où vous vient cette maturité ?
Pénélope : J'ai l'âge. Je fais partie de la société. J'ai de ce fait des sujets plus importants à affronter.
Eloïse : Comme quoi ?
Pénélope : Le mariage.
Eloïse : Vous ne vous intéressez pas…
Pénélope : Pour quelle raison ? Vous ne pouvez pas comprendre, on est pas tous une jolie Bridgerton. Éloïse, je ne voulais pas, Éloïse, attendez !

Maison Bridgerton

Anthony : Merci Humboldt, inutile de faire monter quelqu'un. Je ne suis pas en colère contre toi. Je ne te blâme pas.
Daphné : Ne me traite pas comme une enfant, je l'ai voulu.
Anthony : Il s'est permis des privautés.
Daphné : Oui, et autant que moi
Anthony : Tu ne comprends pas. J'aurais dû te protéger, je connaissais sa nature.
Daphné : Tu penses que sous prétexte que je suis une femme, je suis incapable de faire mes propres choix de vie ? C'est cela, mon frère ? Est-ce si important que Simon m'ait déshonorée comme tu le prétends, ou est-ce ton orgueil d'homme blessé que tu cherches à réparer ?
Anthony : Va te coucher.
Daphné : Tu dois renoncer à ce combat. Le duel est illégal, pour ne citer qu'une raison. Et vous pourriez être arrêtés ou vous faire tuer. Cela peut se passer autrement.
Anthony : Et que puis-je faire ? Cette décision ne me plaît pas, mais entre gentlemen, c'est comme ça. Si cela devait s'ébruiter…
Daphné : Je pourrais vivre avec. Ce qui m'empêcherait de vivre, c'est la mort du duc par ma faute. Ou la tienne, aussi tenté que tu puisses être de vouloir ce duel.
Anthony : Il ne s'agit pas seulement de ton honneur, mais aussi de tes sœurs. De notre famille. Rien ne m'arrêtera.
Daphné : Tout cela est absurde !
Benedict : Qu'y a-t-il ?
Anthony : J'ai à te parler. Daphné, va te coucher. Je vais avoir besoin de toi comme témoin.
Benedict : Et si tu te fais tuer ?
Anthony : Le titre et la propriété te seront transmis.
Benedict : Et si tu tues Hastings ?
Anthony : Je devrai quitter le pays et les décisions à prendre pour la famille te reviendront.
Colin : Non, vous marchez parfaitement droit.
Violet : J'ai les idées suffisamment claires pour savoir que vous vous moquez. Mon chéri, bonne nuit.
Colin : Bonne nuit, mère
Anthony : Viens.
Colin : Dieu du ciel ! Quelqu'un est mort ?

Chez Will Mondrich

Mondrich : Vous faites quoi ?
Simon : Je cherche désespérément quelque chose à boire.
Mondrich : Vous avez pensé à chercher ailleurs ? Et votre bateau ?
Simon : Les plans ont changé.
Mondrich : Ouais. Pour une eau-de-vie de cette qualité, j'exige de tout savoir.
Simon : Je dois affronter Anthony Bridgerton à l'aube.
Mondrich : Quelle que soit l'offense, présentez vos excuses et cet homme se montrera clément.
Simon : Pas quand il s'agit de sa sœur.
Mondrich : Quelle est la nature exacte de l'offense. Si je dois être votre témoin, il m’en faut un autre.
Simon : Je dois vous l'interdire.
Mondrich : Vous n'y arriverez pas.

Siena : Vous vous êtes trompé de chemin pour rentrer chez vous, j'imagine.
Anthony : Siena, s'il vous plaît ! Nous ne pouvons pas être ensemble. Ce monde ne le permet pas, mais si nous étions dans une autre situation ? Dans un lieu où notre union serait acceptée, sans subir l'humiliation et les récriminations de cette société. Voudriez-vous de moi ?
Siena : Vous parlez en rêvant, monsieur, et vous me privez des bienfaits du sommeil.
Anthony : J'ai un duel à l'aube.
Siena : Une affaire d'honneur ?
Anthony : Si je vis au lever du soleil, je serai libéré. Libéré de cette société et de son corset, de ses règles qui nous ont séparés. Nous pourrions partir ensemble et échapper à tout cela. Toutes mes excuses. J'ai fini de mettre votre patience à l'épreuve.

Featherington : Qu'est-ce que vous faites là ?
Portia : Silence. J'ai trouvé vos livres de compte. Enfouis ni plus ni moins sous une pile de vieux journaux. Je suis au courant de chaque transaction. De chaque compte financier.
Featherington : Vous ne savez pas…
Portia : Je sais… absolument tout. Je suis au courant des paris. De vos nombreuses dettes. Je sais que vous avez dépensé toute notre fortune.
Featherington : Je ne tolérerai…
Portia : Y compris les dots de nos filles. N'est-ce pas pour cela que vous avez rejeté la demande du très acceptable monsieur Finch pour Philippa ? N'est-ce pas pour cette raison que nous gardons miss Thompson sous notre toit ? Vous devez aussi de l'argent à son père. Alors la question n'est pas de savoir ce que je sais ! Mais plutôt… qu'avez-vous l'intention de faire ? Monsieur ? Monsieur ? Archibald !
Featherington : (en pleurant) Je vous ai trahie ! J'ai trahi nos filles. Je… Je n'ai pas de solution. Portia. Je ne sais pas quoi faire.

Daphné : Où sont-ils ?
Colin : Daphné…
Daphné : Dis-moi où il a lieu.
Colin : Pourquoi ?
Daphné : Tout simplement pour empêcher ce combat.
Colin : Hastings t'a déshonorée. Tu ne veux pas qu'il paie ?
Daphné : Jusqu'à lui ôter la vie ?
Colin : Cela n'ira pas jusque là. Le duc retrouvera vite le sens du devoir sous la menace d'un pistolet.
Daphné : Et si ce n'est pas le cas ?
Colin : Ils feront ce qu'on attend d'eux. Ils tireront en l'air. Laisse-les eux-mêmes apporter à cette affaire ignoble une issue acceptable.
Daphné : Sais-tu seulement combien de fois on m'a rabâché ça ? De laisser les messieurs à leurs obligations, de leurs affaires aussi pénibles que pesantes sans m'en soucier. Des affaires qui concernent mon avenir, ma famille. Anthony est trop en colère pour tirer en l'air et Simon trop têtu pour céder. Tu ne les as pas vus dans ce jardin.
Colin : Non, en effet Et personne d'autre, heureusement, il n'y a pas eu de témoin.
Daphné : Quelqu'un a vu, je le crains. Cressida Cowper. Colin, je t'en prie, dis-le moi. Où ont-ils rendez-vous ?

Anthony : Docteur, j'apprécie vos services et votre discrétion.
Docteur : Vous avez ma bourse ? Très bien. Tâchez de ne pas mourir en ma présence.
Benedict : Si le but est de blesser seulement, où doit viser mon frère ?
Docteur : Vous croyez être assez adroit pour influer la trajectoire d'une balle ? Soit vous êtes fou, soit vous êtes le tireur le plus habile du roi. Lequel des deux ?
Anthony : J'ai une dernière affaire à discuter avec toi.
Benedict : Tu m'as transmis de nombreuses instructions. Je contacterai le notaire pour protéger les dots…
Anthony : Une autre tâche, dans le tiroir du haut de mon bureau, tu trouveras le nom d’une personne. Si je meurs, tu veilleras à subvenir à ses besoins, jure-le. Bénédict, jure-le.
Benedict : Je le jure. Mon frère.
Anthony : C'est tout.
Mondrich : Avez-vous besoin d'autre chose ?
Simon : Mes affaires sont en ordre. Sachez néanmoins que je suis navré.
Anthony : Vos piètres excuses ne comptent pas. Prêt !
Simon : Prêt !
Daphné : Arrêtez.
Anthony : Daphné !
Simon : Daphné !
Anthony : Écartez-vous. Dieu du ciel. Êtes-vous blessée ? Répondez !
Daphné : Je vais parfaitement bien. Et pas grâce à vous, idiots.
Anthony : Tu es folle ?
Daphné : Dit l'homme qui a failli me tuer.
Anthony : Tu t'es précipitée dans un duel.
Daphné : Je demande un moment avec le duc.
Anthony : Daphné.
Daphné : Je demande un moment avec le duc.
Benedict : Soyez brefs.
Simon : Il ne fallait pas venir. Je n'ai pas changé d'avis.
Daphné : Il le faut pourtant. Si ce n'est pour vous, faites-le pour moi. Simon, on nous a vus. Cressida Cowper nous a vus dans le jardin, elle sait. Ce n'est plus juste votre vie qui est en jeu désormais, sachez-le. Si vous ne m'épousez pas, ma réputation est ruinée.
Simon : Je ne peux pas. Je regrette.
Daphné : Ne comprenez-vous pas ? Quelqu'un sait ce qui s'est passé. Quelqu'un qui va sans doute tout raconter. Comment est-ce possible que vous acceptiez de me livrer à l'infamie ? À l'opprobre ? Se peut-il… Se peut-il que vous m'estimiez aussi peu ?
Simon : Parce que je vous tiens en haute estime, je ne peux pas.
Daphné : Je sais que vous ne m'aimez pas. Mais je ne pensais pas vous inspirer un tel mépris.
Simon : Daphné… Si nous devions nous marier, je ne vous donnerais jamais d'enfants. C'est votre rêve d'être mère un jour, n'est-ce pas ? D'avoir un foyer plein d'amour et de rires comme celui que vous avez connu. Et c'est ce que vous méritez. Vous méritez tout ce à quoi votre cœur aspire. Mais je ne peux pas vous l'offrir. Et je ne vous demanderai jamais un tel sacrifice. Je vous en prie, Daphné, c'est pour votre bien. Vous devez vous retirer. Laissez votre frère aller jusqu'au bout.
Anthony : Nous devons reprendre avant que quelqu'un arrive.
Daphné : Ce ne sera pas utile de reprendre. Le duc et moi allons nous marier.

mamynicky

 

1.04– Une affaire d’honneur

Violet Bridgerton and Daphne are invited to court.
They pass through the crowd of courtiers from which whispers arise.

- Is that her ?
- The incomparable who captured the prince’s eye.
- A mere wisp of a young lady and a commoner at that.

Violet : Everyone seems to have quite an opinion. How long do you think it will be before Her Majesty arrives ? I may very well faint from hunger.
Daphné : Mama ! We are at court :
Violet : No one is looking at me, dearest.
Daphné : Mama !
Violet : That’s quite delicious. My darling, you seem a little strained. You have been that way for the past few days.
Daphné : I have much on my mind.
Violet : You do, indeed.

Majordome : Her Majesty Queen Charlotte and her esteemed nephew, Prince Friedrich of Prussia.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton. I find myself in raptures over your acceptance of my invitation to the palace.
Daphné : You flatter me, Your Highness.
Friedrich : I cannot help it. You are perfection itself.
Reine Charlotte : Offer her your gift
Friedrich : I have brought you a gift. Miss Bridgerton, are you unwell ?
Daphné : Of course. This necklace is … quite well too.
Charlotte : She will make a lovely princess, will she not ?
Courtisan : Of course, Your Majesty.

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Lady Whistledown : In a town filled with ambitious mamas and fortune-hunting gentlemen, marrying above one’s station is an art form, indeed. But Miss Daphne Bridgerton’s advance from future duchess to possible princes sis an achievement that even this jaded author must applaud.
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Bridgerton House

Hyacinthe : Is it true ? Am I to be the sister of a princess ?
Daphné : Calm yourself. I am not yet engaged to the prince.
Hyacinthe : Will you have to wear a crown ?
Daphné : Perhaps for special occasions, but only if I should marry the prince.  
Hyacinthe : Will you have to learn Prussian ?
Daphné : It is German. And perhaps, but only if I should marry the prince.
Hyacinthe : Will you have to move to a castle far, far away ?
Daphné : Should you not be off somewhere with your governess ?
Hyacinthe : I should. My governess has the very same questions as me !

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Lady Whistledown : Though this author cannot dismiss the Duke of Hastings quite so soon. He may have let the diamond slip through his fingers for now, but I shall wager he is not a man to ever hide from a fight.
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Mondrich boxing gym

Will Mondrich : Does that sack of grain have a German accent, or is it my imagination ?
Simon : Remind me, Will … are you participating in a boxing exhibition today, or is it a comedy exhibition ?
Mondrich : I was afraid you had forgotten.
Simon : I had not. Although I am afraid you will have to soldier on without your greatest admirer present this afternoon.
Mondrich : Alice will be present.
Simon : I am leaving England. My business is concluded.
Alice Mondrich : Will’s is not.
Mondrich : This will be the biggest match of my career. I am not favored to win it. Your smart friends know you frequent my saloon. Who will wager on me if you are not present ?
Simon : I don’t have any friends.  
Alice : How about after the Irishman today, Will, you pummel the piss out of His Grace’s self-pity ?
Mondrich : I have never asked a favor, but I implore you not to miss this match.
Alice : His Grace would like to miss the chance of seeing the Bridgerton girl on the arm of a prince.
Mondrich : Perhaps you’re right.
Simon : Both of you understand I am just here, do you ? I am not nearly as devoted as the two of you, along with Lady Whistledown, would like to believe.
Alice : The only thing we are devoted to is putting food in our children’s mouths. Perhaps you’d like to dig a little deeper today, Your Grace, and help us fatten the match organizer’s purses as well as ours ? What ? You don’t love me for my subtlety.

Featherington House

Portia : Her needlework is divine. And, of course, she sings and plays the pianoforte very prettily.
Lord Rutledge : Show me a smile, girl..
Marina : I beg your pardon ?
Lord Rutledge : Your teeth, I want to see them. Is she simpleminded ?
Portia : Goodness, no ! Oh, you are droll !  Miss Thompson, um, show Lord Rutledge your lovely smile. Miss Thompson ?
Lord Rutledge : Tell a lot from a person’s mouth. Soldiers’ teeth. Taken from the battlefield. Cost a pretty penny, let me tell you. I shall try her out in company, see how she acquits herself.
Portia : Of course. We will be attending the Trowbridge ball this evening, naturally.
Lord Rutledge : Oh, very well. Good day, Featherington.
Lord Featherington : Rutledge.
Marina : You cannot be serious.
Portia : How dare you conduct yourself in such brazen manner. Do you see now what I must endure daily ?
Marina : I have had suitors calling on me every morning this week. If you think I’m going to marry that vile old …
Portia : Those suitors are courting you, my dear. That could take weeks, months. Even if a miracle occurred, and one of them married you tomorrow, how do you imagine they would react six months hence when that whelp of yours pops out looking the picture of health ? Lord Rutledge is in want of an heir. He will not ask questions.
Philippa : She pushed me !
Prudence : No, she pushed me.
Portia : Hush, both of you ! My nerves !
Pénélope : Marina ! Would you like me to stay in ?
Portia : Kindly remind me, my lord, why we cannot simply send Miss Thompson back to her father in the country ?
Lord Featherington : The matter is not for discussion.
Un valet : A gentleman caller. Mr. Albion Finch.
Albion Finch : Good day. Daisies always trouble my nose.
Portia : Miss Thompson is not receiving visitors, Mr. Finch.
Finch : That is quite all right. I am here to call on Miss Featherington.
Portia : Miss Philippa Featherington ?
Philippa : Thank you, sir.

Eloise and Penelope walk at the market

Eloïse : I have never understood the fashion for feathers in the hair. Why would a woman want to draw notice to the fact that she is like a bird squawking for a man’s attention in some bizarre ritual ?
Pénélope : Then why are we looking ?
Eloïse : Because I would rather do anything than stay a moment longer in that house while everyone flutters around Daphne, cooing over her prospects. .
Pénélope : Is the prince still courting ? I imagine you cannot wait for the engagement.
Eloïse : Pen, once they are engaged, I shall be next in line. If anything, I hope Daphne stays on the shelf forever.
Pénélope : She must marry eventually.
Eloïse : Why must our only options be to squawk and settle or to never leave the nest ? What if I want to fly ? You know who is flying ? Lady Whistledown. She is up in the sky. A brilliant woman of business who fools the entire ton, whilst pocketing their money. Imagine the life she must lead. Independence. She is not simpering on the edge of a ballroom every night, praying a man might take a fancy and leg-shackle her into marriage.
Pénélope : That is quite the life you have imagined for her.
Eloïse : We must meet her so that she might share her secrets on how to avoid such a wretched, uninteresting fate.
Pénélope : Lady Whistledown’s identity is quite protected.
Eloïse : Are we not the two most clever girls in the ton ? If anyone can find her, it is us, I think.
Pénélope : If I could get out of any of the week’s events to help you, I would.
Eloïse : Pretend an illness. Tell your mother you caught whatever Marina had. How is she, by the way ?
Pénélope : Uh, recovering. But it would be cruel of me not to be by her side when she comes back out. I shall cheer you on in your endeavors, though.
Eloïse : This one. I shall need a new quill to make my list of suspects. Oh, thank you.

Mondrich boxing gym

Manager : Come on, then ! Is it Mondrich or Gillespie ? Thank you, sir !
Daphné : If Mama knew I were here, of all places …
Anthony : Trust she would have more to say to me than you. There’s your prince now. With your fancy well in hand, I shall make myself scarce for the final blow.
Prince Friedrich : Miss Bridgerton, I am delighted to see you here today, though surprised. Though I asked your brother to bring you so we could spend some time together, I admit I did not hold much hope. Most ladies I have met cannot seem to reconcile their delicate sensibilities with the brutality of fights.
Daphné : You must have no sisters, Your Highness, if you think most women delicate and mild. A trip to the modiste during a silk shortage would disabuse you of such notions for good.
Friedrich : I suppose I have much to learn, then. I would appreciate your expert tutelage if you would join me. Miss Bridgerton ?
Daphné : Of course. I would be delighted.
Lord Featherington : Tell us, Mr. Mpndrich, is it true you’ve been training with the duke ?
Simon : Let us not exaggerate my rôle. I am a mère pupil. Target practive, at best.
Mondrich : His Grace is modest. He’s one of the least pitiful students I have ever trained. You’d do well following his lead and wagering on me today. Is that not right, Hastings ? Hastings ?
Simon : Of course. Our underdog, Mr. Mondrich, shall emerge vistorious.
Lord Featherington : I, for one, have 40 shillings on Mr. Gillespie. After all, he is the prince’s man/

Manager : Ladies and gentlemen, please take your seats ! The match is to begin !
Simon : Watch him ! 
Friedrich : Fear not. My man is made of sterner stuff.
Simon : Yes, again ! Come on, Mondrich ! Watch your feet !
Daphné : You must tell me, Your Highness, do you miss your homeland ? I have never been to Prussia, but I have read of its beauty.
Friedrich :
It has attractions, to be sure. That said, I attended school here in England, and I have often thought there is no better place to live, or to raise a family. Uh, forgive me if I am too forthright, but you have a great affinity for your family, do you not ?
Daphné : I do. They are the dearest thing in the world to me. Are you close to yours ?
Friedrich : I grew up with many cousins running underfoot and I believe I should like the same for my children one day … if my wife were amenable, of course.
Featherington : Come on, Billy !
Anthony : Go on Mondrich !
Simon : Focus, Mondrich ! Get your wits about you !
Daphné : Go on, Gillespie ! Plant a facer !
Friedrich : Good man ! Another !
Anthony : Go on, Mondrich !
Man : You guaranteed my money.
Featherington : Gentlemen ! I assure you, on my good name, each of you will receive your payments. I merely need two days to raise the blunt.

White

Granville : What do you think, Bridgerton ? This one more to your liking ?
Benedict : Mr Granville.
Granville : Perhaps they should take it over to Somerset House so it can be skyed right next to mine.
Benedict : I believe I owe you an apology, sir.
Granville : Unnecessary. I actually quite enjoy the eloquent stings of your critique. So ?
Benedict : A touch morose for my tastes. A tragedy. The hound deserved better.
Granville : Where is yours ?
Benedict : My …
Granville : Your work. Are you to tell me you’re not an artist yourself ?
Benedict : Well, I … I suppose sometimes I like to … Well, I mean, I almost …
Granville : I believe « yes » and « thank you » are the words you seek. But either way, you should come by my studio. The pieces I do for myself are there, and I think you will find my real work far less, um … Oh, how did you put it ? « Cold and lacking inner life » ?
Benedict : I shall never live that cown, shall I ?

Anthony : I hear you are to leave town tonight.
Simon : You hear correctly.
Anthony : I misjudged you. I was never quite certain, but now it is clear your intentions with Daphne were honorable after all. She has found herself a prince, and you are going on your way. Perhaps one day the two of us will be able to laugh at all this ?
Simon : Perhaps. Are you to tell me you’re sorry to see me go ?
Anthony : We should not have to go that far, should we ?
Friedrich : Lord Bridgerton.
Anthony : Your Highness.
Friedrich : I was told you would be here. Might we have a word ?
Anthony : Certainly.

Bridgerton House

Violet : Your brother took you where ?
Daphné : He kept close watch the entire time, Mama.
Violet : It does not matter. A boxing exhibition is no place for any young lady.
Hyacinthe : Is it a place for a prince ? Was he at today’s match, Sister ?
Daphné : He certainly was.
Violet : It is a loathsome and barbarous form of entertainment.
Hyacinthe : What about the duke ?
Violet et Daphné : What about the duke ?
Hyacinthe : Was he also présent ?
Daphné : I do not know. If the duke was there, I did not see him.
Hyacinthe : What are you writing ?
Eloïse : Nothing..
Hyacinthe : You sit about, writing nothing all day long..
Eloïse : I am telling Francesca about what an officious little busybody you are.
Anthony : Mother ! Daph !
Violet : Did you truly take your sister to a boxing match ?
Anthony : Your admonishment will have to wait. I have news. Prince Friedrich has asked for my permission to propose.
Daphné : So soon ?
Violet : Well, what did you tell him ?
Anthony : That I know better than to answer for my sister. I have no objections to the man. People speak well of him. Whatever you decide, Daph, you shall have my support.
Daphné : I … I …
Violet : You need not decide now. You have not known him long.
Anthony : Let me know when you have an answer, and I shall convey it.
Daphné : Indeed.

Daphne prepares for the evening ball

Violet : It is quite a necklace. Do you like it
Daphné : It is very beautiful.
Violet : But do you like it ?
Daphné : If you should have something to say, Mama, please say it..
Violet : Well, I only wonder … If you wear that necklace at tonight’s ball, what will the duke think ?
Daphné : Oh, Mama !
Violet : Until you have decided to accept the prince’s proposal, I simply think you should keep your mind open.
Daphné : Mama, I do not care what the duke thinks. Besides, he will not even be at tonight’s ball.
Violet : What happened between the two of you ?
Daphné : Nothing happened. He is leaving
Violet : I know my daughter. I know it was not nothing between you.
Daphné : You do not know. You do not know anything.
Violet : Daphné, I know what I saw !
Daphné : What you saw … was a lie.
Violet : What ?
Daphné : It was a lie. It was a ruse. The … duke and I, we were pretending, all so I could attract a suitor of a high enough rank, all so I could be that much more … desirable. It was an agreement. It was an act, and it worked. We got what we wanted. You did, too. I now have a prince. You should be proud.
Violet : What I wanted, dearest, was for you to have the best, not in terms of rank, but love. And what I have seen between you and the duke …
Daphné : It was not real, Mama ! Everything you saw … None of it was real. Well, it … it is over now. I do not have to pretend any longer. I am sorry, Mama. I am so sorry. It is a beautiful necklace. I should like it very much.

Hastings House

Lady Danbury : I would tell you it’s been lovely spending all this time with you, Your Grace, but I tend to leave such sycophantic behavior for the rest of the ton.
Simon : I shall miss you, too, Lady Danbury.
Lady Danbury : Are you going to tell me where you will go ? This time, that is.
Simon : I am still considering, but …
Lady Danbury : It does not really matter, does it ? I am sure you will abscond to some remote corner of the world and continue to do what you have always done.
Simon : And what would that be ?
Lady Danbury : Take everything you have for granted. The young man I have always taken pride in raising, well … I would have expected more. More discernment, more understanding, more appreciation. You allowed that young lady to slip through your fingers as if it were nothing. I understand that you believe such subjects as love and devotion, affection and attachment, you find it all trite and frivolous. But have you any idea those very things are precisely what have allowed a new day to begin to dawn in this society ? Look at our queen. Look at our king. Look at their marriage. Look at everything it is doing for us, allowing us to become. We were two separate societies, divided by color, until a king fell in love with one of us. Love, Your Grace … conquers all.
Simon : I believe that remains to be seen. The king may have chosen his queen. He may have elevated us from novelties in their eyes to now dukes and royalty, and at that same whim … he may just as easily change his mind, a mind, as we all know, that is hanging on by one very loose and tenuous thread. So, no, I am sorry, Lady Danbury, we are in disagreement here. Love changes nothing. My ship départs at quarter past nine. I will write to you… from wherever I go.

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Lady Whistledown : As we all know, there is nothing this author loves more than a scandal, and tonight’s soiree promises more than its fair share, courtesy of the recently widowed Lady Trowbridge. Some may call her celebrations too provocative, and I would caution any young lady from getting caught up in the sensual nature of her fêtes. For one scandalous move between an unwed couple, a wayward touch, or heaven forbid, a kiss, would banish any young lady from society in a trail of ruin.
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Trowbridge ball

Portia : Lord Rutledge. Miss Thompson has spent all afternoon telling us how eager she is to converse with you.
Lord Rutledge : I don’t need her conversation. I shall like to see how she spins.
Philippa : Mr Finch.
Finch : Pardon me, Miss Featherington. Oh ! What a delectable frock ! Almost the exact shade of double Gloucester your mother served at tea this afternoon. I so love cheese.
Philippa : As do I, Mr. Finch. Though, I must say, I do prefer a Stilton to a cheddar.
Portia : Perhaps we will have two weddings this season, my lord.
Featherington : Oh, I do doubt that.
Cressida : Daphné ! You look beautiful, as always.
Daphné : Thank you, Cressida.
Cressida : You could have chosen anyone. You have gentlemen lined up to pay you tribute. Yet you did not hesitate to steal my chance for happiness away, did you ? I knew the marriage market would make rivals of us, but I never thought you capable of being my enemy.
Daphné : The man made his choice, Cressida. What did you expect me to do ?
Friedrich : Miss Bridgerton, You look,absolutely exquisite, as always.
Daphné : Thank you, Your Highness.
Friedrich : I hope there’s room on your dance card for the two of us.
Daphné : I believe there is.

Hastings House

Simon : Jeffries !
Jeffries : Your Grâce ?
Simon : Why is this painting here and not at Somerset House ?
Jeffries : Have you forgotten, sir ? You requested it returned to you, an endeavor that was no small feat to arrange, I might add.

Granville House

Granville : Mr Bridgerton. Come in. Come in.
Benedict : Thank you. I do not know what I was expecting, but it surely was not this.  
Granville : Oh, simply a gathering of like-minded souls. Here, let me show you what I’ve been working on.
Un peintre : They speak of war abroad as if it will distract from inequities at home.
Un autre : They do not need a war to be distracted. Why, this Whistledown’s enough to turn their eyes from the needs of ordinary people.
Granville : What do you think ?
Benedict : It’s a far cry from Somerset House, I must say.  
Granville : I shall take that as a compliment.
Benedict : And I must say, I’m truly jealous. Is this your life ?
Granville : There are advantages to being the second-born. Heirs have the responsibility. Second sons have the fun. So … why not go have some fun ?

Trowbridge House. Siena sings “La Barcarolle” by Offenbach

Violet : Anthony ? Anthony ? This is Miss Addington, the Earl of Lindsay’s niece.
Anthony : Pleasure.
Violet : There, you see ?

Portia : Quite the affair, Lady Trowbridge. You have such, uh … striking taste.
Lady Trowbridge : What a compliment, lady Featherington. Especially from you.
Portia : Philippa, should you not be on the dance floor with Mr. Finch ? Dry your eyes.
Prudence : Such constant commotion with this one, Mama.
Philippa : Mr Finch won’t so much as meet my eye. Papa told him something, and now … I loved him.
Portia : Whatever did you say to Mr. Finch ? He may not be a lord, but he’s perfectly suitable, and Philippa has no other suitors.
Featherington : Then we shall wait until next season.
Portia : With two others unwed ?
Featherington : They can all wait until next season, as far as I’m concerned. Could you truly wish to embarrass me further tonight ? I would advise against it.

Bridgerton House

Madame Wilson : What are you doing in my room ?
Eloïse : Oh… Mama asked me to retrieve the latest copy of Lady Whistledown. She wanted to count how many times Daphne and Prince Friedrich had been mentioned.
Madame Wilson : The viscountess is at the Trowbridge ball. She did no seem particularly pleased about Prince Friedrich.
Eloïse : Why do you have them, all of these Whistledowns ?
Madame Wilson : Must I explain myself to you ?
Eloïse : Yes. You must. After all, I am a Bridgerton, sa Therefore your mistress.
Madame Wilson : I wiped your bottom when you were in leading strings, and I … I do not appreciate your tone. I asked you once, and I ask again, what are you doing in my room, Éloïse ?
Eloïse : Thinking perhaps you are Lady Whistledown. Or … if not you, then perhaps another servant type.
Madame Wilson : Are you not meant to be the smart one ?
Eloïse : I beg your pardon ?
Madame Wilson : You believe a servant would ever heve the time to be Lady Whistledown with all the work we must do ? You believe I would be working for you if I had all the money Whistledown does ? Oh, it hurts. Get out.

Trowbridge nall.

Colin : Our host looks a bit fussy. Do you think if he goes to bed, we all have to leave ? It’s lucky the lady produced an heir before the old earl croaked no ?
Pénélope : Lucky, indeed. But do you not think the boy bears a passing resemblance to Lady Trowbridge’s footman ?
Colin : Pénélope ! What a barb ! I’ve tried to get in front of Miss Thompson all night. Surely she cannot be interested in Lord Rutledge, can she ?
Pénélope : I think the only thing Miss Thompson is interested in is a swift rescue, indeed.
Colin : I believe you are right.
Pénélope : Colin, I did not mean …
Lord Rutledge : Another ?
Marina : I do believe a third dance would be considered improper, my lord.
Lord Rutledge : You need not continue to prove your virtue to me, my girl. There are other things a man looks for in a wife.
Colin : Miss Thompson, a dance ? Are you well recovered, Miss Thompson ?
Marina : Oh, yes. Um, I was quite ill.
Colin : And what a suspicious illness you came down with. It seems to have manifested as a walking spittle factory with very large teeth. Am I the only one who can see it ?
Marina : Alas, I can as well. But spin me away, and perhaps I shall recover.

Friedrich : They appear to be enjoying themselves.
Daphné : Yes. My brother Colin certainly knows how to make things memorable.
Friedrich : Well, perhaps I may do the same. I know we’ve only known each other a short time, Miss Bridgerton, but from the moment I laid eyes on you, I, uh …  Ah ! There you are.
Daphné : Here I ma, Your Highness.
Friedrich : As I was saying, some in Prussia believe I have run away, but the truth is I left to find someone to start a life with. To have a family with. And so I find myself left with one question to ask. Miss Bridgerton …
Daphné : I need a moment. To refresh myself, Your Highness.
Prudence : Miss Bridgerton, are you yet engaged ?
Une Jeune fille : You must set me up with one of those brothers I hear the prince has.  
Cressida : Do watch where you are flying, angel.

Daphne runs away into the garden, without seeing that Simon has followed her.

Simon : Miss Bridgerton. What are you doing here ?
Daphné : I thought you were leaving London.
Simon : I was. I am. I came to say goodbye.
Daphné : To whom ?
Simon : To you.
Daphné : Your goodbye is wholly unnecessary. We are not friends, as you made abundantly clear.
Simon : And I am sorry for that.
Daphné : Please, do not apologize. I shall not be led once more by you from this direction to that. You are my friend. You are not my friend. You are a rake. You are not a rake. You are sorry …
Simon : I am sorry.
Daphné : That is very well. But you should know that your apology has absolutely no effect on my life, nor does your leaving London. I am marrying the prince. I shall be very happy, indeed.
Simon : Will you be ? Happy ?
Daphné : Why would I not be ? Prince Friedrich is kind … and adoring … and he knows what he wants. He is a good man, and he will make a wonderful father.
Simon : And so you truly believe him the best man for you ?
Daphné : How dare you question my choices ? They are my choices to make, not yours. I do not question your choice to rake across the continent, forlorn and alone. I do not have to explain myself to you. I do not owe you anything. He is perfect for me. I am going to be a princess ! Are you going to say anything ? Well, then, leave. Very well.
Simon : Miss Bridgerton ! Miss Bridgerton. Miss Bridgerton! Come back to the party. Stop walking !
Daphné : Stop following me.
Simon : It is not safe out here. I forbid you to go any further.
Daphné : You cannot tell me what to do.
Simon : Daphné. Will you not listen ? My most sincere apologies.

They are kissing. Anthony surprises them

Anthony : Bastard !
Daphné : Anthony !
Anthony : You will marry hem.
Daphné : What ?
Anthony : Immediately. We can only hope no one saw you take such liberties, and my sister is saved further mortification. You will marry her !
Daphné : Brother !
Simon : I cannot marry her.
Anthony : You have defiled her innocence, and now you refuse her hand ? I knew you were a rake, Hastings, never thought a villain.
Simon : I cannot marry her.
Anthony : Then you leave me no choice. I must demand satisfaction.
Daphné : A duel ? Anthony, you cannot …
Anthony : He dishonors you, sister. He dishonors you and me and the very Bridgerton name. I have misjudged you, indeed. You have duped us both, but I shall not see my sister pay for my own misdeeds. We will settle this as gentlemen.
Simon : I understand. I shall see you at dawn.
Daphné : I do not understand. You would rather die than marry me ?
Simon : I am truly sorry.
Anthony : We need to go, Daph, before anyone should see us.

In the ballroom, Violet is a little drunk.

Violet : Champagne, It sounds like « sham » end « pain ». It is quite amusing, really.
Anthony : Our sister has a headache. I am taking her home. See to Mpother, will you ?
Cressida : Daphné, you look unwell. Did you catch a chill in the garden ?

Granville painting workshop

Granville : You have great potential.
Colin : It’s nothing.
Granville : Though, for such a staunch critic of others, you certainly lack a clear eye for your own work.
Colin : It’s the lines. Not what they’re supposed to be.
Granville : Take the compliment, Bridgerton. There is no expectation or judgment here. You left all of that back in Mayfair. You can feel free to be yourself here … If that’s what you should like. It’s what works for me, at least. And I haven’t been disstisfied with my lines in … well, quite some time.
 Colin : Well, I’ve done worse, I suppose, really. 
Granville : Fair enough.
Colin : I seem to have enjoyed myself too much this evening. I should be on my way.
Granville : As you wish. But know you are welcome back any time for practice or even conversation. I’ll see you out.

Featherington House.

Portia : I knew something was amiss when he insisted we keep Miss Thompson, but did I quarrel with him ? No. I did what I was told, I did my best. But getting rid of my dear Philippa’s one and only suitor … Under no circumstances. Intolerable man ! Guard the door.
Madame Varley : What exactly are you hoping to find, ma’am ?
Portia : I shan’t know that, Mrs. Varley, until I fin dit.

Marina : Pénélope, he is kind and funny and a surprisingly accomplished dancer. And well, I’m sure you’ve seen him with the small Bridgertons. He will be a wonderful father.
Pénélope : Surely, though, Colin is a tad young for marriage. You do need someone who will propose soon.
Marina : But that is why Mr. Bridgerton is so perfect. Did you see the way he rescued me tonight ? He’s not like the other young men who play games and guard their affections. He is eager. Pen, I believe he will propose soon. I shan’t have to marry Rutledge. Oh, I am sorry. Am I keeping you awake with all this talk ?
Pénélope : Yes, I do feel sleep coming over me.
Marina : But, Pen … The best part is, when we wed, I’ll be able to stay in town. And since you and Eloise are so close, we will all practically be sisters.
Pénélope : Imagine that.

Marina comes out, Penelope goes down to join Eloise in the garden.

Eloïse : I have a theory.
Pénélope : Éloïse, it is quite late.
Eloïse : A good theory about Lady Whistledown. I thought she had to be a servant, but I was wrong, quite wrong. Because who truly has the time and means to be that remarkable ? Who would be invited to all of the parties, able to hear things unnoticed by others ?
Pénélope : Perhaps we can discuss it tomorrow.
Eloïse : Lady Whistledown is someone free and unencumbered by society. She is a single woman of means. Better yet, she is a widow, who would be invited to all of the events but not paid any attention. While you were at the ball …
Pénélope : Eloise, I do not care ! People have real problems, mature problems, problems that have nothing to do with the secret identity of some silly writer.
Eloïse : And you are so mature now
Pénélope : Well, I am of age. ? I am out in society. Therefore, I have more important, mature things to worry about.
Eloïse : Like what ?
Pénélope : Like marriage..
Eloïse : You do not care about marriage.
Pénélope : What if I do ? I cannot expect you to understand. Not everyone can be a pretty Bridgerton. Eloise, I did not … Eloise, wait !

Bridgerton House.

Anthony : Thank you, Humboldt. No need to send anyone up. I want you to know I am not angry with you. I do not blame you for what transpired.
Daphné : Do not treat me like a child. I did this.
Anthony : He took advantage of you.
Daphné : No less than I took liberties with him.
Anthony : You do not understand. I should have protected you better. I knew his true nature from the start.
Daphné : You think that just because I am a woman, I am incapable of making my own choices ? Is that it, brother ? Do you even care that Simon has dishonored me, as you say, or is it your own male pride that you seek to satisfy ?
Anthony : You are to go on up to bed.
Daphné : You cannot duel him. It is illegal, to name but one reason. You could both be arrested, let alone killed. There must be another way.
Anthony : What would you have me do ? I do not take this decision lightly, but this is the way things are handled amongst gentlemen. If there were to become know …
Daphné : I could live with that. What I could not live with is the duke’s death on my hands. Nor yours, however tempting that may be at this very moment.
Anthony : It is more than just your honor at stake. It is your sisters’, too, the entire family name. It has been decided.
Daphné : Oh, this is madness !
Benedict : What is it ?
Anthony : You and I need to talk. Daphne, bed.

Anthony : I will need you to stand as my second.
Benedict : What if you get yourself killed ?
Anthony : Then the title and estates will pass to you.
Benedict : And if you kill Hastings ?
Anthony : I shall have to leave the country. You’ll be head of the family in every way that matters.

Colin : Of course not. You are clearly sober.
Violet : And I’m sober enough to know when you’re being impertinent. Good night, dear.
Colin : Good night, Mother.

Anthony : Come here.
Colin : Good God. Did someone die ?

Will Mondrich House.

Mondrich : What are you doing ?
Simon : I find myself in rather desperate need of a drink.
 Mondrich : And this was the only place you could find one ? Are you not supposed to be on a ship by now ?
Simon : Change of plans.
Mondrich : For brandy this good, you need to actually tell me what is going on.
Simon : I am to meet Anthony Bridgerton at dawn.
Mondrich : Whatever the insult, apologize, and he will surely be a forgiving man. 
Simon : Not when it comes to his sister.
Mondrich : Exactly how insulted was she ? I shall need another if I am to be your second.
Simon : I cannot let you.
Mondrich : You cannot stop me.

Siena House.

Siena : I believe you may have strayed too far from home tonight.
Anthony : Siena, please. We cannot be together. I know that now. This world shall not permit it. But what if we were to find ourselves in another situation, at a place where you ant I might be accepted, with none of the shame nor recriminations that this society grants us. Would you have me then ?
Siena : You talk in dreams, my lord, and yet you deprive me the luxury of sleep.
Anthony : I duel at dawn.
Siena : An affair of honor ?
Anthony : If I live to see sunrise, I am free … free of society, free of these rules, the very ones that keep us apart. We could go together, away from all this, Siena. My apologies. I’ve taxed your patience for the last time.

Featherington House.

Featherington : What are you doing in here ?
Portia : Hush. I found your ledgers, hidden under old newspapers, no less. I know of every transaction … every financial account.
Featherington : You do not know…
Portia : I know … everything. I know about your gambling. I know about your debts. I know that you have spent all our money.
Featherington : I shall not…
Portia : Including our girls’ dowries ! Is that not why you rejected that perfectly acceptable Mr. Finch for our dear Philippa ? Is it not why we continue to keep Miss Thompson in our home ? You owe her father too. So the question certainly is not what I know ! The question is … what are you going to do about it ? My lord ?
Featherington : (weeping, sniffs loudly) Archibald … I’ve have failed you ! I’ve … I’ve … I have failed our daughters ! I do not know what to do. Portia … I don’t know what to do.

Bridgerton House.

Daphné : Where have they gone ?
Colin : Daph…
Daphné : Tell me where this duel takes place.
Colin : Why would I do that ?
Daphné : So that I may prevent it from happening.
Colin : Hastings has done you a grave dishonor. Surely you wish to see him pay.
Daphné : Not with his life.
Colin : It will not come to that. The duke will remember his honor once he finds himself on the deadly end of a pistol.
Daphné : And if he does not ?
Colin : They will both do the gentlemanly thing and fire their pistols wide. Allow them to bring this ugly business to a conclusion themselves.
 Daphné : Do you know how many times I have heard that said ? To leave the men to their business and to not concern myself with such weighty affairs, whose affairs are my future, my family. Anthony is too angry to fire wide, and Simon is too stubborn to yield. You did not see them in that garden.
Colin : No, I did not, and neither did anyone else. You should be happy that no one saw anything.
Daphné : Only, someone did see, Cressida Cowper. Colin, you must tell me. Where have they gone ?

At the place of the duel.

Anthony : Doctor, I appreciate your attendance and discretion.
Docteur : Have you my blunt ? Very well. Try not to go dying while I am present.  
Benedict : If the goal is merely to wound, where should my brother aim ?  
Docteur : You think you have the skill to guide the path of a moving bullet ? Then you are either a fool or the king’s finest marksman. Wisch is it ?
Anthony : I have one last matter to discuss with you.  
Benedict : You have already provided ample instruction. Contact the solicitor and safeguard our sister’s dowries.
Anthony : An additional task. In the top drawer of my desk, you shall find the name of a lady. If I die, you must ensure she is provided for. Do you swear ? Benedict, do …
Benedict : I swear. Brother ..
Anthony : That is all.
Mondrich : Is there anything you need from me ?
Simon : My affairs are in order. For what it is worth, I am sorry.
Anthony : Your apology is worth nothing to me. Ready !
Simon : Ready !

Daphné : Stop !
Anthony : Sister !
Simon : Daphné !
Anthony : Sister ! Stand aside ! Oh, good God.
Simon : Are you hurt ? Tell me !
Daphné : I am perfectly well, no thanks to you idiots.
Anthony : What are you playing at ? ?
Daphné : Says the man who just shot at me !
Anthony : You rode into the middle of a duel !
Daphné : I require a moment with the duke.
Anthony : Daphne.
Daphné : I require a moment with the duke.
Benedict : Make it brief.
Simon : You should not have come. My mind’s not changed.
Daphné : It must. If not for your sake, then mine. Simon, we were seen. Cressida Cowper witnessed us in the garden. She knows. It is not merely your own life that hangs in the balance now. If you do not marry me, I shall be ruined.
Simon : Daphne, I cannot.
Daphné : Did you not hear me ? Someone knows what we have done, someone who will surely talk. What possible reason could you have to condemn me to shame and reproach ? Do you truly hold me in such low regard ?
Simon : It is because I regard you so highly that I cannot marry you.  
Daphné : I know you do not love me, but I never thought you could despise me so.
Simon : Daphné… You must know, if we were to wed … I can never give you children. It is your dream to be a mother, is it not ? To have a household full of love and laughter, like the one you have known all your life ? You deserve nothing less. You deserve averything your heart desires. But I cannot provide it for you. Nor could I ever ask such a sacrifice. Please, Daphne, for your own sake … You must stand aside … and let your brother finish this.
Anthony : We must resume before someone should find us.
Daphné : There will be no need to resume. The duke and I are to be married.

 

Rédigé par Mamynicky

 

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jptruelove  (03.02.2023 à 09:50)

Le Prince qui s'intéresse à Daphné, elle en a de la chance... Mais on voit bien que ce n'est pas son premier chois. De son côté, Simon semble jaloux même s'il ne veut rien promettre à Daphné. 

Le moment dans le jardin, terrible... Dommage qu'ils aient été vus, je n'aime pas les duels.

Anthony est méga protecteur. Vu ce qu'il dit à Bénédict avant le duel, il veut aussi protéger sa belle, c'est mignon... 

Je suis déçue pour les filles Featherington. Le père repousse le seul prétendant pour une de ses filles, Pénélope est amoureuse de Colin (mais ce n'est pas réciproque), Marina est poussée à se marier avec un vieux. J'espère que les choses vont s'améliorer pour elles... 

Je me demande comment cela va se passer pour Daphné, d'avoir osé prendre la décision pour mettre fin au duel. 

Sinon, j'adore la plume de Lady Whistledown !

cinto  (03.06.2022 à 10:25)

Ah voilà! ça avance! le bal, le jardin et les rumeurs ! Autrefois, la rumeur envoyait les filles en marge de la société et maintenant, elle peut aussi détruire des vies.

Donc, le duel: Anthony a un sens de l'honneur particulier mais j'aime bien: il est droit dans ses bottes et ailleurs aussi apparemment avec la jolie chanteuse (me rappellerait jamais de son nom).

Et voilà, Daphné et Simon qui se rapprochent mais Simon recule comme toujours. Et j'ai adoré la fin avec la décision surprenante de Daphné; compte tenu des codes sociaux de son rang, je ne pense pas qu'elle soit en droit de formuler une décision aussi radicale. A voir pour la suite...

J'ai de la peine pour Pénélope ...

labelette  (31.12.2020 à 14:09)

Il est assez hypocrite Anthony (ou alors très protecteur envers sa petite soeur) : e qu'elle a fait avec Simon est ce qu'il fait régulièrement avec la chanteuse d'opéra... Et il n'a pas l'intention de la demander en mariage !

Je ne vois pas trop pourquoi ils doivent se battre en duel, mais il faut dire que c'est une autre époque que maintenant... et donc les codes sont différents.

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